La Gazette

n°256
14 novembre 2014

Actualités

À quoi servent encore les expos?

Le 26 novembre, les cours publics de l’Université de Lausanne organisent un débat sur la signification et l'utilité des «Expos».

Le cinquantenaire de l’Expo 64 a été célébré cette année. L’Expo 64 est devenue un évènement historique. Qu’elle soit nationale, internationale ou universelle, il semble que «l’Expo» ait pour destinée d'accompagner les étapes de l'histoire du monde occidental moderne. En Suisse, Expo 02 a voulu ouvrir la porte du 21e siècle. La controverse à son sujet n'aura pas empêché qu'une Expo 2027 soit annoncée.

Mais comment définir «l’Expo»? Un média? Un outil de marketing national? Un support pédagogique pour permettre au citoyen d'appréhender son monde? La provocation artistique ou sociale y trouve-t-elle vraiment une place? Ses éléments en font-ils un instantané de notre société à un moment donné?

Ouvert à tous et gratuit, le cours public de l'UNIL permettra d'éclairer ces questions mercredi 26 novembre, à 18h, avec la participation de:

  • Jacqueline Fendt, professeure ESCP Europe, Paris
  • Nicolas Bideau, ambassadeur, chef Présence Suisse
  • François Vallotton, professeur UNIL, Section d'histoire, Faculté des lettres
  • Olivier Lugon, professeur UNIL, Section d'histoire et d'esthétique du cinéma, Faculté des lettres
  • Yohan Ariffin , maître d'enseignement et de recherche UNIL, Faculté des sciences sociales et politiques
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Le Pavillon vaudois de l'Expo.02, à Yverdon, peu avant la journée cantonale vaudoise du 29 juin 2002 – (Bona Architecture & Design).

 

Informations pratiques

Autrement dit... - Les cours publics de l’UNIL.
50 ans après Expo 64, à quoi servent encore les expositions? Université de Lausanne - Bâtiment Amphimax - Auditoire Erna Hamburger. Métro M1 - Arrêt UNIL Sorge
Mercredi, 26 novembre, à 18h.
Entrée libre

> Cours publics de l’Unil et VIDÉO de présentation

> Page de commémoration d’Expo 64

La journée «Osez tous les métiers» s'est déployée, jeudi 13 novembre, dans l'administration cantonale

Ce 13 novembre, quelques têtes blondes ont pointé leur nez dans les séances et dans les bureaux. Durant la "JOM", les filles (élèves de la 7e à la 9e) accompagnaient leur père ou un proche et les garçons leur mère ou une proche dans leur journée de travail.

Certains services ont organisé un accueil et des activités pour les enfants participant à la journée "Osez tous les métiers" (JOM). Les enfants ont aussi parfois simplement suivi leur père ou leur mère dans leur journée ordinaire de travail. Des unités se sont donné des règles durant la journée pour rendre leur activité plus accessible. Interdiction de parler avec des acronymes par exemple.

Le nombre d'enfants a été particulièrement nombreux à la Police cantonale (photo). Ils étaient plus de 90, ce jeudi au centre de la Blécherette, Durant la matinée, ils ont pu découvrir la brigade canine, la prévention routière avec sa "voiture tonneau", l'identité judiciaire (ID) ainsi que la centrale d'engagement et de transmissions (CET). Pleine de découvertes et de convivialité la journée suscitera peut-être certaines vocations.

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Plus de 90 enfants ont découvert les activités de la Police cantonale, au centre de la Blécherette - (PolCant).

Le Grand Conseil verra son secrétaire général partir fin 2014

Le secrétaire général du Grand Conseil Olivier Rapin quittera son poste à la fin de l'année. Il a présenté fin septembre sa démission au président du Grand Conseil. Ancien conseiller communal de Montreux, avant d’avoir aussi siégé au Parlement cantonal, il deviendra secrétaire municipal de cette ville dès février 2015. Interview.

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Olivier Rapin, devant le chantier de la reconstruction du parlement qu'il a accompagnée – (jc).

Quels sont les grands changements intervenus en douze ans, depuis votre arrivée comme secrétaire général adjoint, en 2002, puis comme secrétaire général, dès 2006?

Le service a beaucoup gagné en autonomie. Les commissions parlementaires disposent désormais d’un véritable secrétariat rattaché au secrétariat général du Grand Conseil, les notes de séances des commissions étaient rédigées par des collaborateurs de l’administration déléguée par un chef de département. Cela n’était pas toujours très sain. C’est une évolution importante pour consolider la séparation des pouvoirs.

L’indépendance du service dédié au Parlement a été voulue par la Constitution de 2003 et par la loi de 2004. Il faut se rappeler qu’il y a moins de vingt ans, les rôles de secrétaire général du Grand Conseil et de chancelier étaient tenus par la même personne. Dans certains petits cantons alémaniques, le chancelier est encore le «Stadtschreibe des Grossen Rates». Avant de devenir secrétaire générale en 1998, ma prédécesseure Marianne Brélaz portait d’ailleurs le titre de vice-chancelière. Et ce n’est qu’en 2004 que d’office rattaché à la Chancellerie, nous sommes passés sous la seule dépendance du Grand Conseil via son Bureau et son président.

Les députés élus depuis plusieurs législatures disent que « ça roule globalement mieux aujourd’hui ». Ils estiment que l’appui apporté au Grand Conseil est meilleur et plus diligent que par le passé. Les secrétaires des commissions et les autres collaborateurs du service sont plus proches d’eux et ne changent pas au gré des objets. L’accès et la disponibilité de l’information s’améliorent aussi.

Avez-vous constaté également des évolutions dans la façon de travailler?

Je remarque que les députés travaillent beaucoup au parlement. La diminution de leur nombre, passé de 200 à 180 en 1998, puis de 180 à 150 en 2007, ne s’est pas accompagnée d’une diminution des interventions parlementaires. Les objets à l’ordre du jour sont toujours nombreux.

