La Gazette

n°258
12 février 2015

À la une

Aucun frémissement pour le vendredi 13

Vendredi 13, jour de chance ou de malchance? Si chacun est libre de se laisser aller à la superstition, le Canton n’est quant à lui pratiquement pas tributaire des croyances populaires qui se fixent sur les dates du calendrier.

Le 14 février donnera bien sûr, comme chaque année, du travail aux «pétabossons», car le nombre de mariages est toujours particulièrement élevé le jour de la Saint-Valentin. Mais le vendredi 13 qui le précède ne suscite pas de grande attention de la part de l’administration.

Cosimo Valenza, chef du centre de prestations administratives de Lausanne au Service des automobiles et de la navigation (SAN), ne relève aucune différence entre un vendredi 13 et les autres vendredis: le taux de remplissage des listes d'examens pratiques pour l’obtention du permis de conduire reste constant ce jour-là. À la Police cantonale, Jean-Christophe Sauterel, responsable de la prévention et de la communication, ne relève aucun élément particulier ou statistique qui laisserait penser que les accidents, catastrophes ou autres événements chanceux ou malchanceux seraient plus fréquents les vendredis 13 que les autres jours.

Population peu superstitieuse

La population vaudoise ne semble d’ailleurs pas très superstitieuse en ce qui concerne le vendredi 13. «Les officiers d’Etat civil ne mentionnent pas de réticence chez les fiancés à se marier un vendredi 13 plutôt qu'un autre jour», assure Frédéric Rouyard, conseiller en communication au Service de la population. On ne proteste semble-t-il pas non plus quand une opération chirurgicale est proposée ce jour-là. «À ce jour, il n'y a pas eu de demandes de patients qui relèvent de la superstition», répond le Service de communication du CHUV. «Le vendredi 13 est un jour comme un autre chez nous et il n'y a pas de démarche "anti-superstition" au CHUV».

Un bon jour pour le vin?

Le présent et le passé vaudois ne retiennent aucun vendredi 13 marquant. Mais la date semble entretenir une curieuse et anecdotique affinité avec la viticulture du canton, relève Gilbert Coutaz, directeur des Archives cantonales.

Le vendredi 13 mai 1949, le Conseil d’Etat vaudois publie un arrêté sur le commerce des vins, dans un contexte de crise viticole et de mévente des vins. Ce qu’atteste encore la Feuille d’Avis de Neuchâtel du mercredi suivant.

Le vendredi 13 août 1975, le Conseil d’Etat, complétant une loi de 1973, publie cette fois des arrêtés sur les parcelles viticoles en terrasse et sur les pépiniéristes-viticulteurs.

Enfin, dernier 13 viticole vaudois, mais ayant eu lieu un mercredi: le 13 février 1896, sont enregistrés au Bureau fédéral de la propriété intellectuelle des étiquettes et des capsules des domaines lausannois du Dézaley.

Finalement peu de chose pour un jour tout de même fréquent puisque chaque année comporte au moins un vendredi 13 et que cette coïncidence peut même se produire jusqu’à trois fois dans l’année, comme aux mois de février, mars et novembre 2015. Et il n’en irait pas différemment si nous focalisions nos superstitions sur le 17, comme en Italie, sur le 4, comme en Chine, ou sur le mardi, comme en Amérique du sud.

> Article à la une de la Feuille d’avis d’Avis de Neuchâtel du 13 mai 1949

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(photo: eugenwalter)

Vous avez dit superstition?

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Le livre utilisé par Christian Grosse lors de sa leçon inaugurale.

«Nulle place pour le vendredi 13 à l’université, lieu de la rationalité par excellence», affirme Christian Grosse, professeur à l’Institut religions, cultures, modernité de l’UNIL. «Si l’on remonte dans le temps, on constate que la superstition a longtemps été pensée comme la "croyance ou pratique de l’autre"». Voltaire l’écrivait déjà, commentant les divergences religieuses entre catholiques et protestants: «Aujourd’hui la moitié de l’Europe croit que l’autre a été longtemps et est encore superstitieuse».

Tandis que la superstition était autrefois surtout définie en termes d’«excès» en regard d’une norme religieuse, les définitions de nos dictionnaires modernes font de la «raison» le critère discriminant. Est superstition ce qui relève de l’irrationnel. Un glissement s’est effectué. À une norme pensée en termes de «juste religion», s’est substituée une norme dite «de raison».

«Les vendredis 13, comme les fêtes religieuses, répondent à un besoin anthropologique », poursuit Christian Grosse. « L’homme cherche à insérer des distinctions dans la platitude du temps. Cela lui permet de différencier son quotidien».

Ces superstitions, à quoi servent-elles alors? «Elles relèvent de l’irrationnel; elles servent à se mettre en confiance », répond le chercheur de l’UNIL, qui conclut sur une anecdote. Un jour, il achète un livre sur un marché aux puces. Il se promet de le garder et de l’avoir sur lui si une grande occasion se présente. Le temps passe, arrivent sa nomination et sa leçon inaugurale à l’UNIL. Bien sûr, il a ce livre en poche. Il en fait même le sujet de sa conférence. Au fait, de quoi parle le livre en question? De superstition pardi!

