La Gazette

n°260
30 avril 2015

À la une

Le Conseil d’Etat a accompagné François Hollande durant sa visite en terre vaudoise

C’est le canton de Vaud qu’a choisi François Hollande pour son passage en Suisse romande, au deuxième jour de sa visite officielle en Suisse. Le Conseil d’Etat in corpore a accueilli le président français et l’a suivi tout au long de son parcours, de la gare de Prilly-Malley au Musée olympique, en passant par l’EPFL et Ouchy.

L'ensemble du Conseil d’Etat est parti de la maison de l’Elysée pour venir accueillir l’hôte de l’Elysée à sa sortie du train à la gare de Prilly-Malley. En un peu plus d’une demi-journée, le président a pu découvrir avec un intérêt marqué un condensé du canton de Vaud et de ce qui se fait de mieux en termes d’innovation à l’EPFL. La visite des laboratoires en compagnie du gouvernement vaudois et du président de l'EPFL Patrick Aebischer a pu être suivie par écran interposé depuis le Rolex learning center où attendaient étudiants, autres membres de la communauté universitaire et invités.

Miser sur l’ouverture et le compromis

S’adressant au chef d’Etat français après cette visite, le président du Conseil d’Etat Pierre-Yves Maillard a souligné les liens étroits qui unissent le canton de Vaud et la France. Il a rappelé le choix de milliers de Français qui travaillent sur le territoire vaudois ou qui y ont élu domicile. Pierre-Yves Maillard a précisé que contrairement à certaines idées reçues, la réussite économique de la Suisse et du canton de Vaud repose sur la volonté des grandes forces politiques de faire des compromis, l’investissement dans la formation et l’ouverture.

Dans son discours, le président Hollande s’est réjoui de cette occasion de visiter un pays «innovant, ouvert, industriel». Après avoir remercié Pierre-Yves Maillard de son encouragement en vue des élections présidentielles françaises de 2017, il a loué le niveau de formation en Suisse. Il a aussi souligné la compétitivité atteinte par la région et le canton de Vaud dans un contexte de mondialisation, sans pour autant perdre en traditions ou en identité. Il a conclu en rappelant les vertus de la libre circulation dont bénéficient les deux pays et la nécessité de continuer dans le sens de l'ouverture.

Sur les quais d’Ouchy

Après avoir répondu aux questions des étudiants et reçu la boîte à musique offerte par le Conseil d’Etat, le président français a rejoint Ouchy où il garde des souvenirs de vacances d’enfance. Le public l’attendait dans une ambiance conviviale. La séance photo sur les quais a réuni la délégation présidentielle, le Conseil d’Etat et les autorités lausannoises.

Le voyage en terre vaudoise du président de la République s'est ensuite achevé au Musée Olympique. François Hollande y a rencontré le président du Comité international olympique Thomas Bach et évoqué l’éventuelle candidature de la ville de Paris pour les Jeux Olympiques de 2024.

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Quelques échanges informels entre les membres du Conseil d'Etat et le président français lors de leur étape à Ouchy le 16 avril dernier (ARC / J-B Sieber).

 

La Police cantonale sur le qui-vive

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Vigilance de la police au moment du passage de la voiture officielle transportant François Hollande et Simonetta Sommaruga - (PolCant).

«Avec la visite du président français, la Police cantonale a pu mettre en avant ses compétences et bénéficier d’un retour sur expérience très enrichissant», se réjouit Philippe Jaton, officier de presse à la Police cantonale et responsable du domaine presse pour l’accueil de François Hollande sur sol vaudois.

Comme pour les négociations sur le nucléaire iranien, l’événement revêtait une importance internationale. Lors de telles manifestations, les directives proviennent du Service fédéral de la sécurité (SFS) et du Département des affaires étrangères (DFAE). Mais la bonne exécution est à la charge de la Police cantonale en fonction du droit international et du droit fédéral.

À Lausanne, la Police cantonale vaudoise a, pour l’occasion, géré la sécurité, impliquant des contingents des polices communales qui ont été intégrées dans son dispositif et sous son autorité. «Pour le volet vaudois, 350 à 500 policiers ont été mobilisés sous les ordres du chef des opérations, le lieutenant-colonel Gorka, commandant de la Gendarmerie», précise Philippe Jaton.

Pour gérer la circulation et libérer le passage pour le convoi officiel, la collaboration du personnel de la Protection civile vaudoise a été nécessaire.

Durant la visite, la protection personnelle de François Hollande a été assurée par le Groupe de sécurité de la présidence de la République en même temps que par le dispositif vaudois de protection rapprochée, composé d'inspecteurs de la Police de sûreté et de la Gendarmerie.

Le cadre général était fixé par un protocole de visite établi conjointement par l’Elysée et le DFAE.

Toujours plus d’enjeux transfrontaliers

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Le programme Interreg regroupe de nombreuses collaborations transfrontalières importantes pour le canton - (SCRIS/OAE).

«Le canton de Vaud veut être un canton ouvert et ses frontières représentent un carrefour propice aux échanges et au développement de collaborations avec la France voisine», explique Norbert Zufferey, délégué aux affaires transfrontalières à l'Office des affaires extérieures. À l'instar de sa position pour les votations sur les Accords bilatéraux, le Canton de Vaud est animé par une dynamique en faveur de la coopération européenne. La visite du président Hollande à Lausanne est une occasion de se remémorer quelques-uns des enjeux de la politique extérieure menée par le Canton.

L'article 56 de la Constitution fédérale pose les principes en matière de relations entre les cantons et l'étranger. Dans le cas du Canton de Vaud, la coopération transfrontalière avec la France représente la part la plus importante des affaires extérieures. Valorisant le potentiel qui entoure le bassin lémanique, «le Canton participe activement au développement régional par le biais de plusieurs organismes et programmes transfrontaliers, en particulier au travers du Conseil du Léman ou du Programme Interreg», ajoute Norbert Zufferey.

L'espace lémanique attire 35% de l'ensemble des frontaliers du pays. Plus d'un quart d'entre eux travaillent dans le canton de Vaud. Plus de 25'000 Français traversent la frontière quotidiennement pour apporter leur engagement au service des entreprises vaudoises. Avec un dynamisme démographique et une croissance de l'emploi tous deux supérieurs aux moyennes nationales, la coopération autour de l'espace lémanique est un véritable poumon économique pour la région.

Le Canton assure la coordination du Programme Interreg. Il s’intègre dans plusieurs projets régionaux. Il traduit par là sa claire volonté de coopération renforcée par sa position centrale, à la jonction entre l'arc-jurassien et le bassin lémanique. L’année 2015 verra par ailleurs le lancement du Programme Interreg V, le 29 mai, au Château de Chillon. Un ensemble de projets ambitieux dont le financement est prévu à hauteur de 66 millions d’euros par l’Union européenne et 15 millions de francs par la Confédération.

