La Gazette

n°253
3 juillet 2014

A la une

DEUX CONCOURS D'ÉTÉ!

Chaque collaboratrice ou collaborateur de l’Etat (CHUV et Unil compris) peut prendre part aux concours d’été de La Gazette. Les réponses sont à transmettre avant mardi 26 août.

Concours n°1: Proposez une photo d’équipe!

IMG_1.JPG

Hors concours, le Bureau d’information et de communication (BIC) a produit son «selfie» pour l’été.

Une photo d’équipe, c’est ce que le premier des deux concours d’été de La Gazette propose à chacun de réaliser. La photo devra montrer au moins trois collègues ensemble sur leur lieu de travail ou à proximité immédiate (quelques mètres). Elle peut être prise sur le vif dans une situation quotidienne, posée dans une mise en scène décalée ou alors aussi spontanée que des selfies, ces images que l’on prend de soi et de ses amis au moyen de son téléphone tenu à bout de bras. Un tirage au sort parmi les images les plus surprenantes, touchantes, esthétiques ou porteuses de sens permettra de désigner l’équipe gagnante.

 

Concours n°2: Qui donc était présent ce jour-là?

IMG_28.JPG 

Saurez-vous reconnaître les personnes floutées sur les photos? – (J.-B. Sieber)

 

L’événement est encore dans les mémoires, les photos ont certainement été montrées dans la presse ou sur internet, mais se souvient-on de qui était présent? Le deuxième concours d’été de La Gazette propose à chacun de retrouver quelles personnes ont été estompées par des flous sur une série de photos d’événements prises ces dernières années. Les photos sont regroupées sur une page internet le formulaire de réponses se remplit directement en ligne.

Bonne chance!

 

VOIR LES PHOTOS ET LE FORMULAIRE

 

Reprise du restaurant de l’ETML: le COFOP a engagé quinze nouveaux apprentis

Un nouveau projet est sur les rails: à la rentrée d’août 2014, le Centre d’orientation et de formation professionnelle (COFOP) reprend le restaurant de l’école technique et des métiers de Lausanne (ETML).

Quinze nouvelles places d’apprentissage sont ainsi créées en faveur des jeunes en difficulté. «Le cadre est idéal car ce sont des jeunes au service d’autres jeunes», commente Louis Staffoni, directeur du COFOP. Le restaurant offre une dizaine de place d’apprentissage en cuisine et cinq places en intendance.

Une école qui remotive les jeunes en difficulté

Le COFOP est divisé en deux pôles: le préapprentissage et la formation professionnelle. Le premier, nommé CHARTEM, a pour mission d’aider les futurs apprentis à trouver leur voie. Le second offre une formation aux jeunes qui ont besoin d’un encadrement spécialisé. Le COFOP participe également au programme fédéral FORJAD (formation des jeunes adultes en difficulté) qui s’adresse à des jeunes bénéficiaire de l’aide sociale.

Depuis son installation en 1987, le COFOP ne cesse de se développer. «Nous constatons une forte augmentation de la demande. Au début, le COFOP ne comptait qu’une quarantaine de jeunes. Aujourd’hui, il y en a plus de 260», explique Louis Staffoni, directeur du COFOP. «Le taux de réussite est élevé. En 2013, 90% des apprentis ont réussi leur apprentissage», se réjouit-il.

Le succès professionnel de ces jeunes ne s’arrête pas là. En avril 2014, Kevin Lahache, apprenti au COFOP et Samuel Menoud, apprenti au restaurant «Le Cinq», à Lausanne, ont gagné le concours de cuisine «Trophée Jean Paul Jeunet», à Frasne, en France. «Ces jeunes réussissent car nous croyons en eux. Nous offrons un cadre approprié à leurs besoins», développe Louis Staffoni.

 

Vidéo: la maquette et interview d'Anne-Catherine Lyon

IMG_32.JPG 

VOIR LA VIDÉO

La vidéo pour les collaborateurs du CHUV

Les préapprentis remettent leur maquette du Château d’Aigle

IMG_27.JPG 

Les élèves qui ont participé à l'élaboration de la maquette - (tl).