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Actualités

Saison favorable au smog hivernal

C’est à cette période de l’année que le risque de «smog hivernal» est le plus présent. Particulièrement quand il fait froid et que les conditions météorologiques deviennent très stables. En février-mars 2013, le canton de Vaud avait connu un pic de pollution et s’était vu couvert par une épaisse brume pendant une dizaine de jours.

«Le trafic routier, l’industrie, mais aussi, comme élément saisonnier, le chauffage au bois constituent des sources de poussières fines qui caractérisent le smog hivernal», explique Clive Muller, chef de la division air, climat et risques technologiques à la Direction générale de l’environnement. Ces poussières fines, dites PM-10, sont susceptibles de transporter d’autres polluants comme des métaux lourds et de provoquer des irritations des voies respiratoires. Leur concentration dans l’air est surveillée par les cantons et la Confédération, qui disposent de réseaux de contrôle de la qualité de l’air.

Si la chaleur de l’été favorise les pics de concentration d’ozone, le chauffage hivernal contribue à augmenter le risque de smog. Ce risque est toujours présent, mais il s’accroît quand un temps frais, sec et stable s’installe. La faible circulation du vent empêche alors l’échange avec des masses d’air déchargées en polluants et l’absence de précipitation augmente le niveau de pollution. «De plus, un vent continental est nettement moins efficace pour dépolluer les masses d’air qu’un vent marin», précise Clive Muller.

Risques mesurés pour la santé

Les risques du smog hivernal pour la santé sont relativement limités, mais ne doivent pas être négligés pour autant. En particulier pour les personnes qui souffrent déjà de maladies respiratoires ou cardiovasculaires. «Sur le territoire vaudois, mis à part quelques rares pics de pollution, la moyenne journalière est faible. Une telle situation vaut mieux pour la santé qu'une moyenne plus élevée sans pics», rassure cependant l’expert.

Le réseau Vaud’air

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Sept stations de mesures composent le réseau Vaud'air - (DGE).

Le Canton de Vaud a mis en place un réseau de sept stations chargées de surveiller la qualité de l’air en continu. Ce réseau est susceptible de représenter le niveau de pollution de l’air sur l’ensemble du territoire. Certaines stations sont localisées proches de zones sensibles ou densément peuplées.

Le réseau a été conçu de façon à favoriser une complémentarité intercantonale. Deux stations supplémentaires sont présentes dans le canton de Vaud et font partie du réseau national de protection de l’air NABEL exploité par la Confédération.

Les données provenant du réseau Vaud’air sont gérées par une personne à la DGE et un service de piquet est activé en situation de pics de pollution.

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Les particules fines sont susceptibles de tranporter d'autres polluants - (dr).

Le Canton sensibilise et informe

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Le public peut visualiser les données du réseau Vaud'air sur une carte et des graphiques - (DGE).

En cas de smog, le Canton intervient proportionnellement à la gravité de la situation. La première mesure de son plan d’action consiste en une phase d’information.

Suit l’incitation à diminuer les déplacements en automobile en faveur de moyens de transport plus écologiques. L’Etat peut aussi intervenir par des promotions des transports publics telle l’action «Bol d’air». Enfin, en fonction du seuil de pollution atteint, le Canton peut user de mesures plus contraignantes, allant de la limitation de la vitesse de circulation jusqu’à l’interdiction d’utiliser certaines machines.

Dans son rôle de sensibilisation, le Canton met à disposition sur internet les informations relevées par le réseau Vaud’air. La présentation est graphique et de nombreux paramètres tels le lieu, le type de pollution ou la période, peuvent être sélectionnés afin de tout savoir, ou presque, sur la qualité de l’air qui nous entoure. Par ailleurs, une application pour smartphone, «airCHeck», développée par les cantons, répertorie les données pour l’ensemble du pays.

> Réseau Vaud’air: page internet sur la qualité de l’air

> Application «airCHeck» pour smartphones

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Un bilan de mi-legislature, pour coller au plus près du programme du Conseil d’Etat

Début 2015, le Conseil d’Etat a présenté aux médias un bilan visant à faire le point de ses actions au milieu de la législature en cours 2012-2017. Le programme qu’il s’était fixé en 2012 est en bonne voie de réalisation. Questions à Vincent Grandjean, chancelier d’Etat.

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Les membres du Conseil d'Etat et le chancelier à l'heure de la conférence de presse (Jean-Bernard Sieber ARC).

- Le gouvernement a-t-il l’habitude de faire de tels bilans?

- Le Conseil d’Etat est renseigné sur l’avancement du programme de législature à travers le suivi régulier de la planification des principaux objets, que la chancellerie d’Etat met à jour avec les secrétariats généraux à peu près tous les deux mois. C’est la première fois qu’il se livre à un bilan complet et public à mi-législature: lors des deux précédentes législatures, il a fait à un moment donné un point de situation sur les priorités et les principaux projets, en fonction de l’analyse de la planification financière.