> En savoir davantage sur Interreg: www.interreg-francesuisse.org

> En savoir davantage sur le Conseil du Léman: www.conseilduleman.org

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Pense te voir!

Cré nom de sort, viens voir regarder! Comme ça, y aurait une nouvelle rubrique dans La Gazette! Pharamineux… et vrai! À compter du présent numéro, «Pense te voir !» accueillera historiettes, anecdotes, étymologies savantes ou populaires et autres coups de cœur lexicaux, linguistiques ou juste rigolos. Tout est bon, tant que ça sonne vaudois!

«Pense te voir!» sera une entreprise collective: un mot, une expression vaudoise que vous employez à tout bout de champ? Qui vous rappelle un souvenir vague ou précis ancré ici ou là dans le canton? Irremplaçable à vos yeux? Intraduisible? Qui vous fait sourire? Ou dont vous aimez tant les chantantes sonorités? Écrivez à info.gazette(at)vd(dot)ch . Vous pouvez proposer un mot ou une expression seuls ou, si la muse vaudoise vous emporte, un texte bref de votre cru. Sans omettre de préciser ce qui vous a fait choisir ce mot ou cette expression. On en parlera ici.

Mais d’abord, pourquoi «pense te voir!»? Parce qu’il fallait bien commencer. Et qu’on serait en peine de trouver un exact équivalent en français à cette expression tout bonnement irremplaçable.

Jean Villard Gilles ne manque d’ailleurs pas de la citer dans un poème dédié à la langue vaudoise.

«Mais notre langage a des tours
et des contours et des détours
qui parfois sont inexplicables.
Par contre, allez donc savoir
comment "pense donc!", concevable,
a pu donner: "Pense te voir!"
»

C’est vrai ça, comment «penses-tu!» ou «pense donc!» ou «penses-tu vraiment?» a pu devenir «pense te voir!» de par chez nous? Antoine Viredaz, doctorant en linguistique historique à l’Université de Lausanne a son idée sur la question: il ne faut pas faire ici de confusion avec le verbe, «l'élément -voir constitue, comme l'adverbe voire, une forme de l'adjectif latin uerus. On peut donc admettre que sa signification ancienne était "en vérité", "donc"».

Bon, foin de batoille! Rendez-vous au prochain numéro et veille te voir de pas oublier d’envoyer une inclassable expression vaudoise à La Gazette!

> Adresse d’envoi (mention: Rubrique «Pense te voir!»): info.gazette(at)vd(dot)ch

Jean Villard Gilles a porté haut la langue vaudoise - (ALS - Fonds B. Moulin).
Jean Villard Gilles a porté haut le parler vaudois - (ALS - Fonds B. Moulin).

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Actualités

Soutenir l'encadrement des jeunes en formation à l'Etat

Une nouvelle entité entièrement dédiée au développement de la formation professionnelle au sein de l’administration a été créée le 5 janvier. L’Unité de l’apprentissage (UA) a pour missions de dynamiser le réseau de professionnels engagés dans l’encadrement des apprentis, d’harmoniser les pratiques à l’Etat, de simplifier les procédures administratives, de soutenir un encadrement de qualité et de développer les places d'apprentissage et les filières au sein de l’administration.

Rattachée au Service du personnel, l’UA est composée de trois professionnels de la formation. Son responsable, Lionel Arlettaz, livre ses impressions après 100 jours d’activité.

– L’Unité d'apprentissage a vu le jour en janvier dernier. Par quoi avez-vous commencé?

– Nous nous sommes présentés aux différents acteurs de l’apprentissage au sein de l’administration. C’est avec eux que nous allons construire une nouvelle manière d’encadrer les apprentis. Ensuite, nous avons programmé des rencontres avec les responsables RH et les formateurs en entreprise (FE) et sur la place de travail (FPT) de chaque service. Ce processus est en cours.

– Pourquoi la rencontre avec les acteurs de l’apprentissage est-elle importante?

– Ces réunions nous permettent de faire connaissance et surtout d’expliquer comment nous pouvons apporter notre soutien (par exemple, lors du recrutement ou en cas de situations complexes avec les apprentis). Ces visites nous aident à identifier les attentes et besoins de nos partenaires. Et nous en profitons pour analyser les possibilités d’échanges interdépartementaux pour les apprentis, voire de stages dans d’autres entreprises romandes. Notre but commun est de former les apprentis de la meilleure manière possible pour favoriser leur intégration dans le monde du travail.

– Les formateurs ont-ils un statut spécifique?

– Une directive a été créée afin d’harmoniser notamment la mention de cette activité dans les cahiers des charges. Nous identifions actuellement les différents rôles (FE et FPT) avec l’aide des services. Ces activités figureront dans les cahiers des charges des personnes concernées.

– De leur côté, les contrats d’apprentissage vont-ils changer?

– Le contrat d’apprentissage est souvent la première image que les apprentis et les parents ont de l’entreprise formatrice. Il s’agit de soigner cette étape, tout en simplifiant son établissement pour le confort des services. C’est pourquoi nous travaillons avec les services pour optimiser la procédure. Cette évolution peut être suivie sur le site intranet de l’UA.

> Plus d’information sur les pages intranet consacrées à l’apprentissage à l’Etat: http://intranet.etat-de-vaud.ch/apprentissage
(accessible uniquement sur le réseau informatique cantonal)

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L’équipe de l’Unité apprentissage: Patricia Joly, Lionel Arlettaz (responsable de l'UA) et Sabrina Oulevay.

Patricia Joly a été la coordinatrice des apprentis de l’administration auprès du SPEV. Elle devient la répondante apprentissage pour le DFJC et l’OJV.

Lionel Arlettaz, responsable de l’UA, a été responsable des apprentis romands à La Poste pendant 18 ans. Il est le répondant apprentissage pour les départements suivants: DSAS / DIRH / DTE.

Sabrina Oulevay a été assistante formation auprès de l’Établissement hospitalier du nord vaudois. Elle est la répondante du DIS, du DECS et du DFIRE.

Tous les trois reprennent les activités des responsables des apprentis départementaux (RAD) – (photo: Richard Fencz).

Quelques chiffres

  • L’administration cantonale (CHUV, UNIL et COFOP compris) propose près de 50 formations professionnelles.
  • Environ 800 apprentis sont en formation au sein de l’administration cantonale.
  • La dernière campagne de recrutement pour la rentrée 2015 a été publiée sur le site Jobup avec les résultats suivants:
    - Nombre d’annonces publiées: 270.
    - Elles ont été vues près de 600'000 fois.
    - Nombre de candidatures reçues: 6382.