 

Chaque année, les jeunes en préapprentissage au CHARTEM sont amenés à réaliser la maquette d’un bâtiment emblématique vaudois. Cette année, les préapprentis ont reproduit le château d’Aigle. Le but de ce projet collectif est de développer des compétences de collaboration et de communication. Le projet a débuté en septembre 2013 par la visite du château. Le dessin des plans a ensuite permis d’acquérir les notions théoriques essentielles sur les maquettes et les métiers utiles à leurs réalisations. Puis, après quelques exercices pratiques, les 24 jeunes se sont lancés dans les mesures, le découpage, le rabotage, la soudure, les collages, la peinture et même l’éclairage, encadrés par d’autres jeunes ayant terminés leur CFC. La création d’une telle maquette nécessite des peintres, des électriciens, des ébénistes ainsi que des constructeurs métalliques. Enfin, la cérémonie de remise de la maquette, avec le stress qui la précède pour tout finir à temps, complète le travail avec la fierté et la reconnaissance qu’elle occasionne.

Jérémy, 19 ans, secteur peinture

IMG_11.JPG

«C’est très motivant car notre travail sera exposé. C’est une belle reconnaissance. Peindre le fond était un défi car il fallait faire un dégradé du ciel. Nous avons tagué les tuiles du château et créé des personnages d’époque pour les installer devant la maquette. C’est un travail minutieux.»

Amandine, 19 ans, secteur bois

IMG_14.JPG

«La maquette est un projet intéressant qui offre une première expérience dans le monde de la menuiserie. Cela demande de la minutie. Voir la maquette terminée est un immense plaisir. C'est très gratifiant.»

Alexandre, 17 ans, secteur électricité

IMG_15.JPG

«Ça demande beaucoup de travail. La pression est forte car les électriciens sont les derniers à intervenir sur la maquette. On nous a laissé beaucoup d’autonomie et nous pouvions faire beaucoup de propositions.»

Le DECS contribue à soutenir des paysans du Nicaragua

La Constitution vaudoise a introduit le principe de participation de l’Etat à la coopération au développement. Cinq départements soutiennent actuellement des actions de solidarité dans des pays du Sud et de l’Est. Zoom sur un projet cofinancé par le Département de l'économie et du sport (DECS).

C’est une région agricole parmi les plus pauvres du Nicaragua. Sécheresse, tremblements de terre et inondations sont le quotidien des paysans qui y vivent. Sur leurs petites parcelles, ils cultivent le «grano básico»: haricots rouges, maïs et riz. Juste assez pour se nourrir. S'assurer un revenu annexe est donc une question de survie. Ces producteurs se sont regroupés en coopératives qui, associées en unions, gèrent la commercialisation des denrées.

Le manque d’infrastructures, de connaissances techniques et les pratiques traditionnelles ne permettent pas aux coopératives de générer les revenus escomptés. Il arrive que, par méconnaissance du marché, les denrées soient vendues aux intermédiaires à trop bas prix.

Cofinancement du DECS

L’organisation Solidar Suisse a mis sur pied un programme pour renforcer trois de ces unions de coopératives et améliorer le niveau de vie de leurs membres. En 2014, le DECS cofinance ce projet à hauteur de 49 000 francs. L’objectif: assurer la viabilité financière des coopératives par des formations en gestion d’entreprise, des conseils économiques et une assistance technique pour améliorer la culture. «C’est un très bon projet qui agit sur un ensemble d’aspects», commente Emmanuelle Robert, secrétaire générale de la Fédération vaudoise de coopération. «Les fonds du DECS sont consacrés tant à l’expertise technique qu’à la formation ou l’achat de semences».

«Un cercle vertueux»

Un système de bourses d’étude a été mis en place. Les jeunes qui en ont bénéficié apportent désormais leurs connaissances à la coopérative. Les bénéfices dégagés de l’amélioration de la culture permettent l’octroi de microcrédits. Grâce à l’argent prêté sous des conditions strictes, des femmes achètent cochon, chèvre ou poules dont elles tireront un revenu durable.

«C’est un cercle vertueux!» s’enthousiasme Emmanuelle Robert. «Les communautés progressent vers un meilleur niveau de vie et vers l’autonomie. Le but n’est pas de les maintenir sous perfusion». D’ici 2016, une coopérative pourra d’ailleurs se passer du soutien étranger.

Lien vers les projets de Solidar au Nicaragua

 

La Fedevaco en bref

IMG_26.JPG 

La Fedevaco fête ses 25 ans en 2014.

 

La Fédération vaudoise de coopération regroupe une quarantaine d'associations actives dans la coopération au développement, comme Helvetas, Terre des hommes ou Swissaid. Agissant comme intermédiaire, elle offre la possibilité aux collectivités publiques de cofinancer des projets dans les pays du Sud et de l’Est. «Les projets des associations membres sont examinés par notre commission d'experts bénévoles, qui effectue un suivi serré des décomptes financiers», explique Emmanuelle Robert, secrétaire générale de la fédération. Nous garantissons ainsi la fiabilité des associations et la bonne utilisation des fonds publics».

