La Gazette

n°257
16 décembre 2014

À la une

Tous nos vœux pour 2015

Message du président du Conseil d’Etat aux collaboratrices et collaborateurs de l’Etat de Vaud.

Au nom du gouvernement, j’ai le plaisir de vous adresser nos meilleurs vœux pour 2015. En cette fin d’année, le Conseil d’Etat vous remercie chaleureusement et vous exprime sa reconnaissance pour tout le travail accompli ces douze derniers mois.

Une rapide vision rétrospective de 2014 indique que notre canton continue à bien se porter dans l’ensemble, tant au niveau économique que des finances publiques. De plus, d’importants dossiers du programme de législature ont continué à bien avancer lors de l’année écoulée. Ainsi, dans le domaine fiscal, le Conseil d’Etat a élaboré une stratégie d’avenir claire et équilibrée entre la nécessité de réformer la fiscalité des entreprises et l’importance de mesures sociales en faveur de la classe moyenne et des familles. Au niveau budgétaire, l’Etat continue et continuera de financer ses priorités dans le social, la santé, l’éducation et la sécurité, tout en maîtrisant l’accroissement des charges. En 2014, le domaine du logement a vu une importante étape avec l’élaboration du contre-projet gouvernemental à l’initiative de l'Asloca, projet favorable à la construction de logements à loyers abordables et soumis au vote populaire en 2015. Dans le domaine pénitentiaire, une planification des infrastructures à long terme a été annoncée et se concrétisera dans les prochaines années. Enfin, d’autres chantiers majeurs ont continué d’aller de l’avant, tels que l’aménagement du territoire (3e adaptation du Plan directeur cantonal), la mobilité (développement du RER Vaud, future RC 177), l’éducation (projet de nouveau gymnase de Renens), la culture (futur MCBA), tout comme les projets d’envergure que sont la candidature pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse 2020 ou le futur Campus Santé.

Si le bilan de l’année écoulée s’avère positif, ne sous-estimons pas pour autant les nombreux défis qui se présentent au Canton de Vaud en 2015 et au-delà : la gestion des conséquences du vote du 9 février 2014 sur notre tissu économique, la lutte contre certaines pratiques abusives dans le marché du travail, la réinsertion professionnelle ainsi que la poursuite d’une politique énergétique durable. En outre, il faudra être attentif à l’adaptation des procédures qui régissent les grands projets d’infrastructures, afin d’éviter les blocages.

Le Conseil d’Etat est convaincu que le Canton parviendra à relever tous ces défis, notamment parce qu’il sait qu’il peut compter, année après année, sur le professionnalisme et le sens du service public des collaborateurs et collaboratrices de l’Etat de Vaud. Dans ce sens, le Conseil d’Etat est heureux, après les dossiers Decfo-Sysrem et celui de l’assainissement de la caisse de pensions, d’avoir pu réaliser des avancées positives dans la rémunération du travail de nuit et les gratifications pour ancienneté.

C’est donc avec ce message de confiance tourné positivement vers l’avenir que le Conseil d’Etat vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année ainsi qu’à vos familles, tout comme une excellente année 2015.

Pierre-Yves Maillard,
président du Conseil d’Etat

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Pierre-Yves Maillard, président du Conseil d'Etat – (ARC / JB Sieber).

Mon beau sapin, roi des forêts vaudoises?

Le sapin de Noël n’est pas un sujet de préoccupation pour l’Inspection cantonale des forêts. Mais s’il y a un conseil à entendre, c’est de privilégier des vrais sapins de production locale.

Les sapins sont abondants dans les forêts du canton. Mais ils n’ont de loin pas tous le format de Noël. Ceux qu’on décore dans le salon, bien fournis et équilibrés, formant un cône régulier et d’un vert soutenu sont pour la majorité cultivés. Et si une part a poussé en Suisse, beaucoup proviennent du nord ou de l’est de l’Europe.

Questions à Martial de Montmollin, ingénieur de conservation à la Division inspection cantonale des forêts de la Direction des ressources et du patrimoine naturels de la DGE. Direction générale de l’environnement (DGE-DIRNA).

Quelles sont les différentes sortes de sapins de Noël?

Parmi les deux ou trois grandes espèces de sapins vendus dans le canton, les Nordmann tiennent le haut du pavé. Originaires du Caucase, ils sont plantés au nord et dans l’est de l’Europe, mais aussi en Suisse, spécifiquement pour Noël.

Quand aux sapins indigènes vendus pour Noël, ce sont des épicéas et, dans une moindre mesure, des sapins blancs.

Le Nordmann, au teint un peu bleuté, est très apprécié car il est très fourni. Il pique moins que l’épicéa. Il garde aussi ses aiguilles plus longtemps. Mais cette dernière qualité constitue aussi un problème: l’arbre donne peu de signes de desséchement et les risques d’embrasement peuvent alors être importants. Surtout pour les arbres importés, car ils sont coupés plus tôt que les autres en raison du temps de transport. Dans le canton de Neuchâtel, il est arrivé que certains sapins Nordmann soient interdits de bougies.

Face au Nordmann, l’épicéa se défend car, pour une question d’équilibre en l’offre et la demande, il est nettement moins cher.

Quel sapin faut-il choisir?

Un sapin de Noël est en lui-même neutre en CO2. Son coût écologique tient principalement au transport. Il vaut donc mieux privilégier les sapins de provenance locale. Et vivants bien sûr! Car les sapins artificiels viennent souvent d’Asie et nécessitent du plastique pour les produire. On peut aussi s’intéresser aux sapins en pots dont la vente ou la location se développe. Mais la coupe de sapins de Noël ne constitue en tout cas pas un risque pour nos forêts. Elle restera toujours négligeable dans une forêt qui est par ailleurs nettement sous-exploitée. Nos arbres sont en moyenne les plus vieux et les plus fragiles d’Europe. Nous disposons de grandes réserves de bois, hélas trop cher par rapport au bois venant du nord ou de l’est de l’Europe.

Le canton exerce-t-il un contrôle?