Si je compare avec les années où j’ai siégé au Grand Conseil (entre mars 1998 et juillet 2002), je vois que la buvette est maintenant quasiment vide durant les séances.. Les majorités sont plus fragiles et les absences peuvent faire perdre des votes. Le travail législatif se fait avec davantage de précision et de professionnalisme. La différence de majorité entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif depuis les élections de 2012 peut expliquer en partie cela: on est toujours plus pointilleux pour examiner une proposition venant d’un autre bord. Mais il y a aussi une tendance générale à s’informer beaucoup et à être moins confiant vis-à-vis du pouvoir, quel qu’il soit.

Votre propre rôle s’est aussi renforcé...

Aujourd’hui, le secrétaire général a un rôle plus stratégique et institutionnel qu’auparavant. Il est nécessaire d’avoir des compétences d’analyse et de distinguer les enjeux institutionnels et politiques pour appuyer efficacement le président, le Bureau, voire des commissions du Grand Conseil dans ce contexte d’autonomie et de séparation des pouvoirs bien établie, notamment lorsqu’il y a des conflits entre les pouvoirs, situations heureusement rares..

Et vous devez aussi vous adapter à de nouveaux chefs...

Oui, «le patron» change chaque année et les personnalités peuvent être fort différentes…. Mais ce sont les présidents qui sont devant, pas moi ou mes collaborateurs. Avec le service, nous devons contribuer à conserver une continuité. Il faut faire en sorte que les citoyens, les journalistes ou les collaborateurs de l’Etat ne voient pas le changement. Le Grand Conseil doit «rouler», en plénum et en commissions, indépendamment des personnes. Les nouveaux présidents sont toujours un peu fragilisés au début. Et beaucoup plus à l’aise en fin de présidence.

Quelles évolutions sont à venir?

L’évolution sera notamment dictée par la mise à disposition, en 2016-2017, du nouveau bâtiment parlementaire actuellement en reconstruction à La Cité. Toute l’activité parlementaire sera réunie en un même lieu, doté de moyens techniques modernes. Les séances de commission n’auront plus lieu dans les locaux des départements, mais pourront se tenir sur place en accueillant, comme invités, les chefs de département. Cette différence compte symboliquement à mes yeux. Il y aura aussi un gain de cohérence et de visibilité pour le premier pouvoir.

L’ouverture vers le public compte aussi...

Le Parlement est ouvert et les débats sont retransmis sur internet (direct et différé), par La Télé aussi. Une démarche de visites et d’ouverture, intitulée « Celles et ceux qui font le canton », a été mise en place sous la présidence de Laurent Wehrli. Elle se perpétue aujourd’hui sous la présidence de Jacques Nicolet. Il s’agit d’accueillir environ une fois par mois des groupes ou associations ayant une activité dans le canton et de leur faire découvrir en direct le fonctionnement du parlement. Cette démarche, tournée vers l’extérieur, contribue à mieux faire comprendre certains enjeux et à apprivoiser notre fonctionnement.

Au moment de partir, fin décembre, aurez-vous un regret?

Les circonstances font que je pars avant que nous réaménagions à La Cité. C’est le seul léger regret que je pourrais avoir. Mais je viendrai inaugurer le parlement en tant qu’invité ce qui sera plus confortable qu’en tant qu’organisateur... Sincèrement et en toute reconnaissance, j’ai eu beaucoup de chance de vivre cette expérience-là. Avoir pu contribuer à développer un service dans un tel moment d’évolution pour l’institution parlementaire ne peut que me rendre heureux.

Le Canton se présente plutôt bien en matière d’égalité salariale

L’égalité salariale à l’Etat a fait l’objet d’un contrôle. Le résultat s’est révélé plutôt réjouissant, mais des efforts restent à fournir selon le Conseil d’Etat.

Le Conseil d’Etat a effectué, en septembre 2014, un autocontrôle de l’égalité salariale hommes/femmes au sein de l’administration cantonale vaudoise. L’outil de diagnostic Logib a été utilisé pour déterminer si des hommes et des femmes ayant les mêmes caractéristiques de qualification et ayant le même type de poste de travail reçoivent le même salaire. L'analyse visait à contrôler si le principe d’égalité posé par la Loi sur l’égalité était respecté.

Résultats concordants

L’étude a été menée en parallèle par deux bureaux externes qui ont obtenu des résultats pratiquement identiques. Elle montre que la différence salariale se situe à 3,5%, soit en dessous du seuil de «tolérance» de 5%, fixé par la Confédération dans le cadre des marchés publics.

Le Conseil d’Etat a salué ce résultat réjouissant mais a déclaré qu’il ne sera néanmoins pleinement satisfait que lorsque l’égalité sera entièrement atteinte, y compris pour la sous-représentation des femmes dans les postes de cadres.

     

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Évaluation grâce à un logiciel fourni par la Confédération

Logib est le logiciel mis à disposition par la Confédération pour analyser l’égalité des salaires. Logib se base sur une détermination, reconnue par le Tribunal fédéral, de l’effet sur la rémunération de variables telles la formation, l’âge, le sexe, l’expérience ou la fonction. Cette détermination est établie à partir de données émanant de l’Office fédéral de la statistique. Dans l’ensemble des différences salariales constatées dans une entreprise, le logiciel permet d’identifier la part des différences qui s’expliquent par des caractéristiques objectives, individuelles ou liées au poste de travail, et la part de celles, inexpliquées, qui peuvent être considérées comme discriminatoires en fonction du sexe.

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Dans l’ensemble des différences salariales constatées entre femmes et hommes de l’administration cantonale, le logiciel LOGIB a identifié :

- (A) une part de différences qui s’expliquent par des caractéristiques objectives liées au poste (niveau de qualification requis, position professionnelle) ou au parcours personnel (âge, formation, ancienneté, expériences professionnelles), et

- (C) une part de différences de 3,5% qui ne s’expliquent pas et qui peuvent être considérées comme discriminatoires en fonction du sexe.

Dans le cas de l’administration cantonale, la part de différences discriminatoires (C) ne dépasse pas le seuil de tolérance admis par la Confédération (B), fixé à 5%.