La Fedevaco fêtera ses 25 ans les 12 et 13 septembre à Morges. Au programme: spectacles, expositions, ateliers et souk. Plus d’informations sur www.fedevaco.ch

IMG_0.JPG

Grâce notamment au DECS, des paysans reçoivent une assistance technique pour améliorer la culture - (Soldidar).

Le DECS, pionnier de l’aide au développement à l’Etat

Le Département de l'économie et du sport (DECS) et le Département de la santé et de l'action sociale ont été les premiers départements de l’Etat de Vaud à s’engager dans la coopération au développement. Le DECS consacre chaque année environ 500 000 francs à des projets dans les domaines de l’économie. En 2013, une convention sur cinq ans a été signée avec la Fédération vaudoise de coopération, qui sélectionne les projets appropriés, en fait le suivi et informe le département. Véronique Martrou est cheffe de projet à l’Unité économie régionale au Service de la promotion économique et du commerce (SPECO). «Les projets que nous soutenons dans les pays du Sud ressemblent à ceux que le SPECO propose en Suisse. L’aide aux coopératives paysannes, nous l’apportons par exemple ici à des fromagers qui produisent du gruyère. Le problème d’accès à l’argent est le même. Nous faisons des prêts, ils attribuent des micros crédits: les deux mondes ne sont pas si différents»!

Lien vers la page internet du DECS sur la coopération au développement

 

La coopération au développement à l’Etat de Vaud

IMG_25.JPG 

Cinq départements soutiennent actuellement des projets d'associations membres de la Fedevaco.

 

À l’Etat de Vaud, la participation à l'aide publique au développement n'est pas centralisée. Chaque département est libre de son action en fonction de son domaine de compétences. Les tâches de suivi et d’évaluation sont déléguées à des organisations spécialisées telles que la Fédération vaudoise de coopération (Fedevaco). En dix ans, la part des contributions publiques vaudoises à l’aide aux pays les plus démunis a presque triplé. De 600'000 francs, elle est passée à près de 2 millions de francs en 2013. Cinq départements et plus de quarante communes soutiennent actuellement des projets d'associations membres de la Fedevaco.

Participation des départements à la coopération au développement (en francs suisses)

746 241

938 430

959 918

1 015 052

541 500

500 000

364 000

500 000

357 660

358 906

319 641

373 981

-

-

50 000

50 000

29 894

27 317

26 059

50 000

28 871

1 675 295

1 824 653

1 729 618

2 017 904

Actualités

Le Bitcoin comme moyen de paiement reconnu en Suisse

L’autorité suisse de régulation des marchés financiers (Finma) considère désormais le Bitcoin comme un nouveau moyen de paiement. En juin, elle a émis un avis favorable qui a permis, sous conditions, à un premier acteur de se lancer dans le négoce de cette monnaie virtuelle en Suisse. L’impact de cette décision sur les services de l'administration publique vaudoise concernés reste limité pour le moment.

La Finma décrit le Bitcoin comme une monnaie utilisable via internet pour l’achat de biens et de services. Selon la Finma, «les bitcoins n’existent que de manière virtuelle dans un réseau informatique; ils n’ont aucune contre-valeur matérielle. Le commerce de bitcoins se fait de manière décentralisée sur Internet, sans recourir à des intermédiaires tels que l’Etat, les banques centrales ou les banques commerciales».

Encore aucune affaire à la Brigade financière

À la Brigade financière de la Police cantonale, qui traite des enquêtes pénales telles que l'escroquerie, l'abus de confiance, le faux dans les titres ou le blanchiment, on suit le développement du Bitcoin de près. Une formation a été mise sur pieds pour familiariser les collaborateurs à cette monnaie virtuelle. Même si l'on ne fait état d’aucune affaire dans laquelle elle était l'objet du délit, il est arrivé que des achats de bitcoins apparaissent en filigrane dans une enquête d'abus de confiance. Pour la Brigade financière, le principal risque réside dans les affaires de blanchiment et particulièrement dans le traçage des flux financiers. D’une part, la dimension virtuelle du Bitcoin nécessite des investigations informatiques pour retrouver les transactions. D’autre part, l'anonymisation des transactions en bitcoins peut constituer un frein à l’enquête.

