La Gazette

n°261
4 juin 2015

À la une

Le château cantonal vidé en vue de sa restauration

Le Conseil d’Etat, le Département des institutions et de la sécurité (DIS) et la Chancellerie quittent le château St-Maire pour trois ans, le temps d’effectuer les travaux «séculaires» de conservation et de restauration de la vénérable et emblématique bâtisse.

Des échelles jetées sur l’épais mur du château St-Maire. Non, ce n’est pas un assaut et une mise à sac de l’emblème cantonal, qui n’en a d’ailleurs jamais connu. Seulement des déménageurs transportant mobilier et cartons. Les bureaux de la Chancellerie, ceux du Département des institutions et de la sécurité (DIS), les salles réservées au Conseil d’Etat pour ses séances, des pièces d’apparat telle la chambre de l’Évêque et une quantité de souvenirs et de documents conservés dans les caves, tout est évacué en vue de la réfection «séculaire» du château.

Coordination importante

Les travaux débuteront mi-juin et dureront trois ans. Bernard Verdon, architecte chef de projet au SIPAL, est responsable de l’ensemble du projet. «L’organisation du déménagement et de la relocation des services a commencé en début d’année. Nous avons la chance d’avoir à l’Etat tous les services utiles à une telle opération, ce qui facilite la coordination. Tous les besoins et les solutions ont pu être évalués directement avec les personnes concernées». Le mobilier a ainsi été repéré et confronté à l’espace des futurs bureaux avec la participation des utilisateurs. D’importantes questions de sécurité ont dû être traitées. Les installations informatiques et techniques ont également été planifiées pour une transition sans heurt. Des délégués des services concernés ont participé au groupe de travail qui a organisé le déménagement et ont informé en continu leurs collègues. Il a aussi fallu pour chacun traiter la question des documents, effectuer les dépôts nécessaires aux Archives cantonales et détruire les doublons ou vieux documents sans intérêt de conservation.

Moment sensible

Sur le moment, les déménageurs savent exactement ce qu’ils ont à faire. L’interruption du travail est réduite au strict minimum. «La bonne organisation du déménagement compte beaucoup car c’est un moment sensible et pas toujours réjouissant pour les quelque 40 personnes qui sont délocalisées. Il faut leur permettre de glisser d’un lieu à l’autre et minimiser les perturbations», poursuit l’architecte. Chacun a pu étiqueter ses meubles pour les retrouver en bonne place. La conseillère d’Etat Béatrice Métraux a vécu quelques jours avec ses dossiers classés dans des cartons.

Lieu de pouvoir depuis sa fondation

La Chancellerie sera la dernière à déménager, ces 5 et 6 juin. LE DIS a fait ses cartons aux derniers jours de mai. Quant au Conseil d’Etat, il a été le premier à quitter les lieux. Mercredi 6 mai, il a tenu sa dernière séance dans le château qui abrite les autorités du Pays de Vaud depuis sa fondation au début du XVe siècle (la construction s’est étalée des années 1394 à 1430 environ). Jusqu'à la fin des travaux de conservation et de restauration, en février 2018, le Conseil d'Etat siégera à la Maison de l'Élysée. Il s’agit peut-être de la plus longue vacance de pouvoir qu’aura connu le vénérable bâtiment dans son histoire.

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Le déménagement a été planifié sur plusieurs jours en assurant la continuité du travail – (Kareem Jan Khan).


Adresses postales inchangées

La Chancellerie sera installée à la rue Langallerie 11, à Lausanne, 4e étage, à partir du lundi 8 juin.

Le Secrétariat général du Département des institutions et de la sécurité (DIS) est déjà installé à l'avenue de Montchoisi 35, à Lausanne.

Les travaux au château devraient durer environ deux ans et demi.

L'adresse postale de la Chancellerie d'Etat, du Conseil d'Etat et du Secrétariat général du DIS - Place du Château 4, 1014 Lausanne - restera inchangée pour la durée des travaux.

Les numéros de téléphone et les papiers en-tête de lettres restent identiques.