Le Canton de Vaud et Lausanne consolident les détails de leur candidature aux Jeux olympiques d’hiver de la jeunesse 2020

Entre Lucerne et Lausanne, c’est cette dernière que Swiss Olympic a décidé de présenter, le 19 septembre 2013, comme candidate aux Jeux olympiques d’hiver de la jeunesse de 2020. Le 31 juillet 2015, le Comité international olympique désignera la ville hôte.

En compétition avec Brasov, en Roumanie, « la candidature de Lausanne aux Jeux olympiques de la jeunesse d’hiver (JOJ) est atypique car elle est organisée à 50% par la Ville de Lausanne et à 50% par le Canton de Vaud», explique Denis Pittet, secrétaire général du comité de la candidature lausannoise. Avec un budget total estimé à 36 millions de francs, les parts de la Confédération, du Canton et de la Ville se montent chacune à huit millions de francs. Les compétitions des JOJ se dérouleront dans trois lieux: le Jura, les Alpes vaudoises et Lausanne. «Les JOJ servent de lieu de rencontre entre les jeunes du monde entier. À titre de comparaison, Gymnaestrada a réuni plus de 20'000 participants et 6000 bénévoles alors que les JOJ réuniront 1500 participants», précise Denis Pittet.

Développer des infrastructures utiles et durables

«La charte des JOJ oblige les organisateurs à utiliser les infrastructures déjà en place. Si l’on construit, il faut que ces infrastructures servent directement la région et de manière durable», explique Denis Pittet. «C’est le cas du village olympique prévu à Dorigny. Une fois les Jeux terminés, le village deviendra un village pour étudiants. Il est conçu comme tel dès le départ». La construction de ce village pour étudiants est estimée à 250 millions de francs. L’organisation de tels Jeux permet également de stimuler certains projets – notamment dans les Alpes vaudoises - avec la rénovation d’un télésiège aux Diablerets ou l’amélioration de la connexion du train Aigle-Leysin avec les pistes.

«Une collaboration avec les milieux académiques»

Le programme éducatif et culturel de la candidature doit aborder les thématiques de l’olympisme, de la responsabilité sociale, de l’expression et du bien-être ainsi qu’un style de vie sain. La présence de Hautes Écoles, de l’Université et de l’EPFL est un atout majeur pour la candidature de Lausanne et du Canton de Vaud. «Le projet culturel et éducatif a une grande importance dans l’organisation de ces jeux. Sur les dix jours de compétition, les athlètes doivent consacrer deux jours entiers au programme de culture et d’éducation», souligne Denis Pittet. Les milieux académiques participeront donc à la réalisation des Jeux.

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Le comité de candidature lausannoise met tous ses efforts en oeuvre en vue du choix qui sera opéré en été 2015.

    

Histoire des JOJ

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Sculpture à Lausanne.

Créés en 2008 à Guatemala City, les Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) ont lieu tous les quatre ans, en alternant les jeux d’hiver et d’été. De taille limitée, les JOJ d’hiver 2020 accueilleront 1'200 athlètes pendant 10 jours. Les JOJ d’été accueillent quant à eux quelque 3'500 jeunes. Calqués sur le programme des Jeux olympiques d’hiver, les JOJ 2020 regroupent sept sports et 15 disciplines. Certaines épreuves sont mixtes. Les JOJ permettent aux jeunes de se rencontrer, de découvrir la culture du pays hôte et de créer ou de rénover des infrastructures utiles à la population locale.

Reportage

Une journée avec…une juge de paix

La voix ferme, le ton autoritaire, mais le regard tendre et compréhensif. Siégeant en hauteur dans la salle d’audience, entourée de deux juges assesseurs et d’un greffier, elle protocole avec soin ce qui vient d’être dit. «L’audience est levée, la décision sera prise à huis clos».

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Céline Currat-Splivalo, première juge de paix du district de la Broye-Vully - (ff).

Céline Currat Splivalo est première juge de paix du district de la Broye-Vully depuis 2010. Cette licenciée en droit de l’université de Fribourg avait auparavant été durant de nombreuses années greffière au Tribunal cantonal. «Depuis toute petite, la fonction de magistrate m’a attirée. En plus de mon attrait pour le contact humain, j’ai toujours eu la fibre pour trancher des questions».

Protéger l’adulte et l’enfant

La juge siège régulièrement en Justice de paix en qualité de présidente de l’autorité de protection de l’adulte et de l’enfant. Des journées intenses où les situations se suivent sans se ressembler: fixation d’un droit de visite, protection des biens de mineurs, institution d’une curatelle ou placement à des fins d’assistance. «Je m’efforce de défendre les adultes et les enfants en plaçant leur intérêt au centre», souligne Céline Currat Splivalo. «La diversité des dossiers que l’on traite et la satisfaction de voir que l’on est utile font tout l’intérêt de ce métier».

Une main de fer…

«Travailler au plus près des gens rend le travail à la fois intéressant et difficile. Il faut savoir garder de la distance et imposer des limites, sans toutefois être détachée», poursuit la magistrate. Un juge de paix doit concilier exercice du droit et pragmatisme. «Il faut bien entendu savoir prendre une décision impartiale, mais il est surtout important de se sentir en accord avec celle-ci».

…dans un gant de velours

«Les personnes que je reçois en audience ont souvent un fort besoin d’être entendues», confie celle qui aime prendre le temps d’écouter. «Une femme juge n’est pas moins stricte qu’un homme. Être mère est même souvent une force qui permet de parler par expérience, mais qui n’empêche en rien de prendre des décisions dures».

Les juges assesseurs, lien entre la justice et les curateurs

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Nathalie Gattlen (à d.) et Claude-Eric Jan, juges assesseurs de la Justice de paix de la Broye-Vully - (ff).

  

Une personne est mise sous curatelle lorsqu’elle est empêchée d’assurer ses intérêts en raison d’une déficience mentale, de troubles psychiques ou d’un autre état de faiblesse. C’est alors aux assesseurs de Justice de paix que revient la tâche de rechercher un curateur - privé ou professionnel - pour assister cette personne.

Les assesseurs sont des magistrats non professionnels nommés par la Cour administrative du Tribunal cantonal. . Ils donnent au curateur ou au tuteur les instructions, les conseils et le soutien dont il a besoin pour accomplir ses tâches.