Transactions comptabilisées sur internet

Au Ministère public, le procureur général adjoint Jean Treccani est attentif à ce nouveau moyen de paiement. «Si on ne connaît pas l'expéditeur et le destinataire des fonds, toutes les transactions en bitcoins sont toutefois comptabilisées dans un registre publié sur internet, ce qui peut constituer un avantage dans les investigations. Les monnaies virtuelles gagneront en importance tôt ou tard. Les enquêteurs sauront acquérir l'expérience nécessaire en temps utile», explique-t-il.

Les bitcoins doivent être déclarés

Du côté de l’Administration cantonale des impôts (ACI), la question du Bitcoin ne s’est pas encore posée au vu de la faible ampleur du phénomène. Toutefois, une acquisition de compétences spécifiques est envisagée dans le cas où son utilisation viendrait à s’étendre. L’ACI rappelle que du point de vue fiscal, les avoirs en Bitcoin doivent être déclarés comme tout bien mobilier sous la rubrique «Fortune, billets de banque et autres métaux précieux» de la déclaration d’impôts.

Explication de la FINMA

IMG_4.JPG

Le Bitcoin permet principalement des paiements et des achats en ligne.

 

 

L’éclairage d’Eric Jondeau, professeur HEC à l’Unil

IMG_30.JPG 

Eric Jondeau, professeur HEC à l’Unil - (dr).

 

«La base du Bitcoin est constituée d’algorithmes informatiques qui permettent d’effectuer des transactions. Les scripto-monnaies tel le Bitcoin ne se réfèrent à aucune institution du type d’une banque centrale. Les coûts de transmission lors de l’achat de biens ou de services sont virtuellement nuls.

L’usage reste très marginal en Suisse. L’utilisateur le mieux profilé serait un passionné d’informatique qui se méfierait de la monnaie réelle. Le franc suisse ne suscitant pas d’inquiétude, c’est véritablement la confiance dans le système et dans son émetteur qui compte. Il faut être sûr que ce système peut résister aux attaques des pirates informatiques. Or des exemples cuisants ont vu se volatiliser des bitcoins pour des valeurs de plusieurs centaines de millions de francs (notamment sur la plateforme MtGox en février dernier). Le cours subi fréquemment des variations importantes.

Les transactions en elles-mêmes sont difficiles à frauder. La finesse et la complexité des algorithmes font la valeur du Bitcoin. Mais les plateformes d’échange constituent des points faibles. Une société internet peut disparaître du jour au lendemain. Elle n’a peut-être même jamais eu d’adresse physique. À la différence d’une banque qui a pignon sur rue, elle est difficile à contrôler. Mais l’usage du Bitcoin démontre qu’il est possible à une monnaie de se passer de banque centrale, ce qui paraissait totalement utopique il y a cinq ans».

Tournoi de foot de l’ACV: les résultats

Samedi 21 juin, plus de 400 joueuses et joueurs se sont retrouvés sur les terrains du FC Cheseaux pour la quatrième édition du tournoi de football de l’administration cantonale vaudoise.

IMG_3.JPG

Les équipes finalistes- (dr).

Entourées de nombreux spectateurs, 42 équipes mixtes se sont disputées le ballon dans une ambiance bon enfant. Le président du Conseil d’Etat Pierre-Yves Maillard est venu renforcer l’équipe du FC SO (Service des assurances sociales et de l’herbergement).

La victoire est revenue à l’équipe «Octopussy» (Office des curatelles et tutelles professionnelles), devant le Service de la protection de la jeunesse. L’équipe du Service de la Santé publique a terminé au troisième rang. Le trophée «Fair-Play» a été décerné à l'équipe de l’Office cantonal d’orientation scolaire et professionnel (OCOSP).

Organisé par le Service de l'éducation physique et du sport, le tournoi a lieu chaque année d'Euro ou de Mondial depuis 2008.

«Ça marche avec mon podomètre!»: le temps de s'inscrire

L'action «Ça marche avec mon podomètre!» qui encourage chacun à augmenter son nombre de pas quotidiens se déroulera du 15 au 28 septembre. Les inscriptions courent jusqu'au vendredi 18 juillet.

Un podomètre permettant de compter les pas que l'on effectue au quotidien sera prêté aux participants de l'action «Ça marche avec mon podomètre!», qui se déroulera du 15 au 28 septembre 2014. Les services peuvent y inscrire des équipes jusqu'au vendredi 18 juillet.

