La Gazette

n°259
31 mars 2015

À la une

Un œuf vaudois pour Pâques

Une initiative populaire et une chanson inédite de Gilles ont eu pour origine un article publié durant la période pascale de l'année 1954, dans «Le Bon Jour de Jack Rollan», journal satirique de l'époque.

«Notre œuf de Pâques: L’œuf de Colombe!», tel est le titre choisi par Samuel Chevallier (1906-1969) dans le journal satirique Le Bon Jour de Jack Rollan , du 14 avril 1954, pour demander de diminuer les coûts de l’armée. Sa prise de position allait donner naissance à une initiative déposée le 2 décembre 1954, dite «Œuf de Colombe» ou encore «Initiative Chevallier», munie de 68 677 signatures récoltées en Suisse romande.

Le père du «Quart d’heure vaudois» demandait une réduction de 50% des dépenses militaires en 1955 ou au plus tard en 1956, qu’aucune dépense militaire ne soit engagée dans le cadre du budget extraordinaire d’armement pendant cette période, que la moitié de la somme économisée soit utilisée en Suisse à la construction de logements à loyer modéré, et l’autre moitié à la reconstruction des régions dévastées des pays voisins.

Cette initiative sera finalement déclarée irrecevable pour manque d’unité de la matière. Samuel Chevallier lance alors une seconde initiative pour une réduction des dépenses d’armement, qui est retirée ensuite de la répression soviétique du soulèvement hongrois entre le 4 et le 10 novembre 1956.

Dans le sillage de Chevallier, Jean Villard Gilles s’est fendu d’un texte pour une chanson, intitulé justement «L’œuf de Colombe», à ce jour inédit et qui est conservé aux Archives cantonales vaudoises (ACV, PP 607/313/1, texte et partition autographes). Il a été composé en août 1956, aux Portes en Ré. – GC

L'article de Samuel Chevallier qui inspirera Gilles paraît dans le journal satirique, «Le Bon Jour de Jack Rollan» en 1954.
L'article de Samuel Chevallier qui inspirera Gilles paraît dans le journal satirique, «Le Bon Jour de Jack Rollan» en 1954.

L'œuf de colombe, vu par Gilles

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La partition manuscrite de Gilles est conservées aux Archives cantonales - (ACV).

La chanson composée par Jean Villard Gilles est restée inédite. Voici le texte du premier couplet:

Ça a fait l'effet d'une bombe
quand nos citoyens alertés
ont trouvé un œuf de colombe
dans le nid de la liberté
Couvant cet œuf un publiciste
à la solde de l'ennemi
faisait déjà courir des listes
à signer. Alors! pauvre ami
dans un sursaut patriotique
on a vu, pour tuer dans l'œuf
cette colombe symbolique
se lever d'un élan tout neuf
toute la presse bien-pensante
et elle pense bien chez nous
qui gueulait de sa voix puissante:
c'est un coup de l'œil de Moscou!
et les lecteurs
disaient en chœur:

Monsieur Chevallier qu'allez vous faire?
On vous prévient, c'est criminel
de s’attaquer au militaire.
Qu'allez- vous fair' dans cett' galère
Monsieur Chevallier Samuel?

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Actualités

Les inégalités salariales dans le canton

Cette année le Bureau de l’égalité entre les femmes et les hommes de l’Etat de Vaud (BEFH) s’est associé au Business and professional women (BPW) club de Lausanne afin de proposer une journée d’action contre les différences salariales. Des pratiques illégales qui font qu’en Suisse les femmes gagnent en moyenne 18.9% de moins que les hommes.

Le 9 mars 2015, c’est la date jusqu’à laquelle une femme doit travailler pour obtenir le même salaire annuel que son collègue masculin a reçu au 31 décembre 2014. Pour marquer ce jour, le BEFH organisait l’«Equal Pay Day», en collaboration avec le BPW club de Lausanne. Un spectacle de rue a été joué à quatre reprises sur la place Saint-Laurent, à Lausanne. Pour l’occasion, des sacs rouges avec le logo «Equal Pay Day» ont été distribués contenant des brochures d’information et de sensibilisation produites par le BEFH.

Quelques chiffres sur les inégalités dans le canton

Sur les quelques 33’614 employées et employés de l’Etat de Vaud, on dénombre 63% de femmes. Selon une enquête publique réalisée dans l’administration cantonale, les femmes gagnent, en moyenne, à taux équivalent, 13,8% de moins que leurs collègues masculins. Ce chiffre est une moyenne globale. Une analyse fine des cas dans l'administration cantonale le fait tomber à 3,5%, soit en-dessous du «seuil de tolérance» de 5% admis par la Confédération (voir La Gazette n°256). Mais même si elle est relativement faible dans l'administration cantonale, à cette différence salariale s’ajoute le problème du taux d’occupation: le taux moyen est de 77% chez les femmes et de 92% pour les hommes. Le temps partiel est trois fois plus fréquent chez les femmes que chez les hommes et du point de vue du salaire, les femmes sont sous-représentées à partir de la classe 11: alors qu’elles sont 45% au sein des classes 11 à 13, elles ne représentent que 25% des classes 14 à 18.

Quant au secteur privé vaudois, le salaire mensuel médian des femmes s’y inscrit en retrait de quelque 15% en regard de celui des hommes. Le Canton fait donc mieux que la moyenne nationale et que le privé, mais le genre représente une source importante d’inégalité salariale.

Journée pour l'égalité salariale à la place Saint-Laurent, à Lausanne.
Journée pour l'égalité salariale à la place Saint-Laurent, à Lausanne.

Le BEFH actif contre toutes les formes d'inégalités

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Situation des inégalités à l'Etat de Vaud en 2013: le Canton s'en sort mieux, mais il doit continuer de lutter contre les inégalités salariales.

Le BEFH est l’organe cantonal chargé d’encourager la réalisation de l’égalité entre les sexes. Le Bureau met sur pied des campagnes de sensibilisation et d’information. Il organise également des formations. «On espère vraiment sensibiliser les entreprises, les employeurs en général, y compris des administrations publiques afin que chacun effectue un contrôle de l’égalité salariale avec des outils qui sont gratuits, disponibles et faciles d’accès», explique Magaly Hanselmann, cheffe du Bureau de l’égalité.

Actif dans la lutte pour l'égalité dans le milieu professionnel, le BEFH l'est également dans la promotion de l'égalité dans la formation et à la maison. Par exemple, la Journée «Oser tous les métiers» cherche à régler le problème en amont.

Enfin, les impacts de l'inégalité pouvant s'avérer dangereux dans certains cas, «le Bureau de l'égalité est très actif dans la lutte contre la violence domestique», précise Magaly Hanselmann. À ce titre, il convient de rappeler que le BEFH préside la Commission cantonale de lutte contre la violence domestique (CCLVD).

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La Police cantonale vaudoise fait campagne sur Youtube

Cette année, la Police cantonale vaudoise innove en diffusant une web-série dans sa campagne de communication destinée aux recrues de la prochaine école des aspirants.

La campagne de recrutement 2015 de la Police cantonale se fait également par vidéo. Un lien Youtube, qui renvoie à une web-série de la Police cantonale, est disponible sur Facebook, Twitter, ainsi que sur leur site internet consacré au recrutement. Chaque épisode dure environ une minute et illustre une des multiples facettes du métier de policier. La série, comptant une dizaine d’épisodes, est mise en ligne à raison de deux épisodes par semaine.

Démarche de séduction

L’approche de la Police cantonale se veut attrayante et tente de présenter la diversité du travail de policier de manière réaliste et spectaculaire. La campagne cible essentiellement la population des jeunes entre 20 et 28 ans. Il s’agit de trouver les personnes qui ont une vocation de policier et de les convaincre de s'engager. D’un autre côté, la police cherche à faire découvrir la diversité du métier de ceux qui assurent la sécurité dans le canton et informer ainsi l'ensemble des citoyens.