De même, chaque année il consacre du temps à la réactualisation de la planification financière, qui est indissociable du programme de législature. En plus, le rapport annuel de gestion rend compte de l’état d’avancement, mesure par mesure.

- Ce programme est un instrument relativement récent du Conseil d’Etat. A-t-il eu un précurseur et est-il encore en développement?
- Il est arrivé auparavant au Conseil d’Etat de se doter d’orientations gouvernementales, qui n’avaient pas les caractéristiques d’un véritable instrument de conduite politique et financière. C’est précisément ce qui a changé avec l’introduction du programme de législature sous sa forme actuelle. Je pense que l’instrument a fait ses preuves; à ce jour, son efficacité et son utilité – qui encore une fois doivent beaucoup à sa complémentarité avec la planification financière – sont généralement admises. Ceci dit, nous observons ce que font les autres cantons et restons preneurs de tout ce qui pourrait nous apparaître comme un plus.

- Un organe de prospective existe à l’Etat. Son travail sert-il à l’élaboration du programme de législature?

- L’organe de prospective a été créé sur la base d’une disposition prévue dans la nouvelle Constitution cantonale entrée en vigueur en 2003. Il met en présence le Conseil d’Etat et les Hautes Écoles. Ses réflexions, que de nombreuses personnes en réseau alimentent, aboutissent à un rapport qui sert en particulier de support à la vision à plus long terme pour le gouvernement au moment où il fait son programme de législature.

- Les services contribuent-ils à son élaboration?
- C’est une démarche «top down», un fait gouvernemental. Mais l’apport des services est indispensable et important; chacun prépare à la fin de la législature une documentation synthétique sur l’ensemble des enjeux et projets qui le concernent pour les années à venir; celle-ci est portée à la connaissance du Conseil d’Etat juste avant le démarrage de l’élaboration du programme. J’ajoute que si celui-ci est un fait gouvernemental, il suscite un examen et une discussion fort utile au Grand Conseil lorsqu’il en prend acte.

- Comment les services de l’Etat sont-ils sollicités pour la mise en œuvre du programme?

- Ils jouent évidemment un rôle clé à ce stade. Si le programme est assez précis sur l’intention, il s’agit ensuite de transformer celle-ci en actions et projets concrets, de concevoir leur planning, de lancer les études etc. Tout cela, c’est l’affaire des services, sous la direction de leur chef-fe de département et le regard du président du Conseil d’Etat.

- Le bilan de mi-législature peut-il être l’occasion d’actualisations du programme?

- Le bilan permet de mesurer ce qui reste à faire et de voir où il faut agir pour accélérer la mise en œuvre d’une mesure, voire de prévoir une mesure complémentaire. Il intègre par exemple les conséquences tirées du vote du 9 février. Comme on l’a déjà observé par le passé, un retournement conjoncturel est susceptible d’accélérer des actions du programme, complétées le cas échéant par d’autres.

- À mi-législature, que peut-on dire des actions qui touchent plus particulièrement le personnel de l’Etat?

- L’état des lieux en matière de politique des ressources humaines a été présenté par le DIRH en septembre 2014. Il montre les importantes étapes franchies dans ce domaine (voir le communiqué de presse du DIRH). Par ailleurs, les efforts de simplification administrative voulus par le programme – songeons aux investissements informatiques et à la cyberadministration – devraient peu à peu faciliter l’exécution de bon nombre de tâches. Enfin, l’amélioration des supports de communication interne, qui profite à tous, est le fruit d’une volonté exprimée dans le programme.

> Présentation complète du bilan de mi-législature et du programme de législature 2012-2017 du Conseil d'Etat

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«Vaud/Waadt/Vaud» est enfin là!

Le treizième et dernier volume du Dictionnaire historique de la Suisse (DHS) est paru fin octobre 2014. On y trouve l’article «Vaud». Il a fallu s’armer de patience… mais cette fois ça y est! Ainsi s’achève une grande aventure éditoriale: plus de 3000 contributeurs pour environ 40’000 articles en trois langues.

Grâce à la parution du dernier volume du Dictionnaire historique de la Suisse ( DHS ), il est enfin possible de tout savoir de l’histoire du canton de Vaud: du silex préhistorique au panorama médiatique contemporain, de l’économie médiévale à l’évolution de l’administration cantonale. Le tout en français, en allemand et en italien. Avis aux intéressés polyglottes!

Une histoire à la croisée des langues

Le DHS, c’est l’histoire d’une mise en lumière des sciences humaines. Né dans les années 1960 et officiellement lancé en 1987, le projet avait pour ambition de proposer une nouvelle synthèse de l’histoire suisse, destinée à remplacer l’ancien Dictionnaire historique et biographique de la Suisse (8 vol. 1921-1934). L’idée était de constituer «une source complète d’informations sur la Suisse et son histoire», de «lancer des ponts entre les diverses régions du pays, par-dessus les barrières linguistiques». Ainsi, depuis 2002, à raison d’un volume par an, le dictionnaire a pris forme avec une régularité remarquable. Ce sont à chaque fois trois volumes – soit un par langue – qui paraissent simultanément. Un abrégé de deux volumes en romanche a même été édité. Rédigés par des scientifiques, les articles visent un large public.