Ancien conseiller bancaire à la retraite, Claude-Eric Jan est assesseur depuis janvier 2013. «Même si la matière n’est pas la même, cela reste proche de mon métier. Mais la grande difficulté est de trouver des curateurs privés». «Nous recherchons en priorité dans l’entourage ou le voisinage de la personne en difficulté», explique Nathalie Gattlen, assesseur depuis 2001. «Il est important d’avoir un grand carnet d’adresses. Mais les gens semblent de moins en moins touchés et il est difficile de les convaincre de s’investir dans cette activité entraide».

La Justice de paix

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La Justice de paix institue entre autres les curatelles et statue en matière de placement à des fins d’assistance - (fotolia).

  

Dans le canton de Vaud, le juge de paix cumule plusieurs fonctions. Comme juge unique, il statue sur les prétentions personnelles ou mobilières dont la valeur litigieuse est inférieure à 10'000 francs, en matière successorale, de droit des poursuites, d’exécution forcée, de mise à ban ou de conflit de voisinage. Comme président de la Justice de paix, il statue en matière de protection de l’adulte et de l’enfant, assisté de deux juges assesseurs «laïcs».

La Justice de paix institue les curatelles et statue en matière de placement à des fins d’assistance. Elle nomme les curateurs et tuteurs et assure la surveillance et le suivi des mesures de protection. La fonction de juge de paix a été professionnalisée en 2004.

Le canton de Vaud compte neuf Justices de paix dont les principaux partenaires professionnels sont le Service de protection de la jeunesse, l’Office des curatelles et tutelles professionnelles, les médecins traitants, les établissements médico-sociaux ainsi que les centres médico-sociaux.

Brèves

Site du projet de Pôle muséal: recours rejeté par le Tribunal fédéral

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Le plan d'affection lié au projet de Pôle muséal est entré en force suite à l'arrêt du TF.

    

Par un arrêt rendu le 8 octobre le Tribunal fédéral (TF) a entièrement rejeté le recours concernant le plan d’affectation cantonal (PAC) du projet de Pôle muséal à Lausanne.

Le recours devant le TF avait été déposé suite à l’arrêt de la Cour de droit administratif et de droit public du Tribunal cantonal qui avait elle-même rejeté, en novembre 2012, les recours émis suite à la levée des oppositions relatives au PAC.

Le rejet des recours au niveau fédéral fait entrer en force le PAC. Il entérine l’affectation culturelle du site des anciennes Halles CFF aux locomotives et permet la poursuite des démarches concernant le mcb-a. La prochaine étape concerne l’obtention, auprès de la Ville de Lausanne, du permis de construire le Musée cantonal des Beaux-Arts (mcb-a).

L’arrêt du TF permet d’aller de l’avant également avec les projets concernant le mudac et le Musée de l’Elysée, pour lesquels le Grand Conseil a d’ores et déjà accordé les crédits d’études. Sur ce plan, les prochaines étapes portent notamment sur les concours d’architecture concernant ces deux bâtiments.

> Plate-forme Pôle muséal

Tatyana Franck dirigera le Musée de l'Elysée

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Tatyana Franck, directrice désignée du Musée de l'Elysée, prendra ses fonction le 1er mars 2015. (Ph: Anne du Chastel).

    

Le Conseil d'Etat a désigné Tatyana Franck, actuelle directrice des Archives Claude Picasso, à la tête du Musée de l'Elysée. L'entrée en fonction de la future directrice est prévue le 1er mars 2015.

Tatyana Franck succédera à Sam Stourdzé qui a repris, dès le 1er octobre 2014, la direction des Rencontres photographiques d'Arles.

Née en 1984, la future directrice de l'Elysée entrera en fonction le 1er mars 2015. Elle est titulaire d'une licence d'histoire de l'art et de droit d'un master en droit des affaires et d'un Master en droit du marché de l'art. Elle a réalisé plusieurs commissariats d'expositions internationales. Elle est par ailleurs trésorière du Conseil d'administration de la Fondation Henri Cartier-Bresson, membre du Sotheby's European Advisory Board ainsi que du conseil d'administration d'Amis Maison Rouge – Fondation Antoine de Galbert.

Tatyana Franck a présenté une vision stratégique claire pour l'avenir du Musée, que ce soit en termes de gestion des collections, de leur valorisation, de leur numérisation ou encore sur le développement de l'inscription de l'institution dans le réseau international.

D'ici son entrée en fonction, l'intérim est assuré par le Conseil de direction du musée.

Démission du commandant de la Gendarmerie

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Olivier Botteron - (Arc J.-B. Sieber).

   

Olivier Botteron quitte la Gendarmerie pour prendre le commandement du Corps des gardes-frontière de la région VI, dès le 2 février 2015.

Depuis sa nomination à la tête de la Gendarmerie vaudoise, le 1er novembre 2010, le colonel Olivier Botteron a adapté les structures de cette institution au nouveau dispositif sécuritaire souhaité par le peuple vaudois en 2009.

Entré à la Police cantonale en 1988, le chef de corps a suivi toute la filière de formation des officiers de police à l'Institut suisse de police de Neuchâtel (ISP) et complété ses connaissances lors de stages au sein de la Gendarmerie et de la Police nationale françaises, tant dans le domaine de l'ordre public que de la police judiciaire. Dans le cadre de son activité au sein des équipes de projet de la réforme policière, il a acquis de solides compétences de gestion en la matière.

Son remplacement à la tête de la Gendarmerie vaudoise fera l'objet d'une mise au concours, selon la procédure usuelle en vigueur au sein de l'Etat de Vaud.

Pratique

L'installation de Windows 7 sur l'ensemble des postes informatiques de l'Etat a débuté

La DSI débute la modernisation de l'ensemble des postes de travail des collaboratrices et collaborateurs de l’administration cantonale. Cette opération conséquente touche 11'000 postes de travail et se poursuivra pendant plusieurs mois.