«Au cœur de l’action»

Intitulée «Au cœur de l’action», la web-série de la Police cantonale propose de suivre ses collaborateurs sur le terrain et de partager leur quotidien. Du service des urgences au «Détachement d'action rapide et de dissuasion» (DARD), en passant par la brigade du lac, la web-série présente les fonctions les plus variées au sein de la police. On y voit par exemple l’arrivée de la police scientifique sur les lieux suite à une effraction. Divers moyens de réalisation, dont un cameraman professionnel et plusieurs types de caméras, ont permis à chacun des épisodes de raconter le quotidien des agents de la Police cantonale de manière inédite.

> Lien vers la web-série

"Au coeur de l'action", la web-série de la Police cantonale, compte une dizaine d'épisodes.
"Au coeur de l'action", la web-série de la Police cantonale, compte une dizaine d'épisodes.

Une police présente sur les médias sociaux

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L'application «Votre Police» est née d'une collaboration avec la Police genevoise.

La Police cantonale s’est beaucoup investie dans sa présence sur les réseaux sociaux. Il y a un an, Jean-Christophe Sauterel, chef de la Direction prévention et communication, rappelait, dans une interview, l’opportunité que cela représente. «On a la possibilité d’être directement en contact avec les citoyens». Cette volonté de proximité se traduit par une visibilité accrue sur les réseaux sociaux, par la mise en ligne de vidéos, mais aussi en développant des applications pour smartphones et tablettes. L’application «Votre Police» découle d’une association avec la Police genevoise et permet l'accès à toutes les actualités, les informations utiles ou encore les campagnes de prévention sur les appareils portables. Dans un autre registre, «Policestyle» propose à l’utilisateur de se prendre en photo en portant un des uniformes de la Police cantonale.

> Lien vers l'interview de Jean-Christophe Sauterel

Utilisation de Youtube par l'administration

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Depuis sa création en février 2005, Youtube s’est imposé dans le partage de vidéos sur internet. La plate-forme est également devenue un canal de communication emprunté par les institutions publiques. C’est de ce canal que se sert la Police cantonale pour diffuser sa web-série. Pionnière en la matière, la Police a une chaîne Youtube depuis sept ans. La fréquence de publication s’est accentuée ces deux dernières années. L’essentiel des vidéos partagées a pour but d’informer sur le métier de policier et de faire de la prévention auprès des citoyens.

L’Université de Lausanne se sert depuis cinq ans de sa chaîne UNILTV. C’est l’institution la plus active sur Youtube avec presque une centaine de vidéos mises en ligne cette dernière année.

L'Etat de Vaud publie également ses vidéos sur Youtube depuis 2012, produites par plusieurs services cantonaux. Les vidéos mises en ligne sont relativement peu nombreuses, mais elles traitent de sujets très variés, qui vont des impôts jusqu’à la dernière manifestation organisée.

> Lien vers la chaîne Youtube de l'Etat de Vaud

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Les candidats au permis de conduire encouragés à se former davantage

De nombreux élèves conductrices et conducteurs sous-estiment leurs besoins en formation. Afin de les sensibiliser à l’importance d’un apprentissage adéquat, le Service des automobiles et de la navigation a réalisé une vidéo montrant les exigences requises pour se présenter à un examen de conduite. Il s’agit d’une première en Suisse.

Si, dans le canton de Vaud, 59% des candidates et candidats ont obtenu le sésame en 2014 – chiffre en hausse constante depuis plusieurs années –, ces résultats restent en dessous de la moyenne suisse.

> Communiqué du 16 mars 2015

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Examens de conduite

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«Les candidats au permis manquent de formation»

Le taux de réussite à l’examen pratique de conduite augmente, mais Vaud reste en queue de peloton. Entretien avec Pascal Chatagny, chef du Service des automobiles et de la navigation.

Le taux de réussite est le plus bas de Suisse, mais il est en progression. On revient de loin?

Lorsque je suis arrivé, en 2008, il était de 50%. La progression est lente, mais tout changement d’habitude prend du temps. Il y a sept ans, entre 15 et 20% des candidats s’inscrivaient à l’examen sans avoir pris de cours avec un professionnel. Aujourd’hui, et c’est spécifique au canton de Vaud, ils sont encore entre 10 et 15% à n’avoir fait des heures de conduite qu’avec leurs parents ou des amis. Nous recevons hélas tous les jours des jeunes qui ne sont pas prêts. Ils veulent faire au plus vite, et certains moniteurs acceptent de les inscrire. Un examen pratique, tout compris, coûte environ 300 francs... qui seraient peut-être mieux investis dans des cours de conduite préparatoires.

Quelles sont les autres causes d’échec?

Il y a le stress, comme lors de tout examen, ainsi que certaines situations particulières que le candidat n’avait pas rencontrées jusque-là. De notre côté, nous avons amélioré l’accueil, la manière de le mettre à l’aise, de lui donner des instructions. Ces éléments sont pour nous très importants.

Le centre de la Blécherette a la réputation d’être particulièrement sévère, ce qui expliquerait le pourcentage élevé d’échecs. Qu’en pensez-vous?

Les experts dans le cadre de la navigation et de l’automobile sont les mêmes, mais le taux de réussite ne l’est pas. Je me refuse à croire que nous serions des «méchants» sur la route et des «gentils» sur le lac. J’ajoute que notre priorité, dans un souci de sécurité pour toutes et tous, est de mettre sur les routes des gens qui maîtrisent les règles et les pratiques de la conduite. La baisse de 44% des personnes tuées sur les routes vaudoises plaide dans ce sens.

Sur quoi la vidéo réalisée en mars 2015 et destinée aux futurs candidats au permis met-elle l’accent?

Elle met l’accent sur le contenu de l’examen, tout ce qui sera examiné, de l’entrée ou de la sortie d’un rond-point au freinage d’urgence en passant par le parcage. L’idée est que le jeune soit sensibilisé aux exigences qu’il doit remplir et qu’il puisse ainsi organiser sa formation avec l’aide d’un professionnel.

(Entretien publié dans la Feuille des avis officiels du 17 mars 2015)

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Comptes 2014 de l'Etat: résultat maîtrisé

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Pascal Broulis, chef des Finances, à l'heure de la présentation des comptes (J-B Sieber ARC).

Les comptes de l’Etat se soldent pour 2014 par un excédent de revenus de 0,8 mio. Dans le cadre de leur bouclement, le Conseil d’Etat anticipe certains financements dans les secteurs les plus touchés par le franc fort. Hors ces éléments extraordinaires, la prévision budgétaire est étroitement respectée.

 

L’exercice 2014 est marqué toutefois par une stagnation des revenus d’impôts dans un contexte «post 9 février» instable. Aussi la maîtrise des dépenses demeure-t-elle la préoccupation constante du gouvernement.

Les charges brutes de l’Etat s’élèvent à 9517,8 mios. Ce montant inclut des écritures de bouclement pour un total de 599 mios, contre 841 mios l’année précédente.

Le montant des revenus atteint 9518,6 mios, soit 72 mios et 0,8% seulement de plus qu’à la fin 2013. Principal moteur des recettes (60% des impôts), l’impôt sur le revenu progresse de 1,1%, soit au dessous du PIB vaudois (1,9% estimé pour 2014) et de la population du canton (1,6% en 2014).

Du côté des investissements, la part nette de l’Etat atteint 303 mios, soit 67 mios de moins que prévu au budget mais 62 mios de plus qu’en 2013.

> Communiqué du 27 mars 2015 et annexes

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Un chef pour le développement territorial

Pierre Imhof.
Pierre Imhof.

