La Gazette

n°254
4 septembre 2014

À la une

Résultats des concours d’été

La cheffe du département des infrastructures et des ressources humaines Nuria Gorrite a remis les prix des concours d’été de La Gazette. Les gagnants remportent notamment des bons de repas CGN et des corbeilles garnies offertes par Marcelin.

Le premier concours proposait de réaliser une photo d’équipe montrant au moins trois collègues ensemble sur leur lieu de travail. Le jury a apprécié la mise en scène, la pause et le cadrage étudiés sans pour autant tuer la spontanéité de l’équipe du Centre social régional de Pully: Joana Chaves, Delphine Chaillet, Suzana Miocevic et Annalisa Stagno. «Nous nous entendons toutes très bien dans le service et avons beaucoup aimé l’idée du concours. Pour la photo, nous avons mis en commun les propositions de chacune. Nos postures, les feuilles qui s’envolent: tout a été réfléchi pour être ironique et décalé! Nous avons été très surprises de gagner».

La photo de l’équipe de la médecine pédiatrique du CHUV a été retenue pour un deuxième prix, répondant parfaitement à la donnée du concours.

«Allier professionnalisme et humour»

«Ce concours montre que le travail peut allier convivialité et humour tout en étant sérieux et professionnel», a commenté Nuria Gorrite en félicitant les participants. «Ces valeurs ne sont pas contradictoires. À l’opposé du cliché du fonctionnaire poussiéreux, ces photos sont révélatrices de la diversité des professions au sein de l’administration vaudoise.»

Extrait de photos d’équipes reçues

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De g à dr: Delphine Chaillet, Suzana Miocevic, Annalisa Stagno, Joana Chaves en compagnie de Nuria Gorrite - (tl).

 

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Deuxième place du concours des photos de groupe: l'équipe de médecine pédiatrique du CHUV, représentée ici par Sandra Murith (à g.) et Rachel Aboulkheir - (tl).

Concours n°2

Le deuxième concours consistait à retrouver quelles personnes avaient été estompées par des flous sur une série de photos. Les lauréates du 1er et du 2e prix ont chacune reconnu 24 sur 25 des personnalités floutées: Béatrice Jaquier, du secrétariat du Service de l'éducation physique et du sport et Bénédicte Agushi. «J’ai aimé mener ma petite enquête, raconte Béatrice Jaquier. Ma méthode: la recherche par mots clés sur internet. J’ai envoyé ma réponse au dernier moment car j’ai cherché jusqu’à la dernière minute celle qu’il me manquait!»

Les photos avec les réponses

 

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Béatrice Jaquier, gagnante du concours des photos floutées - (tl).

 

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Deuxième place du concours des photos floutées: Bénédicte Agushi (à dr.) - (tl).

Courriels au travail: amis ou ennemis?

Ils sont devenus un outil de communication incontournable au travail. Environ 80'000 d’entre eux transitent chaque jour par l’administration cantonale vaudoise. Même s'ils facilitent grandement la communication, l’utilisation des courriels a ses écueils et quelques bonnes pratiques peuvent contribuer à s’en faire des amis.

Pour Olivier Stauffer, formateur en gestion du temps au Centre d’éducation permanente (CEP), une mauvaise utilisation du courriel peut diminuer l'efficacité au travail. «Les délais de réponse se sont raccourcis. Autrefois s’étalant sur un ou plusieurs jours, ils se situent maintenant entre l’heure et la demi-journée. Devoir constamment trier l’important, l’urgent et ce qui nous concerne peut engendrer tension nerveuse et agitation».

«Plus que les autres moyens de communication, le courriel peut favoriser les biais de communication», complète le Dr Frédéric Regamey, médecin responsable de l’unité de santé au travail (UST). «En plus de son caractère asynchrone, l’absence d’intonation, de langage corporel ou un maniement maladroit de l’écriture peuvent générer des incompréhensions pouvant être dommageables au climat de travail».

Concentration à l’épreuve

Nombreuses sont les personnes qui, soumises à l’alerte sonore, subissent l’arrivée de chaque courriel, parce que leur fonction l’exige ou par habitude. Dans son travail de maturité professionnelle commerciale, la gymnasienne Léa Baechtold (voir encadré) en souligne l’impact en terme d’efficacité. «Après une interruption de deux minutes, le cerveau a besoin de 20 à 30 minutes pour retrouver son niveau de concentration initial».

Les solutions?

Pour contrer ces désagréments, certaines entreprises mettent sur pieds un guide de bon usage ou limitent l’accès aux serveurs durant les week-ends. Pour Olivier Stauffer, quelques bonnes pratiques permettent d’alléger le quotidien:

  • Traiter d’un seul sujet par courriel
  • Déclencher l’alerte sonore ou visuelle
  • Limiter la consultation de sa messagerie à quelques fois par jour
  • Une fois par semaine, nettoyer sa boîte de réception pour éviter l’effet boule de neige
  • Ne pas passer plus de deux minutes à lire et répondre à un courriel simple

Commentaire d’Olivier Stauffer, formateur au CEP

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Olivier Stauffer, formateur au CEP - (dr).

«Avant, les gens reprochaient au courriel de remplacer le contact humain. En envoyer depuis le bureau d’à côté était vu comme indécent. Mais depuis un à deux ans, les collaborateurs de l’administration que je rencontre dans mes cours semblent avoir pris conscience de son utilité comme outil à part entière. Par la force des choses, ils ont appris à vivre avec. Le courriel semble moins être un objet de stress. Il est d’ailleurs utilisé aujourd’hui pour «chatter» entre collègues, c'est-à-dire discuter par messages courts».