Le DHS vu de l’intérieur

Gilbert Coutaz, directeur des Archives cantonales vaudoises, a joué un rôle de coordination et de rédaction au sein du DHS. Il a pu constater les difficultés spécifiques que soulève un projet de cette ampleur. «Il faut être conscient de la grande quantité d’informations accumulée. Il a fallu sélectionner. Par ailleurs, les historiens abordent souvent les thématiques à une échelle cantonale». Or le DHS avait pour projet déclaré de faire une synthèse nationale. Il a fallu s’y conformer. «Il a été nécessaire, avant de se lancer dans la rédaction des articles, d’élaborer des lexiques en trois langues pour le vocabulaire technique, afin d’être bien sûrs de parler de la même chose. Autre difficulté, les entrées des articles ne paraissaient pas forcément dans le même volume, selon qu’il était en français, allemand ou italien (ex. «Ville/Stadt/Città»). Les notices, mises à jour à chaque nouvelle parution, ne sont donc pas toujours exactement les mêmes dans les trois langues!» Un problème que n’a pas posé l’article «Vaud/Waadt/Vaud», pour lequel il a seulement fallu prendre son mal en patience et attendre la parution de l’ultime volume…

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Les trois derniers volumes du DHS - (nik hunger, zürich).

«Vaud/Waadt/Vaud»

Tout savoir du canton de Vaud en une heure? Maintenant que le DHS est complet, c’est possible! Une trentaine de pages filent l’histoire du canton selon un découpage chronologique (des origine au Moyen Âge; du Moyen Âge à la révolution de 1798; du XIXe au début du XXIe siècle) qu’articulent des entrées thématiques (politique, religion, économie, etc.). S’y côtoient: la guerre des Gaules, les poésies d’Othon III de Grandson (XIVe siècle), la conquête bernoise de 1536, la naissance de l’Académie de Lausanne (future Université de Lausanne) dès 1537 et sa pédagogie humaniste, la Constitution vaudoise de février 1803, et celle du 14 avril 2003… Mais aussi la «culture alternative et vivace» lausannoise dès 1980, de la Dolce vita, «meilleur club rock de Suisse romande des années 1980», aux Docks.

Il aura fallu deux ans à Gilbert Coutaz et à un groupe de chercheurs de l’UNIL pour écrire et traduire la notice. Cet article est précieux: il dresse un bilan dense et synthétique des connaissances actuelles sur le sujet. Gilbert Coutaz conseille particulièrement les pages consacrées à l’histoire du canton au XXe siècle: la période étant moins étudiée, le matériau offert est neuf et enthousiasmant. Bonne lecture/Viel Spass beim Lesen/Buona lettura!

e-DHS

À côté des volumes imprimés, une édition électronique, l’e-DHS, est disponible en libre accès. Seule différence: l’e-DHS ne propose pas les illustrations. Si la parution du treizième volume met un point final au projet papier, le dictionnaire en ligne, désormais autonome, est quant à lui voué à poursuivre sa route. En effet, dès 2017, les articles seront révisés et/ou complétés au gré des découvertes scientifiques.

Dictionnaire historique de la Suisse (vol. 13), Hauterive (NE), Gilles Attinger, éditeur Sàrl, 2014, 881 pages, 298.– (collection complète (13 vol.): 3480.–).

> Site de l’éditeur: www.attinger-dhs.ch

> e-DHS: www.hls-dhs-dss.ch

 

 

Dictionnaires et encyclopédies, ces livres impossibles…

Le passage de relais entre versions papier (DHS) et électronique (e-DHS) offre une saine occasion de méditer sur ces curiosités formelles qu’ont été encyclopédies et dictionnaires jusqu’à l’avènement du numérique. Comme le remarquait Frédéric Kaplan, spécialiste en humanités digitales à l’EPFL, juste après le récent dépôt de bilan de l’Encyclopaedia Universalis, il y a une «opposition entre le principe du livre dont la forme est fermée, linéaire et fait le point sur un sujet et le principe encyclopédique qui a tendance à essayer d’englober le monde, pousse à la lecture aléatoire et permet des liens» [Le Temps, 26.11.2014]. Autrement dit, depuis toutes ces années, le contenu en constante évolution de nos dictionnaires, attendait de trouver chaussure à son pied: un réceptacle formel extensible à loisir, à même d’accueillir les découvertes encore à venir, et qui permette de naviguer facilement de l’une à l’autre de ses entrées. Une transition que le DHS (et son double support) a donc fort bien anticipée. – mm

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Le Canton attentif aux risques d’avalanches

Les fortes chutes de neige mettent régulièrement l'est du canton en alerte face au danger d’avalanches. Les services cantonaux agissent alors de concert avec les communes et des spécialistes locaux.