Les questions des professionnels

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Quatre acteurs de la formation:
Laurent Schweingruber, responsable RH du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC),
Nathalie Ronzani Thuillard, responsable RH du Département de la santé et de l’action sociale (DSAS),
Romaine Jaccard, responsable RH du Département des finances et des relations extérieures (DFIRE),
Marie-Thérèse Tonini, formatrice au Centre d’enseignement professionnel (CEP), pour les cours interentreprises.

Quatre acteurs dans le domaine de l’apprentissage au sein de l’administration cantonale ont posé une question à l’Unité de l'apprentissage.

– Concrètement, comment l’Unité de l'apprentissage peut-elle aider les services?

– Du recrutement à la fin de formation des apprentis, l’UA apporte son soutien aux services. Plus concrètement, elle propose des soutiens dans la procédure de sélection des candidats (annonces Jobup, pré-tri des dossiers, soutien dans l’organisation de stages de sélection, réponses négatives aux candidats non sélectionnés). Elle fournit une assistance pour l’établissement des contrats; en cas d’entretiens difficiles, elle aide à la prise de décision pour une prolongation de période d’essai ou une rupture de contrat. Enfin, elle renseigne sur les ordonnances de formation ou la loi sur la formation professionnelle.

Cette liste n’est pas exhaustive. Tous les acteurs de la formation professionnelle peuvent contacter l’UA dès qu’apparaît une question relative à l’apprentissage.

Quels sont les canaux de communication disponibles pour les formateurs en entreprise (FE), les formateurs sur la place de travail (FPT) et les apprentis?

– La transmission de l’information est une priorité. Un site Intranet sera développé et dédié à l’apprentissage qui permettra à chacun de trouver des renseignements nécessaires et utiles à un encadrement de qualité. Par ailleurs, le contact direct avec les services est privilégié. Les visites et rencontres sont fréquentes ainsi que les échanges via téléphone et e-mail.

Comment veille-t-on à la qualité de l’apprentissage dans l’administration cantonale?

– Conformément à la loi fédérale sur la formation professionnelle, la loi cantonale impose une surveillance de l’apprentissage, garantissant son bon fonctionnement. Les commissaires professionnels sont les garants de la qualité des formations pratiques en entreprise. Ils donnent aussi leur préavis sur l’autorisation de former. Les commissaires sont également consultés pour l’ouverture de nouvelles places d’apprentissage et pour le lancement de nouveaux métiers au sein de l’Etat.

L’UA va donc entretenir des contacts étroits avec les commissaires afin de contribuer avec eux à garantir la qualité de la formation à tout moment.

Comment le CEP, l’Unité de l'apprentissage et l’Organisation régionale de la formation pour la branche de l’administration publique (ORF-VD) collaboreront-ils?

– Une palette de cours spécifiques liés aux besoins des apprentis pourrait être développée. À titre d’exemple, le CEP propose déjà une formation «offrir ses services», accessible à tous les apprentis de troisième année de l’administration cantonale pour les sensibiliser aux différentes démarches qu’ils peuvent entreprendre pour intégrer le marché du travail.

L’UA peut par exemple aussi collaborer avec l’ORF-VD afin de faire remonter les informations recueillies par les formateurs (FE ou FPT) auprès des apprentis employés de commerce par rapport aux cours interentreprises et vice-versa. De tels échanges visent à garantir la qualité de la formation.

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Amélioration des prestations à la population: 34 observations du Parlement

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Davantage de coordination entre les services de l’Etat, l’octroi de ressources adéquates et une attention accrue aux obligations légales figurent parmi les demandes émises par la Commission de gestion du Grand Conseil (COGES) dans son rapport annuel au gouvernement afin qu’il remplisse plus efficacement ses missions et améliore ses prestations.

Le Conseil d’Etat a jusqu’à la fin du mois de mai pour répondre aux observations. Les réponses seront ensuite discutées et votées par le Parlement avant fin juin 2015.

> Communiqué du 20 avril 2015 et rapport de la Commission de gestion

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Jeunes: deux jours pour exprimer des idées

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Les 2 et 3 mai prochain, 100 jeunes de 14 à 20 ans provenant de tout le canton élaboreront puis débattront de leurs propositions sur des sujets de société qui les concernent.

Les propositions adoptées à l’issue de cette première Session cantonale des jeunes seront remises au Bureau du Grand Conseil.

> Renseignements: www.cdjvaud.ch

> Communiqué du 31 mars 2015

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Signature du Protocole additionnel du PALM 2012

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Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’agglomération Lausanne-Morges (PALM 2012), la signature du Protocole additionnel 2015-2018 du PALM s’est déroulée le 30 mars à Pully, en présence des conseillères d'Etat Jacqueline de Quattro et Nuria Gorrite.

Le document signé, de nature technique, règle dans les détails les différentes relations entre le Canton, les Communes et la Confédération. Sur la base de ce Protocole, le Département du territoire et de l'environnement (DTE) et le Département des infrastructures et des ressources humaines (DIRH) s’engagent encore davantage dans le pilotage du PALM.

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Reportage

Dans les arcanes des cadeaux protocolaires

Lausanne, le 16 mars 2015, peu après 17h. Devant une salle de l’EPFL bondée, deux sacs noirs passent des mains du Conseil d’Etat vaudois à celles de la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga et du président français François Hollande. Personne ne bronche? Bienvenue dans le monde insoupçonné des cadeaux protocolaires: deux boîtes à musique fabriquées à Sainte-Croix quittent le sol vaudois. Elles seront désormais une vitrine du canton à Berne et à Paris.

Où trouver en terres vaudoises un tapis issu des ateliers royaux d’Iran, un drapeau du canton ayant voyagé dans l’espace, une réplique en modèle réduit de la galère d'apparat du roi de Thaïlande, une plaque en bronze commémorant les trente ans de l’inauguration du tunnel du Grand-Saint-Bernard, une channe fribourgeoise gravée à l’occasion de l’ouverture de la route nationale N1 en 1996? Tout simplement au Château Saint-Maire à Lausanne, où ces objets sont conservés depuis qu’ils ont été offerts au Conseil d’Etat vaudois.

Une collection éclectique

«Les objets offerts sont de nature, d’origine et d’ampleur très diverses», explique Vincent Grandjean, chancelier du canton de Vaud. «Parfois, ils sont de grande valeur, comme le tapis offert en son temps par le Shah d'Iran. À part ce type de cas tout de même exceptionnel, il s'agit souvent d’œuvres artisanales ou autres productions typiques d'un pays ou d'une région». De tels cadeaux sont remis en mains propres aux membres du Conseil d’Etat, lors de rencontres ou d’événements diplomatiques.