Pierre Imhof va reprendre les rênes du Service du développement territorial (SDT). Actuel chef du projet Métamorphose auprès de la Ville de Lausanne, il prendra ses nouvelles fonctions le 1er juillet.

Homme de dialogue et doté d’un sens élevé du service public, Pierre Imhof a démontré durant sa carrière qu’il savait écouter, fédérer, motiver et rassembler. Il possède les compétences et les qualités humaines pour assurer la coordination et l’anticipation du développement territorial vaudois.

De par ses actuelles fonctions dans le cadre du projet Métamorphose, il dispose d’une excellente connaissance de l’aménagement du territoire et de ses enjeux. Son expérience au sein de l’administration cantonale comme collaborateur personnel de l'ancien conseiller d'Etat Philippe Biéler, puis comme secrétaire général, mais aussi son expérience à la tête de l’EVAM, dans un domaine très sensible, constituent des atouts pour diriger un service exposé. Sa pratique éprouvée des relations Canton-communes l’aidera dans sa tâche délicate.

Depuis octobre dernier, Christian Exquis assure l'intérim à la tête du SDT avec Rebecca Lyon Stanton et Florence Golaz comme adjointes.

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Le canton de Vaud a gagné 12'052 habitants en 2014

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La population vaudoise continue d’augmenter en 2014, suivant la tendance des dernières années, bien que le rythme ralentisse par rapport à 2013. Avec 12'052 personnes supplémentaires (+1,6%), le canton compte 755'369 habitants à fin 2014.

En 2014, la population de nationalité suisse augmente presque autant que la population étrangère. La hausse de la population suisse (+5933 et +1,2 %) est plus forte que la moyenne des dix dernières années (+4100 et +0,8 %), alors que la hausse de la population étrangère (+6119 et +2,5 %) est moins forte que la moyenne (+6700 et 3,3 %).

> Communiqué du 27 février 2015

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Reportage

De la difficulté d’archiver à l’ère du numérique

«Les temps changent! Tout fout le camp? La conservation à l’ère du numérique», l’exposition annuelle des Archives cantonales vaudoises, rend compte d’un problème neuf pour l’archiviste: à l’heure où l’informatique domine, que stocker? Et comment? Des dessins de Mix & Remix dépoussièrent la question.

Face à l’écran d’un ordinateur, un homme et une femme, perplexes. Lui: «…c’est un authentique copié-collé de la fin du XXIe siècle!» C’est ainsi que Mix & Remix croque l’archiviste de demain. Le dessin, simple et efficace, dit bien, au détour d’un sourire, la réorientation que l’hégémonie du numérique est en train d’imposer à la discipline. Aujourd’hui, les feuilles de papier imprimées paisiblement rangées dans des classeurs alignés ont fait place à un foisonnement de pages web, courriels et autres documents impalpables, qui grouillent et tourbillonnent dans des espaces immatériels. Un matériau changé auquel il faut s’adapter et qui invite à repenser les processus de sélection, conservation et mise à disposition du public.

Des documents fugaces, immatériels et complexes

Les textes et dessins de l’exposition circonscrivent les difficultés que posent à l’archiviste les documents numériques.

D’abord, ils sont fugaces, sujets à de fréquentes modifications au cours de leur existence. Il est donc difficile de garantir l’intégrité de leur contenu. La question de leur lisibilité est ensuite cruciale. Ce sont en effet des documents immatériels (sans support) et complexes (rédigés dans un code qui devra aussi être conservé). Les quelques objets exposés (des prêts du Musée Bolo ) confrontent le visiteur à l’obsolescence sans cesse accélérée des formats, supports et lecteurs. Un manuscrit est encore lisible des siècles après sa rédaction. Mais ce n’est pas le cas des cassettes audio et vidéo, disquettes informatiques et CD-Rom… dont il faut transvaser le contenu, sous peine de perte définitive. Il en va de même des fichiers informatiques, dont il faut assurer la lisibilité indépendamment de la possible péremption des différents logiciels. En dix ans à peine, un programme peut totalement disparaître. S’il ne peut plus être lu, un document est perdu.

Par ailleurs, ces documents numériques doivent être pourvus de pièces d’identité: les métadonnées, qui informent sur la vie du document et attestent son authenticité. Si ces fiches informatives existent pour le papier, le domaine informatique affiche cinquante ans de retard. Qu’il faut rattraper.

Le «surf» de l’archiviste

La profession d'archiviste se modifie. Gilbert Coutaz et Olivier Conne, respectivement directeur des Archives cantonales et responsable de l’exposition, affichent leur «inquiétude». «Les technologies numériques n’ont pas été créées pour la conservation mais pour la diffusion des informations». Toutefois la transition est déjà en train de s’opérer. L’archiviste s’adapte(ra). À l’image de ce futur usager imaginé par Mix & Remix: «J’aimerais consulter les archives», demande-t-il au guichet. La préposée (à la page!) de rectifier: «On ne les consulte plus… on les surfe!»

Infos pratiques

> «Les temps changent! Tout fout le camp? La conservation à l’ère du numérique». Exposition aux Archives cantonales vaudoises, Rue de la Mouline 32, Chavannes-près-Renens. Jusqu’au 31 décembre 2015, Lu-Ma, Je-Ve: 9h-17h, Me: 14h-19h ou sur demande. Entrée libre

> Site internet des Archives cantonales vaudoises

> L'archivage dans l'administration cantonale: dossier intranet (accessible uniquement depuis le réseau cantonal)

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(Mix & Remix / Archives cantonales vaudoises).

L’accumulation numérique, notre talon d’Achille?

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(Mix & Remix / Archives cantonales vaudoises).

Face à sa mère, Thétis, qui lui révèle les deux voies possibles de son destin, Achille n’hésite pas: plutôt qu’une existence simple et longue, il préfère une vie brève, mais qui lui assurera une renommée durable. Achille fait le choix de la mémoire: il mourra jeune au combat. Homère chantera sa gloire; on connaît tous l’histoire.

Aujourd’hui, la frénésie photographique avec laquelle nous «enregistrons» chaque paysage ou situation atteste un même goût pour la mémoire. Autant d’images que nous prenons pour ne pas oublier. Mais n’est-ce pas une coque vide? L’intensité de la vie se dissout dans l’accumulation. On est bien loin d’Achille. Dans un monde de la quantité, on fuit l’ennui, on remplit.

Le format numérique nourrit la chimère d’une mémoire infinie, qui permettrait de tout conserver. Pourtant, face à cette profusion, il faut savoir trier… et oublier. L’oubli a ses vertus et fait même partie du processus de conservation. Bien loin d’être exclusifs, mémoire et oubli se complètent.

Devant le foisonnement et la volatilité numériques, les archivistes du XXIe siècle sont un peu comme Achille, jadis. Ils doivent choisir. Et ce défi pointe un paradoxe de notre époque. Que deviendra une société qui se nourrit d’une quantité infinie de petits instants figés, oubliant de trier, de sélectionner? Quel souvenir laissera un monde saturé d’éphémère? Car si Achille n’avait pas choisi, qu’aurait chanté Homère? – mm


> voir la VIDEO

réalisée lors du vernissage de l'exposition (interviews de Gilbert Coutaz, directeur des Archives cantonales vaudoises, et de Mix & Remix)

 

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Dans le canton de Vaud, on écrit

Pour la dixième année consécutive, le Service des affaires culturelles de l’Etat de Vaud met au concours une «bourse à l’écriture». Dix mille francs permettront à un ou une auteur-e de se consacrer à un projet littéraire.