Il n’y a pas de contrôle cantonal sur la production des sapins de Noël. Il n’y a pas de règles particulières pour les producteurs qui sont fédérés en Suisse par une l’association faîtière des cultivateurs de sapins de Noël. Les différentes espèces ne sont pas invasives et ne présentent pas de risques. Les zones de forêt plantées de sapins de Noël ne sont pas recensées en tant que telles. Elles sont réglementées par des plans de gestion approuvés par le Canton, mais ces plans ne vont pas jusqu’à un niveau de détails qui mettrait en évidence des sapins de Noël.

Le Canton doit-il lutter contre le maraudage?

Même sur des terrains privés, il est interdit de couper des arbres situés en zone forêt sans autorisation de l’Inspection des forêts. Le «martelage» (nom qui vient du marteau avec lequel l’inspecteur apposait à l’époque son poinçon sur les arbres autorisés à la coupe) est obligatoire. L’amende peut aller jusqu’à 20'000 francs pour ceux qui l’«oublient». Mais il s’agit la plupart du temps de dégager la vue, pas de ramener un sapin dans son salon. D’ailleurs les beaux sapins bien fournis et proportionnés pour Noël ne se trouvent pas si facilement que ça en forêt.

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Sapin de Noël installé dans l'entrée du Château cantonal. – (jc).

Où poussent ces sapins et qui les cultive?

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Tous les sapins blancs naturels des forêts vaudoises ne sont pas aussi bien proportionnés que celui-ci – (DGE-Forêt - CFPF).

Sur 1,2 million de sapins vendus en Suisse, 400'000 sont produits en Suisse. Et deux tiers des sapins provenant de Suisse sont plantés hors forêt, en pépinière, sur quelque 550 hectares de champs. Seul le tiers restant, soit un peu plus d’un dixième des ventes réalisées en Suisse, provient des forêts du pays. Ces sapins sont plantés dans des zones de forêt qui ne permettent pas de produire grand-chose d’autre. Par exemple des endroits où la hauteur est limitée, comme sous les lignes électriques. Ils sont entretenus principalement par des privés ou des communes qui les offrent ou les vendent à leurs habitants. Quelques sapins proviennent d’éclaircies, mais leur quantité est négligeable.

Actualités

Découverte historique sur le chantier du Parlement

Les fouilles archéologiques conduites sur le chantier ont mis au jour un exceptionnel fragment de peinture murale du début du XIVe siècle. Il s'agit de l'une des plus anciennes peintures profanes figurées connues à ce jour en Suisse.

Le 17 octobre, l’entreprise de maçonnerie travaillant sur le chantier de reconstruction du parlement a mis au jour, sous l’oeil des archéologues, un fragment de peinture murale remontant probablement au début du XIVe siècle. Invisible jusque-là, cet ouvrage est apparu en bordure du quadrilatère au cours de la démolition d’un premier mur laissant apparaître sur un second mur plusieurs niveaux décoratifs d’un grand intérêt historique et d’une technique picturale remarquable.

Trois registres étagés dont une frise supérieure figurative

La partie centrale de la peinture laisse apparaître, sur un motif géométrique ocre et noir, différents blasons, attestant l’importance de cette ancienne demeure seigneuriale, décor d’une probable chambre d’apparat de la famille d’Oron ou de Rossillon. La datation assez précise de cette peinture murale d’origine profane, absolument unique dans le canton, en fait l’une des plus anciennes connues en Suisse.

La peinture se trouve dans un relativement bon état de conservation. Fragilisée par le temps, elle nécessite toutefois des travaux urgents de consolidation et de conservation.

Une partie supérieure de grande finesse, attestant la présence d’un artiste de valeur, s’est détachée lors de sa découverte. Mais les fragments ont été intégralement recueillis et les spécialistes mettent actuellement tout en oeuvre pour restaurer l'oeuvre. On y distingue une figure humaine et des pattes de lion en particulier, laissant penser à un léocentaure.

La partie inférieure est constituée d'un décor de tenture typique de l'époque.

Rendre la peinture visible

Le projet architectural de reconstruction du parlement a été adapté pour donner un espace de visibilité à cette peinture aux futurs utilisateurs et visiteurs du bâtiment. La peinture pourra être admirée à l'intérieur du bâtiment, à proximité de l'entrée de la future buvette du Grand Conseil. Le mur concerné se situe à peu près face à l'axe de l'ouverture qui a été réalisée sur la rue Cité-Devant pour donner un nouvel accès au parlement.

Lire le communiqué du 1er décembre 2014

Autres images

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La peinture murale, formant un ensemble exceptionnel avec ses trois registres étagés, est aux petits soins d'un atelier de conservation-restauration et asera mise en valeur dans le bâtiment du parlement. – (Alain Besse / atelier Sinopie).

Un cadre clair et rigoureux pour la reconnaissance des communautés religieuses

Le Conseil d’Etat a adopté dernièrement le Règlement d’application de la loi sur la reconnaissance des communautés religieuses (RLRCR). Si ces dernières répondent à des critères clairs et précis, elles pourront déposer une demande leur permettant à terme d’être reconnues en tant qu’institutions d’intérêt public. Le Conseil d’Etat a souhaité poser un cadre exigeant avec comme but la perpétuation de la paix religieuse.

L’État, par la reconnaissance, accorde à la communauté religieuse en question le droit d’exercer l’aumônerie dans les établissements sanitaires et pénitentiaires, et entretient des contacts réguliers avec cette dernière. En revanche, la reconnaissance n’entraîne pas un financement public, celui-ci n’étant possible que dans le cadre de missions exercées en commun avec les Églises et communauté reconnues.

Pour pouvoir prétendre à une reconnaissance, les communautés requérantes doivent entre autres s’engager à respecter le cadre légal cantonal et fédéral. Au moment du dépôt du dossier, elles devront également remplir un certain nombre de conditions, telles que par exemple la transparence financière, l’existence d’une activité cultuelle sur le territoire cantonal, la participation au dialogue œcuménique et interreligieux, une durée d’établissement en terres vaudoises supérieure à trente ans ou encore un nombre suffisant de fidèles résidant dans le canton. L’examen du dossier durera en principe cinq ans.

Un panorama religieux toujours plus divers et la volonté de conserver un lien avec les Églises et communautés religieuses qui s’engagent dans la société vaudoise avaient poussé l'Assemblée constituante à fixer dans la charte fondamentale la possibilité de reconnaissance par l’État de communautés religieuses. Le règlement adopté par le Conseil d‘Etat précise pour l’essentiel les conditions posées par la loi entrée en vigueur en 2007. Ce système législatif novateur doit permettre d’œuvrer à la perpétuation de la paix confessionnelle, comme au renforcement du dialogue interreligieux et de la cohésion sociale.

