La Gazette

n°255
9 octobre 2014

À la une

Ressources humaines: une politique modernisée

Dans le cadre de sa politique de ressources humaines, le Conseil d’Etat s’est fixé pour objectif d’être un Etat-employeur attractif et moderne, ce qui passe par de nombreuses réformes qui ont récemment franchi des étapes importantes. Cette politique et ces réformes feront l'objet d'une série d'articles dans ce numéro de La Gazette et les suivants.

La transition vers le nouveau système salarial (réforme DECFO-SYSREM) s’est achevée fin 2013, avec la fin des rattrapages, et la Caisse de pensions a été recapitalisée. Dans ce cadre stabilisé, une évolution normale peut à nouveau prendre place. Des négociations avec les représentants du personnel ont permis de mettre en œuvre des gratifications d’ancienneté selon un barème unique, de revaloriser les indemnités pour les horaires de travail de nuit et du samedi et de doubler la durée du congé d’adoption.

En parallèle, dans une volonté d’attractivité, le Service du personnel a modernisé plusieurs aspects de la politique RH notamment en matière d’organisation du travail (annualisation du temps de travail, possibilités de télétravail à temps partiel lorsque cela est compatible avec la fonction exercée), et les engagements de cadres à temps partiel progressent. Enfin, le Conseil d’Etat renforce également la lutte contre le harcèlement au travail, à l’aide de diverses mesures mises en place: information diffusée aux nouveaux collaborateurs, formation obligatoire aux chefs de services et autres cadres exerçant des fonctions de direction.

L’Etat de Vaud, un employeur attractif et actif

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Pour assurer des prestations de qualité, le plus grand employeur du canton compte sur 30'000 collaboratrices et collaborateurs, impliqués dans plus de 400 métiers œuvrant dans des domaines diversifiés tels que la formation, la santé, la sécurité, l’intervention sociale, les finances, l’environnement et les technologies de l’information. Pour recruter des collaboratrices et des collaborateurs au profil pertinent et de qualité, l’Etat doit veiller à demeurer un employeur attrayant, en phase avec son temps. Les entités qui recrutent doivent disposer d’outils performants pour faire connaître leurs offres d’emplois et attirer autant de bons candidats que possible.

Vers l’extérieur : une nouvelle carte de visite

L’Etat de Vaud a renouvelé l’identité graphique de ses offres d’emploi. Leur aspect contemporain et sobre permet de visualiser efficacement les missions, ainsi que le profil recherché. Elles présentent aussi dorénavant les prestations du service qui recrute. Une meilleure lisibilité et une harmonisation des pratiques favorisent une recherche efficace de candidats pour les postes au concours. La possibilité de s’abonner aux offres d’emploi selon les métiers recherchés et la publication en ligne adaptée aux mobiles et tablettes complètent le tableau pour une utilisation facile et personnalisée.

LIEN SUR LA BOURSE DE L’EMPLOI

À l’interne: un nouvel outil proche des candidat-e-s

Un service qui (re)pourvoit un poste doit pouvoir le faire de manière simple, efficace et rapide. La politique de diffusion des offres d’emploi adoptée par le Conseil d’Etat privilégie la publication Internet tout en restant présente dans la presse pour les postes de fonctions dirigeantes et exposées. Le nouvel outil de diffusion des offres d’emploi mis en place au printemps dernier simplifie le processus : il permet aux services de saisir le texte, de l’adapter pour le meilleur rendu visuel, grâce au mode de prévisualisation et de choisir les canaux de diffusion presse ou en ligne. Une fois la validation obtenue, l’annonce est envoyée automatiquement vers les différents médias.

Forum EPFL

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La rencontre directe avec les candidates et candidats potentiels pour échanger sur les différentes perspectives de carrière dans la fonction publique est un des axes privilégiés pour la promotion de l’Etat employeur.

À l'occasion du Forum EPFL en ce début d'octobre, plusieurs services de l’Etat dont la Direction générale de la mobilité et des routes, la Direction générale de l’environnement ou le Service immeubles, patrimoine et logistique présentent les différents projets d’envergure pouvant intéresser les étudiantes et les étudiants issus des filières de l’EPFL.

Prochain rendez-vous de présentation de l’Etat employeur, le salon des métiers se tiendra à Lausanne en novembre. Le Canton se concentre, à cette occasion, sur la présentation des filières de formation professionnelle au sein de l’administration vaudoise.

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Télétravail

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(fotolia)

L’Etat de Vaud se doit de s’adapter aux transformations des besoins et des attentes de ses collaborateurs. De façon croissante, ceux-ci souhaitent pouvoir organiser de façon flexible une partie de leur temps de travail. Le télétravail constitue donc une composante importante, aujourd’hui, de l’attractivité de l’Etat en tant qu’employeur.

Le Conseil d’Etat a généralisé le télétravail en juin 2013 après une phase pilote. Depuis son introduction, ce sont quelque 164 collaboratrices et collaborateurs qui l’utilisent dont 67% travaillent une journée par semaine depuis la maison.

Les collaborateurs qui bénéficient du télétravail se disent plus motivés et plus concentrés, comme en témoigne Chantal Gallandre (responsable RH du DIS) : «une journée par semaine sans séance et sans dérangements permanents me permet de travailler de manière plus rationnelle». Autrement dit, il peut en découler un gain de productivité qui répond aux intérêts de l’employeur et plus largement à l’efficience des services publics. C’est donc un modèle gagnant-gagnant.

Dans la mesure où le télétravail repose sur une démarche volontaire, il ne s’agit pas de l’imposer au personnel de l’administration cantonale mais bien de l’informer de l’existence de cette opportunité. Concrètement, il appartient à l’autorité d’engagement de discuter de la possibilité, pour une situation donnée, d’utiliser ce système en cas de demande.

Le supérieur direct prend notamment en considération l’organisation et les besoins du service, la nature de l’activité ou encore la faisabilité technique. Par ailleurs, le télétravail n’est accessible aux collaborateurs qu’à partir d’un taux d’activité de 40%.