Un travail de continuation à travers l’histoire

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Le chef de projet Bernard Verdon se réjouit de participer à un travail d'équipe réunissant des spécialistes dans de nombreux domaines – (j. christin).

L’architecte chef de projet au SIPAL en charge de la restauration du château ne s’attend pas à de grosses surprises durant le chantier. «La Commission de construction présidée par le chef du SIPAL et les mandataires et spécialistes qui interviennent tout au long du projet ont préparé le terrain. C’est une équipe pluridisciplinaire réunissant de grandes compétences qui est à l’œuvre et qui met son intelligence collective au profit de cette restauration. C’était d’ailleurs toujours aussi un travail d’équipe à l’époque».

Des relevés laserométriques ont été effectués afin de connaître au plus près les dimensions des murs et des moindres cavités. Un pré-bilan de santé a permis de vérifier que la structure générale du bâtiment est demeurée relativement saine. Les problèmes ont été inventoriés. Il s’agit principalement de la dégradation des murs extérieurs, d’un sommier de la charpente rompu, du ploiement de certains planchers, de menuiseries vermoulues, de l’usure de matériaux et de l’empoussièrement des décors peints.

De plus, l’histoire du château et de ses différentes rénovations et aménagements au cours des siècles est bien connue de Bernard Verdon. L’architecte a l’habitude des monuments historiques, s’occupant également du Château de Chillon ou de celui de Grandson. «Nous sommes prêts à opérer. Et c’est une opération magnifique!», s’enthousiasme-t-il. « C’est un vrai bonheur de se retrouver au cœur de l’histoire. Travailler sur un tel monument rend humble et déférent. C’est passionnant, car il y a beaucoup de prédécesseurs qui ont contribué à construire et entretenir le château qu’on connaît. C’est une chance de pouvoir entretenir et restaurer cet emblème cantonal unique par le mariage qu’il présente entre la molasse et la brique et rare lieu de persistance du pouvoir en Suisse».

Le bâtiment sera inspecté sous toutes les coutures

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Les caves retrouveront leur volume original et une salle offrant une vue sur la charpente sera aménagée dans les combles.

 

Les travaux de conservation et de restauration du château débuteront le 15 juin et dureront jusqu’en février 2018. Ils sont dits «séculaires» en raison de leur importance. Leur coût, de quelque 21 millions de francs, a fait l’objet d’un exposé des motifs et projet de décret voté par le Grand Conseil en avril 2015. Les derniers travaux de grande ampleur datent de la fin du XIXe siècle.

Assainissement au pied des murs en 2015

Coordonné avec celui de la reconstruction du parlement, le chantier occupera également une partie de la place du Château et mordra sur le trottoir de la rue de la Barre. L’esplanade ne sera plus accessible au public.

L’assainissement et le drainage du pied des façades devraient occuper une bonne partie de la fin de l’année 2015. Simultanément commenceront les travaux intérieurs. Les caves, semi-enterrées, retrouveront leur volume original et leur voûte à 7,5m de hauteur par la suppression d’un niveau. La fonction d’archivage pour lequel ce niveau avait été créé au début du XXe siècle n’a plus lieu d’être aujourd’hui qu’existent les Archives cantonales. Les deux salles créées pourront accueillir des conférences de presse, des colloques ou des réunions. Un accès public sera ouvert sur la rue de la Barre tandis qu’un accès réservé sera possible à partir du parking situé sur la face nord de l’édifice.

Échafaudages en 2016

Les échafaudages seront posés en 2016. Certains blocs de molasse extrêmement altérés seront remplacés. Pour les autres, un produit de consolidation sera appliqué pour stopper l’érosion. «L’idée est de conserver au maximum la matière en place», précise Bernard Verdon. Le couronnement et les mâchicoulis à l’endroit de l’ancien chemin de ronde seront aussi inspectés brique par brique.