Les trésors mystérieux du Château Saint-Maire

Les cadeaux reçus sont ensuite conservés au Château. Le chancelier commente la visite: «Dans la salle de lecture, on peut voir une vitrine dans laquelle se trouve une maquette précieuse, la réplique en modèle réduit de la galère d'apparat du roi de Thaïlande, offerte par le roi Bhumibol (qui a fait ses études en Suisse) au gouvernement vaudois. On a pu voir l'original de cette embarcation naviguer sur les eaux du Chao Phraya il y a quelques années, à l'occasion de la commémoration des soixante ans du règne du roi Bhumibol (doyen des chefs d'Etat). Certains cadeaux ont un caractère très original, voire unique, comme cette photographie de Claude Nicollier dans l’espace, accompagnée d’un drapeau vaudois ayant fait le voyage avec lui. Ils ont été offerts par l’astronaute». Petit regret: la fameuse sardine en or récemment offerte lors du passage, début avril, d’une délégation de la République Poldomoldaque, était introuvable le jour de la visite.

 

 

Vitrine de souvenirs vaudois

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Des foulards et cravates à l'effigie du canton sont parfois remis lors de rencontres protocolaires - (mm).

«L’échange de cadeaux protocolaires n’est plus la norme aujourd’hui», explique Sandra Genoud, responsable administrative et financière à la chancellerie. «Désormais, nous essayons surtout d’offrir des objets utiles». Les boîtes à musique remises à Simonetta Sommaruga et François Hollande font figure d’exception, qu’explique le caractère unique et prestigieux d’une telle visite. Les cadeaux diffèrent en fonction de l’importance de l’occasion ou de l’hôte: «livres sur le canton, produits du terroir, stylos en argent, cravates et foulards de l'Etat», détaille le chancelier. Les foulards seraient d’ailleurs «très photogéniques», à l’en croire. «Parfois, des boîtes à musiques de Sainte-Croix. Ces objets sont très représentatifs de l'artisanat haut de gamme et du savoir-faire en mécanique que l'on trouve dans le canton. Il y a des modèles extraordinaires, comme celle offerte au président François Hollande le 16 avril, lors de sa visite d'Etat».

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Dans la salle de lecture du Château Saint-Maire, est exposée une réplique en modèle réduit de la galère d'apparat du roi de Thaïlande offerte au gouvernement vaudois par le roi Bhumibol - (jc).

Mélodies diplomatiques

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La boîte à musique offerte par le Conseil d'Etat à la présidente Simonetta Sommaruga lors de la visite d'Etat du 16 avril 2015. Fabriquée par la manufacture Reuge de Sainte-Croix, elle joue trois mélodies de Chostakovitch - (Reuge).

 

Les boîtes à musique offertes par le Conseil d’Etat vaudois à la présidente Simonetta Sommaruga et au président François Hollande lors de la visite d’Etat du 16 avril ont été fabriquées par la manufacture Reuge. Présente à Sainte-Croix depuis sa création en 1865 et spécialisée dans la fabrication de mécanismes musicaux de luxe, l’entreprise fête cette année 150 ans d’activité ininterrompue. Le modèle remis à François Hollande est un exemple d’artisanat vaudois. Il joue trois mélodies de Tchaïkovsky. Simonetta Sommaruga pourra quant à elle écouter du Chostakovitch.

Les créations de la maison Reuge ont l’habitude de la scène protocolaire internationale. Par exemple, une gamme qui passe par un modèle «président», «première dame» ou «membre de délégations» a été développée spécifiquement pour le Tatarstan. L’Azerbaïdjan offre à certains hôtes des boîtes à musique d’origine vaudoise intégrant des éléments stylistiques nationaux azéris typiques. C’est ainsi que le savoir-faire de l’entreprise de Sainte-Croix rayonne et résonne mélodieusement à travers le monde.

Un drapeau vaudois spationaute

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Le 16 janvier 1993, l'astronaute Claude Nicollier remet au Conseil d'Etat vaudois un drapeau du canton ayant accompli 126 révolutions autour de la terre à bord du vaisseau «Atlantis» entre le 31 juillet et le 8 août 1992 - (jc).

Quelques mois après sa première mission à bord de la navette spatiale Atlantis en août 1992, l'astronaute Claude Nicollier a été reçu au Château cantonal par le Conseil d'Etat à qui il offre un cadeau unique. Un article de presse paru le lendemain relate l'échange.

«Le Conseil d'Etat du canton de Vaud a honoré hier Claude Nicollier. Pierre Duvoisin, président du gouvernement, a remis à l'astronaute vaudois une cravate du Pays de Vaud ainsi qu'un parchemin "attestant de l'estime et de la gratitude du Conseil d'Etat et du Canton", décerné "à l'astronaute d'exception, à l'homme de volonté et de patience pour avoir porté au firmament les couleurs du canton de Vaud". Claude Nicollier a en effet remis au président Duvoisin un drapeau emporté lors de la mission "Atlantis" et qui "a accompli 126 révolutions".» (Le Matin, 17 janvier 1993)

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Médiatrice en santé et handicap: un métier au service des soignés et des professionnels

Alors que le Bureau cantonal de médiation santé et handicap a fêté ses 10 ans d’existence, Chantal Thouverez et Nadia Gaillet-Minkow font découvrir quelques facettes de leur métier de médiatrice cantonale dans le domaine sanitaire et du handicap.

Des difficultés à pouvoir donner son consentement libre et éclairé lors d’une décision médicale, le sentiment de ne pas être écouté, de ne pas être pris en considération ou le sentiment de rencontrer d'autres problèmes de communication lors d’une consultation, au cours d’un traitement, après le décès d’un proche ou durant le séjour d’un parent en institution peuvent parfois laisser un goût amer, voire un profond ressentiment qui risque d’évoluer vers le conflit. Le Bureau cantonal de médiation santé et handicap offre un espace d’écoute et de communication indispensable dans ces situations.

«En offrant l’appui d’un tiers neutre, ce lieu permet de créer un débat puis une recherche de solutions à l’amiable entre des personnes qui jusque-là ne se comprenaient pas ou qui étaient en rupture de confiance», explique Chantal Thouverez, médiatrice cantonale de la santé. «L’authenticité, le respect mutuel et la confidentialité y constituent des principes de base», poursuit-elle.

«Le premier contact avec notre bureau est à l’initiative du patient ou des proches. Ceux-ci font appel à nos services quand ils ne peuvent pas interpeller personnellement les professionnels de la santé, que ce soit après un premier échec de discussion ou par crainte de ne pouvoir établir un dialogue paritaire», précise sa collègue Nadia Gaillet-Minkow.