L’Etat soutient la littérature vaudoise. Le Service des affaires culturelles (SERAC) mène pour cela des actions selon plusieurs axes. D’une part, il œuvre à la diffusion et à la promotion du livre et de la lecture, soutenant notamment des cafés littéraires, l’Association vaudoise des écrivains (AVE), Bibliomedia (une fondation active dans le développement des bibliothèques) ou encore la bibliothèque interculturelle Globlivres, qui prête des livres en langues étrangères. Il aide aussi des publications littéraires comme Le Persil ou La Revue de Belles-Lettres. D’autre part, le SERAC soutient l’édition et la création littéraires. En sus, la Bibliothèque cantonale universitaire (BCU), sites de Dorigny et de la Riponne, est entièrement à la charge du SERAC.

En 2015, 29 millions de francs seront alloués aux arts vivants pour le développement de la vie culturelle et le soutien à la création artistique. Sur cette somme, environ 400 000 francs iront au domaine du livre. Le coût de la BCU, qui s’élève à lui seul à 16 millions de francs par année, est pris en charge par une autre ligne budgétaire au SERAC.

Aide à l’édition pour soutenir la création

«L’aide à la création littéraire s’articule en deux volets», explique Nicolas Gyger, adjoint en charge des subventions au SERAC. «D’abord, chaque année, nous soutenons l’édition d’auteurs vaudois à hauteur de 80'000 francs». Une sous-commission «littérature», rattachée à la Commission cantonale des activités culturelles (CCAC), composée de deux lecteurs externes (actuellement un journaliste écrivain et une libraire) ainsi que deux représentants du SERAC, évalue les dossiers que leur font parvenir les éditeurs. «En moyenne, 75% des manuscrits envoyés sont retenus. Une aide de 1500 à 3000 francs est ensuite octroyée à chacun de ces projets».

Bourses et résidences

«Toutefois, même si ces subsides à l’édition profitent in fine aux artistes, cela se fait de manière indirecte. Il y a une dizaine d'années, nous avons souhaité les aider plus directement», ajoute Nicolas Gyger. C’est de cette volonté qu’est née la bourse à l’écriture (peu après une bourse arts plastiques). La mise au concours se fait par voie de presse et sur le site internet de l'Etat de Vaud www.vd.ch. Cela offre un double avantage: «L’action du SERAC gagne ponctuellement en visibilité. Et c’est aussi une bonne occasion de nous faire une idée du panorama littéraire vaudois». Sur les 15 à 20 dossiers (roman, nouvelles, essais, poésie ou théâtre) évalués chaque année, seul un est retenu. «Après 18 mois, l’auteur présente l’avancée de son travail. Ce système marche bien. Tous les projets soutenus à ce jour dans le cadre de la bourse ont abouti a une publication!», précise Nicolas Gyger avec satisfaction. «L’Etat n’exige pas ce résultat. Mais c’est un signe tangible de la qualité des projets retenus».

Le Canton met également à disposition, pour des séjours de six mois, deux ateliers d’artistes à Paris et New York. L'offre vise toutes les disciplines (arts plastiques, écriture, musique, danse, etc.).

«Les bourses et résidences sont des événements marquants dans le parcours des artistes. Les premières leur offrent une certaine sécurité économique, tandis que les séjours en ateliers leur donnent la possibilité de vivre en totale immersion dans un autre contexte». Pour l’avenir, le SERAC souhaite voir se développer encore cette forme de soutien à la création.

«Se sentir soutenu, c’est important pour un plasticien souvent seul dans son travail»

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Alain Huck - (Amélie Blanc).

Alain Huck (58 ans) est plasticien. Né à Vevey, il habite à Lausanne. En 2013, il a reçu le grand prix de la Fondation vaudoise pour la culture. La bourse arts plastiques lui a été octroyée en 2005, pour son projet de livre Vite soyons heureux il le faut je le veux (les presses du réel, 2007), une série de fac-similés de dessins et peintures.

«La bourse seule ne suffisait pas, mais elle m’a permis de lancer le projet. Puis j’ai reçu d’autres aides du Canton, au moment de la publication. Les aides du Canton ou de la Ville sont un déclencheur. Un plasticien ne peut pas vivre de subventions. Avoir le soutien d’organes officiels confère de la crédibilité aux artistes. Cela rassure les fondations privées, qui sont ensuite plus enclines à investir. S’ensuit la possibilité d’exposer dans des lieux importants, et parfois l’intérêt de collectionneurs privés. C’est ainsi qu’un artiste acquiert une existence sur le marché.

Les plasticiens travaillent seuls; se sentir soutenu dans sa ville ou son canton, c’est important. C’est le début d’un écho social. La première aide du Canton dont j’ai bénéficié doit remonter à 1988. Pour «Riviera-Künstler», une exposition à la Shedhalle de Zurich... J’ai le catalogue sous mes yeux dans la bibliothèque».

Nicolas Gyger, adjoint au SERAC - (jc).
Nicolas Gyger, adjoint au SERAC - (jc).

Canton & création

L’aide à la création ne se limite pas à la littérature. Les arts plastiques, la musique, le théâtre, la danse sont aussi au programme. Trois artistes vaudois aux carrières toutes différentes évoquent leur expérience (voir encadrés).

Infos pratiques

Il existe un fonds pour la danse et un fonds pour le théâtre: la liste des compagnies bénéficiaires pour la saison 2015-2016 a été communiquée mi-mars (pour un montant total d’un peu plus d’un million de francs).

Outre la bourse à l’écriture, le Canton de Vaud met régulièrement au concours une bourse arts plastiques (15'000 francs) et une bourse compagnonnage théâtral (90'000 francs). À quoi s’ajoutent les offres de résidence dans les deux ateliers de Paris et New York.

> Toutes les informations sur l’aide à la création (modalités et conditions de participation) sont disponibles sur le site du SERAC .

«J’ai pu me consacrer entièrement à l’écriture pendant deux mois»

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Anne-Frédérique Rochat - (Dominique Derisbourg).

Anne-Frédérique Rochat (38 ans) est comédienne, dramaturge et romancière. Née à Vevey, elle habite à Lausanne. Elle a reçu la bourse à l’écriture en 2013 pour son projet de pièce, La Marina .

«Je ne pense pas que le fait que la bourse soit vaudoise m’ait particulièrement touché. Je n’ai pas de sentiment d’appartenance prononcé. Mais j’ai été très heureuse que cette bourse me soit accordée! Et j’en suis reconnaissante. Grâce à la bourse, j’ai pu me consacrer entièrement à l’écriture pendant deux mois. Un tel "confort" est précieux. Surtout pour moi, qui suis également comédienne… un autre métier précaire. La bourse m’a permis d’être tranquille pour un laps de temps donné, sans préoccupations financières».

«Ça vaudrait la peine de faire plus de publicité»

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François Lindemann - (dr).

François Lindemann, 65 ans, est compositeur et musicien. Né à Lausanne, il y habite encore. En 1997, il a reçu le grand prix de musique de la Fondation vaudoise pour la culture.

«J’ai reçu régulièrement des aides du Canton depuis trente ans, peut-être plus. Le plus souvent, les subventions m’ont été accordées sur dossier, pour des projets spécifiques. Je trouve que les différentes possibilités qui s’offrent aux artistes ne sont parfois pas assez visibles. Ça vaudrait la peine de faire plus de publicité. Des opportunités se sont souvent présentées à moi un peu par hasard, en discutant.

À la Ville ou au Canton, le contact est agréable, humain. Tandis qu’avec les fondations privées, cela se passe souvent sur dossier. On ne se rencontre pas forcément. Et la plupart du temps, avant de s’engager, elles demandent un autre investisseur préalable. Mais il faut bien que quelqu’un commence! Quand je faisais des demandes tous azimuts, le Canton, la Ville et la Loterie Romande ont été les plus faciles à convaincre et les plus fiables.»