Une opération de taille est en cours du côté de la DSI. Elle consiste à migrer l’ensemble des postes de travail de l’Etat sur le système d’exploitation Windows7. Cette initiative vise à améliorer la qualité du service que la DSI délivre et à pallier les risques actuels de compatibilité et de sécurité. L’utilisateur profitera de plusieurs nouveautés et d’améliorations par rapport à l’ancien système d’exploitation. Parmi elles, un démarrage plus rapide des postes, une sélection facilitée des imprimantes, la suite bureautique MS Office 2010, un éventail de logiciels en libre-service et une sécurité accrue des données pour les ordinateurs portables.

Cette opération demande une préparation minutieuse de manière à prendre en compte toutes les spécificités des services et des collaborateurs de l’Etat. Au vu de l’ampleur de cette migration, les déploiements seront étalonnés sur plusieurs mois. Ils seront annoncés service par service quelques semaines avant l’intervention, ce qui permettra aux collaboratrices et collaborateurs de préparer leur poste, notamment en procédant à diverses sauvegardes.

Les utilisateurs seront accompagnés dans leur familiarisation avec ces outils par des moyens mis à leur disposition. Ces moyens prennent la forme de tutoriels, de brochures ou encore de vidéos. Si nécessaire, des ateliers seront proposés en complément par le CEP afin d’initier les collaborateurs aux correspondances entre les anciennes et les nouvelles versions d’Office. Les dates des sessions ainsi que les modalités d’inscription seront communiquées en même temps que la date de migration des postes.

À l’heure actuelle, le registre foncier, les archives cantonales, l’office cantonal des bourses d'études et d'apprentissage ainsi que la majeure partie de la police cantonale et de la DSI sont déjà passés à Windows7. Le processus de migration s’est déroulé sans incident majeur et les retours d'information reçus des utilisateurs marquent en général une satisfaction suite à ce changement.

> Page INTRANET dédiée à la migration des postes informatiques vers Windows 7

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La migration vers Windows 7 a débuté – (Fotolia, Natalia Merzlyakova).

    

La migration Windows 7 en quelques chiffres

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Légende - (fotolia).

    

  • ½ journée pour effectuer la mise à jour du poste de travail à proprement parler
  • 360 regroupements applicatifs différents (correspondant à un métier) à définir, créer, préparer en prévision de la migration
  • 360 ordinateurs de tests à configurer et livrer aux utilisateurs pilotes
  • 1500 applications inventoriées dont il faut assurer la compatibilité
  • 2300 heures consacrées par les futurs utilisateurs aux tests de leur nouvel environnement de travail
  • 4 ans de préparation pour 1.5 de migration
  • Une équipe allant jusqu’à 50 personnes mobilisées à coordonner pour assurer la préparation, les déploiements et l’accompagnement des utilisateurs

Parcours futé: de la gare de Vevey au site du Samaritain de l’hôpital Riviera

Se rendre au site du Samaritain de l’hôpital Riviera depuis la gare de Vevey ne prend qu’une quinzaine de minutes. Le trajet proposé offre une belle vue sur le Léman et les Alpes.

Le trajet

En sortant de la gare, direction lac, prendre la première à gauche sur la rue des Communaux. Continuer sur cette route jusqu’au chemin de l’Espérance. Suivre ce chemin jusqu’à l’église réformée Saint-Martin de Vevey. Monter les marches qui mènent à l’église, puis rejoindre le boulevard Saint-Martin. Continuer sur ce chemin pendant 500 m environ, bifurquer à gauche sur l’avenue de Crédeilles. Au bout de l’avenue prendre à droite sur le boulevard Paderewski (une flèche rouge indique le chemin de l’hôpital), suivre ce boulevard sur 200m. L’hôpital se trouve sur la droite.

Les avantages

C’est une balade rapide qui est accessible à tous. Le chemin de l’Espérance est entouré de glycine ce qui donne l’impression d’une balade romantique. Au bout de ce chemin, un spectacle grandiose attend le promeneur. La vue sur le lac et les Alpes est à couper le souffle. La balade sur le boulevard Saint-Martin permet de découvrir des architectures intéressantes.

 

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Le chemin de l'Espérance, pavé et ombragé - (tl).

      

Pratique

Départ:

Gare de Vevey

Arrivée:

Hôpital du Samaritain

Temps du parcours:

15 min

Distance:

1,4 km

> Vers la carte interactive

Divers

«Archéologie vaudoise» présente les découvertes faites dans le canton en 2013

Le deuxième numéro de la revue annuelle de l'Archéologie vaudoise vient de paraître. Vaste palmarès des découvertes et recherches conduites dans le canton en 2013, il offre au lecteur un parcours passionnant entre la Préhistoire et le Moyen Age au fil de 108 pages en couleurs.

Les première et troisième parties de la revue «Archéologie vaudoise» s'attachent à présenter les activités de l'Archéologie cantonale. La rencontre du public par le biais de publications, conférences, expositions et journées portes ouvertes sur les chantiers y est présentée, comme la mise en valeur de deux nouveaux sentiers didactiques, l'un dans la côte de Vuiteboeuf et l'autre à travers la Grande cariçaie. Sont également détaillées dans ce nouveau numéro les trouvailles faites en prospection et les résultats des nombreuses interventions menées sur le territoire, d'Avenches à Nyon, en passant par le Mormont.

Dans la partie centrale de la revue, cinq articles de fond offrent un large panorama du riche patrimoine vaudois:

  • aux Clées, un habitat énigmatique à la charnière du Néolithique et de l'Age du Bronze;
  • entre Divonne et Nyon, un aqueduc romain traversant toute une contrée de la Côte;
  • à Orbe, les défenses d'une ville médiévale, démembrées et cachées par des édifices successifs;
  • à Mont-la-Ville, les squelettes d'une petite population, peu épargnée par la maladie et les accidents, au Pied du Jura;
  • aux Ormonts, l'histoire et les légendes du Château d'Aigremont.

«Archéologie vaudoise» se veut une interface accessible et attrayante entre un service de l'Etat et la collectivité. Il est légitime que le public ait accès à ce patrimoine qui lui est dévoilé ici au travers d'une grande variété de sujets.