Question de personnalité

«Dans mes cours de gestion du temps, je fais des tests de personnalité toujours très révélateurs du rapport au courriel. Les profils dits perfectionnistes savent en général faire de l’outil leur serviteur. C’est plus délicat pour les personnes qui rencontrent déjà des difficultés d’organisation en général».

Le vrai problème ailleurs

«Ce n’est souvent pas le nombre de courriels reçus qui pose problème mais la quantité de travail qu’il y a derrière. Car les difficultés de gestion des courriels cachent souvent une surcharge objective. Face à un sentiment de surcharge, suivre un cours de gestion du temps peut s’avérer utile dans un premier temps».

Comment faire des courriels ses amis? - (fotolia).
Comment faire des courriels ses amis? - (fotolia).

Rester zen à la rentrée

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Pour beaucoup, retour de vacances rime avec de longues heures passées à trier les courriels - (fotolia).

Pour beaucoup, retour de vacances rime avec de longues heures passées à trier les courriels. En prévention, certains consultent leur messagerie pendant les vacances. D’autres décalent leur jour de retour annoncé pour venir traiter leur courrier en tranquillité la veille. Des pratiques déconseillées par le formateur Olivier Stauffer, qui propose ses astuces:

  1. Au retour, consacrer deux heures exclusives au traitement des courriels, en veillant à ne pas être interrompu par des appels téléphoniques ou autre rendez-vous.
  2. Trier les courriels de manière alphabétique pour regrouper par destinataire et donc par sujet.
  3. Oser effacer ce qui n’est pas d’actualité récente pour reprendre le fil d’actualité
  4. Trier les courriels ainsi: à faire dans la journée/à faire dans les trois jours/à faire dans les sept jours.
  5. Profiter de réorganiser sa boite mail, par exemple avec des sous-dossiers et ainsi vider la boite d’entrée.

Gestion des courriels à la Police cantonale

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Léa Baechtold, ancienne stagiaire MPC à la Police cantonale - (dr).

Léa Baechtold a effectué un stage de maturité professionnelle commerciale à la division ressources humaines de la Police cantonale. Dans son travail de fin d’études, elle a cherché à savoir comment les gendarmes vaudois gèrent leur messagerie électronique.

Un sondage par questionnaire révèle que la majorité des collaborateurs préfère ouvrir et traiter le courrier au fur et à mesure. 75% des mails sont lus, mais seule la moitié est traitée quotidiennement.

Le rôle de l’âge

L’enquête montre que le sentiment de surcharge de courriels dépend du statut professionnel, de l’âge et de la formation des collaborateurs. Les collaborateurs de moins de 45 ans semblent trier les courriels avec davantage de facilité que leurs aînés.

Cadres plus touchés

Les cadres reçoivent en moyenne plus du double de courriels que les collaborateurs. Or, seuls 50% de ces courriers électroniques en moyenne sont jugés utiles au travail. Leur plus grande difficulté réside dans le tri des informations par importance, 65% des supérieurs ayant déjà omis de lire un mail contenant une information primordiale.

Regroupements de services: les enjeux des directions générales

Une Direction générale pour l’environnement (DGE) en 2013, une Direction générale de la mobilité et des routes (DGMR) en mars dernier et une Direction générale de la fiscalité en août: la présente législature a vu se multiplier les regroupements de services en de grandes directions «générales». Le point sur une entité administrative qui a la cote.

À la différence d’un service administratif, qui souvent pour des raisons historiques couvre un seul domaine de prestations, une direction générale regroupe plusieurs services et met en oeuvre plusieurs politiques publiques dans un même secteur. Un service des eaux peut vouloir abattre un arbre au bord d’une rivière et un service des forêts le conserver. Décloisonner l’administration est un des principaux objectifs de la création de directions générales. Regrouper leur travail sous une même enseigne permet une coordination en amont autour d’un même objectif

Regrouper les métiers

Autre atout d’une direction générale, le regroupement des compétences. Avant la réorganisation, le service de l’environnement et le service des eaux envoyaient chacun leurs inspecteurs auprès des mêmes industries du canton. Au sein de la DGE, ils ont été rassemblés dans les mêmes locaux. Même avantage à la DGMR où deux équipes faisaient de la planification, l’une pour les routes et l’autre pour les autres transports. Elles ont été réunies en 2012. Un regroupement est aussi l’occasion d’éliminer les doublons administratifs en fusionnant par exemple les petites unités comptable ou RH de plusieurs services.

Faciliter l’arbitrage

Les intérêts de services qui travaillent chacun de leur côté dans un même domaine se retrouvent parfois en conflit. Au chef de département d’effectuer alors l’arbitrage, parfois délicat, entre les différents chefs de service. Dans une direction générale, le directeur joue le rôle d’intermédiaire entre l’administratif et le politique dont il est l’interlocuteur privilégié. C’est à lui que revient de forger l’entente entre les différentes entités.

DGE: la logique des besoins

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Cornelis Neet, directeur général de l'environnement - (dr).

Dans le cas de la DGE, la réflexion de restructuration a été menée à partir de zéro, le Conseil d’Etat ayant décidé la fusion en 2011. L’ancienne structure comportait trois services dont l’existence était historiquement liée aux missions légales. «Les cartes ont été redistribuées moins en fonction des lois fédérales qu’en fonction des besoins d’action stratégique du Conseil d’Etat», explique Cornelis Neet, directeur général de l’environnement. «Planifier un parc éolien demande par exemple une collaboration entre l’aménagement du territoire, l’énergie et le paysage!» La DGE a collaboré avec l’unité conseil et appui en management et organisation (UCA). La nouvelle structure a été officialisée en janvier 2013. Sa mise en place complète est prévue pour fin 2015.

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La remise en question de structures administratives est aujourd'hui fréquente - (fotolia).