Démarche en plusieurs temps

Les médiatrices commencent par analyser de manière approfondie chaque situation. Un entretien en tête à tête permet de connaître la nature des problèmes ainsi que les objectifs et attentes des protagonistes.

Les médiatrices choisissent ensuite un type de médiation. Lorsque la situation est très conflictuelle et présente des risques, elles recourent à la médiation indirecte; elles font la navette entre les deux parties. Mais quand la situation le permet, une médiation directe est organisée. Plaignant et professionnel se rencontrent alors en présence de la médiatrice. Le but est de clarifier et de décomposer les éléments litigieux pour créer des conditions favorables à un dialogue constructif. Les propos échangés par les personnes ayant parfois été mal compris sur le terrain, il importe d’établir en séance les faits tels qu’ils ont été vécus par chacun. L’idée est de lever tout malentendu. «Nous modérons parfois la partie émotionnelle et cherchons à créer les meilleures conditions pour que les parties posent un regard rationnel sur l’événement, en tenant compte de l’autre», explique Nadia Gaillet-Minkow.

Dans un deuxième temps intervient une reconnaissance mutuelle explicite. Le cas échéant, le professionnel mis en cause pourra exprimer ses regrets voire présenter ses excuses. Cette étape conduit à un apaisement et à une réconciliation.

Le troisième temps de la médiation directe est consacré à la construction d’un projet d’accord incluant des engagements concrets choisis librement par les deux parties. L’accord est rédigé dans un document officiel et soumis à la signature des personnes réconciliées.

Cas limites

Selon le cadre juridique, certains cas litigieux comme les vols ou spoliations de biens, les affaires de mœurs, les menaces de mort, les contestations d’honoraires ou les fautes professionnelles très spécifiques à l’art médical et dentaire ainsi que les conflits de travail ne peuvent pas être traités en séance de médiation. «Les personnes plaignantes sont alors orientées vers l’organe de recours compétent et autorisé à agir: police, justice, ou conseil de santé», précise Chantal Thouverez.

> Pour en savoir plus: page médiation sur le site internet de l'Etat

> Contact: Bureau cantonal de médiation santé et handicap, av. de Montoie 36, 1007 Lausanne. Tél. 021 316 09 87 (de 9h30 à 13h).

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Les médiatrices Chantal Thouverez et Nadia Gaillet-Minkow - (photo: Tiffany Lenoble).

Un bureau créé il y a onze ans

Dans les années 1998-1999, le Canton a connu plusieurs affaires impliquant les établissements médico-sociaux (EMS). Devant l’ampleur des problèmes soulevés et à la demande de la Commission des finances et de la Commission de gestion du Grand Conseil, le Conseil d’Etat a mandaté le Contrôle cantonal des finances afin d'auditer l’ensemble des établissements.

De plus, le Grand Conseil a mis en place une commission d’enquête parlementaire sur les EMS vaudois. Les conclusions des rapports ont donné lieu à une série de mesures correctives, dont le traitement des plaintes des personnes estimant que leurs droits n’avaient pas été respectés. C’est sur cette base qu’a été créé, en 2004, le Bureau cantonal de médiation des patients, résidents ou usagers d'établissements sanitaires et d'établissements socio-éducatifs.

Le Bureau de médiation en quelques chiffres

  • En 2004, 60 cas ont été traités sur les premiers huit mois d’exercice du Bureau.
  • En 2007, 146 cas ont été traités.
  • En 2010, 209 cas ont été traités.
  • En 2013, 270 cas ont été traités.
  • En 2014, 286 cas ont été traités.
  • La proportion de médiations directes et indirectes qui aboutissent à une réussite, soit à un accord signé par les deux parties, s’est élevée à 86% en 2014.
  • 428 exposés et conférences sur les droits des patients et sur la médiation ont été organisés depuis l’ouverture du Bureau.
  • Le nombre des médiateurs en stage depuis l’ouverture du Bureau s’élève à 105.

La médiation: un art

«Faire preuve d’empathie et de compassion permet d’aider la personne qui se sent victime à mettre des mots sur ses maux et à progresser dans sa démarche de manière responsable et constructive. Lorsque nous rencontrons un plaignant, nous gardons toujours à l’esprit qu’il y a deux vécus et donc deux vérités», explique Nadia Gaillet-Minkow.

«Certaines situations nous touchent personnellement. Dans les cas graves et complexes, il est préférable d’être à deux afin de nous relayer», précise Chantal Thouverez. «Lorsque nous réussissons à restaurer la confiance, à réunir le plaignant et le soignant autour d’un projet commun et à percevoir in fine leur soulagement, c’est une immense satisfaction pour nous», concluent les deux médiatrices.

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Manuscrits enluminés des XVe et XVIe siècles consultables en ligne

Deux documents rares appartenant aux Archives cantonales vaudoises peuvent désormais être consultés en ligne. Il s’agit de deux manuscrits médiévaux enluminés datant de 1421 et du début du XVIe siècle.

Les deux documents, mis en ligne sur la plate-forme suisse e-codices, sont uniques dans les fonds des Archives cantonales vaudoises. En effet, à la suite de la Réforme, quasiment tous les manuscrits liturgiques, de nombreux enluminés rappelant la foi catholique, ont été détruits ou emportés dans les régions restées fidèles à l’ancienne confession.

La mise en ligne assure à ces documents une excellente conservation et met à disposition des chercheurs et d’un large public des textes exceptionnels, longtemps restés en mains privées, grâce à un travail de numérisation et des notices descriptives de très grande qualité.

> Pour consulter les manuscrits: www.vd.ch/manuscrits

Saint Jérôme (détail). – (Chavannes-près-Renens, Archives cantonales vaudoises, P Château de La Sarraz H 50, f. 124r)  (www.e-codices.unifr.ch).
Saint Jérôme (détail). – (Chavannes-près-Renens, Archives cantonales vaudoises, P Château de La Sarraz H 50, f. 124r) (www.e-codices.unifr.ch).

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Brèves

Justice vaudoise: 70% des affaires traitées en moins de six mois

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L'Ordre judiciaire vaudois a reçu en 2014 environ 55'000 nouveaux dossiers, soit un volume proche de celui de 2013 (hors activités des Offices des poursuites et des faillites et de l’Office cantonal du registre du commerce).

Les évolutions sont toutefois différentes selon les domaines, avec une hausse en matière pénale et une stabilisation en matières civile et administrative. Un nombre d’affaires supérieur ayant été traité, le nombre d’affaires pendantes en fin d’année a baissé de 3.3%. Toutes procédures confondues, 70% des dossiers ont été clôturés en moins de six mois et plus de 85% en moins d’une année.