Procédure de reconnaissance

Le nouveau règlement prévoit que le traitement des demandes de reconnaissances, qui seront déposées par les communautés intéressées, entre dans la compétence du département en charge des affaires religieuses, actuellement le Département des institutions et de la sécurité (DIS). Le délégué aux affaires religieuses du DIS joue le rôle de pilote dans l’examen des dossiers déposés, étant précisé que l’avis de la commission consultative en matière religieuse peut être sollicité tout au long de l’examen des conditions légales, à remplir en vue de la reconnaissance. Cette commission, nommée par le Conseil d’Etat, fait office d’instance de référence, sa composition étant faite d’experts venus par exemple du monde universitaire ou de l’éthique. Après vérification du dossier, le DIS émet un préavis à l’intention du Conseil d’Etat qui décide ensuite de présenter ou non un projet de loi de reconnaissance au Grand Conseil.

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Deux questions à Eric Golaz, délégué du Canton aux affaires religieuses

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Eric Golaz, délégué du Conseil d'Etat aux affaires religieuses – (ARC / JB Sieber).

Quelles sont les communautés religieuses dans le canton intéressées par cette reconnaissance?

Les communautés qui se sont déjà annoncées auprès du département sont installées depuis longtemps dans le canton. L’on parle ici de la Fédération évangélique vaudoise, de l’Eglise catholique chrétienne (Vieux-Catholiques) et de l’Eglise anglicane. L’Union vaudoise des associations musulmanes a en outre déclaré publiquement se préparer au dépôt d’une demande de reconnaissance. Désormais, la procédure est ouverte à toute communauté religieuse motivée à instaurer des relations officielles avec l’Etat.

De combien de membres doit disposer une communauté pour être reconnue?

Le nombre de membres à atteindre se calcule en pourcentage de la population vaudoise et en fonction de l’ancienneté de la communauté requérante dans le canton. L’idée consiste à considérer que plus une communauté est durablement installée dans le canton, moins il est nécessaire d’exiger d’elle qu’elle soit importante en nombre pour être reconnue. La durée minimale étant de 30 ans, l’échelle suivante a été arrêtée: 30 ans: 3%, 40 ans: 1%, 50 ans: 0,3%, 100 ans: 0,1%. Il faut ajouter que ces proportions doivent être atteintes dix ans avant le dépôt de la demande.

Énergie: une plateforme originale pour créer et aborder ensemble la transition

La transition vers une production et une consommation d’énergie durables n’est pas qu’une affaire d’inventions techniques. Elle concerne chacun d’entre nous. Volteface, une plateforme originale et dynamique soutenue par l’Etat veut impliquer toute personne intéressée, notamment les membres de l’administration, dans une démarche de «recherche action». Les inscriptions sont ouvertes pour un workshop le 2 février 2015.

Consommer moins de ressources fossiles, miser sur le renouvelable et utiliser globalement moins d’énergie, tout en maintenant une bonne qualité de vie: ce défi pour l’avenir n’est pas qu’une affaire de technologie. «Volteface», un projet né à l’UNIL et soutenu par le Canton veut impliquer et faire carburer ensemble chercheurs, membres de l’administration, acteurs des milieux politiques, économiques et associatifs ainsi que citoyens.

«Recherche action»

Volteface se présente comme une plateforme de «recherche action» sur les aspects sociétaux de l’énergie. Elle prend forme sur internet mais se matérialisera aussi en un atelier de création de projets qui aura lieu le 2 février 2015 (voir encadré). Chacun peut s’inscrire pour participer à ce «workshop» dynamique et apporter son expertise, de quelque domaine qu’elle soit, ou tout simplement son vécu. L’apport des membres de l’administration peut être particulièrement intéressant de par les liens quotidiens qu’ils entretiennent touchant tous les aspects de la société.

Aussi les aspects sociaux et culturels

«Nous nous concentrons sur les aspects sociaux, légaux, économiques et culturels de la transition énergétique qui restent encore peu explorés par rapport au volet technologique», explique Nelly Niwa, chercheuse et cheffe de projet à l’Unité «Durabilité et campus». «La transition énergétique semble être dans l’intérêt de chacun, mais nous en sommes encore loin. Notre consommation d’énergie et les impacts négatifs qu’elle engendre restent très importants».

Volteface propose de mettre en perspective la relation de notre société à l’énergie et de nous projeter dans l’avenir. Elle permettra d’aborder les valeurs, les représentations, les imaginaires autour de la transition. Elle cherchera aussi à analyser l’efficacité des dispositifs de sensibilisation, d’incitation et de contrainte qui ont été mis en place. Plus généralement, elle travaillera sur les changements comportementaux, institutionnels, économiques, territoriaux ou de gouvernance qui sont nécessaires pour relever le défi.

Un espace de travail pour tous

Volteface a pour objectif de sortir des approches habituelles sur la transition énergétique en allant au-delà des débats idéologiques, convenus ou des discours moralisateurs. La plateforme se présente comme un «espace où chacun peut partager de façon franche son point de vue sur l’énergie, tout en ayant la garantie qu’il sera respecté par les autres participants. Le débat se veut constructif et vise à faire émerger des pistes de solutions communes ».

Pour tout savoir et être tenu au courant: volteface.ch

Volteface a besoin de vous!

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La plateforme Volteface met en place des "recherches actions" qui doivent s’insérer dans des problématiques réelles et produire des résultats pouvant être utiles à la société. Elle cherche à établir des relations de coopération entre les chercheurs et les acteurs locaux. Chacun des acteurs y est reconnu comme disposant d’une expertise, qu’elle soit de l’ordre du vécu, de la pratique ou issue de savoirs scientifiques.

Si vous êtes intéressés à co-construire des projets de recherche action avec d’autres acteurs, dont des chercheurs de l’UNIL, vous pouvez participer au workshop qui aura lieu le lundi 2 février 2015, à l’Université de Lausanne, de 13h30 à 16h45. Il suffit de s’inscrire avant mi-janvier par le site www.volteface.ch ou auprès de Nelly Niwa, cheffe de ce projet (nelly.niwa(at)unil(dot)ch).