Toutes les tuiles seront déposées et nettoyées, toujours avec l’idée de conserver un maximum. Puis viendra l’assainissement de la structure de la charpente et l’analyse des bois et des éléments porteurs. Le plancher des combles sera totalement isolé. En même temps seront réalisés des travaux intérieurs, en particulier l’assainissement technique des conduites et de l’électricité qui datent d’un siècle. La consommation globale d’énergie sera au final diminuée de moitié et le confort thermique des locaux de la Chancellerie, situé au niveau sous la toiture, augmentera significativement.

Circulations améliorées et salle originale sous le toit

L’organisation des espaces et les circulations seront également améliorées afin de faciliter les travaux du Conseil d’Etat et des divers utilisateurs du monument, en créant en particulier un ascenseur dans les quelque 2,5 m d’épaisseur du mur de façade.

Enfin, une salle de réunion aux parois de verre isolant sera créée sous le toit, donnant une vue originale sur la charpente et un éclairagiste sera chargé d’améliorer les conditions de luminosité des espaces de l’édifice qui s’ouvrira davantage qu’aujourd’hui au public pour des visites.

> Communiqué du 10 juillet 2014 (travaux prévus)

> VIDÉO: visite du château Saint-Maire avec le chancelier d'Etat Vincent Grandjean

> Documents et photographies à télécharger

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Madeleine Mermod, secrétaire de la cheffe du Département des institutions et de la sécurité:
«Penser que je vais revenir dans un château St-Maire tout neuf dans trois ans me motive!»

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Madeleine Mermod, secrétaire de la cheffe du DIS – (joël christin).

 

«Difficile de quitter une vie de château ! Ce n’est quand même pas donné à tout le monde de travailler dans des murs si riches en événements historiques! Quand j’y suis arrivée, il y a dix-neuf ans déjà, on ne peut pas dire que le confort était au rendez-vous, car il n’y avait même pas d’eau chaude. Sa situation, au cœur de La Cité, offrait néanmoins bien d’autres avantages.

Ce déménagement, je l’avoue, ne me ravit guère. Non seulement nous serons quelque peu éloignés des autres départements, particulièrement de la Chancellerie avec laquelle nous avions une proximité quotidienne, mais également du cœur de la ville. Cependant, penser que je vais revenir dans un château St-Maire tout neuf dans trois ans me motive! Le réaménagement des espaces de nos futurs bureaux permettra aux collaborateurs du Secrétariat général d’être réunis sur le même étage, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent. Et puis partir à Montchoisi, c’est rompre avec les habitudes et découvrir un autre environnement.

Il nous faudra certes un temps d’adaptation, mais le mieux est d’y faire face dans la bonne humeur et avec le sourire, non?»

Pascale Marengo, secrétaire à la Chancellerie:
«Le Château, c’est une partie de ma vie»

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Jeudi 4 juin dans l'après-midi, les téléphones et les ordinateurs de la Chancellerie seront débranchés. Le déménagement aura lieu le lendemain. D'ici là, le travail continue normalement. - (jc).

 

«J’ai toujours travaillé dans le Château ou sur la place du Château depuis 1987. Je ressens beaucoup de tristesse à l’idée de partir; le Château, c’est une partie de ma vie. Ce qui me manquera le plus, c’est la vue sur la cathédrale depuis mon bureau. Les nouveaux locaux de Langallerie sont super et bien localisés. Mais on ne pourra plus s’étaler comme au Château, où l’espace ne manque pas. Nous devrons revoir la répartition de nos armoires de rangement!

Ce déménagement est une excellente occasion d’épurer. À la Chancellerie, nous sommes très conservateurs: nous avons redécouvert quelques trésors en faisant les cartons, notamment de vieux sceaux. Il n’y a pas d’impact sur mon activité quotidienne. Je ferai simplement mes cartons mercredi après-midi. Le jeudi est un jour très chargé pour nous, puisque les séances du Conseil d’Etat ont lieu la veille. Tous les ordinateurs devront être déconnectés le jeudi 4 juin dans l’après-midi. Il faudra faire vite!»

Cyril Galland, responsable de missions au Secrétariat général du Département des institutions et de la sécurité (DIS):
«Il y aura un jour de battement pour l'équipe, le temps de déplacer les postes de travail»

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Cyril Galland, responsable de missions au SG du DIS – (kjk).