Afin de définir les conditions et modalités d’une mise en œuvre optimale du télétravail, une directive ainsi qu’un modèle de convention ont été édités.

Ces documents sont à disposition sur l’intranet de l’Etat sous: Intranet > Personnel >Travail et congés > Aménagement du temps de travail

Accueil des nouvelles personnes engagées

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Il est crucial pour l’Etat de Vaud que les nouvelles collaboratrices et nouveaux collaborateurs se sentent bienvenus lorsqu’ils rejoignent le service public cantonal. L’intégration est une phase clé de cette démarche de fidélisation. Il s’agit, pour la nouvelle personne engagée, de comprendre rapidement son poste et son environnement de travail. Pour l’équipe et l’entité qui accueillent, c’est le moment de communiquer clairement les valeurs, les missions et l’esprit qui guident le travail au quotidien.

Dans cette perspective, le Service du personnel a développé une démarche de bienvenue harmonisée au sein de l’administration et qui se déroule tout au long de la première année d’activité de la personne engagée, en proposant différentes actions autour de trois étapes : connaître son poste (à travers des formations métiers, l’appropriation des activités par le cahier des charges), appartenir à son entité (la présentation des équipes, le repas en commun) et adhérer aux missions et aux valeurs de l’administration (en envoyant la brochure « Bienvenue à l’Etat », en participant à la réception de bienvenue du Conseil d’Etat).

L’intégration est naturellement l’affaire des cadres et des personnes en charge des ressources humaines. Mais elle dépend aussi des efforts de chacun pour partager une expérience ou offrir un conseil aux nouveaux collègues.

En savoir plus

Groupe impact: le point sur quinze ans d’activité

En 1999 naissait le groupe Impact, première structure d’une administration publique suisse chargée de gérer les conflits et les situations de harcèlement psychologique ou sexuel. Le point sur 15 ans d’activité de cette entité.

Les personnes qui s’adressent au groupe Impact sont issues de tous les départements et appartiennent à tous les niveaux hiérarchiques. 1381 cas ont été traités entre 2000 et 2013, ce qui représente plus de 5200 entretiens. La majorité des personnes évoquent un problème relationnel avec un collègue ou, le plus souvent, avec un supérieur.

Peu de cas de harcèlement

Sur l’ensemble des situations traitées en 15 ans, 6,5% de demandes ont débouché sur une plainte pour harcèlement psychologique et 1,5% pour harcèlement sexuel. «Le harcèlement psychologique est plus fréquemment invoqué mais établi dans moins de la moitié des cas», explique Nicole Golay, directrice du groupe Impact. «Il n’en va pas de même pour le harcèlement sexuel, presque jamais invoqué à tort». La majorité des cas se résolvent après un ou plusieurs entretiens confidentiels; un quart nécessite une médiation.

Demandes en augmentation

Le nombre d’entretiens a plus que doublé entre 2000 et 2013. «Cela ne signifie pas qu’il y a plus de harcèlement», insiste Nicole Golay. «Aujourd’hui il y a une plus grande sensibilité à l’égard des problèmes de stress, de burn-out ou de harcèlement. La tolérance par rapport aux agissements abusifs est moins grande qu’avant. Le groupe Impact est aussi davantage connu».

Pour qui et comment?

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Au groupe Impact, rien n'est entrepris sans l'accord de la personne - (Fotolia).

Le groupe Impact intervient dans tout type de problèmes relationnels survenant dans le cadre professionnel. Il peut être sollicité directement et en toute confidentialité par les collaborateurs de l’administration cantonale vaudoise, quel que soit leur statut hiérarchique. Il s’engage à traiter toutes les parties avec équité et objectivité et à ne pas prendre parti.

Les interventions se font dans trois types de cas:

  • Conflit: lorsqu’un désaccord persiste entre des personnes ou des entités sur leur lieu de travail.
  • Harcèlement psychologique ou «mobbing»: lorsque des agissements hostiles répétitifs et durables tendent à porter atteinte voire à détruire une personne.
  • Harcèlement sexuel: lorsqu’un comportement importun de caractère sexuel porte atteinte à l’intégrité d’une personne.

Le groupe mène deux types d’actions: la démarche informelle (entretiens individuels, médiation, coaching, intervention auprès d’une équipe) et l’investigation menée sur la base d’une plainte écrite. «Nous respectons les choix de la personne et ne faisons rien sans son accord. Les gens gardent la maîtrise de leur dossier. Parfois il suffit d’un entretien pour clarifier la situation», souligne Nicole Golay, directrice du groupe.

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Le nombre d’entretiens menés par le groupe Impact a plus que doublé entre 2000 et 2013 - (Fotolia).

Trois questions à Nicole Golay, directrice du groupe Impact

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Nicole Golay, directrice du Groupe Impact - (ARC J.-B. Sieer).

 

- Après 15 ans, quel regard portez vous sur le travail du groupe Impact?

- Toute l’équipe a gagné en compétences. Nous sommes capables de faire preuve à la fois de rigueur et de souplesse pour proposer les interventions les plus utiles aux personnes comme à l’institution. Nous sommes de plus en plus souvent sollicités par des institutions parapubliques.

- Qu’est-ce qui a évolué le plus en 15 ans?

- Le nombre de médiations a considérablement augmenté, ce qui est positif. Le nombre d’enquêtes lancées à la demande des chefs pour des problèmes au sein de leur équipe a également augmenté. La hiérarchie est de plus en plus attentive à la problématique du harcèlement. Un chef qui s’adresse à nous, ce n’est pas le signe d’un management défaillant, c’est au contraire la prise de conscience qu’on ne peut pas être à la fois chef, impartial et neutre.

- Qu’est ce que vous retirez personnellement de ce travail?