Renseignements complémentaires: La revue «Archéologie vaudoise. Chroniques 2013» peut être commandée au prix de 15 fr. auprès de la Section d'archéologie cantonale, à l'adresse de courriel: archeologie.sipal(at)vd.ch

> Site de la section d'archéologie cantonale

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Via Salina - Voies historiques de la Côte de Vuiteboeuf. La plate-forme couverte avec un panneau explicatif est située à l'endroit le plus impressionnant du sentier didactique: une trentaine d'ornières peuvent être observées - (A.-L. Lechat).

Cérémonie des jubilaires au DSAS

Ils travaillent à l’État de Vaud depuis cinq, dix, quinze, vingt, voir même vingt-cinq ou trente ans! Le Département de la santé et de l’action sociale (DSAS) a mis sur pied une cérémonie dans le but de récompenser ces travailleurs fidèles à leur employeur.

Le 3 novembre 2014, 42 jubilaires ont répondu présent à l’invitation et ont été reçus par Pierre-Yves Maillard, chef du département.

Le chef du DSAS tient à cet événement depuis plusieurs années. Selon lui, « c’est une marque de reconnaissance pour le travail accompli ». Si quelques actions semblables existent à plus petite échelle, c’est le seul cas d’organisation au niveau départemental dans l’administration.

Bien qu’orchestrée par les ressources humaines du département, la cérémonie compte aussi sur les apprentis du département, mis à contribution dans sa préparation. Ceux-ci sont entre autres chargés de créer les diplômes, de faire les invitations ou de réaliser des photos de chaque jubilaire.

Cette année, Ophélie Martin, apprentie employée de commerce au Secrétariat général du DSAS, a participé doublement puisqu'elle a fait de cette participation le sujet de son unité de formation (UF). L'UF, dossier évalué par l’entreprise formatrice et le CEP, compte beaucoup dans l’obtention du CFC.

La cérémonie s’est déroulée dans une ambiance décontractée et appréciée par les jubilaires.

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Pierre-Yves Maillard accompagné des apprenties ayant participé à l'organisation de l'événement : Mihrije Azemi, Giuliana Stefanelli, Ophélie Martin et Emilie Matti. – (CP)

Culture

Panorama sur la création artistique dans le canton

48 oeuvres dues à 32 artistes de différentes générations composent Accrochage [Vaud 2014].

Le Musée cantonal des beaux-arts offre, pour la douzième fois, la possibilité d'englober d'un regard un aperçu de la scène artistique vaudoise contemporaine. Accrochage [Vaud 2014] expose 48 oeuvres récentes réalisées par 32 artistes de différentes générations.

Qu’il s’agisse de peintures, de sculptures, de photographies, de vidéos ou d'installations, ces oeuvres forment un panorama de l’art en train de se faire dans le Canton. Elles ont été sélectionnées par un jury de professionnels parmi 503 oeuvres présentées librement par 210 artistes. Le Jury attribue chaque année un prix spécial et le lauréat a l'occasion de publier l'année suivante et est invité à exposer dans une salle du musée lors de l'édition suivante.

Le lauréat 2013 avec une vidéo intitulée "Everyone Wants Me, It’s My Biggest Downfall", Lukas Beyeler, né à Lausanne en 1980 et formé à l’ECAL, a créé cette année un environnement où se mêlent références architecturales et culture populaire. Une vidéo inspirée par la façade de la maison Ennis House réalisée par Frank Lloyd Wright à Beverly Hills est projetée au mur, tandis que des catelles sur le même modèle ornent un simulacre de tombe au centre de la pièce. Menant à cette salle, un couloir flanqué d'anciens pachinko, sortes de flippers japonais, accueille le visiteur.

Cette année, c'est Anne Hildbrand, artiste née en 1985, qui a convaincu le Jury, avec une oeuvre en tissus suscitant un sentiment d'étrangeté en mimant discrètement un mur de briques. Elle aura l'occasion d'exposer à son tour en 2015 dans une salle qui lui sera consacrée.

Accrochage [Vaud 2014]. Musée cantonal des beaux-arts, Lausanne, Palais de Rumine, pl. de la Riponne 6. Jusqu'au 11 janvier 2015. Ma–Ve: 11h – 18h, Sa-Di: 11h – 17h, 24, 26 et 31 décembre: 11h – 17h. 25 décembre, 1er et 2 janvier: fermé.

ENTRÉE LIBRE

> Musée cantonal des beaux-arts

 

 

 

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Genêt Mayor. Biggie Yorke, 2013. Acrylique sur séquoia.
(© l’artiste. Photo : Musée cantonal des beaux-arts / Clémentine Bossard.)

     

Julian Charrière: Future Fossil Spaces

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Julian Charrière. "The Blue Fossil Entropic Stories", 2013. Documentation photographique d’une expédition performative
(© l’artiste, courtoisie DITTRICH & SCHLECHTRIEM, Berlin).

     

Les trois première salles du Musée cantonale des beaux-arts sont consacrées à la première exposition muséale de Julian Charrière, lauréat du Prix culturel Manor Vaud 2014.

L’exposition que Julian Charrière, auréat du Prix culturel Manor Vaud 2014, a conçue pour les espaces du Musée rassemble des travaux pour lesquels l’artiste a voyagé en Islande, au Kazakhstan, dans le désert d’Atacama (Chili), en Bolivie et en Argentine.

Elle s’intitule "Future Fossil Spaces", titre qui évoque "The Blue Fossil Entropic Stories", trois photographies qui résultent d’une expédition entreprise en 2013, au cours de laquelle l’artiste escalade un iceberg dans l’océan Arctique et tente de faire fondre la glace sous ses pieds avec un chalumeau à gaz pendant plus de huit heures. Les fossiles dont il est question ici ne se réfèrent pas à quelque trace animale ou végétale saisie dans la roche, mais à l’étymologie latine du mot, qui signifie littéralement «obtenu en creusant», l’action de l’artiste consistant dès lors à proposer, dans le présent de l’espace d’exposition, des oeuvres en tension dialectique entre les deux flèches du temps, celle pointant vers le passé et celle pointant vers le futur

100% naturels au Musée de géologie

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Cette exposition présente des pierres étranges, déroutantes et fascinantes qui prennent en défaut nos sens et nos convictions. Ainsi les formes ou les graphismes de ces roches et cristaux évoquent des paysages, des plantes, des animaux ou des formes humaines. Certaines, ne semblent absolument pas être issues du chaudron de la nature mais des mains d'un peintre, d'un sculpteur ou d'un maître verrier.