> Communiqué du 1er avril 2015 et rapport 2014 de l'Ordre judiciaire

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Les députés et députées romands à Paris

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À l'enseigne du Forum interparlementaire romand (FIR), un groupe de députées et députés de six cantons sont partis en voyage d'étude à Paris.

Ce voyage comportait plusieurs objectifs, en particulier d’appréhender les réalités politiques cantonales face aux réformes territoriales en cours en France, de rappeler l’importance des liens économiques et territoriaux de nos régions et pays, d’aborder la question des relations avec l’Europe et la France suite à la votation populaire du 9 février 2014.

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L'administration vaudoise relativement bien notée par les entreprises

Après un déclin en 2011 et 2013, l'administration vaudoise retrouve sa deuxième place à égalité avec Fribourg.
Après un déclin en 2011 et 2013, l'administration vaudoise retrouve sa deuxième place à égalité avec Fribourg.

Dans le cadre d’une étude mandatée par les Chambres de commerce de Suisse latine, environ cent entreprises par canton ont été sondées quant à leur satisfaction à l’égard de leur administration cantonale.

L'enquête menée par M.I.S Trend attribue une note à chaque administration. Le canton de Vaud progresse, se classant deuxième, alors qu'il apparaissait en quatrième place il y a deux ans.

Les résultats de l’étude propose un indicateur de satisfaction des entreprises établies dans le canton. L’analyse ne compare que l'évaluation que font les entreprises de leurs expériences avec les administrations cantonales et non l'activité de l'administration en tant que telle.

> Communiqué des Chambres de commerce de Suisse latine

> Lien vers la présentation de l'étude sur la compétitivité des administrations

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Suivi des recommandations de la Cour des comptes

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La Cour des comptes porte une appréciation généralement favorable sur le suivi de ses recommandations par les entités auditées entre 2011 et 2014.

La Cour des comptes publie son premier rapport de suivi annuel des recommandations portant sur 13 rapports d’audit et 148 recommandations.

> Communiqué du 30 mars 2015 et rapport

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Bon fonctionnement global de l’Ordre judiciaire vaudois

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Dans son rapport annuel, la Commission de haute surveillance du Tribunal cantonal (CHSTC) constate le bon fonctionnement global de l’Ordre judiciaire vaudois et invite le Grand Conseil à accepter sa gestion pour l’année 2014.

La CHSTC a notamment étudié les propositions établies par l’ancien procureur Dick Marty sur les relations entre le Grand Conseil et l’Ordre judicaire vaudois. Ce rapport se penche davantage sur la surveillance et sur le mode d’élection des juges que sur la haute surveillance elle-même. La CHSTC transmettra ses observations au Bureau du Grand Conseil.

> Communiqué du 20 avril 2015 et rapport de la commission

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Le Bois de Chênes devient l’une des grandes réserves forestières de plaine suisse

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L’Etat de Vaud et la commune de Genolier ont signé le 21 avril une convention formalisant la création de la réserve forestière mixte du Bois de Chênes.

D’une superficie de 100 hectares, il s’agit d’une des plus grandes réserves forestières de plaine en Suisse. Signée pour une durée de cinquante ans, cette convention garantit la préservation d’un patrimoine naturel d’exception tout en le maintenant ouvert au public.

> Communiqué du 21 avril 2015

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Prestation de serment des agent-e-s de détention du Service pénitentiaire

Les collaborateurs et collaboratrices en uniforme brevetés du Service pénitentiaire du Canton de Vaud (SPEN) ont prêté serment au cœur des terrasses de Lavaux, à Chexbres, le 24 avril.

Pour 14 d’entre eux, dont deux femmes, cet événement marque à la fois l’aboutissement d’une formation exigeante (brevet fédéral) mais également, au travers d’un acte symbolique, la promesse d’un engagement personnel avec l’institution pénitentiaire que ces agents ont consciemment décidé de servir.

Objectifs de croissance

Depuis 2012, le SPEN poursuit d’importants objectifs de croissance afin de répondre à la fois au besoin de nouvelles de places de détention et à la prise en charge de populations spécifiques. Ce développement va de pair avec un important recrutement portant aujourd’hui le nombre d’agent-e-s de détention au sein du SPEN à plus de 400 pour une population carcérale de près de mille détenus.

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La prestation de serment 2015 des agent-e-s du SPEN s'est déroulée au cœur de Lavaux - (Gabriele Fusco).

Résultats 2014 de la Promotion économique vaudoise

En 2014, la Promotion économique vaudoise a soutenu, directement et indirectement, plus de 1200 entreprises représentant 15'000 emplois. La création de 330 emplois à cinq ans s’annonce grâce à l’implantation de 36 nouvelles entreprises. Face au durcissement des conditions-cadres, le Conseil d’Etat annonce la création d’un fonds de soutien à l’industrie.

L’économie vaudoise a maintenu un taux de croissance stable de son PIB à 2% en 2014 (2,1% en 2013), cela malgré la modification de plusieurs conditions-cadres déterminantes au niveau helvétique et un contexte économique international difficile.

Fonds de soutien

Suite aux évolutions structurelles et conjoncturelles du tissu économique vaudois ces dernières décennies, et vu le contexte difficile lié au franc fort, le Conseil d’Etat entend renforcer son appui aux entreprises industrielles. Il annonce une première mesure qu’il soumet au Grand Conseil: la création d’un fonds de soutien doté de 17.5 millions aux petites et moyennes industries, visant à maintenir et développer les emplois industriels dans le canton de Vaud.

> Communiqué du 27 avril 2015, EMPD et dossier de presse

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Pratique

L'organisation et la distribution des logiciels informatiques

Quels sont les logiciels dont chacun dispose sur son ordinateur de travail? Comment sont-ils choisis? Comment sont attribuées les licences pour les applications spécifiques à certaines activités? La Direction des systèmes d'information (DSI) doit pondérer plusieurs éléments: l’adaptation aux besoins de l’administration, la compatibilité des logiciels entre eux, leur stabilité (réduction des pannes) et la sécurité. La mise à jour en cours des systèmes d’exploitation sur l’ensemble des machines de l’administration est à ce titre un moment délicat et décisif. Actuellement, Windows 7 a été installé sur quelque 4000 postes, soit environ 35% du parc.