- Venir au groupe Impact n’est pas une démarche facile. Je suis touchée de la confiance qu’on nous accorde. C’est aussi très satisfaisant de voir des gens qui ne se parlaient plus renouer le dialogue, parfois en un à deux entretiens!

Une formation pour sensibiliser les cadres

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Les chefs de service recevront la formation dans le courant de l’automne 2014 - (Fotolia).

 

Une formation obligatoire d’une demi-journée a été mise sur pied afin de sensibiliser les cadres de l’administration cantonale vaudoise au harcèlement. Parmi les objectifs: savoir reconnaître un cas de harcèlement, connaître les ressources pour y réagir de manière adéquate ou encore en comprendre les conséquences. La formation sera dispensée auprès des chefs de service dans le courant de l’automne 2014, puis, dès 2015, auprès des cadres supérieurs et des directeurs d’établissements scolaires.

ActualitÉs

50 ans du SAN à la «Bléch»

Le 4 octobre dernier, le Service des automobiles et de la navigation (SAN) fêtait 50 ans de présence à la Blécherette. La journée Portes ouvertes organisée à cette occasion a attiré de nombreux visiteurs.

Créé en 1921 dans le quartier de la Cité à Lausanne, ce qui s’appelait à l’époque le Service des moyens de transport regroupait les chemins de fer, la navigation, les automobiles, les cycles, l’aviation, l’aérostation et le tourisme. La circulation automobile prenant très vite une ampleur inattendue, le service s’est retrouvé à l’étroit dans les années 50. En 1964, il déménageait dans des locaux neufs à la Blécherette.

«Les décideurs ont été visionnaires en construisant un bâtiment fonctionnel pour 50 ans, alors que le parc automobile a été multiplié par sept», commente Pascal Chatagny, chef du SAN depuis 2008.

Société en mutation

Mais aujourd’hui le SAN est de nouveau à l’étroit dans ses locaux de la Blécherette. De 120'000 en 1964, le nombre de véhicules immatriculés dans le canton est passé à 535'000 en 2013. Si le service comptait 61 employés à l’époque, ils sont aujourd’hui 230.

Il a fallu se moderniser pour faire face aux évolutions de la société. Les expertises de véhicules ont été informatisées. Le SAN en effectue en moyenne 670 par jour. «Le secteur automobile évolue constamment et très vite. Nous devons compter avec beaucoup d’inconnues», explique Pascal Chatagny. «Les voitures intelligentes se développent. Qui sait si dans vingt ans elles ne s’expertiseront pas toutes seules?»

Un service proche des clients

Permis de circulation, permis de conduire, expertises, véhicules électriques: le SAN sert chaque année plus de 530'000 clients au guichet. «Presque tout citoyen est un jour amené à être client du SAN», remarque Pascal Chatagny. D’importants efforts ont été faits ces dernières années pour diminuer l’attente au guichet et par téléphone.

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Les visiteurs ont admiré des voitures de 50 ans d'âge et sans une ride - (ARC J.-B. Sieber).

Interview vidéo de Pascal Chatagny, chef du SAN

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(ARC J.-B. Sieber)

VOIR LA VIDÉO

La vidéo pour les collaborateurs du CHUV

L'Etat contient son budget et finance ses priorités

Le projet de budget de l'Etat pour l'année 2015 présente un excédent de revenus de 26 millions de francs. Neuvième budget positif consécutif, il répond aux demandes sectorielles liées notamment à l’évolution démographique. Il intègre le financement des mesures du Programme de législature et attribue un montant supplémentaire de 65 millions à la recapitalisation de la Caisse de pensions.

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Evolution de la dette.

Le total des charges inscrites au budget 2015 s'élève à 9241 millions de francs, soit 317 millions de plus qu'au budget 2014. Ce budget, dont la croissance est la plus réduite des dernières années, intègre, à hauteur de 35 millions, les effets financiers des mesures prioritaires du Programme de législature, conformément au rythme prévu par sa planification.

Le budget 2015 prévoit à nouveau de fortes augmentations de charges dans les domaines du social (+86 millions bruts, soit 4,7% par rapport au budget 2014), de la santé (+62 millions, 4,8%), de la formation (+62 millions, 2,3%) et de la sécurité (+35 millions, 5,1%). Ces écarts proviennent essentiellement de la pression démographique qui caractérise toujours le canton et des renforts sectoriels dans la police, les prisons ou à l'Office des curatelles et tutelles professionnelles notamment. Traduit en termes d'effectifs, l'Etat annonce la création de 275 postes, dont 118 parmi le personnel administratif et 95 nouveaux enseignants.

L'évolution des recettes fiscales, en particulier le fléchissement attendu de la croissance de l'impôt sur le revenu, incite à la vigilance, souligne Pascal Broulis, chef du Département des finances et des relations extérieures.

Présentation de la marque «VAUD» au Comptoir suisse

Lors de la journée officielle du comptoir suisse, le 19 septembre, la marque «VAUD» a été présentée au public.

La marque «VAUD» remplacera progressivement les différents logos existants pour la communication des organismes en charge de la promotion économique, touristique et des produits du terroir au niveau cantonal. Elle constitue l’évolution du concept de promotion de l’image du canton mis en place en 2006 à l’enseigne de «vaud.ch».

Pas moins de six logos seront abandonnés par les acteurs concernés, Service de la promotion économique et du commerce, Développement économique vaudois, Office du tourisme du canton de Vaud, associations économiques régionales, Vaud Terroirs (anciennement Art de Vivre) au profit du seul logo « VAUD » qui fédère désormais les points d’intérêt du canton autour d’une communication et d’un positionnement homogènes.

Le drapeau suisse associé à une affirmation marquée du mot «Vaud» permet aussi d’associer le canton aux valeurs positives véhiculées par la Suisse au niveau international.

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Pierre-Yves Maillard au Comptoir suisse - (ARC - Jean-Bernard Sieber).