 

«Au sein du Secrétariat général du DIS nous sommes 22 personnes à déménager. C’est stressant et un peu triste de quitter un monument comme le château pour s’installer ailleurs. Mais nous savons que nous allons revenir ! Nous allons nous retrouver avec des locaux moins centrés, mais Montchoisi est très bien situé et a ses avantages. Nous avons visité le nouveau site et les locaux et ils sont tout à fait appropriés. Il s’agissait de locaux vides qui appartenaient à une banque. En principe nous allons devoir rester dans les nouveaux bureaux pour environ deux ans et demi, si les travaux ne prennent pas de retard. Le déménagement terminé sera un soulagement pour l’ensemble de l’équipe. De mon côté, cela fait plusieurs mois que je prépare le déménagement pour le service avec nos partenaires. Il y aura un jour de battement pour l'équipe, le temps de déplacer les postes de travail. Mon rôle fait que je ne pourrai pas m’arrêter ce jour-là!».

 

 

Sandra Genoud, responsable administrative et financière de la Chancellerie:
«Vider un château, c’est un travail considérable! Mais nous avons pu compter sur des gens de qualité!»

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Un déménageur à l'œuvre dans un couloir du Château Saint-Maire. Il aura fallu plusieurs mois de planification à Sandra Genoud et à ses collègues pour vider intégralement ce bâtiment historique - (kjk).

 

«Je me réjouis que ce déménagement soit terminé. Vider un château, c’est un travail considérable! Il a fallu notamment trier les archives, nombreuses au Château: certaines étaient redondantes, d’autres services se chargeant déjà de les conserver au sein de l’administration. Nous en avons profité pour épurer. Il a également fallu coordonner le déménagement dans les futurs locaux. Il faut tout faire simultanément: veiller à ce que les bureaux soient fonctionnels, distribuer les nouvelles clefs aux collaborateurs, s’assurer que le courrier arrivera à bon port, vérifier que les archives conservées seront bien là où elles doivent être et faire tous les cartons. Nous planifions cela depuis plusieurs mois. Le déménagement se fera sur un jour: vendredi 5 juin, avec peut-être encore quelques trajets pour la CADEV ou l’usine de traitement des déchets les jours suivants. Du côté de la Chancellerie, nous sommes neuf à déménager. Nous devrions rester à Langallerie jusqu’au printemps 2018. Beaucoup de personnes, même si elles n’étaient pas directement concernées par le déménagement, ont pris du temps pour nous appuyer. Nous avons pu compter sur des gens de qualité!»

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Actualités

Les experts de la DGE continuent à suivre de près l’évolution du site de l’accident de Daillens

«L'ingénieur de piquet de la DGE s’est rendu sur les lieux dans la nuit aussitôt l’alerte donnée. Bien que la phase d'intervention soit terminée, le suivi de cet événement se poursuit pour la DGE». Le déraillement du train contenant des substances chimiques survenu à la fin du mois d’avril à Daillens est un événement qui garde toute son actualité pour la Direction générale de l’environnement (DGE). À la tête de la Direction de l'environnement industriel, urbain et rural (DIREV), Sylvain Rodriguez revient sur cette expérience très particulière.

Dans la nuit du 25 avril, alerté par la centrale d'alarme des pompiers (CTA), le piquet de la DGE s’est rendu à Daillens pour appuyer les forces d’intervention. Cet événement de grande ampleur a obligé la DGE à mobiliser l’ensemble de son service piquet, soit six personnes au total. Ensemble, elles ont permis d’assurer une présence d’experts 24h/24 durant la première semaine qui a suivi l’accident. «Nous sommes continuellement préparés, avec les pompiers, à faire face à des sinistres impliquant des matières dangereuses, mais l’accident de Daillens est un cas très particulier de par les quantités de produits chimiques en présence et la durée de l’intervention», explique Sylvain Rodriguez. Le rôle des ingénieurs de la DIREV consiste à soutenir le chef d’intervention en lui fournissant des conseils techniques durant toute l’évolution des opérations. Une expertise essentielle qui contribue à garantir la sécurité des intervenants sur le site et celle de la population tout en assurant la protection des eaux et des sols.