«La migration vers Windows 7 a permis d’effectuer un inventaire du matériel informatique existant sur les différents postes et de recenser les besoins des collaborateurs», explique Daniel Bardaro, responsable du Centre de compétence ingénierie environnements utilisateurs à la DSI. L’installation des postes de travail se fait par couches applicatives et en fonction de tâches spécifiques. Une première couche répond essentiellement à des normes de sécurité. Elle contient en particulier les logiciels antivirus. La deuxième couche intègre les premiers logiciels dits de métier, comme la suite bureautique Microsoft office, la messagerie Lotus notes ou encore les navigateurs web. Pour les applications plus spécifiques, la DSI prend contact avec les différents services dans le cadre du projet Windows 7 pour connaître leurs besoins informatiques. Des lots de logiciels regroupés par service ou par besoins spécifiques au sein même d’un service sont alors constitués.

Demande d’un nouveau logiciel

«Lorsque dans le cadre de son travail un collaborateur a besoin d’un logiciel non installé sur son poste, il peut formuler une demande auprès du référant informatique de son service», explique Daniel Bardaro. Le référant du service transmet alors la demande à la DSI par le biais de l’application Easyvista. L’installation d’une application ou sa mise à jour fait l’objet d’une validation de la part du chargé d’affaire du pôle métier concerné à la DSI. Rationaliser au maximum les applications disponibles est un des objectifs poursuivi par la DSI. Une analyse comparative des logiciels est nécessaire, dans le but d’offrir les outils appropriés aux besoins des collaborateurs au meilleur prix et pour éviter que plusieurs logiciels remplissent la même fonction.

Un catalogue des logiciels et des versions disponibles

Pour faciliter la tâche de chacun et informer les collaborateurs dans le cadre de la migration vers Windows 7, un catalogue des applications disponibles et de leurs différentes versions sera mis à disposition par la DSI.

Pour ce qui est des mises à jour des logiciels déjà installés, la DSI s’efforce de proposer la version la plus récente, pour autant que celle-ci soit compatible et supportée par les machines. Enfin, une mise à jour peut ne pas être validée si un autre logiciel disponible paraît être un substitut plus avantageux que cette nouvelle version.

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Culture

Plume et Pinceau. «Eloïse et la grenouille d’hiver» et «Les contes de Plume et Pinceau» (tomes 1 et 2)

«L'eau magique»
«L'eau magique»

(Plume et Pinceau).

Depuis 2013, une ribambelle de héros tendres et rigolos ont pris forme sous la plume de Noémie Pétremand et le pinceau de Jenay Loetscher. Les contes pour enfants imaginés par les deux jeunes femmes sont baignés de poésie, virevoltant entre images et mots (tantôt en prose, tantôt en vers).

«Il était une fois, à Kilifi , au Kenya un jeune crabe qui ne dormait pas. Alors que ses amis sortaient beaucoup, de jour, pour s’amuser sur la plage, lui préférait rester caché dans son trou en attendant que s’obscurcisse le rivage...»

Née à Lausanne, Noémie Pétremand, alias Plume, est chargée de projets au Bureau cantonal pour l’intégration des étrangers et la prévention du racisme (BCI). Son travail de mémoire à l'Université de Lausanne portait sur la littérature enfantine. Avec la jeune graphiste Jenay Loetscher, alias Pinceau, elles se lancent dans l’écriture et l’illustration de contes pour enfants. Elles ont déjà publié trois albums, nés du joli site qu’elles alimentent depuis 2012.

Plume et Pinceau (textes de Noémie Pétremand, illustrations de Jenay Loetscher), Eloïse et la grenouille d’hiver, 2014, 22.-

Les contes de Plume et Pinceau (tomes 1 et 2), 2014, 30.- (le volume)

> Ouvrages disponibles en librairie et sur le site de Plume et Pinceau

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«Passé simple», un nouveau mensuel romand qui conjugue histoire et archéologie

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La ligne éditoriale de «Passé simple»? Vulgariser l'histoire, proche ou lointaine, de Suisse romande. Allant de la préhistoire au XXe siècle, articles et dossiers abordent les thèmes et périodes les plus divers. Le numéro de lancement est paru en décembre 2014.

De la Grande Peste au mouvement ouvrier, de l'évolution de la frontière linguistique à la christianisation du pays, des premiers pilotis des lacs à l'industrialisation du Jura, Passé simple associe de nombreux spécialistes pour aborder l'histoire par les textes, mais aussi par les monnaies, les monuments, les trouvailles archéologiques, les noms de lieux et de personnes. Grande et petites histoires voisinent.

Passé simple paraît dix fois l'an. Dans chaque numéro, un dossier thématique et une série d'articles font crapahuter le lecteur au quatre coins de Suisse romande. Une rubrique «Actualité du passé» passe en revue les livres, conférences, découvertes et expositions relatifs à la Suisse occidentale.

Ancien collaborateur personnel de Pascal Broulis, Justin Favrod, responsable de la rédaction, est journaliste et historien.

Passé simple. Mensuel romand d'histoire et d'archéologie. Abonnement annuel: 90.- pour dix numéros. Prix unitaire: 10.- En vente chez Payot.

> Site internet de Passé simple

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Parution d'un nouveau guide des Site et Musée romains d'Avenches: «Aventicum. Une capitale romaine»

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«Aventicum. Une capitale romaine» est à la fois un ouvrage à feuilleter au calme chez soi et un guide à prendre dans sa besace pour visiter les ruines d'Avenches. Il remplace «Aventicum. La ville romaine et le Musée», qui datait de 1984.

L'ouvrage est une invitation à remonter le temps. Il emmène son lecteur entre les vestiges de l'ancienne capitale des Helvètes. À côté des ruines visibles sont présentées des découvertes archéologiques désormais «invisibles», soit ré-enfouies, soit détruites.

Des dessins à l'aquarelle ainsi que des peintures et modélisations numériques reconstituent des scènes de vie inédites, pour une immersion dans la vie quotidienne d'une grande ville romaine, bruyante, vivante et colorée.

L'ouvrage existe en français, allemand et anglais.

Aventicum. Une capitale romaine, Daniel Castella (éd.), 2015, 128 pages, 15.-

> Adresse de commande: Association Pro Aventico, Case postale 237, CH-1580 Avenches, musee.romain(at)vd(dot)ch

> www.aventicum.org

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Visions du réel: le prix du Canton à une production syro-libanaise

Le Canton a renforcé cette année son soutien au festival international de cinéma reconnu comme l’un des plus importants du monde dans son domaine. Le prix de la catégorie «Regard neuf» fait partie de ce soutien. Il a été remis à la réalisatrice Sara Fattahi pour le film «Coma».