Gérer le changement

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Les collaborateurs portent souvent un oeil sceptique sur les réorganisations - (fotolia)

Pour les collaborateurs, il est difficile de faire le deuil d’un service où règne souvent une bonne ambiance. Ils doivent également accepter d’avoir moins de contact avec leur chef de service. Le rôle du chef de division s’en voit en revanche renforcé. «Le danger dans une fusion est de casser les structures, les relations humaines au point d’affecter l’efficacité du travail d’un service», explique Cornelis Neet. À la DGE, un effet «creux de la vague» se fait ressentir en raison de la répartition sur six sites. «Une telle dispersion demande beaucoup de séances et d’échanges de mails. Notre règle: tout le monde a un agenda électronique ouvert à tous en mode lecture».

DGMR: une évolution progressive

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Vincent Krayenbühl, directeur général de la mobilité et des routes - (ff).

Dans le cas de la DGMR, aucune restructuration n’a été faite au niveau de l’organigramme. Le service de la mobilité et celui des routes, qui comptaient chacun trois divisions, sont désormais sous même enseigne avec six divisions. «La fusion décrétée en février 2014 n’a été que la formalisation d’un mode de travail qui existait déjà dans les faits depuis longtemps, explique Vincent Krayenbühl. «En 2003, le service des transports avait évolué vers un service de la mobilité. En 2012, nous avions transféré dans ce service toutes les activités de planification des projets routiers. Les responsables de divisions des deux services se réunissent aussi régulièrement depuis 2012. L’évolution a eu lieu de manière progressive, comme une fusion naturelle».

Directions, services et entités stratégiques

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Vincent Grandjean, chancelier - (dr).

«Le Conseil d'Etat a souhaité clarifier les structures administratives, en favorisant le regroupement d'entités lorsque cela a du sens», explique le chancelier Vincent Grandjean. «Il en résulte la création de services de grandes tailles, appelés "directions générales", à l'instar de ce qui existait déjà au sein du DFJC».

«Les nouvelles directions générales se caractérisent notamment par leur taille», poursuit le chancelier. «La création d'une direction générale est une simplification dans l'organisation. Elle ne crée pas d'échelon supplémentaire et n'a pas d'effets majeurs pour les collaboratrices et collaborateurs, à l’exception d’un management reconfiguré. Les services ne vont pas disparaître. Tous les services ne sont pas des directions générales, mais toutes les directions générales sont des services avec à leur tête un ou une chef-fe de service».

Pourquoi créer des directions générales?

Les structures administratives s’adaptent pour répondre à de nouvelles réalités. «Il y a quelques années, l’Etat intervenait peu dans le domaine de l’énergie, dont la régulation dépendait essentiellement des sociétés du secteur», raconte Cornelis Neet, directeur général de l’environnement. «Mais la fin annoncée du pétrole et du nucléaire, l’impact des combustibles et carburants fossiles sur le climat et l’apparition de nouvelles technologies permettant les énergies renouvelables ont changé la donne». La création de la DGE représentait le moyen de relever les défis de l’énergie et de l’environnement.

«Avec le développement des agglomérations dans le canton, la mobilité douce et les transports en commun ont pris plus de place dans la vie quotidienne», explique Vincent Krayenbühl, directeur général de la mobilité et des routes. Les mentalités n’ont plus opposé la voiture et les transports publics et il est apparu logique de les gérer ensemble».

Pour Dominique Hayoz, directeur de l’Unité conseil et appui (UCA), une bonne structure évolue avec son temps pour s’adapter au contexte. «À l’Etat, la culture du changement n’était pas aussi présente que dans le privé, soumis à la pression des actionnaires ou du marché. Mais depuis les années 90, faire évoluer les structures est devenu une nécessité, la pression budgétaire obligeant à fournir plus de prestations à moindre coût. Il est aujourd’hui fréquent de mettre en question une organisation vielle de trois ou quatre ans».

Actualités

L’intranet du CHUV a fait peau neuve

Intitulé «Tribu», le nouvel intranet du CHUV est en service depuis le 23 juin dernier. Cette nouvelle mouture se veut fraîche et totalement ouverte aux contributions de chacun, pour l’ensemble de la communauté du CHUV.

L’annuaire forme une base importante du nouveau site intranet du CHUV. Il donne accès aux coordonnées de chaque collaborateur dans une page éditable où chacun est libre d’ajouter toutes sortes d’informations personnelles: jours de présence, compétences, publications, intérêts particuliers, activités professionnelles et extra-professionnelles, photo, projets en cours, etc. Sur le même modèle, il est également possible d’éditer de tels profils pour des services ou un club de sport par exemple.

Contenu contributif

Sur cette base, chacun peut publier des informations qui deviennent accessibles à tous par le biais d’une recherche par mots-clés ou directement sur la page d’accueil du site. Les informations se répartissent en six ou sept catégories telles les actualités, les outils, la documentation ou les prestations. Ces informations entretiennent des liens entre elles par les mots-clés qui leur sont associées et leurs sources bien identifiées. À partir d’une information apparaissant en page d’accueil, il est possible d’accéder au profil de l’auteur, de remonter au service dont il fait partie ou de retrouver en un clic les projets ou autres activités liées.

Et l’intranet de l’Etat de Vaud ?

Le 31 mars dernier, un nouveau portail intranet a été mis en ligne : lisibilité accrue, place données à l’image et à la vidéo, ouverture sur les réseaux sociaux (twitter), et stimulation des échanges sont parmi les axes clés du développement de ce portail.

«C’est une première étape», précise Laurent Koutaïssoff, Chef du BIC. «Nous allons ouvrir dans un premier temps les contributions à tous le services intéressés. Parallèlement, nous menons des expériences pilotes avec des entités de l’Administration pour tester un réseau social, comme outil complémentaire pour la communication interne».

Tout un chacun peut publier des actualités sur la page d'accueil.
Tout un chacun peut publier des actualités sur la page d'accueil.