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Premiers pas de l’administration sur Facebook

Le 4 février 2015, l’Office cantonal d’orientation scolaire et professionnelle du Canton de Vaud lançait sa page Facebook. Deux mois et près de trois cents «Likes» plus tard, le succès semble au rendez-vous.

Il a fallu quelques mois pour que se concrétise le projet de l’Office cantonal d’orientation scolaire et professionnelle (OCOSP) du Canton de Vaud: l’ouverture d’une page Facebook (facebook.com/orientation.vaud). Elle cible les jeunes en scolarité obligatoire, entre 15 et 20 ans.

Identifier un besoin

L’Etat est tenu par la loi sur l’orientation professionnelle d’informer sur la diversité des métiers et formations. «En plus du site www.vd.ch, nous avons de la documentation écrite et cinq centres régionaux d’information», explique Anne-Claude Künzi Hofmann, cheffe de l’Unité information et documentation (UID) de l’OCOSP. «Pourtant, les jeunes nous disent manquer d’information. La page Facebook vise à devancer leur besoin.»

Choisir son réseau social

«Il n’était pas question de se lancer à la légère», précise Anne-Claude Künzi Hofmann. Un groupe de travail interne a entrepris de monter un dossier qui attestait la pertinence et la viabilité du projet (voir encadrés). «Nous avons choisi Facebook, plutôt qu’un autre média social, parce qu’il est utilisé par notre public-cible, les jeunes entre 15 et 25 ans, et parce qu’il offre une grande liberté de publication. On peut poster des photos et des textes de taille variable, contrairement aux 140 caractères de Twitter, par exemple».

L’avenir

Après moins de deux mois, la page Facebook affiche déjà près de 300 abonnés. «Pour le moment, nous avons eu peu de feedback. Mais nous n’avons pas eu non plus de critique négative! Comme on dit: pas de critique, bonne critique», commente Anne-Claude Künzi Hofmann. Qui regarde vers l’avenir: «La situation bougera certainement à la rentrée scolaire cet automne, lorsque nous distribuerons nos nouveaux documents, qui mentionneront la page Facebook». Il s'agit d'une expérience-pilote. Un premier bilan sera tiré dans une année environ.

> Lien vers la page Facebook de l’OCOSP

La page Facebook de l'OCOSP.
La page Facebook de l'OCOSP.

Marche à suivre pour investir un nouveau média social

Fin 2014, sur décision du Conseil d’Etat, une procédure pour l’ouverture de tout nouveau canal de média social a été arrêtée.

Un dossier-type conçu par le Bureau d’information et communication (BIC) doit être rempli, qui atteste que le projet répond à un vrai besoin. Il doit être validé par le BIC, le délégué départemental à la communication (DDC) concerné et la Direction des systèmes d’information (DSI). La décision finale revient au chef du département.

Le document à soumettre identifie un public-cible, définit un groupe de travail, justifie le choix du réseau social, planifie le type de contenu, la future stratégie de communication et un calendrier éditorial (rythme des publications). Il prévoit aussi un budget et la formation des futurs contributeurs et il expose les résultats attendus. Le BIC fournit une charte de modération et de gestion de crise (intervention, suppression de contenu, etc.).

Un kit graphique cantonal a été développé pour les réseaux sociaux.

La page Facebook de l’OCOSP est un projet-pilote qui a permis de décrire et fixer le cadre de la procédure.

Faire vivre une page Facebook… et une équipe

Une fois créé, le nouveau canal d’information doit être alimenté. Un calendrier éditorial (rythme et teneur des publications) est prévu dès le début du projet. En février, l’OCOSP est passé de la théorie à la pratique.

«Nous avons beaucoup d’informations», explique Anne-Claude Künzi Hofmann, «mais nous ne voulons pas submerger le public. Nous "postons" une fois par jour pendant la semaine. Ce sera peut-être moins pendant l’été. Nous diffusons des informations en lien avec l’actualité, le nombre de places d’apprentissage, des dates utiles (examens d’admission, portes ouvertes, etc.). Nous renvoyons aussi au contenu de nos pages sur www.vd.ch . Elles sont très complètes; Facebook nous permet d'y ré-aiguiller l’usager. Nous analysons les statistiques de consultation. Nous n’avons pas encore beaucoup de résultats, mais nous avons constaté que les images comptent plus que le texte. Les infographies marchent bien. À terme, nous voudrions publier des sondages pour adapter notre communication à la demande.

Cinq contributeurs motivés, collaborateurs à temps partiel, garantissent la pérennité du projet. La coordination prend du temps mais il serait dangereux que tout repose sur une seule personne. Ce projet est celui d’une institution: quoi qu’il arrive, il doit tourner! Chacun l’enrichit de son point de vue et il contribue à souder l’équipe».

L’Etat sur les réseaux sociaux

«La marche à suivre pour être présent sur un réseau social est restrictive», explique Leila Bouanani, conseillère web et multimédia au BIC. «Le Canton privilégie un canal d’information unique: le site www.vd.ch . Mais des besoins spécifiques peuvent se faire sentir. C’était le cas pour l’OCOSP, qui cherchait à toucher les jeunes de façon plus directe. Ces nouveaux canaux d’informations sont des flux qui renvoient à l’information disponible sur le site principal. Ils ne lui font pas concurrence.

Il existe quelques cas particuliers légitimes. La Police cantonale vaudoise a son propre canal de communication. Elle a une page Facebook depuis plusieurs années et vient de lancer une web-série sur Youtube».

La page Facebook de l’OCOSP a été le premier projet à s’inscrire dans ce nouveau processus, désormais coordonné. Toutes les nouvelles demandes s'inscriront dans ce cadre.

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Brèves

Pôle muséal: le jury a choisi 21 concurrents

Maquette du pôle muséal. En bleu: Musée de l'Elysée et mudac dont le concours se déroule entre 21 bureaux d'architectes. Le bâtiment pour le mcb-a (en rose) a déjà été sélectionné lors d'un autre concours en 2011.
Maquette du pôle muséal. En bleu: Musée de l'Elysée et mudac dont le concours se déroule entre 21 bureaux d'architectes. Le bâtiment pour le mcb-a (en rose) a déjà été sélectionné lors d'un autre concours en 2011.

Le concours d'architecture pour intégrer le Musée de l'Elysée et le mudac au futur Pôle muséal verra la participation de prestigieux bureaux.

L’Etat de Vaud a publié la liste des 21 bureaux d’architectes retenus parmi 149 candidats pour le concours visant l'intégration du Musée de l'Elysée et du mudac dans le futur Pôle muséal. Le Musée de l’Elysée et le mudac seront situés du côté ouest du futur Musée cantonal des beaux-arts (mcb-a) prévu dans l’ancienne halle aux locomotives, dont la transformation a également fait l’objet d’un concours jugé en 2011.

Plusieurs célébrités figurent parmi les 21 bureaux participants, établis dans 9 pays. Trois lauréats au Prix Pritzker, une des plus prestigieuses distinctions en architecture, font partie des concurrents qui recevront leur cahier des charges le 11 mai. La date de la proclamation des résultats est déjà fixée au 5 octobre prochain.

> Davantage d’informations

> Liste des candidats retenus .

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Le Musée cantonal d’archéologie et d’histoire aura un nouveau directeur

Lionel Pernet prendra ses nouvelles fonctions le 1er juillet.
Lionel Pernet prendra ses nouvelles fonctions le 1er juillet.

L’actuel directeur du Musée cantonal d’archéologie et d’histoire (MCAH), Gilbert Kaenel, quittera ses fonctions à la fin du mois d'avril, après 30 années à la tête du Musée.

Pour lui succéder, un jury a examiné 21 dossiers de candidatureset porté à l’unanimité, son choix sur Lionel Pernet, actuel directeur du site archéologique Lattara-Musée Henri Prades à Lattes, en France.