«Une rencontre très émouvante avec une réalisatrice qui nous offre un film sensible dans le contexte d’une actualité brûlante!» Alors que la cheffe du DFJC Anne-Catherine Lyon avait pris la parole lors de l’ouverture du festival Visions du réel le 17 avril, à Nyon, c’est Brigitte Waridel, cheffe du Service des affaires culturelles, qui a remis le prix du Canton de Vaud à la réalisatrice Sara Fattahi, le 24 avril, juste avant la clôture du festival. Le sesterce d’argent Canton de Vaud récompensait le meilleur long-métrage dans la catégorie «Regard neuf» qui rassemble les premiers ou deuxièmes films de leurs auteurs.

«Visions du réel s’inscrit pleinement dans la politique culturelle du Canton, qui se réjouit de poursuivre son partenariat pour un soutien renforcé au développement du festival», déclarait Anne-Catherine Lyon. Dans son domaine, il fait partie des tout premiers festivals à l’échelle mondiale. Présidé par l’ancien conseiller d’Etat Claude Ruey et avec Pierre-Yves Maillard, Anne-Catherine Lyon et Philippe Leuba dans son comité d’honneur, il a enregistré cette année une fréquentation record avec plus de 35'000 spectateurs. Provenant de 54 pays, les 166 films projetés – dont 113 premières mondiales et internationales – ont été choisis par le comité de sélection et le directeur du festival Luciano Barisone après visionnement de plus de 3700 films.

Le rendez-vous annuel de Nyon où se reflètent, dans les échanges et sur les écrans, les heurs et malheurs du monde et de la société compte pour les professionnels comme pour le public. «Visions du réel bénéficie d’un fort ancrage local qui contribue à son rayonnement international. Les échos médiatiques que le festival suscite mettent aussi en valeur la production cinématographique régionale soutenue par la Fondation romande pour le cinéma à laquelle contribue l’Etat de Vaud», souligne Brigitte Waridel.

Trois films réalisés pour le master HES-SO de l’ECAL/HEAD ont été présentés en première mondiale durant le festival :

Muchachas, de Juliana Fanjul, qui montre la réalisatrice retournant au Mexique pour nouer des liens avec les femmes de maison au service des enfants de familles aisées.

A barca, court métrage de Pablo Briones, qui porte un regard méditatif sur les migrations quotidiennes à Lisbonne.

Cyclique, de Frédéric Favre, qui plonge dans l’univers des coursiers à vélo à Lausanne en réalisant trois portraits dans les méandres de la circulation et des questionnements des protagonistes.

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La cheffe du SERAC Brigitte Waridel a remis à la réalisatrice Sara Fattahi le sesterce d'argent Canton de Vaud «Regard neuf» – (Delphine Schacher/VDR2015).

La guerre en trame de fond dans un appartement à Damas

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("Coma" / Sara Fattahi)

Coma , la réalisation syro-libanaise de Sara Fattahi, fait entrer le spectateur dans le quotidien de trois femmes, représentant trois générations, confinées dans un appartement de Damas, ville de naissance de la jeune réalisatrice.

Le conflit qui fait rage dehors n’est jamais montré si ce n’est indirectement, au travers du son ou d’images de la télévision ou par exemple par une fumée noire qui apparaît au-dessus d’une roue de parc d’attraction partiellement visible depuis une fenêtre. Mais la férocité de la guerre qui anéantit la Syrie est bien là, en trame de fond, opprimant l’univers de cette grand-mère, cette mère et cette fille assignées à résidence telles des fantômes dans un monde oublié.

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Journal photo du Japon

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Mario del Curto, OSAKA 2010. Epson UltraChrome - (Mario del Curto).

Dans le hall du CHUV, «Diario: Japon» présente près de cinquante photographies de Mario del Curto, principalement inédites. Ces photos ont été prises en marge du travail du photographe sur les artistes d’art brut de l’archipel nippon.

L'exposition décrit un Japon au quotidien et on y retrouve l’intérêt marqué de Mario del Curto pour le théâtre et la danse.

Prix Jeunes créateurs de la Fondation vaudoise pour la promotion et la création artistiques en 1994, Prix culturel de la Fondation Leenards en 2007, Mario del Curto, né à Pompaples en 1955, a été entre autres le photographe attitré du Théâtre Vidy-Lausanne, où il a collaboré étroitement avec le graphiste Werner Jeker.

Diario: Japon. Exposition de photos de Mario del Curto. Hall principal du CHUV. Jusqu'au 25 juin. Tous les jours de 13h à 20h. Entrée libre.

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Musée & Jardins botaniques cantonaux: «Fleurs d'abeilles»

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Depuis le 24 avril, sur la colline de Montriond à Lausanne, «Fleurs d'abeilles» propose d'entrer dans le monde bourdonnant des abeilles au fil d'un parcours en plein air à travers le Jardin botanique cantonal.

Quels dangers menacent les abeilles? Comment interagissent-elles avec les plantes? Avec les hommes? L'exposition, créée au Jardin botanique de Neuchâtel, invite petits et grands à découvrir le monde des abeilles, sauvages ou domestiques. Une riche palette de visites guidées et activités sont proposées durant le printemps et l'été.

«Fleurs d'abeilles». Exposition aux Musée & Jardins botaniques cantonaux de Lausanne, Place de Milan, Montriond. Jusqu’au 31 octobre 2015, tous les jours: 10h-17h30. Entrée libre.

> Des visites guidées et activités sont organisées. Les infos sont disponibles sur le site des Musée & Jardins botaniques cantonaux.

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BCUL (site de la Riponne): «Rarissima»

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Grâce à l'exposition «Rarissima», la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne (BCUL) met en valeur des livres précieux et manuscrits anciens ou modernes entrés dans ses collections entre 2011 et 2014.

Dans le cadre de sa mission de conservation et de mise en valeur du patrimoine imprimé vaudois, la BCUL enrichit régulièrement ses collections de documents précieux: manuscrits isolés, fonds d'archives, imprimés anciens ou livres d'artistes contemporains à tirage limité. L'exposition «Rarissima» dévoile une centaine de pièces uniques choisies dans ce trésor de bibliophilie.

Assez «rare» pour être signalé: depuis 2011, les expositions de la BCUL sont également virtuelles.

«Rarissima. Livres & manuscrits précieux 2011-2014». Exposition à la Bibliothèque cantonale universitaire de Lausanne, site de la Riponne. Jusqu’au 31 juillet, Lu-Ve: 8h-22h, Sa: 8h-17h. Entrée libre.

> Le site de la Bibliothèque cantonale universitaire

> L'exposition peut être visitée en ligne

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Editeur: Etat de Vaud. Rédacteur responsable: Joël Christin. Rédaction: Kareem Jan Khan, Tiffany Lenoble, Marie Minger, Cinzia Pfeiffer. Contact: info.gazette@vd.ch
Copyright(c) La Gazette n°260 - 30 avril 2015