Décloisonner les services

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Christian Lehman (à g.), chef de projet du nouvel intranet et Nicolas Liechti responsable communication digitale - (jc).

Le décloisonnement et la spontanéité des échanges sont parmi les principaux bénéfices recherchés par le nouvel intranet du CHUV. «Au CHUV, il y a une forte identification aux services. Les collaborateurs disent «je travaille au service des urgences ou au service de radiologie», raconte Nicolas Liechti, responsable communication digitale. «Ce nouvel intranet met en avant le lien de chacun avec un même CHUV, une même tribu».

Travail de longue haleine

Datant de 1999, le premier intranet du CHUV regroupait 67 intranets de départements, tous structurés différemment. Le portail faîtier avait été refondu en 2009. «Dans un souci d’homogénéité, nous nous sommes attelés au transfert des contenus d’une vingtaine de sites intranet dans le nouvel outil depuis fin 2012. Il en reste une quarantaine encore à effectuer», explique Christian Lehman, chef de projet du nouvel intranet.

Les absences de députés sont vues différemment d’un canton à l’autre

Cinq cantons suisses dont quatre romands connaissent le statut de «député-suppléant». Un chercheur de l’IDHEAP a analysé le cas du Valais. Dans le canton de Vaud, la question s’est posée plusieurs fois.

Faut-il remplacer les députés absents aux séances du Parlement ? Selon quelles règles et avec quels critères ? Ces questions reviennent fréquemment dans les cantons suisses. Les «viennent ensuite» qui se retrouvent juste sous la barre lors des élections peuvent être amenés à entrer au Grand Conseil vaudois si un député décède ou renonce définitivement à son siège en cours de législature. Mais pour les absences occasionnelles, il est plus difficile de déterminer le bon système. La République et Canton de Genève a instauré un système de suppléance il n’y a pas plus d’un an, à la suite de l'entrée en vigueur de la nouvelle Constitution. Dans le canton de Vaud, le texte d’une initiative populaire portant sur ce même thème vient d’être déposé auprès de l’administration. De manière générale, les cantons s’interrogent périodiquement sur la question de la suppléance.

Le cas vaudois

Lors des travaux de l’assemblée constituante, le nombre de députés a été réduit de 180 à 150. «Cette diminution est due à la réduction du nombre de districts qui est passé de 19 à 10 et à une tendance générale à abaisser le nombre d’élus au sein des Législatifs cantonaux», souligne Olivier Rapin, secrétaire général du Grand Conseil. En décembre 2003, une motion pour la création de mandats de députés suppléants au Grand Conseil vaudois a été déposée par le député François Brélaz. Dans ce contexte, la possibilité de doubler le parlement par des suppléants a très vite été écartée. Cette motion a été classée en juin 2004.

La question de l’absentéisme

La question de la suppléance des députés ouvre implicitement le débat sur le taux d’absentéisme. «De mémoire, le quorum a quasiment toujours été atteint. L’absentéisme a de surcroît fortement diminué ces dernières décennies, depuis que l’écart entre la gauche et la droite s’est réduit», explique Olivier Rapin. «Un député trop absent peut être sanctionné lors des élections», complète-t-il. Le fonctionnement vaudois tend à responsabiliser les partis, les députés ainsi qu’à éviter la dilution du travail.

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Il n'existe pas de statut de député suppléant dans le canton de Vaud - (Arc J.-B. Sieber).

Adaptations au cas par cas

Un député vaudois empêché annonce son absence jusqu’au mercredi qui précède la séance. «Le président et le secrétaire général organisent l’ordre du jour en tenant compte des absents, tant parmi les membres de l’Exécutif que parmi ceux du Législatif», développe Olivier Rapin. Dans les cas d’urgence, la recherche d’une solution intermédiaire est privilégiée. «Lors de votes, les absents ne peuvent pas donner leur voix à un autre député. Le vote se fait toujours avec des députés effectivement présents», complète Olivier Rapin.

La suppléance en deux mots

Le système de suppléance parlementaire limite le nombre de sièges vides et assure la continuité des dossiers. Il y a deux formes de suppléance. La première, courante, s’applique lorsque le mandat d’un député est stoppé de manière claire et définitive, comme dans le cas d’un décès, d’une démission ou d’une nomination au gouvernement.

La deuxième forme de suppléance, n’existant que dans cinq cantons suisses (Valais, Grisons, Jura, Neuchâtel, Genève), s’applique dans le cas où un député est simplement absent pour une ou plusieurs séances. Cette forme de suppléance ouvre le débat sur le rôle du suppléant par rapport au député ainsi que sur son mode d’élection. Le système des députés-suppléants donne notamment l'occasion aux jeunes politiciens de gravir un premier échelon dans le monde politique.

Des députés-suppléants depuis 1840 en Valais

Dans le cadre d’un travail universitaire mené au sein de l’institut des Hautes études en administration publique (IDHEAP), Renaud Vuignier analyse le cas du Valais qui présente une longue tradition en la matière. La fonction de député-suppléant y existe depuis la création du Parlement en 1840. Elle a pris de l’importance avec le temps, indique le chercheur. Aujourd’hui, en plus des 130 députés, 130 députés-suppléants sont élus et disposent d’attributions quasiment identiques à celles des députés.

« Ils peuvent siéger dans des commissions permanentes tout au long d’une législature », remarque Renaud Vuignier. Et le chercheur de préciser que si l’existence même d’un système de suppléance (tradition à laquelle on n'ose toucher) semble très peu menacée, le système valaisan a évolué et fait encore actuellement débat dans le cadre d’un projet de réformes institutionnelles. Une réduction de moitié du nombre de suppléants est envisagée (dans le canton de Genève, le nombre de suppléants s’élève à 18 actuellement, «leur nombre étant établi en fonction de la quantité de sièges des groupes en commission»). Le statut de suppléant pourrait par ailleurs se distinguer davantage de celui de député.