Exposition jusqu'au 15 février 2015, Ma – je de 11h à 18h/ ve – di de 11h à 17h. Musée cantonal de géologie. Lausanne, Palais de Rumine, salle Renevier

> Musée cantonal de géologie

«Temporalités» par Jean Nazelle

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L'exposition présente près de 200 œuvres sur papier, des petits formats qui sont autant de gravures revisitées. Jean Nazelle joue ici avec les temporalités et réinterprète ses propres œuvres. Rehauts au crayon, à l'encre, techniques mixtes, collages et découpages viennent enrichir la subtilité de sa démarche qui toujours explore «la vie des formes».

Rencontres arts et sciences: «Temporalités. Exposition à l'espace CHUV, hall principal. Jusqu'au 27 novembre.

Eugénie Rebetez à La Grange

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Après le succès de «Gina», son premier spectacle, la jeune artiste est de retour sur scène.

Après Paris, Barcelone et Vienne, la danseuse-chorégraphe Eugénie Rebetez, fameuse diva jurassienne fantasque et tragicomique, présente pour la première fois à Lausanne son one-woman-show Encore. Un solo haut en couleurs qui sublime le genre avec le génie de la sensualité offerte, la puissance du mouvement, l’évocation grave et parfois pathétique de la condition humaine.

«Encore» , de et par Eugénie Rebetez. One-woman-show. La Grange de Dorigny. Du 28 au 30 novembre et du 4 au 6 décembre, je 19h / ve 20h30 / sa 19h / di 17h.

> Réservations

Le Congrès de Vienne et le canton de Vaud 1813-1815

Un colloque célébrera, du 27 au 29 novembre, la reconnaissance de l’indépendance du canton de Vaud lors du Congrès de Vienne, il y a 200 ans. Près de 30 intervenants se pencheront sur ces temps cruciaux et incertains pour le canton entre1813 et 1815. Entrée libre.

Pour le canton de Vaud, l’époque du Congrès de Vienne, ouvert il y a 200 ans est lourde d’incertitudes. En 1814, son statut et son indépendance ne sont pas pleinement assurés. Devenu État confédéré par la grâce de l’Acte de médiation promulgué en 1803 par Bonaparte, le Canton survivra-t-il à la chute de son protecteur?

Son destin repose entre les mains de quelques personnages hors du commun: le tsar Alexandre Ier, son conseiller diplomatique d’origine grecque Jean Capo d’Istria, son ancien précepteur le Vaudois Frédéric-César de La Harpe et un autre Vaudois, ami de ce dernier, le Landamman Henri Monod.

Comment le canton de Vaud vit-il en ces années cruciales? Comment parvient-il à se doter d’institutions qui, en définitive, différeront peu de celles de la période de la Médiation? Quelle est sa place dans une Confédération divisée, à la merci des décisions prises par des grandes puissances si hostiles à l’empereur déchu des Français? Quelles sont ses relations avec ses alliés argoviens, ses voisins genevois et valaisans et, enfin, avec ses anciens maîtres bernois?

C’est à ces questions que tentera de répondre le colloque des 27, 28 et 29 novembre, organisé sous le patronage de l’État de Vaud en l’honneur du bicentenaire du maintien de l’indépendance vaudoise.

Colloque à l’occasion du bicentenaire du maintien de l’indépendance vaudoise. Lausanne, Casino de Montbenon (jeudi 27 nov) et Palais de Rumine (vendredi 28 et samedi 29 nov), je et ve, de 9h à 16h30, sa de 9h à 11h30. ENTRÉE LIBRE.

> Lien vers le programme en PDF

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Frédéric-César de La Harpe (1754-1838) a joué un rôle clé pour le maintien de l'indépendance vaudoise il y a 200 ans. – (Musée historique de Lausanne).

Collègues écrivains

Employés dans l'administration cantonale, enseignants, pasteur, ils consacrent une part de leur temps libre à l'écriture de romans. Voici quelques-unes des publication de 2014 dues à ces collègues et qui pourraient trouver une place sous le sapin de Noël.

Les oeuvres littéraires citées ci-dessous, parues en 2014 et signées d'employés de l'Etat de Vaud forment une liste certainement incomplète. Si vous travaillez pour l'Etat et avez publié un roman en 2014, merci de le faire savoir par un courriel à l'adresse info.gazette(at)vd.ch , la rédaction pourra ainsi poursuivre ce tour d'horizon.

 

Catherine May. Les sacrifiés d’Eyrinques

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À la mort de sa mère archéologue, la biologiste Alice Patterson trouve des carnets dans lesquels sa mère a consigné jour après jour l’avancement des fouilles, dans les années 70, du site celte d’Eyrinques qui fut témoin, 2000 ans auparavant, de sacrifices sanglants et de rituels et effrayants. Alice Patterson découvre les cauchemars oppressants dont sa mère était victime, et qui commencent à la hanter à son tour, comme une malédiction.

Catherine May est archéologue, conservatrice du patrimoine archéologique adjointe au SIPAL.

Catherine May. Les sacrifiés d’Eyrinques. Roman, Ed. Xenia, Sion. 458p, 2014.

Valérie Gilliard.
Le canal

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Née en 1970 à Yverdon, Valérie Gilliard est enseignante au Gymnase d’Yverdon. Elle publie son second roman: Le canal aux édition de L’Aire. Yverdon, rive de la Thièle, un vendredi à seize heures: le drame survient. Qui a vu? Qui a agi? Qui s’est tu? Le canal relie les gens à leur insu; le canal débonnaire peut devenir perfide; le canal murmure des choses qui, insensiblement, polissent les pensées.