Le site Volteface.ch permet de s'interroger sur l'énergie et de soumettre des projets.
Le site Volteface.ch permet de s'interroger sur l'énergie et de soumettre des projets.

Volteface: un partenariat inédit

La transition énergétique préoccupe le Conseil d’Etat qui a décidé de relever un défi en annonçant, en janvier 2012, un investissement de 100 millions de francs dans le domaine de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables. Cet investissement comprend de nombreux volets. L'un d'eux, doté de 12 millions de francs, est consacré au soutien à la recherche et au développement dans les Hautes écoles du canton. Issu d’un partenariat entre l’Université de Lausanne et Romande énergie, le projet Volteface est soutenu par le Canton dans ce cadre.

Davantage sur le programme des 100 millions

Un stand au Palais de Rumine et un premier grand rendez-vous le 2 février à l’UNIL

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Volteface, c’est aussi une série d’événements publics qui se dérouleront jusqu'à fin 2017. Le premier rendez-vous aura lieu le lundi 2 février à l’Université de Lausanne de 17h à 18h30. Il permettra de mieux comprendre pourquoi l’énergie est une question sociétale. L’entrée est libre sur inscription auprès de evenement(at)volteface(dot)ch .

Au Palais de Rumine mi-janvier

Un stand Volteface sera installé durant une semaine au palais de Rumine mi-janvier 2015. Toutes les précisions sur le projet pourront y être trouvées et il sera l’occasion d’établir le contact.

Davantage d’informations

Reportage

Les votations du 30 novembre sous l’œil des jeunes

Treize jeunes ont suivi, au niveau du canton, tout le processus des votations fédérales du 30 novembre, du dépouillement des bureaux de Lausanne à un briefing en salle de presse.

En collaboration avec le Service de la protection de la jeunesse (SPJ), la Direction générale de l’enseignement postobligatoire (DGEP) et le Service des communes et du logement (SCL), la Chancellerie d’Etat a invité treize jeunes, fraîchement titulaires des droits civiques ou en passe de l’être bientôt, à suivre de près une journée de votation, depuis le moment où les bureaux de vote sont ouverts jusqu’à celui où les médias prennent le relais pour commenter à chaud les résultats.

Membres de la Commission cantonale des jeunes et du Conseil des jeunes de Renens d’une part, élèves des sites de l’Ours et de Sévelin du Gymnase du Bugnon d’autre part, les jeunes ont d’abord gagné la Palud et les locaux de la Commune de Lausanne pour se rendre compte de la réalité du terrain. Sous la conduite experte de Sylvie Ecklin, secrétaire municipale adjointe, ils y ont découvert l’atmosphère de ruche d’abeilles qui règne en matinée lorsqu’il s’agit de mener dans les délais toutes les opérations de dépouillement, de validation et d’enregistrement des bulletins, comme cela se passe partout ailleurs au même moment dans le canton. Ils ont été particulièrement intéressés par l’examen minutieux et consciencieux auquel le bureau électoral procède pour statuer sur le sort d’un bulletin lorsqu’un doute surgit quant à sa validité.

Un passage au SCL et au BIC

Les jeunes avaient ensuite rendez-vous au SCL, véritable tour de contrôle chargée de la supervision du déroulement du dépouillement et de la saisie communale des résultats via le système VOTELEC, qui en permet la consolidation pour l’ensemble du canton. Accueillis par la cheffe de service Corinne Martin et le responsable du secteur des droits politiques Siegfried Chemouny, tous deux également sur la brèche en raison de la tenue le même jour de plusieurs scrutins relatifs à des fusions de communes, ils ont bénéficié d’explications de première main sur les votations et les élections, tout en découvrant, avant le public et les médias, la progression des scrutins. Un passage au Bureau d’information et de communication (BIC) leur a permis de voir comment l’Etat assure l’information en quasi-direct sur Internet et comment se préparait la communication du Conseil d’Etat à propos de la votation sur l’initiative ECOPOP.

Les droits civiques: une source de motivation

Dans le Château cantonal, le chancelier d’Etat a ensuite orienté le groupe sur les enjeux des votations et des élections, sur la base des scrutins du jour et aussi dans une perspective plus générale, en lien avec le fonctionnement de la démocratie, aujourd’hui et pour les années à venir. La discussion qui s’en est suivie a permis de vérifier un constat fait plus tôt dans la journée: la démocratie et les droits civiques sont une vraie source d’intérêt et de motivation pour les jeunes âgés de 18 ans (voir encadré).

Le briefing de 15 heures du quotidien 24 heures

Les résultats des votations tombés à 13h26 (un des dépouillements les plus rapides de ces dernières années), place aux médias! Grâce à Thierry Meyer, rédacteur en chef de 24 heures, les jeunes ont pris part au briefing de 15 heures du quotidien, assistant à la confection des huit pages spéciales de l’édition du lendemain. Bien que pressé par ses multiples tâches – en particulier le choix du titre principal du journal, encore provisoire et objet de quelques questions (im)pertinentes de la part des jeunes visiteurs – Thierry Meyer s’est donné la peine de leur montrer les différentes facettes de la production des différents contenus, notamment sur le site de 24 heures.

Cinq heures après le rendez-vous du matin, sans avoir vu le temps passer, les treize jeunes se sont quittés, enchantés d’avoir emmagasiné quantité d’images et d’informations pratiques les confortant dans l’idée que le droit de vote est, décidément, un sacré privilège.

Les photos de la visite

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Les treize jeunes, ici dans les locaux de l'administration communale de Lausanne, on pu suivre le parcours complet du dépouillement des bulletins de vote – (ARC / JB Sieber).

 

Taux de participation à l’âge de 18 ans: plus de la moitié

Les jeunes de 18 ans votent, comme Statistiques Vaud nous l’apprend dans la dernière parution de Numerus : «à l’âge de 18 ans, plus d’un jeune sur deux (53%) teste ses droits civiques nouvellement acquis». Après, la désaffection est régulière et atteint un plancher à l’approche de la trentaine.

Commande de la dernière édition de Numerus

100 ans de la Nouvelle Société helvétique Rencontres suisses

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Débat entre jeunes, à Bienne, lors du centenaire de la NHS.