Les forêts jouent un rôle important pour lutter contre le déclenchement des avalanches. Des interventions sylvicoles ont pour but de garantir une structure adéquate pour remplir cette fonction. «25% des forêts sur le territoire vaudois sont des forêts protectrices contre les dangers naturels», souligne Catherine de Rivaz Gilliéron, responsable du Domaine des forêts protectrices à la Direction générale de l’environnement (DGE). Le Canton et la Confédération œuvrent pour une gestion durable des forêts protectrices. En plus des avalanches, les forêts protègent contre les chutes de pierres, les glissements de terrain et les dangers liés au cours d’eau.

Des ouvrages contre les avalanches

À la DGE, le Domaine dangers naturels de la Division forêts s’occupe des constructions destinées à pallier la menace des avalanches. Elle se charge des ouvrages de protection, comme les digues, les filets ou les râteliers. L'unité se prononce également sur la nécessité de déclencher une avalanche préventive.

Protection des voies de communication

Assurer la sécurité des voies de communication cantonales fait partie des priorités du Canton. Suite aux fortes chutes de neige début février, Henri Ravussin, voyer de la région Est à la Direction générale de la mobilité et des routes, est par exemple intervenu pour fermer l’accès au col du Pillon. Il décide aussi parfois du déclenchement d’avalanches préventives. Cela dit, il existe des commissions communales de sécurité avalanches où le Canton est représenté.

Subventions pour parer aux dangers naturels

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Les forêts protectrices sont également efficaces contre les chutes de pierres - (DGE).

La Direction générale de l’environnement (DGE) a élaboré plusieurs directives relatives aux possibilités de soutien financier face aux risques liés aux dangers naturels et à l'entretien des forêts de protection. Sous certaines conditions le Canton et la Confédération peuvent octroyer des subventions aux communes ou aux privés. Ces directives sont utilisées principalement par les divisions cantonales chargées des forêts protectrices et des ouvrages de protection. Elles sont disponibles en format pdf sur le site de l’Etat de Vaud.

> Directive cantonale relative aux ouvrages

> Directive cantonale relative aux forêts

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Une coulée d'avalanche sur un bâtiment renforcé - (DGE).

Cartographie des zones de dangers d'avalanches

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Extrait d'une carte des dangers naturels - (DGE).

Le Canton a élaboré une carte indicative des dangers liés aux avalanches selon les zones géographiques. Cette carte est basée sur des méthodes de modélisation et la collecte de données historiques. Elle constitue une des bases des cartes des dangers naturels, outil indispensable à la protection des personnes et des biens que le Canton remet actuellement aux Communes afin qu'elle les transcrivent dans leurs plans d'aménagement et règlements communaux. La carte indicative des dangers liés aux avalanches peut être commandée sur le site internet de l’Association pour le système d’information du territoire vaudois.

> Première remise des cartes de dangers naturels à trois Communes

> Guide pratique sur la carte indicative des dangers liés aux avalanches

> Commander la carte indicative des dangers liés aux avalanches

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Reportage

Du neuf au Centre d’édition de la CADEV

Le Centre d’édition de la Centrale d’achats de l’État de Vaud (CADEV) renouvelle son matériel d’impression. Un appel d’offres a été publié en décembre. Le choix sera fait sous peu.

Le Centre d’édition de la Centrale d’achats de l’État de Vaud (CADEV) renouvellera son matériel d’impression ces prochains mois. Les imprimantes laser pourraient être troquées contre un système d’impression jet d’encre. Et le papier qui alimentera les machines se présentera peut-être à l'avenir sous la forme de grosses bobines car l’ancien système feuille à feuille pourrait laisser la place au mode continu, en général plus efficace. Quoi qu'il en soit, les changements amélioreront la vitesse de production. Les pannes dues aux bourrages papier seront moins nombreuses.

En charge des imprimés de l'Etat

Implantée au Mont-sur-Lausanne, la CADEV est née en 1997, du regroupement de l’Économat, de l’Office des fournitures et des éditions scolaires du canton de Vaud. La CADEV a pour mission d’approvisionner l’administration cantonale en fournitures, logiciels informatiques et mobilier. Elle est également en charge des imprimés de l’État. Une tâche qu’assure le Centre d’édition.

Millions de pages

Concrètement, la production du Centre d’édition se répartit en deux catégories: les données variables (c’est-à-dire les documents personnalisés, par ex. les factures) et les publications de l’État. Y sont imprimés des documents pour les Impôts (ACI), pour le Service des automobiles et de la navigation (SAN), mais aussi le matériel nécessaire aux scrutins fédéraux, cantonaux et communaux, ainsi que le courrier de l’État. La mise sous pli et l’expédition se font sur place. Le Centre d'édition imprime et relie également du matériel scolaire.

Chaque année, ce sont des millions de feuilles de papier que voient défiler les treize employés du Centre d’édition.

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Laurent Manzanarès, chef du Centre d'édition de la CADEV - (vidéo).