Dix stalles du XIIIe siècle rénovées à la cathédrale de Lausanne

Le 17 septembre, les conseillères d’Etat Anne-Catherine Lyon et Béatrice Métraux ont inauguré un nouvel espace muséal à la cathédrale de Lausanne.

Dix stalles datant de 1275 et sur lesquelles s’asseyaient les vénérables chanoines dans le chœur de la cathédrale ont été remises à neuf. Elles sont à découvrir au premier étage du beffroi, nouvellement aménagé en espace muséal.

«Un travail interservices efficace»

Deux départements, deux commissions et trois services ont participé, pour un coût de 250000 francs, à la rénovation des stalles et à la création de ce lieu de découverte pour le public. «En 1985, les stalles avaient été démontées puis stockées dans différents dépôts», explique Yves Golay, président de la commission technique. En 2007 et 2009, la commission d’utilisation et la commission technique qui gèrent toutes deux la cathédrale se sont réunies afin de préparer la rénovation et la préservation de ces stalles. «La recherche de financement nous a passablement occupés les premiers temps. Les moyens pour mener à bien le projet ont été accordés par le Fonds pour la promotion culturelle de la cathédrale de Lausanne, qui dépend du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture», précise Yves Golay.

Un espace dédié

Pendant huit mois, un artisan a rénové les stalles sous les yeux des visiteurs du beffroi. «Initialement, les stalles devaient être installées dans le chœur de la cathédrale, où elles étaient utilisées à l’époque. Mais pour des raisons de sécurité, le premier étage du beffroi offrait une meilleure solution», poursuit Yves Golay. «Le musée d’archéologie a participé à l’élaboration de l’espace où trônent dorénavant ces stalles comme un véritable élément muséographique».

Vers le site de la Cathédrale de Lausanne

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Inauguration des stalles en présence des conseillères d'Etat, Béatrice Métraux et Anne-Catherine Lyon- (ARC - Jean-Bernard Sieber).

Reportage

Les achats durables dans l'administration cantonale

Chaque année en Suisse, les achats publics représentent un montant de plus de 36 milliards de francs, soit 10% du produit national brut. À chaque fois que faire se peut, la Centrale d’achat de l’Etat de Vaud intègre des critères de durabilité en collaboration étroite avec l’Unité de développement durable (UDD) du Département des infrastructures et des ressources humaines.

La Centrale d’achat de l’Etat de Vaud (CADEV) achète le matériel de bureau, le matériel informatique et les fournitures selon des critères de développement durable en collaboration avec l’UDD. «Ces critères varient en fonction des objets. Généralement, on évalue toute la chaîne de production et pas seulement le produit final», explique Eric Aellen, directeur de la CADEV.

Pour une table en bois, la CADEV vérifiera dans la mesure des moyens existants la provenance du bois, la manière dont il est transformé, les différents produits utilisés dans la composition du produit fini et l’engagement social de l’entreprise. «La garantie du respect de ces différents critères se fait avant l’achat, grâce une adéquation avec le cahier des charges que nous avons élaboré préalablement à l’appel d’offre. C’est un travail pointu car nous devons connaître toute la chaîne de production», développe Eric Aellen.

«Pour les achats du quotidien, les fournisseurs de la centrale d’achat s’engagent à respecter les aspects du guide romand pour les marchés publics les concernant, notamment les aspects liés aux charges sociales du soumissionnaire, le respect des usages professionnels et des conditions de base relatives à la protection des travailleurs, l’égalité de traitement entre hommes et femmes, le respect des prescriptions fédérales et cantonales de la législation sur la protection de l'environnement» complète-t-il. La CADEV s’appuie également sur le Guide des achats professionnels responsables, publié en 2010 par l’UDD en collaboration avec le Canton de Genève et la Confédération.

L’exemple du partenariat romand des achats informatiques

Dans le cadre des achats informatiques, la CADEV fait partie du partenariat des achats informatiques romands (PAIR) qui est une association sans but lucratif. De nombreuses collectivités publiques en sont membres, dont certains cantons et villes romands, la Fédération des hôpitaux vaudois ou le CHUV.

L’achat de matériels informatiques fait l’objet d’appels d’offre groupés. «Cela nous permet d’avoir du matériel adéquat aux meilleures conditions», explique Eric Aellen. Dès 2010, le PAIR a ajouté des critères de développement durable avec l’aide de l’UDD. «Certains critères sont éliminatoires comme l’absence de certains labels. Ce sont des commandes d’envergure qui ont un impact direct sur les fabricants», souligne Eric Aellen. Aujourd’hui, les critères sociaux de développement durable ont un poids de 20% sur le total des critères d’adjudication.

Les mobiliers standardisés, ligne "métal" et ligne "bois", proposés à l'administration cantonale vaudoise.
Les mobiliers standardisés, ligne "métal" et ligne "bois", proposés à l'administration cantonale vaudoise.

Des groupes sur les achats responsables

Depuis 2013, des ateliers sur l’achat responsable conduits par Coord21, association des collectivités et institutions de droit public de Suisse romande et du Tessin engagées dans une démarche de développement durable, et l’UDD permettent d’aborder les questions d’achat d’articles de papeterie, de matériel de bureau, de textiles, de matériel informatique, de véhicules ou du nettoyage de bâtiment. Une centaine de personnes y participe, dont des représentants de communes, des entités parapubliques, d’hôpitaux et de cantons. L’objectif est l’échange de savoir-faire, la promotion des bonnes pratiques et le soutien individuel.

Des aides pour élaborer les offres

L’Unité de développement durable offre soutien et conseil. «Nous aidons les services et nos partenaires en collaborant à l’établissement d’appels d'offres comprenant des critères de durabilité», indique Viviane Keller, cheffe de l’UDD. Le Guide sur les achats professionnels responsables publié en 2010 est une source d’information pour les acheteurs. Il leur permet de se poser les bonnes questions concernant leurs fournisseurs et les impacts des produits qu’ils acquièrent.