Cette année, la Nouvelle Société helvétique Rencontres suisses (NSH) célèbre son centenaire. En partenariat avec Rencontres suisses, elle a souhaité marquer cet anniversaire par un acte de sensibilisation des enjeux démocratiques auprès des jeunes. Elle a proposé aux cantons de coopérer à une opération d’observation de la votation fédérale du 30 novembre prochain. Quelques cantons, dont Vaud, ont joué le jeu.

L’enseignement spécialisé au service des élèves ayant des besoins particuliers

En 2013, quelque 3200 élèves de moins de 20 ans étaient bénéficiaires de l’enseignement spécialisé ou de prestations de soutien pédagogique dans le canton. Un quart de ces jeunes en âge de scolarité obligatoire sont intégrés dans des classes ordinaires, avec l’aide d’enseignants spécialisés. Éclairage sur ce métier.

Claire Monnard est enseignante spécialisée dans une école primaire de Morges. Elle accompagne les élèves ayant des besoins particuliers dans les classes ordinaires. «Je m’occupe et je prends la défense des enfants les plus faibles. Je suis leur porte-parole», explique Claire Monnard. Pour ces élèves, le programme scolaire ordinaire doit être adapté à leurs possibilités réelles. «Ces adaptations visent à leur permettre de développer au maximum leurs capacités».

Enseignante itinérante

Suivant leur situation particulière, les élèves ayant des besoins particuliers peuvent intégrer une classe ordinaire ou une classe spéciale si elle est créée. À Morges, les jeunes sont intégrés dans les classes ordinaires. «La posture de l’enseignante spécialisée est particulière. Je suis une enseignante itinérante. J’accompagne mes élèves dans une classe ordinaire qui a déjà une maîtresse», souligne Claire Monnard. Pour assurer l’équilibre de la classe, les enseignantes doivent se faire confiance. «Je suis présente pour mes élèves mais aussi pour les autres élèves de la classe. Nous essayons d’éviter la stigmatisation des enfants», détaille-t-elle. Claire Monnard accompagne ses élèves douze périodes par semaine dans chacune des classes où sont regroupés les élèves en difficulté. Elle adapte les tâches, les exercices, les objectifs et les devoirs à l’enfant. «Je cherche à rendre mes élèves le plus à l’aise possible avec les exigences de la classe ordinaire».

Des parents partenaires

«Les élèves ayant des besoins particuliers ont été diagnostiqués comme tels par des spécialistes», explique Claire Monnard. La situation est acceptée par les parents car sans leur consentement l’élève ne peut pas bénéficier de l’enseignement spécialisé. «Les parents sont des partenaires. Lorsque l’on établit le programme pédagogique, les parents prennent part à l’élaboration de ce plan. Ils le signent», déclare Claire Monnard. L’enseignante rencontre les parents deux à trois fois par année. Ensemble, ils font le bilan du semestre et évaluent les perspectives d’avenir de l’enfant. «C’est à ce moment-là que le projet scolaire et pédagogique peut être réévalué».

Multiples acteurs

Claire Monnard collabore avec beaucoup d’intervenants. «Suivant les besoins de l’enfant, je travaille avec la logopédiste, la psychologue et toujours avec la doyenne de référence pour les élèves de l’enseignement spécialisé». La relation avec le maître ou la maîtresse de classe est particulière. «L’enseignante principale ne doit pas se sentir jugée. J’essaie toujours de montrer que je suis une aide, que je suis à son service», développe-t-elle.

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Claire Monnard suit des élèves intégrés dans des classes ordinaires. – (JC)

Diversité des troubles et déficiences pris en charge

L'enseignement spécialisé comprend différents types de mesures adaptées à chaque situation. Certaines de ces mesures dépendent de l’organisation de l’établissement scolaire. D’autres relèvent directement du Service de l’enseignement spécialisé et de l’appui à la formation (SESAF). Ce dernier distingue quatre grandes catégories de troubles ou de déficiences pris en charge :

  1. Troubles de la personnalité, et troubles du langage
  2. Déficiences mentales
  3. Déficiences sensorielles: handicaps auditifs ou visuels par exemple
  4. Déficiences neurophysiologiques et physiques

La nouvelle loi sur la pédagogie spécialisée devrait affiner cette nomenclature dans un proche avenir.

Le service éducatif itinérant accompagne également des enfants dans leur cadre familial avant leur entrée à l’école pour des difficultés n’entrant pas directement dans ces catégories, comme des retards de développement ou des troubles diffus encore mal compris.

Informations complémentaires: www.vd.ch > Enseignement > Pédagogie spécialisée

Brèves

Un vin d'honneur et un fromage d'excellence

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La présentation a eu lieu le 28 novembre 2014 – (ARC JB Sieber).

Pour choisir son nouveau vin d’honneur et le fromage pour l'accompagner, le Conseil d’Etat a dégusté cinq premiers grands crus vaudois et un échantillonnage de quinze gruyère AOP, dont quatre d’alpage. Son choix s’est porté sur le millésime 2013 du Château de Chardonne, AOC Lavaux, propriété de la société Obrist à Vevey. Pour l’accompagner du 1er décembre 2014 au 30 novembre 2015, le fromage d’excellence du Gouvernement vaudois sera le gruyère AOP de la Laiterie-fromagerie de Pomy, élaboré sous la conduite du maître fromager Yves Dombald à partir du lait provenant d’une quinzaine d’exploitations. Ce gruyère, comme tous ses concurrents, a obtenu une moyenne supérieure à 19 points sur 20 lors des taxations 2013.

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Marinette Kellenberger à la tête de la DGF

Marinette Kellenberger et Thierry Bonard.
Marinette Kellenberger et Thierry Bonard.

L’actuelle cheffe du Contrôle cantonal des finances (CCF) Marinette Kellenberger, prendra la tête de la Direction générale de la fiscalité (DGF), forte de 900 collaborateurs, dès le 1er février 2015. Elle y succédera à Philippe Maillard qui prend sa retraite.

Experte comptable diplômée avec agrément ASR et spécialiste reconnue du domaine fiduciaire et de la révision, Marinette Kellenberger, a une grande connaissance de l’Etat pour avoir notamment mené quelque 700 audits dans tous les domaines de l’administration vaudoise et supervisé la révision annuelle des comptes de l’Etat de Vaud.