Le chef de la DIREV s’est rendu sur les lieux aux premières heures du matin pour y rejoindre le piquet et appuyer le travail des ingénieurs sur place, au côté de l’Etat-major cantonal de conduite (EMCC). En cas de tels accidents, l’EMCC intègre l’ensemble des partenaires pour coordonner et planifier les opérations. «Mon rôle s’inscrit davantage dans celui de l’Etat-major. Il consiste à coordonner le travail effectué par l’équipe de la DIREV, les spécialistes de la DGE et l'inspecteur cantonal des eaux, et assurer la communication auprès des médias et de la Cheffe de Département», précise le chef de la DIREV.

Selon Sylvain Rodriguez, le suivi environnemental de l'événement devrait durer encore un mois. L’accident de Daillens est une crise majeure. Il a exigé une forte mobilisation de la part des services cantonaux et de ses partenaires. Une présence de 100 à 150 personnes a été assurée chaque jour sur le site par les divers intervenants.

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Sylvain Rodriguez, chef de la DIREV, s'est rendu sur les lieux pour appuyer les ingénieurs sur place.

 

 

Le piquet ABC de la DGE

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Le service piquet de la DGE est composé de six personnes (de g à dr: Bertrand Dubey, Raymond Vallier, Steve Steiger, Claude-Alain Jaquerod,Olivier Gianina, Isabelle Dessaux) - (DGE).

 

L’intégralité du service piquet ABC (atomique, biologique et chimique) de la DGE est affiliée à la DIREV. Composé de six personnes depuis janvier 2015, ce service appuie l’intervention des pompiers chaque fois que la présence de substances chimiques, biologiques, polluantes, voire radioactives est suspectée. L’alarme du piquet de la DGE sonne pas moins de 800 fois par an pour la partie défense contre les hydrocarbures. Et le risque chimique-biologique suscite environ 80 alarmes par an. Toutes les alarmes ne nécessitent cependant pas un déplacement.

Le piquet ABC de la DGE assure une assistance constante aux pompiers. Cette collaboration se manifeste également lors de la formation des pompiers, puisque c’est la DGE, avec l'ECA, qui assure les cours dans le domaine ABC. «Nous sommes ravis de voir que cette collaboration de tous les jours porte ses fruits lors d'un événement significatif comme celui de Daillens. Une telle crise permet de mettre en évidence les lacunes de notre organisation et de prendre ainsi des mesures correctives pour les futures interventions», conclut Sylvain Rodriguez.

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Vaud et Genève à la rencontre de la Berne fédérale

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Quelque 300 parlementaires, haut-fonctionnaires et personnalités cantonales ont répondu ce 3 juin 2015 à l’invitation des gouvernements et des députations fédérales des cantons de Genève et de Vaud pour partager un moment de dialogue et de convivialité à la Galerie des Alpes du Palais fédéral.

Le Conseil fédéral était quant à lui représenté par le ministre de l’Intérieur Alain Berset. Cette Journée Vaud Genève au Parlement a permis aux deux Cantons de souligner leur attachement au fédéralisme, tout en évoquant les dossiers majeurs qui occupent tant les Cantons que la Confédération.

> Communiqué du 3 juin 2015

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Canicule: rappel des règles à observer lors de grandes chaleurs

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Comme chaque année, la période de veille canicule a débuté le 1er juin et se terminera le 31 août. Le médecin cantonal rappelle la nécessité de se protéger de la chaleur, de s'hydrater suffisamment et de faire preuve de solidarité envers ses proches et son voisinage.

Les fortes chaleurs peuvent entraîner des conséquences graves pour la santé, en particulier chez les personnes vulnérables. Les règles à observer par temps de canicule sont :

  • Se protéger de la chaleur,
    en restant chez soi et en évitant les activités physiques aux heures les plus chaudes.
  • Laisser la chaleur à l'extérieur,
    en préservant la fraîcheur de la maison autant que possible en fermant les fenêtres et volets le jour et en les ouvrant la nuit pour provoquer des courants d'air.
  • S'hydrater suffisamment,
    en buvant très régulièrement, sans attendre d'avoir soif.