Chargée d’évaluation en matière d’adoption: un métier singulier et tout en finesse

L’adoption nécessite une grande attention de la part des personnes qui en suivent la procédure afin de garantir au mieux la protection de l’enfant.

Au Service de la protection de la jeunesse, les chargées d’évaluation de l’Autorité centrale cantonale en matière d’adoption Stéphanie Clouet-Macheret, Isabelle Favre, Barbara Menétrey et Catherine Person se réjouissent. Elles viennent d’apprendre qu’un enfant est proposé en adoption à une famille vaudoise. Parcours du combattant pour les futurs parents, l’adoption internationale est une procédure longue qui peut en démotiver plus d’un. «Le délai peut être de trois à quatre ans au terme de l’évaluation sociale», prévient Stéphanie Clouet-Macheret. Craintes, espoir et attente se mêlent à la rationalité des procédures administratives.

Le désarroi des couples est parfois grand devant tant de paperasse et de démarches (demandes d’agrément, documents officiels, dossiers médicaux, entretiens de la procédure d’évaluation et exigences des pays d’origine). L’équipe en charge des adoptions doit veiller au bien de l’enfant qui a vécu le traumatisme de l’abandon. «Nous discutons certains points tels que le choix du couple de se tourner vers l’adoption», explique Isabelle Favre. Les chargées d’évaluation accompagnent les futurs parents dans la constitution de leur dossier et les démarches lors de l’arrivée de l’enfant. Elles se rendent également au domicile des familles dans le cadre de l’accompagnement post-adoption.

«Les exigences légales en matière d’adoption internationale sont contraignantes», fait remarquer Barbara Menétrey. Chaque pays d’origine a ses propres exigences. L’équipe de l’adoption veille à ce que tout soit en conformité entre la Suisse et le pays d’origine. «Cela nous demande pas mal d’investigations. Nous collaborons régulièrement avec les ambassades suisses des pays d’origine», explique Catherine Person.

Un enfant ne peut être adopté que si celui-ci est déclaré juridiquement adoptable par le pays d’origine. «Souvent les enfants proposés à l’adoption internationale sont âgés de trois à quatre ans», affirme Isabellle Favre. «Les couples doivent être prêts à accueillir un enfant qui a déjà une histoire dans un autre pays. Nous devons nous assurer qu’ils sont conscients de ce que signifie «adopter un enfant»», développe Isabelle Favre. «Lorsque le couple rencontre l’enfant, celui-ci est angoissé, apeuré face à ces inconnus qui seront ses nouveaux parents. Chacun doit prendre le temps nécessaire pour faire connaissance et que le processus d’attachement débute», renchérit Stéphanie Clouet-Macheret.

Les futurs candidats ont l’obligation légale de suivre un atelier de préparation à l’adoption dans le cadre de l’évaluation. «Ces ateliers préparent les futurs parents aux spécificités de la filiation adoptive», explique Catherine Person.

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Les chargées d'évaluation des milieux d'accueil, de gauche à droite: Barbara Menétrey, Isabelle Favre, Catherine Person, Stéphanie Clouet-Macheret et Isabelle Goyi. Absente: Samira Chaouch - (tl).

Retrouver ses origines

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Retrouver ses origines - (Olivier Le Moal - Fotolia).

 

Les chargées d’évaluation de l’Autorité centrale cantonale en matière d’adoption se chargent également des recherches d’origines des enfants adoptés. Dès 18 ans, l’intéressé peut faire une demande en recherche d’origines. Le service désarchive le dossier d’adoption. Il enquête sur les parents biologiques afin de tenter de les retrouver.

Dans le cas d’une recherche fructueuse, les chargées d’évaluation prennent contact avec le parent biologique. «Les lettres ne contiennent pas d’en-tête du service, l’enveloppe est blanche. Cela nous permet de garantir la vie privée de la personne contactée», explique Catherine Person. «On ne sait pas ce que cette personne a vécu entre-temps, si son entourage est au courant de son passé», renchérit Stéphanie Clouet-Macheret. La suite de la procédure dépend du parent biologique. Si celui-ci accepte d’entrer en matière alors le service peut servir d’intermédiaire dans les premiers échanges entre le parent biologique et l’intéressé.

L’adoption internationale du point de vue légal

Dans le canton de Vaud, le Service de la protection de la jeunesse est l’autorité centrale en matière d’adoption. Au sein de ce service, une équipe spécialisée gère l’ensemble des demandes (adoptions internationales, intrafamiliales ou par le conjoint).

La Suisse a ratifié en 2002 la Convention de la Haye sur la protection de l’enfant et la coopération en matière d’adoption internationale. La Convention de la Haye a modifié le paysage de l’adoption internationale. Le principe de cette convention met en avant la protection et l’intérêt supérieur de l’enfant. De ce fait, les adoptions dans le pays d’origine sont privilégiées.

Ces procédures sont assez longues et lorsque l’adoption s’ouvre à l’international, l’enfant est âgé de quelques années (3-4 ans). C’est la Confédération qui délègue la compétence en matière d’adoption aux cantons. Toutes les demandes d’adoption concernant les pays conventionnés sont centralisées à Berne. Les futurs parents ne peuvent déposer leur dossier de demande que dans un seul pays, parallèlement à l’adoption nationale.

Les archivistes suisses rassemblés à Lausanne

Les 11 et 12 septembre, l’Association des archivistes suisses (AAS) s’est réunie à Lausanne pour son assemblée annuelle.

À l’invitation entre autres des Archives cantonales, les quelque 200 participants de la 91e édition de l'assemblée de l'AAS ont pu visiter des lieux emblématiques du canton et, bien sûr, différents sites d’archivage. La cathédrale de Lausanne, la bibliothèque du Rolex learning center de l’EPFL, les Archives cantonales, à Chavannes-près-Renens, les Archives de la Ville de Lausanne ou encore les locaux de la Cinémathèque suisse, à Penthaz, ont suscité l’intérêt et ont permis à chacun d’échanger avec leurs collègues sur place.