 

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Brèves

Commandant de la Gendarmerie désigné

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Alain Gorka prendra ses nouvelles fonctions à la tête de la gendarmerie cantonale le 1er mars, avec le grade de lieutenant-colonel.

Le futur commandant désigné de la Gendarmerie vaudoise Alain Gorka occupe le poste de remplaçant du commandant depuis mai 2013. Il prendra la succession d’Olivier Botteron le 1er mars. Le lieutenant-colonel Gorka est déjà fortement impliqué dans la mise en œuvre des nouvelles structures de la Gendarmerie et l'organisation de la police coordonnée vaudoise. Avant de rejoindre la Police cantonale en 2011, il a occupé différents postes de policier, puis d'officier de police au sein des corps de communales de Renens, Montreux et Lausanne. Il s'est également fortement impliqué dans le domaine de la police de proximité. Il fonctionne en qualité de chef de branche à l'Académie de Savatan et participe notamment à la co-rédaction d'un guide sur l'implantation de la philosophie de la police de proximité dans les pays francophones, pour l'institution Francopol.

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Election du nouveau secrétaire général du Grand Conseil

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Igor Santucci, nouveau secrétaire général du Grand Conseil. (ARC / JB Sieber)

Igor Santucci a succédé à Olivier Rapin, démissionnaire, au poste de secrétaire général du Grand Conseil. L'ancien secrétaire général adjoint a été élu par 86 voix lors de la séance du Grand Conseil du mardi 20 janvier dernier.

Igor Santucci a pris ses nouvelle fonction le 1er février. Il était, depuis 2006, secrétaire général adjoint, après avoir été collaborateur de la Confédération et de la Ville de Lausanne (aux services industriels). Il dispose d’une très large connaissance du fonctionnement des institutions, des dossiers en cours, du Grand Conseil et de son service parlementaire.

Né le 14 janvier 1973, Igor Santucci est marié et père de deux enfants ; il est au bénéfice d’une formation universitaire complète (master en droit de l’Université de Neuchâtel, diplôme postgrade de l’Institut des hautes études en administration publique).

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Concours d'excellence publique 2015

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Un concours met en valeur les projets innovants du secteur public et qui pourraient servir de modèles dans d'autres secteurs administratifs.

La Société suisse des sciences administratives (SSSA) organise la 4e édition du concours d’innovation « Excellence publique ». La participation est ouverte à toute organisation faisant partie du secteur public en Suisse.

Le but du concours est de mettre en lumière les idées novatrices dont les effets au sein de l’administration et sur l’expérience des citoyens sont mesurables.

Les secteurs d'administrations sont invités à choisir une des catégories du concours et à soumettre leurs projets d’innovation avant le 31 mars 2015, à l’adresse suivante: excellence(at)sgvw(dot)ch.

> Toutes les informations sur le site www.excellence-publique.ch

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Blécherette: une toiture produira de l'électricité

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Le toit du Centre d'entretien des routes de la Blécherette produira de l'électricité pour les Services industriels de Lausanne.

L’Etat de Vaud a signé une première convention avec la Ville de Lausanne afin de mettre à disposition de ses Services industriels la toiture du Centre d’entretien des routes de la Blécherette.

Avant la fin de l’été 2015, une surface de 800 m² de panneaux photovoltaïques y sera installée, pour une production annuelle de 125'000 kWh correspondant à la consommation de 28 ménages.

> Communiqué du 8 janvier 2015

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OPTI Centre à Bussigny: nouveaux locaux inaugurés

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L’OPTI (Organisme pour le perfectionnement scolaire, la transition et l’insertion professionnelle) dispose désormais de 17 salles de classes supplémentaires sur le site de Bussigny.

Cette extension de locaux est le résultat de travaux permettent le regroupement et la rationalisation des classes de l’OPTI Centre en fonction des domaines concernés: secteurs professionnels et orientation/appui à Bussigny, et classes d’accueil au Belvédère à Lausanne. Ces aménagements ont entraîné des coûts de 3,4 millions de francs pour l'Etat.

> Communiqué du 19 janvier 2015

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Plan de développement des métros M2 et M3

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Le Conseil d'Etat présente un plan de développement du métro jusqu'en 2025: il vise le doublement de la capacité entre le Flon et la gare de Lausanne tout en préparant l'arrivée de la nouvelle ligne M3 vers la Blécherette.

Depuis son ouverture en 2008, le métro M2 est un maillon indispensable des transports publics vaudois. Il prendra encore de l'importance ces prochaines années avec le développement du RER et l'agrandissement de la gare de Lausanne.

> Communiqué du 12 février 2015 et dossier complet

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Pratique

La Gazette: quelques nouveautés

Partage sur les réseaux, impression d'articles, petites annonces sur internet sont les principales innovations techniques de ce numéro.

Comme annoncé, le média de la fonction publique évolue progressivement. Plusieurs nouveautés apparaissent dans le présent numéro de La Gazette .