Âgé de 37 ans, Lionel Pernet est licencié en Lettres de l'UNIL Il a assuré différentes missions confiées par l'UNIL, par l'Université de Zurich et par le Musée cantonal d'archéologie de Sion, tout en participant à différents chantiers de fouilles en Suisse, France, Italie et Irlande. En 2009, il est nommé directeur et conservateur du Site archéologique Lattara, près de Montpellier.

Lionel Pernet a présenté avec enthousiasme ses projets pour le MCAH. Il pourra mettre en œuvre ses projets dès son entrée en fonction le 1er juillet prochain.

> Communiqué du 2 mars 2015

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Un directeur des ressources et du patrimoine naturel

Sébastien Beuchat, désigné à la tête d'une des trois directions que comprend la Direction générale de l'environnement.
Sébastien Beuchat, désigné à la tête d'une des trois directions que comprend la Direction générale de l'environnement.

Sébastien Beuchat prendra la tête de la Direction des ressources et du patrimoine naturels (DGE-DIRNA) au sein de la Direction générale de l'environnement (DGE). Avec ce nouveau membre, l'équipe de direction de la DGE, créée le 1er janvier 2013, est désormais complète.

Le futur directeur des ressources et du patrimoine naturel au sein de la DGE prendra ses fonctions début juillet. Durant une période de transition, il appuiera Cornelis Neet, directeur général de l'environnement, lequel assure la direction ad interim de la DGE-DIRNA.

Sébastien Beuchat est titulaire d'un diplôme d'ingénieur en électricité et d'un diplôme d'ingénieur géologue ainsi que d'un doctorat ès sciences de l'Université de Genève. Il a notamment été chef de projet au sein du Projet d'agglomération franco-valdo-genevois avant d'être nommé à la tête de la Direction du paysage de la République et Canton de Genève, poste qu'il occupe encore pour quelques mois.

> Communiqué du 11 mars 2015

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Projet de réaménagement de la gare de Lausanne

Photo de synthèse qui montre l'aspect des quais projetés et la majestueuse marquise de la gare qui sera légèrement déplacée, mais préservée.
Photo de synthèse qui montre l'aspect des quais projetés et la majestueuse marquise de la gare qui sera légèrement déplacée, mais préservée.

Le projet de transformation de la gare de Lausanne est désormais prêt pour la mise à l’enquête. Son but? Augmenter les capacités, assurer la sécurité et la mobilité des utilisateurs et créer des interfaces performantes avec les transports publics.

Ces travaux doivent répondre au doublement de la fréquentation des trains attendu pour 2030. Le début du chantier est prévu pour 2017; l’entier du trafic ferroviaire sera maintenu durant les transformations.

> Communiqué du 19 mars 2015

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Assermentation des aspirants de la Police cantonale

Cérémonie d'assermentation des aspirantes et aspirants de la Police cantonale à Morges - (Jean-Bernard Sieber ARC).
Cérémonie d'assermentation des aspirantes et aspirants de la Police cantonale à Morges - (Jean-Bernard Sieber ARC).

Habituellement organisée à la place du Château, à Lausanne, la cérémonie de prestation de serment des aspirantes et aspirants a eu lieu cette année à Morges.

Au total, 33 personnes, aspirants gendarmes et aspirants inspecteurs, ainsi qu’une nouvelle collaboratrice, ont prêté serment début mars devant les autorités vaudoises. Le nouveau Commandant de la Gendarmerie, Alain Gorka, a présenté les aspirants, tous issus de l’Académie de Police de Savatan, à Béatrice Métraux, cheffe du Département des institutions et de la sécurité.

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Quatre nouveaux lauréats du Mérite cantonal vaudois

Les lauréats (de g. à dr.): Michael Graetzel, Simone Chapuis-Bischof, Luc Breton et François Junod - (Jean-Bernard Sieber ARC).
Les lauréats (de g. à dr.): Michael Graetzel, Simone Chapuis-Bischof, Luc Breton et François Junod - (Jean-Bernard Sieber ARC).

Le 4 mars, lors d'une cérémonie à Sainte-Croix, quatre Mérites cantonaux ont été remis. Les lauréats de cette distinction honorifique, sans être nécessairement connus du grand public, contribuent de façon exceptionnelle au rayonnement du canton de Vaud.

Le Mérite cantonal est une distinction attribuée par le Conseil d’Etat. Ses récipiendaires reçoivent un chèque destiné à une institution ou une œuvre d’utilité publique de leur choix.

Les quatre lauréats 2015 viennent d'horizons éclectiques: Michael Graetzel est professeur à l'EPFL et l'inventeur de cellules solaires qui portent son nom, Simone Chapuis-Bischof s'est engagée dans la promotion de l'égalité des droits entre les hommes et les femmes, Luc Breton est luthier, François Junod enfin fabrique des automates.

> Des portraits vidéos des quatre lauréats se trouvent sur la page du Mérite cantonal vaudois .

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Pratique

L’utilisation de la boîte mail privée au travail

L'utilisation d'une boîte mail privée à des fins professionnelles soulève des questions de sécurité et de responsabilité. La presse a récemment fait état du cas d’Hillary Clinton, utilisant sa messagerie privée durant son mandat de secrétaire d’Etat. Qu'en est-il des règles au sein de l’administration cantonale? Malgré l'absence d'une interdiction explicite, la responsabilité des collaboratrices et collaborateurs demeure en tout temps engagée.

«Le principe est que l’Etat met à disposition tout ce dont le collaborateur a besoin pour l’accomplissement de ses tâches, donc le mail privé ne devrait pas être utilisé à des fins professionnelles», explique André Bourget, responsable de l’Unité sécurité des systèmes d'information (USSI), à la Direction des systèmes d’information (DSI). Contrairement aux directives internes pour l'administration fédérale, la base légale cantonale, en l'occurrence la directive 50.1, ne prévoit pas expressément une interdiction quant à l’utilisation d’une adresse privée à des fins professionnelles. En revanche, la responsabilité du collaborateur est totalement engagée. L’Etat exige de sa part une conscience professionnelle irréprochable dans la gestion de l'information sous toutes ses formes. Dès lors, «celui qui sort de l’information, par exemple, en le transférant sur sa boîte mail privée, est responsable de surveiller cette information», précise le responsable de l'USSI.

Responsabiliser et préciser

La loi sur le personnel (Lpers) fixe les droits et les devoirs des collaborateurs à l'Etat, mais en ce qui concerne l'utilisation d'internet et du téléphone sur la place de travail, c'est une directive (50.1) qui fixe les règles. Le cas de figure de l'envoi de données professionnelles sur une messagerie privée n'y est pas évoqué. «Les nouveaux moyens de communication complexifient la réalité et une précision pourrait être apportée sur la définition des limites à respecter absolument», affirme André Bourget. Pour l'heure, la règle consiste à ne pas interdire expressément, mais à responsabiliser l'ensemble des collaborateurs de l'Etat à l'égard des informations dont ils disposent. L'information peut échapper au contrôle de bien d'autres manières, mais en la transférant sur sa boîte privée, le collaborateur s'expose davantage aux risques de fuite et engage ainsi sa responsabilité.

L'accès à la messagerie de l'Etat est possible sur tablette et smartphone - (Fotolia).
L'accès à la messagerie de l'Etat est possible sur tablette et smartphone - (Fotolia).

Et à Berne?

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«Les règles de sécurité au niveau de la Confédération sont plus à jour et plus strictes qu’au niveau du Canton», annonce André Bourget. En effet, la Confédération dispose de directives internes qui précisent les précautions à prendre en matière de technologie de l’information et de la communication (TIC). La réglementation fédérale proscrit notamment le raccordement des smartphones et tablettes au réseau de la Confédération. La synchronisation de données professionnelles sur des moyens TIC privés est en outre interdite. Ces directives bannissent expressément l’utilisation des TIC privés à des fins professionnelles. Ces règles s’appliquent à l’ensemble de l’administration fédérale.