Des exemples actuels pour un débat

Les exemples lausannois de la Cinémathèque suisse, du projet de Pôle muséal et du projet lausannois de Maison du livre et du patrimoine et de la Maison ont fourni le thème d’un débat : « La conservation du patrimoine, entre architecture et politique ». Frédéric Maire, directeur de la Cinémathèque suisse, Bernard Fibicher, directeur du Musée cantonal des Beaux-arts et Frédéric Sardet, chef de Service Bibliothèques et Archives Lausanne y ont pris part à l’aula du Palais de Rumine, juste après l’assemblée générale, tenue en présence du président du Conseil d’Etat Pierre-Yves Maillard.

Faire face au changement et développer une culture commune

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Claudia Engler, présidente de l’Association des archivistes suisses - (jc).

 

« Vous avez vu le nombre de jeunes qui twittaient pendant l’assemblée? » La présidente de l’AAS Claudia Engler tord d’emblée le cou au stéréotype de l’archiviste chenu disparaissant autour d’immenses piles de papier jauni.

«Notre profession fait face à des changements rapides». Avec les nouveaux médias et une information foisonnante qui tend à prendre le pas sur la connaissance de l’Histoire, l’AAS n’est pas en mal de thèmes pour les formations continues qu’elle propose à ses quelque 900 membres. Les archivistes d’entreprises privées, qu’elles soient horlogères, bancaires ou autres, sont toujours plus nombreux parmi ces derniers. Et il existe même des bureaux d’archivistes conseils, offrant leurs services aux communes, aux associations et au secteur privé. «Nos clients ne sont pas tous soumis aux mêmes législations et leurs objectifs peuvent être différents », explique Vincent Guillot, le créateur de l’un d’eux. « Dans le privé, il n’y a pas d’obligation de rendre les documents publics», souligne Claudia Engler. « Mais les archivistes partagent une culture commune notamment de par leur formation».

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Les archivistes suisses se sont réunis à l'aula du Palais de Rumine - (jc).

Numérisation des archives menacées: un travail titanesque

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Le nouveau scanner de format A1 des Archives cantonales - (ff).

 

En mars 2013, le Grand Conseil décidait de dématérialiser les documents historiques menacés aux Archives cantonales vaudoises. Considérés comme tels, les documents les plus consultés et donc les plus sujets à la détérioration: les registres paroissiaux et d’état civil, les anciens plans cadastraux et la cartographie.

La numérisation des registres paroissiaux et d’état civil de 1562 à 1875 a été effectuée en mandat externe en raison du besoin urgent de leur mise à disposition du public. La numérisation des cartes et des plans cadastraux se fera aux Archives cantonales à l’aide de deux scanners de format A1 et A0 nouvellement acquis.

Avant numérisation, les documents seront nettoyés et renforcés par les restauratrices. On estime que 6250 numérisations de cartes et 105'000 numérisations de plans cadastraux seront nécessaires. Un travail très astreignant qui devrait s’étaler sur trois ans.

Les documents numérisés ne représenteront qu’une infime partie des quelque trente kilomètres d’archives que comptent les Archives cantonales. Ils seront dans un premier temps consultables en salle de lecture. La prochaine étape, à savoir la mise à disposition sur Internet, n’a pas encore été convenue.

On a marché plus du tiers de la distance vers la lune avec des podomètres!

Du 15 au 28 septembre, plus de 1'200 collaboratrices et collaborateurs de l’administration cantonale vaudoise ont participé à l’action «Ça marche avec mon podomètre».

Pour sa sixième édition, le nombre de participants a augmenté de 370 par rapport à 2013. Le nombre d’entités qui ont participé à cette action est passé de 40 à 65 en 2014. «C’est un record! L’implication des responsables d’équipe au sein de chaque entité a contribué au bon déroulement de l’action», explique Clément Schaffter, coordinateur du projet. Avec un total de plus de 182 millions de pas, soit 136'529 km, les collaboratrices et collaborateurs ont parcouru en 14 jours un peu plus du tiers des 384'400 km qui nous séparent de la lune. En moyenne et par personne, les participants ont marché 10’440 pas par jour, un chiffre au-dessus des recommandations quotidiennes en matière d’activité physique.

Le Service de la santé publique et le programme «Ça marche!» vont récompenser trois entités d’un prix fruité. Avec une moyenne de 15'379 pas par jour, le prix du Plus grand nombre de pas revient à Statistique Vaud. Le Prix du Hasard est décerné à la Division inspection fiscale de l’ACI, entité tirée au sort par Pierre-Yves Maillard, président du Conseil d'Etat. Enfin, la Direction générale de la mobilité et des routes remporte le Prix du Mérite. Cette entité est le résultat de la fusion de deux services qui ont participé à toutes les éditions de l’action depuis 2009, soit le service de la mobilité et le service des routes.

Evaluer le nombre de pas fait chaque jour

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Christine Wenger, Christiane Menon et Madeleine Mermod, secrétariat général du département des institutions et de la sécurité - (tl).

 

«Avec le podomètre, je me suis rendu compte que je faisais passablement de pas au bureau», explique Christiane Menon. «Nous ne participons pas à cette action pour la compétition. C’est plutôt l’occasion d’échanger avec nos collègues sur les kilomètres effectués et d’évaluer le nombre de pas que nous faisons par jour», déclarent ses collègues, Madeleine Mermod et Christine Wenger.

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Les podomètres ont enregistré plus de 182 millions de pas - (dr).

Un autre moyen de se déplacer

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Isabel Garcia et François Pittet, service du développement territorial - (tl).

 

«C’est la troisième fois que je participe à cette action» explique François Pittet. « Je ne prends plus le métro pour me rendre au travail. Je marche de la gare de Lausanne à la Riponne», développe-t-il. «Je participe pour la première fois. Cela me donne l’occasion d’évaluer le nombre de pas que je fais par jour», complète sa collègue, Isabel Garcia.