Thierry Bonard, expert-comptable diplômé avec agrément ASR et adjoint actuel de Marinette Kellenberger deviendra chef du CCF au départ de cette dernière. Il avait déjà pu montrer ses compétences pour ce poste en assurant l’intérim à la tête du CCF pendant deux ans, de 2003 à 2005.

Centre Blécherette: bâtiment de la Police cantonale rénové

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Le CB1 abrite 350 collaborateurs – (Corinne Cuendet).

Après trois ans de travaux de rénovation, le Conseil d’Etat a inauguré le CB1 du Centre Blécherette situé sur la commune du Mont-sur-Lausanne. Construit dans les années septante, l'enveloppe extérieure de ce bâtiment de 5 étages abritant 350 collaborateurs ne répondait plus aux exigences énergétiques actuelles et avait souffert des atteintes du temps. Le résultat final est à la hauteur des attentes avec une façade rénovée et une efficacité énergétique nettement améliorée, l’ensemble de la consommation ayant été réduit de plus de deux tiers.

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Herbier de chênes: dépôt d'une collection exceptionnelle

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Les conseillères d'Etat Jacqueline de Quattro et Anne-Catherine Lyon ont présenté des planches de l'herbier. – (ARC-Jean-Bernard Sieber).

Un herbier de rameaux prélevés sur plus de 2800 chênes issus des forêts vaudoises a été remis aux Musée et jardins botaniques cantonaux. De quoi offrir aux professionnels de la forêt de nouveaux outils pour gérer durablement les forêts du canton et faire face aux impacts des changements climatiques. La remise de cette collection aux Musée et jardins botaniques cantonaux, en plus de garantir la pérennisation de cette somme de travail dans un site de conservation reconnu, ouvrira par ailleurs des ponts inédits entre les professionnels de la forêt et ceux de la recherche fondamentale.

Communiqué du 11 décembre

Académie de police: partenariat Genève-Vaud-Valais

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Dès 2016, les aspirants de police genevois rejoindront les aspirants vaudois et valaisans à l’Académie de police de Savatan – (Polcant).

Dès 2016, les aspirants de police genevois suivront leur formation de base à l’Académie de police de Savatan. Les trois cantons (GE-VD-VS) se sont entendus sur un tel partenariat. Il s’agit, dans un premier temps, d’une phase pilote de deux à trois ans. Ce partenariat répond à une volonté commune d’optimiser les conditions cadres de la formation policière en regard de l’évolution de la criminalité, ainsi que de favoriser le développement de synergies sécuritaires intercantonales.Le canton de Genève entend faire suivre, dès 2016 et pour une phase pilote de deux à trois ans, la formation de base de ses aspirants de police sur le site de Savatan.

Communiqué du 8 décembre

Note AAA réaffirmée

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Standard & Poor’s a confirmé, début décembre, la note AAA du Canton. Selon la société de notation financière, «la gouvernance et la gestion financière du canton sont très fortes». Standard & Poor’s souligne la richesse et la diversification de l’économie vaudoise ainsi qu’un climat d’affaires favorable et un faible taux de chômage. Il considère que «le Canton va continuer à présenter de bonnes performances budgétaires entre 2014 et 2016, bien qu’en réduction par rapport à 2011-2013». La société de notation juge la situation de liquidité du Canton exceptionnelle et estime que l’excédent net moyen de trésorerie continuera à couvrir structurellement largement plus de 100% du service annuel de la dette ces douze prochains mois. Son scénario central considère une perspective stable selon laquelle le Canton va maintenir de bonnes performances budgétaires d’ici 2016, tandis que son scénario pessimiste envisage un accroissement structurel des besoins de financement du Canton sous l’effet d’une moindre maîtrise des charges de fonctionnement.

Pratique

Geo.vd.ch: migration du guichet cartographique cantonal vaudois

Des cartes avec bâtiments, affectation du sol, données foncières, réserves naturelles, et bien d’autres informations sont accessibles d’un clic grâce au nouveau guichet cartographique mis en ligne par l’Office de l'information sur le territoire (OIT).

Depuis cet automne le nouveau guichet cartographique de l’Etat de Vaud est ouvert au public. Il offre une ergonomie simplifiée, ainsi que de nouvelles fonctionnalités, entre autres:

  • la recherche plein texte
  • des outils de dessin et de mesure améliorés
  • la gestion de la transparence des couches
  • la possibilité de combiner les données de différents thèmes
  • l’option de trier et exporter les attributs d’une couche

Aussi sur mobile

Ces fonctionnalités évolueront au fil du temps. Une version mobile est d’ores et déjà prévue pour 2015, ainsi que la possibilité d’ajouter des géoservices WMS de tiers.

Le nouveau guichet est, comme son prédécesseur, basé entièrement sur une technologie Open Source (GeoMapFish), soutenue par une communauté d’intérêts composée de différents partenaires (Confédération, cantons, communes, villes, bureaux techniques).

Dangers naturels et cartes historiques

Il met à disposition une centaine de couches d’information, dans des domaines très divers, tels que l’affectation du sol, la propriété foncière, les bâtiments, les réserves naturelles. La mise à disposition de nouvelles géodonnées, telles que l’altimétrie, les cartes historiques, les cartes de dangers naturels, est également prévue pour 2015.

Avec une consultation de plus de 15 millions de pages par année, le guichet cartographique cantonal est l’un des sites les plus consultés de l’administration cantonale.

L’adresse du nouveau site: www.geo.vd.ch

Informations complémentaires

Le nouveau guichet cartographique offre de nombreuses possibilités de paramétrages.
Le nouveau guichet cartographique offre de nombreuses possibilités de paramétrages.

Caisse de pensions: Comment la CPEV exerce-t-elle son vote?

Dès 2015, les caisses de pensions devront exercer leur droit de vote lors des assemblées générales des sociétés anonymes suisses cotées dont elles détiennent des actions. La CPEV exerce ce droit depuis 1999.

Le 3 mars 2013, le peuple suisse a plébiscité l’initiative «Minder» qui vise à combattre les rémunérations abusives dans les sociétés anonymes suisses cotées en bourse. Ce vote entraîne de nouvelles obligations pour les institutions de prévoyance professionnelles suisses qui représentent une part non négligeable des investisseurs.