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Campagne pour encourager les femmes en politique

La Commission cantonale consultative de l'égalité (CCCE) encourage l’engagement des femmes en politique. À ce titre, le Bureau de l'égalité entre les femmes et les hommes (BEFH) propose aux femmes trois soirées utiles pour faire valoir leurs idées et prendre part à la chose publique.

Les femmes sont sous-représentées dans les communes vaudoises, avec seulement 23% d'élues municipales. Conscient de l’effort à fournir pour tendre vers une égalité entre les sexes, le BEFH a mis sur pied des séminaires à l’intention des femmes qui s'engagent ou qui hésitent à s’engager en politique. Intitulés «C’est décidé, je me lance en politique!», ceux-ci auront lieu à Lausanne et à Yverdon-les-Bains, du 21 avril au 2 juillet. Ils sont déjà complets, mais un formulaire permet de manifester son intérêt pour les prochains ateliers qui seront organisés. De son côté, la CCCE contacte les partis politiques afin de les associer à la réflexion sur les mesures pouvant être prises au sein des organisations partisanes.

Accès des collaborateurs aux charges publiques

Sous certaines conditions, le cumul de la fonction de collaborateurs de l'administration et l'engagement en politique est considéré comme incompatible. Au niveau cantonal, ces éventuelles incompatibilités sont prévues dans la loi sur le personnel de l’Etat de Vaud (LPers) et son règlement d’application (RLpers). L'interdiction de cumuler les deux tâches concerne essentiellement la fonction de cadre supérieur et le mandat de député. Un résumé des prescriptions juridiques et certaines précisions en la matière sont disponibles dans les directives et règles à usage interne de l’Etat (DRUIDE).

> Page consacrée à la formation "C'est décidé, je me lance en politique"

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Nouvelle présentation des résultats de votations et élections

Un accès facile aux résultats également sur smartphones et tablettes.
Un accès facile aux résultats également sur smartphones et tablettes.

Les résultats détaillés des votations et élections sont désormais accessibles via une carte interactive sur le site internet de l'Etat de Vaud. L'accès aux informations sur le scrutin depuis un appareil mobile est facilité.

Dimanche 9 mars, les Vaudoises et les Vaudois se sont prononcé-e-s sur deux objets fédéraux. À cette occasion, les résultats détaillés des scrutins ont été publiés avec une nouvelle présentation, intuitive et graphique, sur la page de l'Etat consacrée aux votations et élections. Une vidéo permet de découvrir les nouvelles fonctionnalités mises à disposition, y compris sur smartphones et tablettes.

> Lien vers les résultats Lien vers la vidéo

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Caisse de pensions : appel à candidature pour l’Assemblée des délégués des assurés

Les candidatures peuvent être déposées jusqu'au 7 avril. Le srution aura lieu fin mai.
Les candidatures peuvent être déposées jusqu'au 7 avril. Le srutin aura lieu fin mai.

La procédure d'élection de la nouvelle Assemblée des délégués de la CPEV est ouverte.

Jusqu'au 7 avril prochain , les assurés et pensionnés qui le désirent sont appelés à déposer leur candidature auprès de la Caisse de pensions de l'Etat de Vaud (CPEV). Toutes les informations nécessaires sont à disposition sur le site www.cpev.ch/assemblee2015.

Début mai, les électeurs recevront par courrier la documentation de vote pour le scrutin qui se déroulera du 22 au 31 mai 2015 . A son issue, 30 représentants des assurés et pensionnés seront élus à l'Assemblée des délégués pour un mandat de cinq ans, du 1er juillet 2015 au 30 juin 2020.

L'assemblée nomme ses quatre représentants au sein du Conseil d'administration de la Caisse. Elle prend également connaissance du rapport annuel et des comptes, et préavise toute modification de la LCP.

> Page thématique du personnel sur la Caisse de pensions

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Maturité bilingue: 112 élèves partiront à l’étranger

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112 gymnasiennes et gymnasiens suivront leur deuxième année de maturité en immersion dans un pays anglophone. Le projet de maturité bilingue français-anglais a rencontré un grand succès. Quarante-huit places étaient prévues pour ce projet pilote, mais l’engouement des élèves et la qualité des candidatures a conduit le DFJC à élargir ce nombre.

La maturité bilingue français-anglais est accessible à toutes les gymnasiennes et tous les gymnasiens de l’Ecole de maturité, indépendamment de leur option spécifique. Après avoir effectué leur première année de maturité dans un des dix gymnases vaudois, les élèves sélectionnés intégreront, pendant une année, un des 24 établissements partenaires d’Angleterre, d’Australie ou des Etats-Unis.

> Communiqué du 18 mars 2015

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Culture

Quand l’ECAL imprime sa marque au Musée Jenisch

Le Musée Jenisch Vevey – Cabinet cantonal des estampes expose une trentaine de pièces issues des ateliers d’édition de l’Ecole cantonale d’art de Lausanne (ECAL): des lithographies et sérigraphies réalisées entre 2008 et 2014.

En 2014, le Cabinet cantonal des estampes, sis au Musée Jenisch à Vevey, recevait un fonds lithographique et sérigraphique de l’Ecole cantonale d’art de Lausanne (ECAL). L’institution met ce don à l’honneur dans une exposition, «Printmaking by ECAL», à voir jusqu’au 31 mai 2015.

Les débuts de l’édition à l’ECAL

L’activité éditoriale de l’Ecole cantonale d’art de Lausanne (ECAL) commence en 1995. Le nouveau directeur Pierre Keller et Lionel Bovier, responsable du Département arts visuels, veulent sensibiliser les étudiants à la production et diffusion du multiple. Les médiums sont variés: estampes, vidéos, impressions digitales, sculptures, notamment. Un atelier est mis en place, où collaborent étudiants, professeurs et artistes invités. Quelques objets en vitrines, travaux d’anciens étudiants, témoignent de ce premier essor de l’édition à l’ECAL, qui durera jusqu’en 1999.

Deuxième vague

Une période de «creux» intervient ensuite jusqu’en 2008. C’est alors qu’est ouvert un atelier de lithographie, afin de poursuivre le projet éditorial. En 2011, s’ajoute un atelier de sérigraphie.

Cette deuxième salve de production en série fait l’objet de l’accrochage principal. «Printmaking by ECAL» met en scène une trentaine de pièces, sélectionnées parmi la soixantaine données par l’ECAL.

Quand la création s’institutionnalise

L’ECAL est un lieu d’action, pas de conservation, d’où l’intérêt de l’association avec un musée. L’institution prend en charge la conservation, le classement et la mise en valeur de la production auprès du public. Un catalogue, qui recense l’entier du fonds, paraît à l’occasion de l’exposition. Il permet de retracer un pan d’histoire de l’école lausannoise.

Le fonds croîtra au fil des ans, au gré de la future production des ateliers d’édition de l’ECAL.

> «Printmaking by ECAL». Exposition au Musée Jenisch Vevey – Cabinet cantonal des estampes, av. de la Gare 2, Vevey. Jusqu’au 31 mai, ma-di : 10h-18h (y compris jours fériés), je : 10h-20h.