Une action de groupe!

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Yvan Christinet, Direction générale de la mobilité et des routes - (tl).

 

«Nous sommes une vingtaine à participer à la Direction générale de la mobilité et des routes. Chaque matin, nous mettons à jour nos données et évaluons les kilomètres parcourus. Tout au long de cette action, nous créons un parcours fictif sur la base des kilomètres parcourus par notre équipe. La ville finale dans laquelle nous arrivons devient le thème de notre prochain repas».

Brèves

Journées du patrimoine: succès

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Près de 14'000 personnes ont visité les 17 sites proposés par le canton de Vaud à l’occasion des Journées du patrimoine les 13 et 14 septembre derniers. Cette édition avait pour thème la table et ses arts. Le siège de Nestlé, l'Alimentaruim de Vevey et un domaine paysan de Corcelles-près-Payerne ont rencontré un succès particulier.

La Journée «Oser tous les métiers»

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Jeudi 13 novembre 2014 aura lieu la Journée Oser tous les métiers (JOM), destinée aux élèves de la 7e à la 9e année scolaire (HarmoS). Ce jour-là, les filles accompagneront leur père ou un proche et les garçons leur mère ou une proche dans leur journée de travail. La JOM a pour objectif d’encourager les jeunes à explorer des univers professionnels nouveaux et à ne pas se limiter aux secteurs traditionnellement féminins ou masculins. Les ateliers jom’14 offrent aux élèves la possibilité d’explorer de nouveaux métiers comme le métier d’ingénieure pour les filles ou le monde de l’éducation de l’enfance pour les garçons.

Vers le site des jom

Patrimoine vaudois: partager son savoir!

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Gremaillage: soirée où l’on écalait les noix en groupe, souvent en se racontant des histoires ou en chantant- (Musée de l'Elysée).

Recette de raisinée ou de saucisse aux choux, savoir-faire de vignerons ou tradition paysanne: tout Vaudois ou toute Vaudoise d’adoption ou de cœur possède dans son grenier ou sa mémoire des richesses du patrimoine vaudois.

Pour qu’elles ne se perdent pas, chacun est invité à les partager auprès du Service des affaires culturelles en vue de la réalisation de l’édition 2015 du guide d'initiation aux traditions vivantes vaudoises.

Plus d'informations

Pratique

Nouveau catalogue pour la formation continue

Le Centre d’éducation permanente (CEP) a publié son catalogue 2015 de formations continues. Outre le choix de cours tout aussi vaste qu’en 2014, le programme met un accent particulier sur les thèmes de la simplification de l’administration, de l’efficience des prestations et de la relation avec les usagers.

Au programme de ce nouveau catalogue 2015, de nouveaux cours en communication, en informatique ou orienté vers l’efficacité personnelle.

Quelles sont les bonnes pratiques avec les appareils mobiles? Le cours «la face cachée des appareils mobiles: gérez vos risques» permettra de trouver les bonnes réponses à cette question. Autre nouveauté, le cours «femmes et carrières: un bon plan pour vous?» offrira tant des conseils pratiques orientés vers l’action que des clés pour l’analyse de sa trajectoire professionnelle et personnelle.

Veiller à se perfectionner régulièrement

Pour rappel, le règlement sur la formation continue stipule que les collaboratrices et les collaborateurs ont droit à trois jours de formation par an, non cumulables, à des fins de perfectionnement professionnel et non professionnel. Il revient à chacun de veiller régulièrement à mettre à jour ses connaissances, à développer ses compétences à un niveau conforme aux exigences du poste, à s'adapter aux contraintes d'un environnement socio-économique en mutation et ainsi à se donner des possibilités d'évolution professionnelle.

Vers le site du CEP

Accueil téléphonique, le premier contact

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Répondre au téléphone, un art - (fotolia).

 

Incompréhension face aux accueils automatiques, difficulté à joindre le bon service, les émotions auxquelles doivent parfois faire face les réceptionnistes peuvent se montrer désemparantes. En répondant à des interlocuteurs (ou des « usagers-clients ») énervés de ne pas trouver ce qu’ils souhaitent, le premier contact est souvent crucial.

«Le terme d’usager-client est utilisé pour expliquer que l’appelant a des droits et des devoirs envers le réceptionniste», explique Laurent Fontaine, formateur au CEP. «Pendant cette formation, nous abordons tous les points du processus téléphonique: l’accueil, la prise en charge et la clôture de la conversation. Nous étudions les moyens de cibler les besoins de l’appelant et la manière de poser les questions adéquates», complète-t-il.

Ce cours du CEP offre «des petits trucs» pour que l’appelé puisse garder son calme, clore la conversation lorsque l’appelant a besoin de parler ou qu’il puisse canaliser et répondre aux débordements verbaux.

Cours CEP: Accueil téléphonique: l'art et la manière

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(fotolia)

Savoir gérer les réclamations

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Un client ou un administré fâché et qui le fait savoir ? «C’est sans doute un problème au départ, mais ce peut être une opportunité !», lance Daniel Charbonnier. Avec plusieurs années dans un hôtel accueillant des stars à Beverly Hills et d’autres postes en contact avec des clients aux attentes très précises, le formateur qui donnera le cours «Gestion des réclamations» au CEP sait de quoi il parle. L’instinct et la réactivité qu’il a développés lui permettent bien souvent de transformer une situation tendue en relation d’écoute. Il s’agit en premier de contrôler ses propres émotions. «Nous aimons pour la plupart d’entre nous avoir le sentiment d’un travail bien accompli. Un mauvais réflexe de déni peut parfois se substituer à une attitude d’écoute constructive».

Le cours observera l’évolution des réclamations et des besoins des usagers. Il offrira des clés pour analyser ses émotions face à une réclamation et donnera des méthodes pratiques pour apprendre à les gérer et entrer dans un processus d’écoute active susceptible de transformer la relation.