10 000 pas par jour suffisent pour combler le déficit d’activité physique constaté auprès de plus des 2/3 de la population adulte en Suisse. Dans le cadre du programme cantonal «Ça marche ! Bouger plus, manger mieux», le Service de la santé publique (DSAS) et la Policlinique Médicale Universitaire (PMU) s'unissent pour inviter chacun à participer, pour la 6e année consécutive, à cette action de promotion de l'activité physique quotidienne.

En 2013, plus de 800 collaboratrices et collaborateurs de 40 services de l'Etat ont participé à l'action. L'expérience a contribué au renforcement des échanges et de la convivialité entre collègues. Mais elle permet avant tout une sensibilisation directe aux effets bénéfiques de la marche pour la santé.

Les inscriptions se font par le biais des directions des services.

Pour tout renseignement complémentaire: 021 623 84 56 ou podometre@ca-marche.ch.

Lien vers le PDF

IMG_2.JPG

L'action se déroulera du 15 au 28 septembre 2014.

Déménagement du Secrétariat général du Grand Conseil

En raison des travaux de reconstruction du Parlement, le Secrétariat général du Grand Conseil déménage, dès le 14 août 2014, à la rue Saint-Martin 2, dans le bâtiment des Retraites Populaires.

L’adresse postale et les numéros de téléphone ne changent pas. Les séances du Bureau du Grand Conseil auront lieu au Palais de Rumine, dans la salle du Sénat, les salles du Bicentenaire et des Armoiries de la place du Château 6 étant inutilisables durant les travaux.

Les séances des commissions parlementaires

Les Commissions des finances et de gestion se réuniront en principe au Palais de Rumine, dans la salle du Sénat qui sera équipée d'un projecteur mobile. Quant aux autres commissions, il n’y a pas encore de salles attribuées de manière définitive pour cette année, mais plusieurs pistes sont à l’étude. «Nous allons également demander aux services et départements en charge des objets traités de prêter leurs salles», explique Yves Robert, responsable du secrétariat parlementaire.

Activité réduite durant le déménagement

Pendant le déménagement, du jeudi 14 août à midi au lundi 18 août au matin, le Secrétariat général du Grand Conseil fonctionnera de manière restreinte.

IMG_5.JPG

Bâtiment dans lequel le Secrétariat du Grand Conseil va emménager - (C.Dutoit).

Reportage

Sauvegarder et gérer les sols, tel est le métier du pédologue

Pédologue à l’Etat de Vaud, François Füllemann a pour mission la surveillance et la protection des sols. Ce métier découle de la loi fédérale sur la protection de l’environnement. Éclairage sur cette profession méconnue et pourtant essentielle pour la sauvegarde de l’environnement.

Le pédologue (du grec «pedon» qui signifie «sol») est en charge de la protection des sols. Lors de travaux tels que la construction de bâtiments, de routes ou l’installation de conduites en pleine terre, le pédologue entre en action. Son but est de préserver les sols de dégradations trop fortes. François Füllemann a suivi une formation en agronomie puis une spécialisation en biogéoscience à l'Univeristé de Neuchâtel. «Le sol est extrêmement fragile, des milliers d’années sont nécessaires pour sa formation, quelques minutes suffisent pour le dégrader de façon irrémédiable», explique le pédologue de l’Etat de Vaud.

«Allier activité humaine et protection des sols»

La protection des sols entre constamment en concurrence avec les activités humaines comme la construction. «Le but n’est pas de poser des obstacles à ces activités, mais de travailler ensemble pour une utilisation et une gestion des sols efficaces», souligne François Füllemann. La difficulté de ce métier est l’interdépendance de plusieurs domaines: la chimie, la physique et la biologie. Chaque seconde, 1m2 de sol est perdu. Les enjeux environnementaux et alimentaires sont extrêmement importants.

L’érosion des sols: véritable défi

Un des principaux défis, lié à l’agriculture, est celui de l’érosion des sols. Ce phénomène entraîne la disparition de la couche supérieure du sol. «Le sol a la même fonction que la peau: si la peau est abîmée, elle ne peut plus protéger correctement le reste du corps», détaille François Füllemann. Un autre défi majeur est la surveillance des atteintes aux sols. «Nous devons nous assurer que les chantiers respectent les indications quant à la préservation des sols. Mes prédécesseurs ont réussi à intégrer des critères de protection des sols dans les permis de construire, à sensibiliser les entreprises et à modifier les pratiques de chantier», explique François Füllemann.

Humidité, facteur maudit

Principale difficulté pour travailler sur les sols: l’humidité. «De nombreux travaux doivent être reportés à cause de l’humidité. L’année 2013 a par exemple été particulièrement compliquée, pour les agriculteurs comme pour les travaux de génie civil», détaille François Füllemann.