Davantage d’informations: VUIGNIER Renaud. La problématique des députés-suppléants. Working paper de l’IDHEAP. UER Marketing et Management Publics - 2011

La table et ses arts sont à l’honneur les 13 et 14 septembre

Les 21e journées européennes du patrimoine se dérouleront les 13 et 14 septembre 2014 autour de la thématique «À table».

À cette occasion, des lieux de restauration tels que des hospices, des auberges, des buffets de gare ou encore des bistrots sont à découvrir.

Du blé au pain, du raisin au vin, de la préparation de la matière première aux plats posés sur la table, c’est tout un voyage qu’offre le monde de la nourriture. Qui passe par de multiples lieux dédiés, outils ou édifices remarquables.

Dans le canton, le public est invité à visiter 17 monuments et sites dont l’Abbaye de Mont: un domaine vigneron; les cabanes de pêcheurs: un patrimoine fragile (Nyon et Morges); Potager et curiosités culinaires du 18e siècle (Prangins); une ancienne saline: de la saumure à la salière (Roche); le château de Grandson; l’hôtel Masson et la châtaigneraie communale (Veytaux). Cette riche palette pleine de goût que nous offre notre patrimoine devrait être propre à satisfaire tous les appétits

Pour plus d'informations sur les journées du patrimoine

Les cabanes de pêcheurs

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Vidéo expérimentale réalisée avec un "smartphone".

VOIR LA VIDEO

La vidéo pour les collaborateurs du CHUV

Affiche touristique du début du XXe siècle.
Affiche touristique du début du XXe siècle.

Organisation des journées européennes du patrimoine

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Affiche des journées du patrimoine 2014.

 

En 2013, les journées du patrimoine suisses ont rassemblé près de 40'000 visiteurs, dont 10'000 visiteurs pour le Canton de Vaud. «Ces journées connaissent un véritable succès. Depuis 2009, le nombre de visiteurs oscille entre 10'000 et 17'000 visiteurs», explique Dominique Rouge, conservatrice aux monuments et sites. Face à ce succès, le service des monuments et sites mandate, depuis 2010, un prestataire externe pour l’organisation de ces journées.

«Nous devons relever de nouveaux défis liés à l’accueil des visiteurs, le balisage piétonnier et routier et l’accessibilité des sites aux visiteurs en situation de handicap», développe la coordinatrice vaudoise, Ariane Devanthéry. Les monuments ouverts au public ne sont souvent pas destinés à recevoir des centaines de visiteurs. «L’attente et, parfois, l’impossibilité de participer à une visite nous oblige à trouver des solutions alternatives pour contenter tout le monde», explique Dominique Rouge.

Ces journées du patrimoine permettent de montrer au public le travail réalisé pour rénover et protéger les monuments et sites. «Elles nous permettent de sensibiliser les visiteurs aux problématiques liées à la préservation du patrimoine», complète-t-elle enfin.

Les installations mises en place dans le canton ont résisté aux intempéries

Les fortes pluies du mois de juillet n’ont pas provoqué de gros dégâts dans le Canton de Vaud.

Ce résultat est dû notamment aux importants travaux entrepris pour limiter le débordement des rivières ces dernières années ainsi qu’au travail régulier d’entretien effectué par les équipes des voyers des eaux. Point de situation sur la prévention des crues.

La Canton de Vaud compte 6000 kilomètres de cours d’eau dont 4000 kilomètres de rivière permanente. L’enjeu pour les communes et la direction générale de l’environnement est de déterminer les zones à risque. «Sur la base des calculs de capacité de la rivière, du cadastre des évènements et des études hydrologiques, nous évaluons les dangers de crues» explique Yves Châtelain ingénieur à la direction générale de l’environnement (DGE-Eau). Le cadastre des événements recense les phénomènes passés et permet de déterminer la probabilité des crues dans le temps.

«En 2005, 2006, 2007, et 2013, les fortes crues de l’Eau Froide, rivière du Chablais vaudois, ont entraîné des dégâts importants. Cet exemple montre l’importance des études des dangers naturels et de la réalisation des travaux de protection contre les crues», complète Yves Châtelain. Face aux inconnues, la prévention est un outil efficace en commençant par éviter de construire dans les zones de dangers, ce à quoi s’attelle le Département du territoire et de l’environnement.

Toutefois en regard des constructions déjà existantes soumises à des risques importants et afin de limiter les débordements, les ingénieurs de la DGE peuvent utiliser un système de dépotoir qui récupère les matériaux charriés par la rivière, un système de zone inondable qui stocke le surplus d’eau ou encore élargir de la rivière. «L’été est une période à risque. Les cours d’eau sont à sec et les orages violents entraînent une hausse rapide du volume de la rivière», commente Yves Châtelain. « En cas de crue nous ne pouvons rien faire. Il faut attendre la décrue pour constater les dégâts et vider les dépotoirs dans le cadre de l’entretien», complète-t-il.

La gestion des cours d’eau appartient au canton en matière de haute surveillance et d’entretien des cours d’eau corrigés. Ce dernier subventionne également les communes pour les travaux d’aménagement des rivières. Les communes jouent le rôle de maître d’ouvrage sur les tronçons non corrigés. Dans le cas de gros travaux, les communes concernées, le Canton et dans certains cas la Confédération créent une entreprise de correction fluviale (ECF). «Cette entreprise est chargée d’étudier et de réaliser les mesures de protection contre les crues. Elle cesse son activité lorsque les travaux sont terminés», précise Yves Châtelain.