Dès 2015, les caisses de pensions qui détiennent des actions de sociétés anonymes suisses cotées devront exercer leur droit de vote lors des Assemblées générales. En tant qu’actionnaires, elles se prononceront sur les points à l’ordre du jour, en particulier l’élection du Conseil d’administration et le salaire des organes supérieurs de direction.

Dès 1999, la CPEV exerce son droit de vote

Le Conseil d’administration de la CPEV a très tôt saisi l’opportunité de défendre les intérêts des assurés en votant lors des Assemblées générales. Depuis 1999, la Caisse le fait systématiquement au travers de sa gérante Retraites Populaires pour les titres détenus, via des fonds dédiés, dans les sociétés suisses cotées et non cotées.

Elle vote sur tous les points à l’ordre du jour et notamment sur la rémunération des instances dirigeantes, l’élection de membres du Conseil d’administration, les modifications statutaires ou encore les acquisitions ou restructuration d’entreprise.

Avec l’appui de spécialistes

Dans l’exercice de son droit de vote, la CPEV et sa gérante, Retraites Populaires, s’appuient sur les conseils d’une société spécialisée, active depuis près de vingt ans dans le domaine des investissements socialement responsables et qui encourage le dialogue avec les entreprises.

Pour définir des lignes directrices, il est en outre fait appel aux principaux codes nationaux et internationaux de bonne pratique en matière de gouvernement d’entreprise.

Maintien du cap

En conclusion, l’initiative « Minder » n’introduit rien de nouveau pour la CPEV, qui fait usage de son droit de vote depuis près de quinze ans et qui va même au-delà en votant pour les sociétés suisses non cotées. En outre, à partir de 2015, un résumé des votes sera mis à disposition des assurés de la Caisse.

Pour plus d'informations: CPEV

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(Fotolia)

Des vins spécialement étiquetés pour la cathédrale

Des «vins de la cathédrale» sont depuis peu proposés aux visiteurs. Au nombre de quatre, ils sont issus des domaines du Canton et de la Ville de Lausanne. Autre nouveauté au bureau d’accueil de la «cathé», le calendrier 2015 tire parti de la beauté des médaillons de la Rose du XIIIe siècle.

La cathédrale de Lausanne a connu, en 2014, quelques métamorphoses qui offrent de nouvelles perspectives à ses usagers. Les magnifiques stalles du XIIIe siècle sont maintenant à découvrir au premier niveau du beffroi, mais aussi le bureau d’accueil qui a été entièrement relooké et réaménagé. Un nouvel achalandage, avec des porte-clés, stylos ou autres objets estampillés «cathédrale» sont proposés aux visiteurs en souvenir de leur passage.

Promenade Angélique pour les mois de 2015

Parmi les nouveautés, le calendrier 2015 de la collection «Promenade Angélique» met en valeur les médaillons mensuels de la Rose du XIIIe siècle, située dans le transept sud de la cathédrale. À découvrir également, les vins de la cathédrale! Une première, qui découle d’une collaboration avec les domaines viticoles du Canton de Vaud et de la Ville de Lausanne.

Le choix est donné entre plusieurs variétés soit:
- Un rouge Quorum du domaine de Villeneuve (Canton de Vaud)
- Un blanc Chasselas, domaine de Burignon (Ville de Lausanne)
- Un rouge Pinot Noir Vieille Vigne du domaine de Marcelin (Canton de Vaud)
- Un blanc Chasselas, Clos des Abbayes (Ville de Lausanne).

À cette occasion, une étiquette spéciale «cathédrale» a été éditée pour chaque lot avec les informations essentielles sur le vin ainsi que son historique.

Commandes

Les bouteilles de vin de la cathédrale peuvent être achetées directement au bureau d’accueil de la cathédrale, tous les jours de 9h30 à 13h et de 14h à 17h, dimanche de 14h à 17h. Informations: 021 316 71 61.

Elles peuvent aussi être commandées par courriel à l’adresse cathedrale(at)lausanne-tourisme(dot)ch en indiquant les précisions suivantes:

Nb:..………Rouge Quorum du domaine de Villeneuve. Fr. 15.-/bt.

Nb:..………Rouge Pinot Noir Vieille Vigne du domaine de Marcelin. Fr. 25.-/bt.

Nb:..………Blanc Chasselas, domaine de Burignon Ville de Lausanne. Fr. 15.-/bt.

Nb:..………Blanc Chasselas, Clos des Abbayes Ville de Lausanne. Fr. 25.-/bt.

Informations supplémentaires: 021 316 71 61.

«De L’Avent à L’Après». Exposition à la cathédrale

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Le travail des artistes sur les textiles a été articulé autour de méditations sur des textes bibliques.

Dix-huit femmes ont travaillé des textiles dans une démarche spirituelle autour de l’Avent et de la Passion pendant près de deux ans. Une trentaine d’œuvres individuelles disposées dans les niches de la cathédrale et huit œuvres magistrales, dont un patchwork commun face au portail peint sont à découvrir, du lundi au samedi, de 9h à 17h30, et le dimanche de 12h à 17h30.

Visites guidées: 17 décembre / 14 janvier / 18 février / 18 mars, 15h à 17h. Rendez-vous devant l'entrée

Davantage d’informations

Le vin rouge est cantonal et le vin blanc communal – (jc).
Le vin rouge est cantonal et le vin blanc communal – (jc).

Calendrier des Fêtes à la "cathé"

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La musique accompagnera la fin de l'année 2014 et le début de 2015 à la cathédrale.

24 décembre, culte des enfants et culte de minuit

À 16h30 , le 24 décembre, le culte pour les enfants et leurs familles, sera animé par la présence de Geneviève Spring, conteuse.

À 23h , le 24 décembre toujours, durant le culte de Noël la cathédrale résonnera du «Magnificat» de J.-S. Bach, avec le Chœur de la Cathédrale

 

31 décembre, 22h45: «Feux d’artifice» aux grandes orgues

Pour le Nouvel An, Jean-Christophe Geiser propose un programme-surprise aux grandes orgues, avant le traditionnel embrasement du beffroi. Attention, cette année le prix d’entrée au concert est de Fr. 20.-.