IMG_6.JPG

François Füllemann, pédologue cantonal, examine la composition des sols - (tl).

 

 

Déplacement de terre et modification des sols

IMG_29.JPG 

Exemple de matériaux d'excavation - (tl).

 

Chaque année, 30 à 40 millions de mètres cubes de matériaux d'excavation sont produits en Suisse. Dans certains cas, la terre peut être déposée sur des terrains agricoles pour diminuer le coût du transport et favoriser l’utilisation locale de matériaux. «Il faut être très prudent avec cette pratique. Elle nécessite l’autorisation du service de l’environnement. La terre peut être très compactée. Cela a un impact sur la fertilité des sols. Et il existe aussi un risque de terre polluée», développe François Füllemann. Ce dernier peut s’appuyer sur la directive d’exécution édictée en 2012 par la direction générale de l’environnement, qui réglemente l’utilisation du sol naturel non construit. Pour chaque opération, le pédologue cantonal se rend sur le terrain et évalue les possibilités d’aménagement de la parcelle concernée. À l’aide d’une tarière, il examine la terre, sa nature et sa structure avant de donner un préavis sur l’aménagement de la parcelle.

Brèves

Jacques Nicolet nouveau président du Grand Conseil

IMG_16.JPG

Le 1er juillet 2014, le Grand Conseil a procédé aux élections de renouvellement du Bureau et a désigné Jacques Nicolet (à dr.), membre du groupe UDC et citoyen de Lignerolle, à la présidence par 105 voix sur 135. Roxanne Meyer Keller (SOC ; Avenches) a été élue première vice-présidente et Grégory Devaud (PLR ; Aigle) deuxième vice-président. La candidature de Rémy Jaquier (PLR ; Yverdon-les-Bains) a été retenue pour remplacer M. Laurent Wehrli (PLR ; Montreux), président sortant.

Corinne Martin, nouvelle cheffe du SCL

IMG_12.JPG

Le Conseil d'Etat a désigné Corinne Martin en qualité de cheffe du Service des communes et du logement (SCL). Elle rejoindra le DIS le 1er septembre, succédant à Jean-François Bastian qui occupait ce poste ad interim depuis le 1er mars 2013.

Assistante puis adjointe du service des sports de la Ville de Lausanne, cheffe du Service des affaires intercommunales du district de Vevey et secrétaire municipale depuis 2002 à Pully, puis à Montreux dès 2012, Mme Martin possède une connaissance approfondie du fonctionnement des institutions et des autorités politiques.

Pierre-Yves Gruaz sera à la tête de la DGMR

IMG_17.JPG

Le Conseil d'Etat a désigné Pierre-Yves Gruaz à la tête de la Direction générale de la mobilité et des routes (DGMR). Chef de l'ancien service des routes du canton de Vaud jusqu'en 2009, il a enrichi son parcours d'une expérience de gestion et de conduite d'une structure de 1300 personnes dans le domaine des transports publics. Il succèdera le 1er janvier 2015 à Vincent Krayenbühl, désigné en qualité de délégué aux grands projets ferroviaires à compter de la même date.

Caisse de pensions: adaptation à la nouvelle loi

IMG_8.JPG

Le Conseil d'Etat a adopté un projet de loi modifiant plusieurs textes de manière à les adapter au régime mis en place par la nouvelle loi sur la Caisse de pensions de l'Etat de Vaud (CPEV). Ce premier paquet de modifications vise l'harmonisation du taux de cotisation applicable aux membres du Conseil d'Etat et aux juges cantonaux concernés avec celui prévu par la loi sur la Caisse de pensions pour les collaborateurs assurés à la CPEV. Des négociations se tiendront prochainement avec les associations du personnel concernant un second paquet de modifications, plus étendu.

Un portail de prestations en ligne dédié aux communes

IMG_13.JPG

La DSI poursuit son travail de mise en ligne des prestations de l'Etat en ouvrant un portail dédié aux communes. Cette plateforme vise à faciliter le travail des communes dans leurs relations avec l'Etat en mettant à leur disposition des prestations et des services de façon électronique. Le portail des communes remplacera progressivement l'actuelle interface d’authentification IAM de l'administration cantonale.