Aménagement d'un dépotoir sur la Tinière au-dessus de Villeneuve - (dr).
Aménagement d'un dépotoir sur la Tinière au-dessus de Villeneuve - (dr).

La gestion des crues dans la commune de Villeneuve

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Suite à la crue de la Tinière du 7 juillet 2014, le dépotoir était plein - (dr).

Le 7 juillet 2014, les fortes intempéries ont gonflé les eaux de la Tinière qui a atteint un débit de 12m 3 d’eau par seconde. C’est une crue relativement importante. «Il n’y a pas eu de dégâts. Les dépotoirs installés dans le lit de la rivière ont retenu les matériaux charriés. L’un des dépotoirs s’est retrouvé plein», explique Michel Oguey, municipal de Villeneuve en charge des cours d’eau.

Depuis des siècles, la commune de Villeneuve est fortement touchée par les problèmes de crue. «La ville se situe au confluent de trois cours d’eau: le Pissot, l’Eau Froide et la Tinière» précise Michel Oguey. Ces cours d’eau sont régulièrement en crue. En 1995, la commune de Villeneuve a connu une des plus grosses crues de son histoire: 60’000m3 de boue, de rochers et de troncs d’arbre avaient coupé l’autoroute. Suite à cet événement, 28 millions de francs ont été investis pour protéger la ville des inondations. Les travaux se sont terminés en 2002. «Depuis, le Pissot ne pose plus de problèmes. Ces travaux sont impératifs pour limiter les dégâts», explique Michel Oguey.

De 2006 à 2013, les cours d’eau de l’Eau Froide et de la Tinière ont régulièrement été en crue. La commune de Villeneuve, quelques communes environnantes et le Canton ont entrepris des travaux de correction fluviale pour la Tinière et l’Eau Froide. «Pour la Tinière, le Canton participe aux travaux à hauteur de 63%, la Confédération pour 29% et la commune pour 8%. Cette participation peut varier selon la richesse de la commune», souligne Michel Oguey.

Le Parlement vaudois et l'Expo 64

Du 30 avril au 25 octobre 1964, Lausanne accueillait l’Exposition nationale suisse. L’Etat de Vaud a joué un rôle de soutien à la Municipalité dans cet événement qui a rencontré peu d’opposition au sein du Parlement.

Le Bulletin des séances du Grand Conseil de 1959 et 1960 révèle les quelques sujets qui ont donné lieu à des discussions au sein du Parlement. Les craintes ont surtout porté sur l’aspect financier. Fin 1959, une interpellation du député René Brocard, de Crans-près-Céligny, demande des précisions et des garanties en période de «redressement des finances du canton». Paraîtra ensuite un rapport sur l’organisation de l’Exposition dans lequel le Conseil d’Etat veut convaincre que l’événement «n’est pas l’entreprise dispendieuse que pensent certains».

Reflets de débats

Lors de la séance du Grand Conseil du 15 février 1960, certains députés, inquiets de l’aspect financier, s’estiment mal renseignés sur l’Exposition et demandent au Conseil d’Etat une meilleure information des contribuables. Le député Alfred Vogelsang de Montreux s’étonne de voir «d’un côté des députés de province enthousiastes et de l’autre des députés lausannois qui démolissent le projet». Le député d'Avenches Pierre Payot critique l’utilisation du verbe croire pour le thème de l’Exposition «Pour la Suisse de demain: croire et créer». Il déplore également la concentration de l’Exposition à Vidy, qui, pour lui, restreint les perspectives d’aménagement du territoire entre Lausanne et Morges. Ces réserves n’ont pas donné prise à de grands débats. Sur le plan politique, l’Exposition nationale de 1964 n’aura pas rencontré d’opposition frontale. Au final, les contributions publiques à l’Exposition se monteront à 17,5 millions de francs pour la Confédération, 5 millions de francs pour le canton, 5 millions pour la ville de Lausanne et 456'000 francs pour les communes vaudoises.

Conférences en lien aux Archives cantonales:

- 3 sept: l'histoire de la Suisse pendant la Première Guerre mondiale

- 24 sept: le canton de Vaud et le Congrès de Vienne

Programme détaillé

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Inauguration de l'Expo 64 avec les autorités vaudoises - (Archives cantonales).

Commentaire de Gilbert Coutaz, directeur des Archives cantonales

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Gilbert Coutaz, directeur des Archives cantonales - (jc).

«L’Expo 64 est caractérisée par l’omniprésence du Parti radical. Ses membres avaient déjà soutenu la candidature de Lausanne aux Jeux olympiques d’été de 1960, mais celle-ci avait été refusée au profit de Rome. En 1955, la Ville de Lausanne se met officiellement sur les rangs pour organiser l’Exposition».

«Sur les plans communal, cantonal et fédéral, trois membres du Parti radical ont oeuvré en sa faveur: Georges-André Chevallaz, syndic de la ville, Gabriel Despland, Conseiller d’Etat entre 1945 et 1961, et Paul Chaudet, Conseiller fédéral. La Direction de l’Exposition compte dans ses rangs de nombreux sympathisants du Parti. Ce sont les premiers pas sur la scène publique d’un certain Jean-Pascal Delamuraz, alors étudiant diplômé et adjoint du directeur administratif de l'Exposition».

«Dans le cadre de l’Expo 64, les décisions ont été prises tant au Château cantonal qu’au Palais de Beaulieu, dont la Société coopérative du Comptoir suisse, à dominante radicale, avait décidé la mise à disposition des locaux, durant toute l’année 1964».

Brèves

L’Académie de police et la HEIG-VD partenaires de formation

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L'Académie de police de Savatan en partenariat avec la HEIG-VD proposent une nouvelle formation axée sur la gestion stratégique de la sécurité et de la sûreté dans le milieu de l'entreprise ou du service public. Cette formation permet d'acquérir les compétences utiles pour définir notamment une politique de sécurité, de conduire son opérationalisation ou d’apprendre la gestion de crise. Cette formation débute le 9 septembre. Il est possible de s'y inscrire par module.