Informations supplémentaires: grandesorgues.ch

Achat de billets: bureau d'accueil de la cathédrale ou ticketcorner

Janvier 2015: concerts «Lumière d’hiver»

À 20h, les 9, 10, 13 et 15 janvier 2015, à 20h, les Vocalistes Romands organisent quatre concerts à la Cathédrale de Lausanne. Le programme, «Lumière d’hiver», composé de pièces liturgiques russes du XXe siècle, a été imaginé pour un public restreint, installé dans la croisée du transept, face à la nef, entouré par les chanteurs qui évolueront dans l’édifice au gré des pièces. Le public pourra ainsi profiter de ce haut lieu spirituel dans une atmosphère rare et intime.

Informations: www.vocalistes.ch

Horaires de fin d'année

Heures d'ouvertures et de fermeture des entités de l'administration cantonale durant les fêtes.

Quelques entités de l'Etat, telle la Police cantonale, ne connaissent pas les fermetures annuelles pour les fêtes. Mais la plus grandes partie des services de l'administration cantonale bénéficieront des jours fériés et afficheront des horaires réduits durant la période entre Noël et Nouvel An. Certains services seront fermés du 24 décembre jusqu'au 5 janvier.

Une page internet regroupe tous les horaires de fin d'année des services de l'Etat.

En savoir plus

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Culture

Collègues écrivains

Employés dans l'administration cantonale, enseignants, pasteur, ils consacrent une part de leur temps libre à l'écriture de romans. Neuf publications dues à ces collègues ont été mentionnées dans le dernier numéro de La Gazette. En voici une de plus qui complète la dizaine.

Les oeuvres citées sous le titre "Collègues écrivains", sont littéraires, signées d'employés de l'Etat de Vaud et parues en 2014. Elles forment certainement une liste incomplète. Si vous travaillez pour l'Etat et avez publié un roman en 2014 ou prévoyez de publier en 2015, merci de le faire savoir par un courriel à l'adresse info.gazette(at)vd.ch , la rédaction pourra ainsi poursuivre ce tour d'horizon.

Odile Cornuz. Pourquoi veux-tu que ça rime?

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Une femme questionne un homme qu’elle ne connaît pas. De digressions en confidences, les interrogations révèlent celle qui les formule et en dessinent le portrait. C’est un texte tour à tour pertinent et candide, drôle ou grave, qui parle autant du manque d’amour que des exigences impossibles de la conjugalité. – (Présentation du livre, Editions d'autre part).

Odile Cornuz est responsable de missions stratégiques à la Direction générale de l’enseignement supérieur du DFJC. Elle a publié plusieurs romans, des textes pour le théâtre et la radio, ainsi que des nouvelles notamment. Elle a reçu plusieurs prix et bourses.

Odile Cornuz. Pourquoi veux-tu que ça rime? Genève, Editions d'autre part, 2014, 103 pages.

Une oeuvre d'art pour le parlement

«Vidéo confiance», une œuvre vidéographique d'Anne-Julie Raccoursier ornera le hall du Parlement actuellement en reconstruction. Le projet de l'artiste a été présenté début décembre, au même moment qu'a paru un livre recensant un grand nombre de tels apport artistiques et intitulé «Vaud. Art et Architecture: 1974-2014 / 40 ans d'interventions artistiques dans les bâtiments de l'Etat».

S’inscrivant dans la droite ligne des interventions artistiques qui accompagnent les constructions de l’Etat, l’oeuvre choisie pour enrichir le lieu emblématique qu’est le Parlement cantonal, actuellement en cours de reconstruction, est intitulée « Vidéo confiance ». Le projet de l’artiste Anne-Julie Raccoursier est lauréat d'un concours qui a réuni sept artistes. Il propose de se concentrer sur la fonction du Parlement en mettant en évidence les relations entre les citoyens et les élus. Quatre à cinq écrans seront ainsi dispersés dans l’espace public du hall, lieu de passage important. Une trentaine de portraits vidéo de personnes de la société civile vaudoise issues de différents domaines seront diffusés en boucle, sans son. Ils observeront «avec confiance et sympathie» la caméra, donnant l’impression de suivre les parlementaires dans leur travail et leurs décisions, pour rappeler la présence des citoyens lors du processus législatif. Les vidéos seront renouvelées à chaque législature.

Dialogue constant entre art et architecture

Les bâtiments de l'Etat de Vaud sont régulièrement animés par des oeuvres d'art. Un livre le rappelle en retraçant l'histoire de ce dialogue ces 40 dernières années. Sous le titre «Vaud. Art et Architecture: 1974-2014 / 40 ans d’interventions artistiques dans les bâtiments de l’Etat de Vaud», il allie rigueur historique et scientifique avec les dimensions artistiques et esthétiques.

Chewing-gums et disques collés au plafond, un homme qui court, des murs écrits ou peints, un flot de couleurs, des pilules géantes, un loup de béton, des galets gravés, une cascade de fonte,… Tous ces sujets font partie de la longue liste - plus de 110 - des travaux d’artistes réalisés dans et autour des bâtiments de l’État de Vaud. Parfois incomprises ou oubliées, 47 de ces oeuvres emblématiques sont désormais réunies et présentées dans ce livre par le regard du photographe Nicolas Delaroche, et la plume de l’historienne de l’art Nadja Maillard. L’ouvrage, réalisé et dirigé conjointement par le Service des affaires culturelles et le Service immeuble, patrimoine et logistique, est publié aux Editions Favre.

Consacrer au moins 1% à l'animation artistique

Trouvant son origine dans les années 1950, la pratique de consacrer 1% au moins du coût total d’un bâtiment à sa décoration a été systématisée depuis 1974 selon le principe de l’animation artistique. Celle-ci consiste dans l’intégration, à l’intérieur ou à l’extérieur de l’édifice, d’une oeuvre tendant à lui donner un certain caractère ou à mettre en valeur son architecture. Depuis 40 ans, les édifices cantonaux répondent ainsi à la question de l’art et l’architecture.

Communiqué et dossier de presse

Le livre aux Editions Favre

Couverture du livre paru aux Editions Favre.
Couverture du livre paru aux Editions Favre.

Annonces

Petites annonces

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Les petites annonces sont uniquement accessibles depuis l'intranet de l'Etat de Vaud pour le moment.

Lien vers les petites annonces

Editeur: Etat de Vaud. Rédacteur responsable: Joël Christin. Contact: info.gazette@vd.ch
Copyright(c) La Gazette n°257 - 16 décembre 2014