Portail des prestations en ligne

L'association Police Lavaux obtient l'accréditation

IMG_7.JPG

L'association Police Lavaux obtient la première accréditation définitive. Regroupant six communes, elle remplit les critères fixés et la procédure définie dans la loi sur l'organisation policière vaudoise. Suite aux préavis favorables de la commission d'accréditation, de la Direction opérationnelle et du Conseil cantonal de sécurité (CCS), le DIS a procédé à cette attribution. Eugène Chollet (à g.), commandant de Police Lavaux et Charles Monod, président du comité de direction de l'APOL, ont reçu l'accréditation des mains de Béatrice Métraux.

Ecriture minérale

IMG_9.JPG

Dans le cadre des rencontre arts et science 2014, le Musée cantonal de géologie clôt ce cycle en nous invitant à découvrir l'écriture des pierres, «étrange carrefour de l'ordre plastique et de l'ordre poétique. En ceci, véritablement écriture». Roger Caillois, de l'Académie française, L'écriture des Pierres (1970).

Ecritures minérales. Exposition à l'espace CHUV, Hall principal. Du 3 jullet au 28 août.

Illustration: Pietra paesina

Lien vers l'exposition

De A à sexe(s)

IMG_10.JPG

Pour qu’il y ait évolution, il doit y avoir succession de générations, donc reproduction… donc sexe? Souvent, mais pas toujours! L'exposition DE A à SEXE(S) au musée de zoologie aborde un des sujets les plus étudié en biologie aujourd’hui, l’importance du sexe et de la reproduction sexuée dans le monde animal.

Musée de zoologie: De A à SEXE(S), du 17 mai 2014 au 29 mars 2015.

Vers l'actualité du musée

Markus Raetz

IMG_18.JPG

L’exposition à découvrir au Musée Jenisch dévoile le processus créatif et le chemin parcouru par l’artiste bernois, de la naissance de l’idée à sa mise en forme finale. Avec malice, Markus Raetz joue de son habileté technique et trompe parfois notre œil en produisant des sculptures aux allures de «dessins spatialisés».

Markus Raetz, SEE-SAW. Musée Jenisch, Vevey. Exposition du 26 juin au 5 octobre 2014. Entrée libre.

Illustration: Markus Raetz, Vue binoculaire, 2001, Musée Jenisch Vevey

Vers le site du musée

Pratique

Restaurants de l'administration: nouvelle page intranet

Certains partent dîner à l’extérieur ou amènent depuis la maison leur repas à réchauffer au micro-ondes. Mais d'autres mangent dans l’un des sept restaurants d’entreprise que compte l’administration cantonale. Les informations pratiques concernant ces restaurants et leurs menus sont regroupées sur une page intranet revue et actualisée.

Le Bâtiment administratif de la Pontaise, le bâtiment de Longemalle à Renens, le centre de la Police cantonale, le Service des automobiles et de la navigation, le Centre des laboratoires d’Epalinges, Agrilogie Morges et Agrilogie Granges Veney: ces sites ont en commun le fait d’abriter un restaurant d’entreprise de l’administration. Cinq d’entre eux sont confiés à la gestion des sociétés de restauration SV Group et DSR. Les sites d’Agrilogie sont gérés directement par l’Etat.

Tous les restaurants sont des self-services proposant en parallèle un service à table, parfois sur réservation. Le premier prix du plat du jour se monte en moyenne à 11 francs. L’assiette «Fourchette verte » n’est disponible que dans deux restaurants, mais la plupart des autres proposent une offre équivalente ou une assiette végétarienne. Entre autres informations, la nouvelle page intranet donne accès aux menus journaliers des restaurants du BAP, d’Agrilogie Marcelin et du centre des laboratoires d’Épalinges.

Chaque département a le choix de proposer une offre de restauration. La loi sur le personnel de l'Etat de Vaud et ses règlements d'application n'imposent aucune obligation en matière de restauration collective. Pour rappel, une pause de 30 minutes au minimum doit être prise pour le repas de midi.

Vers la page intranet des restaurants et cafétérias

IMG_19.JPG

Le restaurant du Service des automobiles et de la navigation - (DSR).

Une app' pour simplifier le travail des géomètres

Dinarco Gouveia travaille à l’Office de l’information sur le territoire (OIT). Dans le cadre de son travail de diplôme du brevet fédéral de technicien en géomatique, il a développé VaudGeo, une application mobile novatrice qui localise les données géographiques en réalité augmentée.

- A quoi sert VaudGeo?

- Le système de mensuration officielle suisse est basé sur des points géographiques très précis (points fixes planimétriques et altimétriques). Dans le chantier d’un tunnel, par exemple, ces points permettent de percer des galeries de chaque côté avec l’assurance qu’elles se rejoindront au centre. Sur le terrain, l’application VaudGeo aide à situer ces points grâce à la «réalité augmentée»: l’écran du téléphone montre ces points directement superposés à l’image du terrain captée par l’objectif photo du téléphone.