> Plus d'informations

Une Direction générale pour l'administration fiscale

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Depuis le 1er août, l'Administration cantonale des impôts et le Registre foncier sont regroupés en une Direction générale de la fiscalité. Rattaché jusqu’alors au secrétariat général du DFIRE, le Registre foncier participe à une activité étroitement liée à la fiscalité: l'estimation fiscale des immeubles. La réorganisation a pour objectif de renforcer les partenariats dans le domaine informatique et la cyber­administration. Ce rattachement n’entraîne aucun changement pour les conservateurs et autres collaborateurs du Registre foncier.

Départ du directeur de l'administration fiscale Philippe Maillard

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À la tête de l’Administration cantonale des impôts depuis 2003, Philippe Maillard a souhaité prendre sa retraite. Durant plus de onze ans, il s'est engagé dans la modernisation du service et la cybertaxation tout en s’investissant dans des projets fédéraux tels que la réforme de la fiscalité des entreprises. Son départ sera effectif au 31 janvier 2015, mais il restera à disposition du Conseil d’Etat pour des missions stratégiques.

Mobilité durable à l’honneur

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À l’initiative du Canton de Vaud, une quarantaine de communes ainsi que l’Université de Lausanne et l’EPFL participent à une opération de promotion des mobilités durables. À l’occasion de la Semaine européenne de la mobilité, du 16 au 22 septembre, des activités inciteront à privilégier la marche, le vélo et les transports publics. Au programme, cours de réparation de vélos, présentation de projets communaux, balades accompagnées, démonstration de deux-roues en libre service.

Programme complet

À vélo au boulot: résultats!

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Plus de 26'974 km ont été parcourus à vélo par les collaborateurs de l’Etat qui ont pris part à l’action «À vélo au boulot!» durant le mois de juin. Organisée chaque année, cette action a permis d’économiser plus de 4'316 kilos de CO2. Avec 186 participants répartis en 51 équipes, la participation de l’Etat de Vaud a légèrement dépassé celle de 2013. Mais elle n’a de loin pas atteint celle de 2008 (400 collaborateurs), première année où le Canton a offert la participation à l’ensemble de l’administration. Stéphanie Manoni qui gère la participation cantonale explique cette différence par l’effet «nouveauté» qui a prévalu la première année.

Apprentis vaudois aux SwissSkills 2014

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Trente-deux apprentis vaudois représentant 18 métiers différents participeront au concours des SwissSkills qui se déroulent pour la première fois à Berne, du 17 au 21 septembre prochain. Au terme des sélections organisées dans chaque canton et dans chaque profession, plus de 1000 concurrents se sont inscrits à ce concours. Les meilleurs apprentis des SwissSkills participeront aux EuroSkills 2014 (Lille, France), puis aux WorldSkills 2015 (São Paulo, Brésil).

Pour plus d'informations sur les SwissSkills

Pratique

Parcours futé à vélo: du bâtiment de Longemalle (Renens) au Château cantonal

Le bâtiment de Longemalle abrite les bureaux de la Direction des systèmes d’information, le Service de protection de la jeunesse, l’Ordre judiciaire, le Ministère public, le Tribunal des mesures de contrainte, la Justice de paix et le Service de protection de la jeunesse.

Le trajet

Prendre l’avenue de Longemalle. À la deuxième intersection, tourner à gauche sur le chemin de l’usine à gaz. 200 mètres après le coude, prendre à gauche sur le chemin des bouchers.

Arrivé à l’avenue du Chablais, tourner à gauche, passer le rond point. Puis prendre à droite et longer l’avenue de Morges. À l’intersection, ne pas suivre la rue de Genève mais prendre l’avenue de Morges sur la gauche.

Arrivé à la place Chauderon, traverser le carrefour et continuer dans la même direction. À la hauteur de Bel air, prendre la rue Haldimand qui monte à gauche, interdite à la circulation motorisée. Traverser la place de la Riponne et grimper la rue de l’université. À l’intersection, tourner à droite et monter encore.

Les + et les -

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Trois fresques murales sont à admirer au détour du chemin - (ff).

Le cycliste découvre la zone industrielle de Renens. Trois charmantes fresques murales s'offrent notamment à la vue le long de la rue de l'usine à gaz.

Sur le plan de l'effort, la montée de la longue Avenue de Morges ainsi que la rue de la Barre sollicitent particulièrement les muscles.

La circulation à vélo dans le trafic peut s’avérer ardue pour les non initiés. La prudence est de mise sur les voies de présélection à l’intersection de l’avenue de Morges et de la rue de Genève. La traversée du carrefour de Chauderon est délicate aux heures de pointe.

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Passage sous le chemin de fer à l'avenue du Chablais - (ff).

Pratique

Départ:

Avenue de Longemalle 1, Renens

Arrivée:

Place du Château, Lausanne

Temps de parcours à pied:

25 min/ 15 min en vélo électrique

Distance:

4.2 km

 

Vers la carte interactive du parcours

Culture

Le cinéma vaudois sur les écrans de Locarno

Le public du Festival de Locarno a pu découvrir plusieurs films réalisés dans le canton de Vaud ou en lien avec le canton.

Deux vélos roulent dans la forêt. Un couple, pas très sportif et la cinquantaine bien sonnée, est en randonnée pour deux ou trois jours, sacs de couchage et canadienne sur le porte-bagages. Petit problème qui deviendra grand à l’approche de la montagne: Linda dispose d’un moteur électrique pendant que Roman s’essouffle et crache ses cigarettes sur son vieux vélo.