Visite guidée de l’exposition, jeudi 9 avril à 18h30, par Laurence Schmidlin, commissaire de l’exposition

Visite «Pupilles & Papilles», jeudi 2 avril, à 18h30, avec Pierre Keller, directeur honoraire de l’ECAL. Commentaire de l’exposition, suivi d’une collation. Tarif unique : 20.- Sur inscription (places limitées)

«ECAL/ECLATS», performance musicale par l’ensemBle baBel, à partir des œuvres de l’exposition, jeudi 30 avril, à 18h30. Entrée libre. Sur inscription (places limitées)

> Site internet du Musée Jenisch

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Mai-Thu Perret, «Sans titre», 2012 et «Sans titre», 2012, diptyque. (Musée Jenisch Vevey - Cabinet cantonal des estampes, Collection de l'Etat de Vaud, don de l'ECAL - (Mai-Thu Perret - photo: Claude Bornand)

Carte blanche à «No Picture Available»

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No Picture Available, «Sans titre», 2015 et «Sans titre», 2015, diptyque - (Collection des artistes).

À l’étage, l’inventaire complet (objets et imprimés) du label «No Picture Available» est présenté pour la première fois au public. Créé en 2002 par trois anciens étudiants et enseignants de l’ECAL (Francis Baudevin, Stéphane Dafflon et Philippe Decrauzat), ce groupe de travail explore le multiple de façon méthodologique. L’idée des pièces naît de discussions communes. Leur réalisation est soumise au vote. Les objets qui en résultent n’existent souvent «que» pour matérialiser des possibles «théoriques». Cette production aussi hétéroclite qu’expérimentale interroge les médiums. À l’image de ce piano, dont les touches sont recouvertes d’une planchette: d’un seul geste, toutes les notes peuvent être jouées simultanément. Ou de cette dizaine d’exemplaires d’un même vinyle glanés sur internet: le vert de la pochette, selon qu’il est plus ou moins passé, est à chaque fois unique.

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Collègues écrivains

Employés dans l'administration cantonale, enseignants, pasteurs, ils consacrent une part de leur temps libre à l'écriture de romans. Voici les publications dues à ces collègues et parues cette année.

Les oeuvres littéraires citées ci-dessous, parues en 2015 et signées d'employés de l'Etat de Vaud, forment une liste incomplète. Si vous travaillez pour l'Etat et avez publié un roman cette année, merci de le faire savoir par un courriel à l'adresse info.gazette(at)vd.ch , la rédaction pourra ainsi poursuivre ce tour d'horizon.

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Claude Reichler. Vanil Noir

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Un matin d'août 1945, un jeune homme solitaire s'engage dans l'ascension du Vanil Noir. À mesure qu'il grimpe, les paysages des Alpes se découvrent, enchanteurs mais aussi menaçants.

Dans un récit dépouillé et poignant, Claude Reichler, historien de la littérature de voyage et spécialiste des paysages alpins, fait ressurgir à travers quelques images, une figure qui a marqué sa propre vie.

En postface, un deuxième texte de Claude Reichler, Le Reliquaire , qui interroge le rôle de la photographie dans la mémoire familiale et le destin personnel. (Présentation de l'éditeur)

Claude Reichler est professeur honoraire de l'Université de Lausanne. Il dirige le projet Viaticalpes, consacré aux illustrations des Alpes dans les récits de voyages.

Claude Reichler. Vanil Noir . Genève, Zoé, 2014, 64 pages, 6.-

> Site du projet Viaticalpes

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Anne-Sylvie Schertenleib. Toutes ces choses extrêmes et si importantes…

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Nous sommes conditionnés par notre histoire. Et pourtant la liberté existe.

Ce récit traverse, des années après, le monde du père, un fils de paysans pauvres, demeuré un «petit», un sans voix. Il trace des parallèles avec des enfants d’aujourd’hui issus de l’immigration, et leurs parents qui rêvent pour eux d’un bel avenir. (Extrait de la quatrième de couverture)

Anne-Sylvie Schertenleib a passé son enfance à Ogens. Elle enseigne le français et l’histoire & sciences des religions au Gymnase d’Yverdon.

 

Anne-Sylvie Schertenleib. Toutes ces choses extrêmes et si importantes… Yverdon, Éditions de la Thièle, 2014, 176 pages, 33.-

L’ouvrage, disponible en librairie, peut être commandé via info@editions-thiele.com

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Jérôme Meizoz. Haut Val des Loups

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Un village de montagne, la nuit. Un étudiant sauvagement battu par trois inconnus.

Le jeune homme se consacrait à la défense de l’environnement. Un groupe de militants candides soutient la cause qui lui a presque valu la mort. Dans les cafés, chacun y va de son avis. La rumeur galope.

Haut Val des Loups reconstitue les années ardentes et cocasses de jeunes gens aux prises avec une société close, décidés à sauver la nature et changer le monde… (Présentation de l’éditeur)

Jérôme Meizoz enseigne la littérature française à l’Université de Lausanne.

Jérôme Meizoz. Haut Val des Loups . Genève, Zoé, 2015, 128 pages, 19.-

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Musée de l’Elysée: «William Eggleston, from black and white to color»

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William Eggleston, «Sans titre», c. 1960-1965 - (William Eggleston, Courtesy Eggleston Artistic Trust).

«Je devais me rendre à l’évidence que ce que j’avais à faire, c’était de me confronter à des territoires inconnus. Ce qu’il y avait de nouveau à l’époque, c’étaient les centres commerciaux – et c’est ce que j’ai pris en photo.» (William Eggleston)

À la fin des années 50, William Eggleston photographie une Amérique quotidienne, banale, faites de supermarchés, de bars, de stations-services, de voitures, ponctuées de personnages fantomatiques perdus dans l’espace. Une décennie plus tard, du noir et blanc il passe à la couleur.

> «William Eggleston, from black and white to color». Exposition au Musée de l’Elysée, 18 Avenue de l’Elysée, Lausanne. Jusqu’au 3 mai 2015, Ma-Di : 11h-18h. Fermé le lundi, sauf les jours fériés.

> Site du Musée de l'Elysée

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Musée et Jardins botaniques cantonaux: «Transparences»

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Expo «Transparences» - (Cosima Lucotte).

Cosima Lucotte, photographe française, dévoile pour la première fois au public suisse ses radiophotographies du monde intime des végétaux et de quelques animaux.

Réalisées à partir de films radiographiques utilisés comme des négatifs, les radiophotographies de fleurs ou de coquillages révèlent une vérité différente, en donnant à voir une image souvent insoupçonnée de cette vie que nous côtoyons quotidiennement. Quand sous les apparences, en transparences, se mêlent rêve et élégance…

> «Transparences. Radiographies». Exposition aux Musée et Jardins botaniques cantonaux de Lausanne, Place de Milan, Montriond. Jusqu’au 26 avril 2015, tous les jours: 10h-17h30. Entrée libre

> Site des Musée et jardins botaniques cantonaux

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Espace Arlaud: «Dana»

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Expo «Dana» - (Yves Dana/Espace Arlaud).

Yves Dana, sculpteur établi à Lausanne, présente à l'Espace Arlaud une rétrospective et une exposition d’œuvres récentes (sculptures et peintures). À voir jusqu'au 26 avril.

L’exposition réunit des pièces en fer, pierre et bronze ainsi que des peintures, sélectionnées au sein d’une œuvre entamée il y a un peu plus de trente ans. Le travail d’Yves Dana, dont l’atelier se trouve à l’Orangerie, en plein cœur du Parc de Mon-Repos à Lausanne, est régulièrement exposé en Suisse et à l’étranger.

> «Dana». Exposition à l’Espace Arlaud, Place de la Riponne, Lausanne. Jusqu’au 26 avril 2015, Me-Ve: 10h-18h, Sa-Di: 11h-17h. Jours fériés: 11h-17h00.

> Site de l'Espace Arlaud

> Site de l'artiste

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Annonces

Editeur: Etat de Vaud. Rédacteur responsable: Joël Christin. Rédaction: Gilbert Coutaz, Marie Minger, Kareem Jan Khan. Contact: info.gazette@vd.ch
Copyright(c) La Gazette n°259 - 30 mars 2015