- A qui est-elle destinée?

- Aux géomètres et tous les métiers qui utilisent ces géodonnées. L’application est actuellement peu utile aux particuliers, mais on pourrait imaginer de nombreux développements, par exemple pour aider les pompiers à localiser les bornes hydrantes sous la neige.

- Comment avez-vous procédé?

- Lorsque j’ai présenté mon projet à l’OIT, on m’a fait confiance, malgré les inconnues que présentait cette idée novatrice. L’office a mis les données à ma disposition. J’ai ensuite développé seul l’application.

- Y a-t-il eu un défi particulier à relever?

- Les utilisateurs d'applications veulent avoir accès aux informations le plus rapidement possible. Avec plus de150'000 points stockés sur un serveur, le défi a été de rendre la réalité augmentée accessible en quelques secondes. Cet objectif a a été atteint.

- Quel est le bilan de ce projet?

- Depuis sa mise à disposition en octobre 2013, VaudGeo a été téléchargé 464 fois. Il y a donc un vrai intérêt pour ce type d’outils dans la branche. C’est très gratifiant de voir son travail de diplôme utilisé dans la pratique!

L'application Vaudgéo, pour Iphone uniquement, est téléchargeable gratuitement sur l’App Store.

IMG_20.JPG

Dinarco Gouveia, responsable diffusion à l'OIT - (ff).

 

 

L'application en vidéo!

IMG_31.JPG 

 

VOIR LA VIDÉO

La vidéo pour les collaborateurs du CHUV

 

Le parcours futé du mois: de la gare d'Yverdon-les-Bains à la Grande Cariçaie

Cette grande promenade permet de rejoindre le centre-ville à la HEIG-VD ainsi que la réserve naturelle de Champ-Pittet. Ce parcours se prête également à la course à pied.

Le trajet

Sortir de la gare et prendre à droite pour longer la voie de chemin de fer. Arrivé au canal, le longer jusqu’au lac sur le quai de Nogent (environ 400m). Suivre le chemin qui borde le lac et traverser le pont. (Pour réduire le trajet, prendre à gauche en sortant de la gare puis bifurquer sur la rue de l’Ancien Stand et traverser au deuxième pont). Prendre l’avenue des Iris, poursuivre sur le chemin des Grèves de Clendy et continuer sur le chemin en caillou qui borde le parc. Arrivé au panneau «tourisme pédestre», prendre à droite, direction les menhirs et suivre le chemin en gravillon, une rivière asséchée sur la droite. Arrivé aux menhirs, prendre à droite. Le chemin donne sur le Badminton café. Continuer sur ce chemin qui longe la forêt. Traverser le passage à niveau, tourner à gauche au panneau «Champ-Pittet, L’escarbille», sur la rue de Payerne. Au bout de la rue s’engager sur le petit chemin qui s’enfonce dans les bois (le même panneau jaune indique le chemin à suivre). Arrivé à l’arrière du bâtiment de la HEIG-VD, suivre le chemin pavé. Au bout de la route, la réserve naturelle de la Grande Cariçaie apparaît.

Les avantages

Ce chemin offre un bon bol d’air au cœur d’Yverdon-les-Bains. Il est accessible à tous. Le passage dans les sous-bois est particulièrement agréable lors de forte chaleur. La place des menhirs offre un cadre agréable pour une petite halte. Pour retourner à la gare en transport public, un arrêt de bus pour la gare d’Yverdon-les-Bains se trouve à l’entrée du parking de la HEIG-VD.

IMG_21.JPG

Une petite clairière avec plusieurs menhirs offre une petite pause agréable - (tl).

Pratique

Départ:

Gare CFF d'Yverdon-les-Bains

Arrivée:

La Grande Cariçaie

Temps de parcours à pied:


45 min

Distance:

4,5 km

 

Liens vers la carte interactive du parcours

 

Annonces

Petites annonces

IMG_23.JPG

Les petites annonces sont uniquement accesibles depuis l'intranet de l'Etat de Vaud pour le moment.

Lien vers les petites annonces

Editeur: Etat de Vaud. Rédacteur responsable: Joël Christin. Rédaction: Florence Frossard, Tiffany Lenoble. Contact: info.gazette@vd.ch
Copyright(c) La Gazette n°253 - 3 juillet 2014