Le court-métrage «Abseits der Autobahn», réalisé par Rhona Mühlebach pour son bachelor à l’Ecole cantonale d’art de Lausanne (ECAL), utilise subtilement le genre du road movie pour tirer un portrait de ce couple «qui n’a depuis bien longtemps plus rien en commun, exception faite des Bloody Mary qu’ils partagent». La jeune réalisatrice, qui a grandi en Thurgovie et a choisi l’ECAL pour la qualité de ses films et pour pratiquer le français, n’a par ailleurs pas manqué d’y glisser des scènes drolatiques.

«La plus comique vient d’une anecdote réelle entendue un jour d’un Hollandais dans le train. Quant au thème de la stagnation, je m’y suis attachée peut-être parce que j’en ai peur », lâche-t-elle. Avec ce film récompensé par le Prix Action Light du «meilleur espoir suisse» (prix sous forme de prestations techniques à utiliser pour un film dans un délai d’une année et demie), ainsi que par le Prix Cinema e Gioventù (CHF 1'500.-), la jeune réalisatrice a pris les devants pour parer au risque de stagner dans son début de carrière.

Dynamisme du cinéma dans le canton

Le court-métrage de Rhona Mühlebach n’est qu’un exemple du dynamisme du cinéma dans le canton de Vaud qui a transparu sur les écrans de Locarno cet été. Sur dix films sélectionnés dans la compétition suisse des léopards de demain (courts-métrages de jeunes réalisateurs), six ont un lien avec le canton, qu’ils aient été réalisés par des Vaudois ou par des étudiant-e-s ou anciens étudiant-e-s de l’ECAL, à Renens. À ces films, s’ajoutent plusieurs longs-métrages, dont le film « L’Abri », de Fernand Melgar, présenté en compétition internationale, ou le film « Pause », présenté sur la Piazza Grande et réalisé à Lausanne par Mathieu Urfer, ancien diplômé de l’ECAL.

> Les films de diplôme de l'ECAL seront projetés mardi 18 novembre, dès 20h,au cinéma Capitole à Lausanne.

Pour plus d'informations: www.ecal.ch.

La ministre de la culture, Anne-Catherine Lyon, au Festival du film de Locarno

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La conseillèe d'Etat Anne-Catherine Lyon au Festival du film de Locarno - (jc).

VOIR LA VIDEO

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Roman et Linda, le couple du film "Abseit der Autobahn" - (Rhona Mühlebach).

L'ECAL gagne trois prix au Festival del film Locarno 2014

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Rhona Mühlebach réalistarice de "Abseit der Autobahn"- (Festival del Film Locarno/Massimo Pedrazzini).

 

Pour la cinquième fois en six ans (et la 4e fois consécutive), un étudiant diplômé du Département Cinéma de l'ECAL/Ecole cantonale d'art de Lausanne, dirigé par le cinéaste Lionel Baier, a remporté un Pardino au Festival del film Locarno http://www.pardolive.ch/ .Outre les deux prix remportés par Rhona Mühlebach (voir ci-dessus), Jean-Guillaume Sonnier (né en 1988 à Annecy), diplômé du Bachelor Cinéma en 2011, a été récompensé par un Pardino d'argento (CHF 5'000.-) pour son court-métrage «Petit homme» (30 minutes). Ce film montre un jeune apprenti jockey, David, dans son centre de formation. Fasciné par Eliab, à peine plus âgé que lui et qui court pour une célèbre écurie, David l’épie et couvre ses fugues nocturnes afin de se rapprocher de lui et d’obtenir des conseils.

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Jean-Guillaume Sonnier réalisateur de "Petit homme" a été récompensé par le Pardino d'argento- (Festival del Film Locarno/Massimo Pedrazzini).

Chaplin, entre guerre et paix

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Photo: Roy Expot S.A.S., scan Cineteca di Bologna, Musée de l'Elysée

Dans le cadre du 100e anniversaire du personnage de Charlot, le Musée de l'Elysée présente une exposition consacrée au caractère politique de l'oeuvre de Charlie Chaplin, depuis la création et la découverte de son personnage dans un climat de guerre en 1914 jusqu'à son film Le Dictateur en 1940. Le projet rassemble des tirages originaux, extraits de films et archives d'époque.

> Exposition du 17 septembre 2014 au 4 janvier 2015.

Musée de l'Elysée

BD-FIL: exposition à l'Espace Arlaud

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BD-FIL, le festival international de bande dessinée de Lausanne, investit à nouveau l'espace Arlaud pour présenter cinq expositions de sa 10ème édition. À voir entre autres: une présentation exceptionnelle de l’œuvre de Gotlib, les animaux délirants du plasticien genevois Poussin ou encore les territoires graphiques du dessinateur de Muchacho.

> Du 5 au 28 septembre 2014, me-ve de 12h à 18h/ sa-di de 11h à 17h.

Espace Arlaud

Drame historique au château

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Dans le cadre des Journées du Patrimoine et des Chemins d'Automne en Suisse Romande, la troupe françiase des Tréteaux du Monde présente "Les loups", de Romain Rolland. Ce drame historique s'inscrit dans une épopée du Théâtre de la Révolution française. L'action se déroule au siège de Mayence en 1793, où l'auteur de Jean-Christophe transpose l'Affaire Dreyfus.

> 13 et 14 sept à 17h dans les jardins du Château de Morges. Spectacle gratuit- collecte.

La troupe

Annonces

Petites annonces

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Les petites annonces sont uniquement accesibles depuis l'intranet de l'Etat de Vaud pour le moment.

Lien vers les petites annonces

Editeur: Etat de Vaud. Rédacteur responsable: Joël Christin. Rédaction: Florence Frossard, Tiffany Lenoble. Contact: info.gazette@vd.ch
Copyright(c) La Gazette n°254 - 4 septembre 2014