> Communiqué du 3 juin 2015

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Exportations vaudoises: plus de 14 milliards

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Les exportations vaudoises ont franchi un cap symbolique en 2014 en totalisant 14,1 milliards de francs. La croissance cantonale reste toutefois plus faible qu'au niveau national.

Au niveau national, la croissance annuelle des exportations s'est chiffrée à +3,1%.Au niveau du canton de Vaud, elle est restée plus faible, à +1,4%.

Avec un total de 5648 millions de francs de marchandises exportées en 2014, la chimie-pharmacie est le mastodonte (40%) des exportations cantonales. Les exportations de produits agricoles, sylvicoles et de pêche ont été multipliées par huit entre 2002 et 2014 mais ont connu une légère contraction l'année passée (-2,8%).

Avec un total de 1597 millions de francs et une croissance plus de deux fois supérieure à la moyenne suisse en 2014, le secteur de l'horlogerie représente quant à lui 11,4% des exportations vaudoises. Secteur-clé du commerce extérieur cantonal, les instruments de précision ont également réalisé une belle performance. Quant au secteur des machines, en léger recul, il se stabilise après deux années très difficiles.

> Chiffres tirés du courrier statistique Numerus 4 -2015 (commande en ligne)

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Reportage

Les délégations étrangères affluent au Grand Conseil

La fin du mois d’avril a été marquée par la visite de plusieurs délégations étrangères au Grand Conseil. Entre le 21 et 30 avril, ce sont tour à tour des délégations sarde, chinoise, wallonne et bernoise qui se sont succédé au Grand Conseil vaudois. «Le hasard du calendrier a fait que dans l’espace d’une dizaine de jours nous avons reçu autant de visites de délégations étrangères que nous en recevons habituellement au cours d’une année», remarque Igor Santucci, secrétaire général du Grand Conseil.

Les visites de délégations au Grand Conseil sont parfois programmées par le Parlement. C’était le cas pour la visite du Législatif bernois. «Chaque année, le ou la président-e du Grand Conseil organise un échange avec un des cantons proches du canton de Vaud, afin de créer des liens et de privilégier les échanges d’informations», explique le secrétaire général du Grand Conseil. Le Bureau du Grand Conseil vaudois organise ainsi la venue prochaine de son homologue genevois.

En ce qui concerne les trois autres visites récentes, l’initiative est venue des délégations étrangères et à des fins différentes. La délégation du Bureau du parlement wallon a demandé au canton de Vaud de l’accueillir dans le cadre de son voyage centré sur le fonctionnement des trois niveaux institutionnels de l’Etat fédéral. Elle a pu échanger avec les membres du Bureau vaudois. La délégation sarde a rendu visite au Grand Conseil pour se concentrer sur le fonctionnement de celui-ci, en assistant notamment à l’une de ses séances et en jetant des ponts entre les deux régions. Quant à la délégation chinoise, elle s’intéressait plus particulièrement aux finances. «Le canton de Vaud cultive depuis plusieurs années des relations privilégiées avec la province du Jiangsu. Les autorités vaudoises se sont déjà rendues là-bas et le Canton cherche à cultiver la réciprocité», précise Igor Santucci. Les provinces chinoises vivent actuellement une autonomisation budgétaire. Leur intérêt se porte par conséquent davantage sur le rôle la Commission des finances du Grand Conseil et la gestion cantonale des budgets et des comptes.

Les visites de délégations suivent en général un modèle constant. Des informations sont délivrées sur le fonctionnement général du Grand Conseil et ses spécificités. Le protocole de visite tente d’impliquer la commission, le service ou la personne idéale afin de répondre au mieux aux intérêts des délégations invitées. La visite se poursuit en général par une partie moins protocolaire, qui laisse place aux échanges informels.

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Le Grand Conseil a reçu la visite d'une délégation chinoise de la province du Jiangsu.