Partage des articles sur les réseaux sociaux

Partager d’un clic les articles de La Gazette sur les réseaux sociaux est désormais possible. Des boutons de partage apparaissent à la fin de chaque article à partir de la version internet (complète) de La Gazette. Cette fonctionnalité sera également proposée dans la version mail (courte) ultérieurement. En l'état, Facebook, Twitter et Linkedin sont les réseaux qui ont été privilégiés. Un bouton permet aussi d’envoyer par courriel un lien sur l’article.

Possibilité d’imprimer

L’impression d’un article sur papier a aussi été facilitée par l’intermédiaire d’un bouton à la fin de chaque article de la version complète (sur internet) de La Gazette . Pour optimiser cette impression, il appartient à chacun de régler les préférences de son navigateur internet.

Educanet: contourner les problèmes de lecture

La version e-mail (courte) de La Gazette est écrite dans le plus courant des formats html. La messagerie utilisée par le réseau de la Confédération Educanet dédié aux enseignants ne permet hélas pas de lire correctement ce format. Pour contourner ce problème, chacun peut s’abonner à La Gazette avec une messagerie autre qu’ Educanet ou alors accéder directement à la version complète de La Gazette se trouvant sur la page internet www.vd.ch/gazette.

Petites annonces lisibles de partout

Les petites annonces (voir à la fin de La Gazette) peuvent désormais être lues même en dehors du réseau informatique cantonal. L’insertion de nouvelles petites annonces ne reste cependant possible que depuis l’intranet lié au réseau cantonal. Les employés de l’Etat hors réseau peuvent envoyer à La Gazette des annonces (non commerciales) à publier en prenant soin d’indiquer leur lien avec l’Etat.

Des boutons de partage sont cliquables au bas de chaque article.
Des boutons de partage sont cliquables au bas de chaque article.

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Signer ses courriels correctement

La signature que l’on inscrit, souvent automatiquement, au bas de ses courriels est importante. Elle donne des renseignements utiles au destinataire. Des règles existent à l’Etat de Vaud pour la composition de cette signature.

Une signature de courriel peut être comparée à un en-tête sur du papier à lettres ou à une carte de visite, en regard du volume de sa diffusion quotidienne. C’est pourquoi il est nécessaire de la soigner.

Au sein d’une institution ou d’une entreprise, la signature électronique est un vecteur d’image majeur. Elle permet en outre de donner une certaine fiabilité ou une officialité au courriel.

Pour l’administration cantonale, il est important de présenter une identité visuelle commune à toutes les collaboratrices et tous les collaborateurs. Un modèle et une charte liée aux signatures Lotus sont ainsi mis à disposition sur l’intranet par le Bureau d’information et de communication de l’Etat (BIC). Cela permet à chacun de ne pas passer trop de temps à créer sa signature tout en s’assurant qu’elle répond au standard de l’Etat de Vaud.

Contenu de la signature

La signature de courriel des collaboratrices et collaborateurs doit contenir les éléments suivants:

  • le logo de l’Etat en couleur au format .gif et d’une hauteur de 100 pixels,
  • le prénom et le nom,
  • la fonction,
  • le nom de l’unité, suivi éventuellement du nom du service et/ou du département,
  • l’adresse postale complète du bureau,
  • le numéro de téléphone,
  • l’adresse électronique @vd.ch,
  • éventuellement le site internet de l'entité
    (www.vd.ch/acronyme)

En option, chacun est libre d’ajouter d’autres éléments utiles tels le numéro de fax, les jours de présence ou un avertissement de confidentialité. Chacun peut également choisir d’insérer son numéro de portable, dans la mesure où il l’assume pleinement. Les mentions relatives à l’impression du courriel sont par contre superflues.

Les logos autres que l’identité visuelle de l’Etat sont proscrits. Dans le cas d’un événement organisé par l’Etat de Vaud, l’ajout d’une bannière de promotion à la suite de la signature peut être fait par le biais d’une demande au BIC. Sur les appareils mobiles (smartphone, tablette ou autres) il est possible d’insérer la mention «Envoyé de mon portable».

Les validations des textes des signatures des courriels sont de la responsabilité des services.

> Mode d’emploi sur Intranet: intranet.etat-de-vaud.ch/signature-lotus (accessible uniquement pour les personnes connectées au réseau de l’Etat de Vaud).

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© Onidji - Fotolia.com

Le CHUV et l’UNIL: deux cas particuliers

Les collaboratrices et collaborateurs du CHUV et de l’UNIL ne sont pas soumis aux mêmes règles que les autres employés de l’Etat de Vaud concernant leur signature de courriel.

Pour les collaborateurs du CHUV

La signature de courriel pour les collaborateurs du CHUV doit être rédigée sous format textuel et ne comporter aucune image. Le service de communication du CHUV préconise de toujours utiliser la signature pour les contacts externes ou lorsque l’interlocuteur interne n’est pas connu.