Cours CEP: Gestion des réclamations

Produits de Marcelin à prix préférentiel

L’automne annonce l’arrivée des produits des Domaines de Marcelin et des Hospices cantonaux. Des rabais spéciaux sont proposés pour le personnel de l’Etat.

Afin de bénéficier des rabais «personnel», chacun peut remplir le bulletin de commande jusqu'au 15 décembre 2014.

Deux journées de ventes de pommes à prix spéciaux sont organisées les vendredi 31 octobre de 13h30 à 18h et samedi 1er novembre de 9h à 12h et de 13h à 16h à la Ferme de Marcelin. Par la suite, les pommes seront disponibles au Magaz’à vin au tarif «personnel».

Plus d'information à l'adresse www.vd.ch/agriculture

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Le carton de jus de pommes de 3 litres est à 7 francs pour les collaborateurs de l'Etat - (dr).

Parcours futé: de la gare à l’hôpital de Nyon.

Se rendre à l’hôpital de Nyon depuis la gare ne prend qu’une quinzaine de minutes. Le trajet proposé s’éloigne des axes routiers pour traverser des zones habitables.

Le trajet

Sortir de la gare, passer dans le tunnel direction Jura. A la roulotte, prendre à gauche. Traverser la route pour prendre la rue de la Morâche. Au giratoire, prendre à gauche sur la route de Divonne. Au panneau piéton « hôpital », prendre à droite et suivre les panneaux verts. Arrivé sur le parking, traverser le parking, descendre la petite butte et bifurquer légèrement sur la gauche. A la barrière rouge et blanche, aller sur le trottoir et continuer sur 100 mètres. L’entrée de l’hôpital est sur la gauche.

Les avantages

Ce trajet est relativement court ce qui permet de gagner du temps. Accessible à tous, ce trajet s'éloigne rapidement de l'axe routier principal.

Pratique

Départ:

Gare de Nyon

Arrivée:

Hôpital de Nyon

Temps du parcours:

12 min

Distance:

1 km

Vers la carte interactive

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Le parcours est jalonné d'espaces verts - (tl).

Le rachat d’années auprès de la Caisse de pensions peut améliorer la prévoyance

Combler ses lacunes de prévoyance et payer moins d’impôts, c’est possible grâce aux rachats d’années d’assurance. Le rachat est un versement de fonds de sa fortune privée qui va permettre d'augmenter, en cas de lacune de prévoyance, toutes les prestations d'assurance.

La Caisse de pensions de l’Etat de Vaud (CPEV) présente sur son site les avantages que peut avoir dans certains cas le rachat d’années d’assurance: cela permet d’améliorer les prestations de retraite et/ou d’invalidité et décès ainsi que de profiter en principe d’une déduction fiscale intégrale du versement. Lors du rachat des années d’assurance, l’acheteur a la possibilité de verser le montant en une seule fois ou d’opter pour un plan financier.

Avant le 15 novembre

La demande de rachat peut être faite, auprès de la CPEV, à n'importe quel moment de l'année. Afin d'être sûr que le rachat puisse être pris en compte sur l'année actuelle, il est recommandé de déposer une demande avant le 15 novembre. En effet, un certain délai est nécessaire pour vérifier le respect des conditions de rachat et établir les documents pour demander la déduction fiscale sur l'année en cours.

Pour plus d'informations: CPEV

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Culture

Oskar Kokoschka dans l’objectif du photographe Erling Mandelmann

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Né à Copenhague en 1935, Erling Mandelmann est photographe. Il a réalisé les portraits de plus de 500 célébrités dont Maurice Béjart, Georges Brassens, Charlie Chaplin ou encore Audrey Hepburn. La série exposée dans l’Espace Kokoschka est un ensemble de clichés que Mandelmann a pris du peintre Oskar Kokoschka durant ses vingt dernières années de vie à Villeneuve.

> Exposition du 13 septembre au 1er novembre 2014. Musée Jenisch

Bal(l)ades en forêt

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«Je reviens sur mes pas pour avancer à nouveau. Lentement. Je parcours les sentiers. Le temps passe, les saisons s’écoulent. Les images vécues se transforment en couleurs sur la toile». Vanessa Bongcam naît en 1972 à Bogotá. Actuellement enseignante de biologie au Gymnase de Chamblande, elle habite à Epalinges où elle parcourt quotidiennement le Bois de la Chapelle et le Bois de la Chanaula où elle puise son inspiration.

> Exposition du 9 octobre au 31 octobre 2014, ouvert tous les jours de 10h à 17h30, entrée libre. Musée et jardins botaniques

«Bouboule», comédie d’un Lausannois au cinéma

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Bouboule, c’est ainsi qu’on appelle Kevin, 12 ans, 100 kilos et pas vraiment un avenir. S’empiffrant de frites, de viennoiseries et de petits pots de crème, il n’attend que sa crise cardiaque. À moins qu’il ne change...

Le président du Conseil d’Etat Pierre-Yves Maillard s’exprimera lors de l’avant-première (sur invitation uniquement) de ce film à voir dés le début novembre dans les salles. La comédie réalisée par le Lausannois Bruno Deville touche un thème sensible dans les domaines scolaire et de la santé publique.

> Des invitations pour l’avant-première seront tirées au sort parmi les 10 premières personnes qui enverront un courriel d’ici vendredi 10 octobre avec le titre «Bouboule» à l’adresse info.gazette@vd.ch

Annonces

Petites annonces

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Les petites annonces sont uniquement accessibles depuis l'intranet de l'Etat de Vaud pour le moment.

Lien vers les petites annonces

Editeur: Etat de Vaud. Rédacteur responsable: Joël Christin. Rédaction: Florence Frossard, Tiffany Lenoble, Cinzia Pfeiffer.
Contact: info.gazette@vd.ch
Copyright(c) La Gazette n°255 - 9 octobre 2014