Valérie Gilliard. Le canal. L’Aire, 2014.

Frédéric Vallotton. Canicule Parano

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Canicule Parano aborde le thème de la déréliction, un état d’abandon profond et métaphysique. Ce sentiment est vécu par un personnage, Maxence, que l’on suit sur un peu plus de vingt-quatre heures à Berlin. Le texte peut se lire autant sur le fond, la recherche du sens chez des personnages en roue libre, qu'en surface, avec Berlin racontée par une après-midi pesante d’été caniculaire.

Frédéric Vallotton est né en 1970 à Lausanne. Il a étudié les Lettres et exerce le métier d'enseignant au CEPV en plus de son travail d’auteur et de journaliste indépendant. Il passe plus d’un mois par an à Berlin et se définit comme auteur allemand de langue française.

Frédéric Vallotton. Canicule Parano Ed. Hélice Hélas, octobre 2014.

Gilles de Montmollin. La Fille qui n’aimait pas la foule

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Ce polar a les années 1970 pour cadre. C'est un "road movie" noir qui se lit à 6000 tours/minute sur fond d'échappement libéré et de musique pop. Il lance aussi une terrible interrogation sur l’avenir de la planète. On passe ici au bitume, dans les lacets du mont Ventoux, puis au canotage dans les gorges du Tarn, pour terminer sur les rivières de Bretagne.

Géographe de formation, vivant à Yverdon-les-Bains, Gilles de Montmollin est auteur de plusieurs romans à suspense. Il est secrétaire général adjoint du DIRH.

Gilles de Montmollin. La Fille qui n’aimait pas la foule. BSN Press, 2014.

Reynald Freudiger. Le Roman de Madame Pomme

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Né en 1979, Reynald Freudiger enseigne au gymnase de Burier (Lausanne). Son dernier livre, Le roman de Madame Pomme, est sorti au printemps 2014. Il rassemble un ensemble de micro récits parus en ligne et illustrés par Albertine. Ce livre retrace les aventures d’une enseignante de français et d’histoire. Passionnée et entêtée, elle martèle lors de ses cours que l’école est un privilège.

Reynald Freudiger. Le Roman de Madame Pomme, L'Aire, 2014.

Beat Christen & Muma. Qu'homme / Wie ein Wie

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Tour à tour ver de terre, pierre, homme bourré de bière, poule passant à l’abattoir, flocon de neige, enfant qui naît… l'auteur raconte une femme qui meurt et évoque une tentative de migration à travers le détroit de Gibraltar avant de s’envoler comme s’il était martinet. Mélangeant prose et poésie, il déploie quelques possibles de l’univers terrestre.

Beat Christen est né en 1965 à Lucerne. Il enseigne à l'établissement scolaire d'Oron-Palézieux. Il a publié plusieurs textes où se rencontrent l'allemand et le français.

Beat Christen & Muma. Qu'homme / Wie ein Wie. Ed. d'En bas, Lausanne et Limmat Verlag, Zürich, 2014.

Laurent Koutaïssoff. Le sourire de Thérèse

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«Son habit est prêt sur le valet : la jaquette, le gilet, les pantalons sombres aux raies grises. Sur le plateau de bois verni, au-dessus du cintre, ses boutons de manchette brillent. Le regard d’un chat dans la nuit, pense-t-il. Le chat. Ridicule ! Pourquoi pense-t-il à cela en cet instant même ? Le chat, c’est le surnom qui le poursuit depuis qu’il est enfant. À chaque fois qu’on le lui rappelle, il fait mine d’en ignorer l’origine, voire de s’en offusquer. Maintenant que l’âge est là, il sait que rien ne le définit mieux que cet animal.»

Laurent Koutaïssoff vit à Lausanne. Il est chef du Bureau de l'information et de la communication du Canton. Outre Le sourire de Thérèse, il a publié un autre roman, La Mort de la carpe, en 2012.

Laurent Koutaïssoff. Le sourire de Thérèse. Slatkine, 2014.

Jérôme Meizoz. Temps mort: Une jeunesse jaciste, 1937-1945

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Dans ce livre sur les militantes de la Jeunesse agricole catholique (JAC), « c’est tout un monde “qui s’est retiré sur la pointe des pieds vers la fin des années soixante” qu’on voit ressurgir. Une société d’obéissance, arc-boutée contre le modernisme, hantée par la peur du sexe et qui exerce un contrôle sur les femmes, leur corps, leurs gestes, allant jusqu’à leur déconseiller “ la gymnastique” et “l’usage des bains”. […]

Né en Valais, Jérôme Meizoz est écrivain et enseigne à l’Université de Lausanne. Il a plusieurs ouvrages ces dernières années, notamment chez Zoé et aux Editions d'en Bas.

Jérôme Meizoz. Temps mort: Une jeunesse jaciste, 1937-1945. Ed. d'en Bas, Lausanne, 93p., 2014

Nadine Richon. Crois-moi, je mens

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«Violette connaissait par coeur le visage d'Antonio, ses oreilles très collées, son long nez légèrement épaté, le grain de sa peau un peu grossier, sa nuque et ses épaules massives. Il lui était arrivé de ne plus bouger une heure durant, après certains messages, pour préserver la sensation cotonneuse créée par des mots qui faisaient émerger un monde verdoyant, chaleureux, inouï, la plage de Paul et de Virginie.»

La fable moderne tissée par Nadine Richon nous fait entrer dans le monde de Violette, secrétaire belge, et de Catherine, femme de financier genevois, toutes deux adeptes de Facebook.

Nadine Richon vit à Lausanne. Elle est collaboratrice à Unicom, le service de communication de l’Unil.

Nadine Richon. Crois-moi, je mens. Ed. Bernard Campiche, 2014.

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Petites annonces

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Les petites annonces sont uniquement accessibles depuis l'intranet de l'Etat de Vaud pour le moment.

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Editeur: Etat de Vaud. Rédacteur responsable: Joël Christin. Rédaction: Florence Frossard, Tiffany Lenoble. Contact: info.gazette@vd.ch
Copyright(c) La Gazette n°256 - 14 novembre 2014