Une <a href="http://tribu.intranet.chuv/zoom-identite-visuelle/zoom-identite_visuelle-11/zoom-identite_visuelle-13.htm" title="http://tribu.intranet.chuv/zoom-identite-visuelle/zoom-identite_visuelle-11/zoom-identite_visuelle-13.htm">page intranet du CHUV donne davantage d’informations (uniquement accessible depuis le réseau du CHUV).

Pour les collaborateurs de l’UNIL

La direction de l’UNIL ne donne aucune directive particulière sur la création des signatures de courriel. Les collaborateurs sont donc libres de construire leur signature comme ils le désirent.

Signatures: erreurs à éviter

  • Il est préférable de ne pas indiquer plusieurs numéros de téléphones. Précisez seulement les moyens de communication que vous préférez et via lesquels vous êtes sûr de répondre.
  • Évitez la multiplication des couleurs dans votre signature; cela risque de la rendre plus importante que le corps de votre e-mail.
  • Les changements de police au sein même de la signature, les textes en gras ainsi que les textes agrandis sont à proscrire.
  • Une signature trop longue ne sera pas lue. Elle risque de distraire le destinataire de l’essentiel. Une bonne signature se concentre sur quatre à cinq lignes seulement.

Quelques conseils pratiques supplémentaires

  • Votre nom et votre prénom en toutes lettres sont essentiels à votre signature, pour éviter toute ambiguïté.
  • Votre numéro de téléphone peut être indiqué, dans la mesure où vous devez ou souhaitez être contacté par ce biais. Si vous traitez d’affaires internationales, pensez à faire précéder votre numéro de l’indicatif +41.
  • Vous pouvez aussi créer plusieurs versions de votre signature, que vous changez selon l’utilité de celle-ci. Par exemple, raccourcissez-la lorsque vous répondez à une personne avec qui vous avez déjà échangé, et gardez seulement les éléments essentiels (nom, téléphone, URL).
  • Afin de séparer votre signature du corps de votre message, ajoutez un tiret avant votre signature (–). Ce tiret est communément accepté sur le web et facilite la lecture pour vos destinataires.
  • N’hésitez pas non plus à regrouper plusieurs informations sur une même ligne, afin de ne pas avoir une signature-roman qui ne sera pas lue par votre interlocuteur. Pour ceci, vous pouvez utiliser des séparateurs de colonnes (|).
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Culture

McBA: «Paris, à nous deux!»

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Entre le XIXe et le milieu du XXe siècle, les artistes suisses romands se rendaient à Paris en vue d’accomplir leur formation et d’établir leur réputation.

Le Musée cantonal des beaux-arts propose une exposition retraçant les relations qu’entretenaient les artistes romands avec la capitale française. Pour l’occasion, le musée réunit des pièces majeures de sa collection et des œuvres prêtées.

«Paris, à nous deux!». Exposition au MCBA, Palais de Rumine, Lausanne. Jusqu’au 26 avril, mardi à vendredi, de 11h à 18h, samedi et dimanche de 11h à 17h.

Prochaines visites commentées publiques: les jeudis 19 et 26 février, à 12h30.

> Le mcb-a sur internet

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Musée de zoologie: «De A à SEXE(S)»

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Rien de prévu pour la Saint-Valentin? Le Musée cantonal de zoologie a concocté une série d'animations autour de son exposition «De A à SEXE(S)».

Ce samedi 14 février, au Palais de Rumine, le Musée cantonal de zoologie propose pour fêter la saint-Valentin de découvrir l’exposition «De A à SEXE(S)» et de s'initier au tango. Le tout sera suivi d'un apéritif aphrodisiaque.

«De A à SEXE(S). Exposition au Musée cantonal de zoologie, Palais de Rumine, Lausanne. Jusqu'au 29 mars, mardi à jeudi, de 11h à 18h, vendredi à dimanche, de 11h-17h.

> Davantage d’informations

> Inscription pour le programme de Saint-Valentin

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CHUV: «Les saisons du temps»

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Une exposition à découvrir au CHUV jusqu'au 16 avril, un concert de l'HEMU le 18 février et des conférences le 25 mars.

L'exposition «Seasons of Time/ Les saisons du temps», de Lalie S. Pascual, est à découvrir dans le hall principal du CHUV jusqu'au 16 avril. Artiste spécialisée dans le digital media art, Lalie S. Pascual est diplômée de Central Saint Martins University of the Arts de Londres. En parallèle à l’exposition, est publiée une conversation entre Françoise Jaunin et l’artiste, sous le titre «Fractales du temps», aux éditions art & fiction.

Parallèlement, un concert de percussions mis sur pied avec la Haute Ecole de musique de Lausanne (HEMU) aura lieu mercredi 18 février, à 18h.

Des conférences sur le thème des temporalités seront données mercredi 25 mars, à 19h.

> Programme et détails sur le site www.chuv.ch/culture .

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Annonces

Editeur: Etat de Vaud. Rédacteur responsable: Joël Christin. Rédaction: Kareem Jan Khan, Emilie Matti, Marie Minger. Contact: info@vd.ch
Copyright(c) La Gazette n°258 - 12 février 2015