Un Grand Conseil qui s’ouvre vers l’extérieur

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Comme pour les Wallons, les visites de délégations étrangères au Grand Conseil se sont multipliées.

Le nombre de visites de la fin du mois d’avril relève de l’exceptionnel. Néanmoins, force est de constater que de tels échanges vont en grandissant. L’avènement des rencontres diplomatiques majeures de ce début d’année a certainement eu un impact sur l’image vaudoise. Le canton de Vaud ne passe désormais plus inaperçu à l’étranger. De plus, au niveau national, la bonne santé économique du canton suscite l’intérêt. Les visites sont aussi accueillies positivement par le président et le Bureau du Grand Conseil actuels, qui entendent être accessibles et se prêtent au jeu de l’accueil.

Un «Rapport annuel du Grand Conseil sur les affaires extérieures» est élaboré depuis l’année dernière, à l’image de ce qui se fait au niveau du Conseil d’Etat via l’Office des affaires extérieures (OAE) et sera mis en discussion devant le Grand Conseil cet été. «Le Parlement joue un rôle grandissant dans les relations intercantonales ou avec l’étranger. Ce rôle se manifeste en particulier par l’appartenance à divers réseaux», précise le secrétaire général. Le Grand Conseil est notamment membre de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie et est représenté à la Société suisse pour les questions parlementaires. Certains députés vaudois sont également membres du Forum interparlementaire romand.

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Une pharmacienne pas comme les autres

Depuis 1991, Anne-Sylvie Fontannaz occupe le poste de pharmacienne cantonale. Sur le papier, sa fonction consiste à «surveiller la chaîne de distribution et de remise des produits thérapeutiques». Tout compris? Décryptage enthousiaste par l’intéressée depuis son bureau au Bâtiment administratif de la Pontaise (BAP).

Après un diplôme de pharmacienne et treize ans de travail en officine, Anne-Sylvie Fontannaz devient pharmacienne cantonale en 1991. Le changement est important. Elle quitte le cadre de la pharmacie, qu’elle apprécie: «C’est un des rares endroits aujourd’hui où l’on peut avoir un conseil direct. Il suffit de pousser la porte». En officine, le métier consiste à conseiller, préparer et remettre les médicaments. Le pharmacien cantonal se consacre à la santé publique à plus grande échelle; il n’est pas en contact individuel avec le public.

Surveiller la distribution

La pharmacienne cantonale a pour rôle de contrôler la chaîne de distribution des produits thérapeutiques. «On entend par là les médicaments et les "dispositifs médicaux", c’est-à-dire tout ce qui sert à diagnostiquer ou soigner. Cela va d’une béquille à un appareil d’IRM», explique Anne-Sylvie Fontannaz. «Nous inspectons régulièrement les pharmacies et drogueries du canton ainsi qu’une quarantaine d’établissements pharmaceutiques» (voir encadré). Mais c’est un inspectorat intercantonal qui est en charge des grands groupes pharmaceutiques. «Nous surveillons uniquement la distribution. Les autorisations d’exploitation des entreprises et de mise sur le marché des médicaments relèvent de Swissmedic, un organe fédéral».

Peser les risques de santé publique

La tâche de la pharmacienne cantonale s’inscrit dans le programme du Service de la santé publique (SSP): organiser le système de santé puis veiller à sa qualité. «M’assurer que la population ne soit pas mise en danger, peser les risques, chercher des solutions adaptées font partie de mes missions. La priorité est d’améliorer le système». En tant que spécialiste, la pharmacienne peut être amenée à conseiller le gouvernement en matière de produits thérapeutiques. Par exemple lors de l’élaboration de nouvelles lois ou de règlements par le Parlement ou le Conseil d’Etat.

Des journées qui ne se ressemblent pas

Le poste de pharmacienne cantonale est unique. «Ce qui me plaît, c’est qu’il offre une autre vision du métier. Les questions sont toujours différentes. Les problèmes sont transversaux. Je travaille souvent avec le médecin cantonal. Mes journées se suivent mais ne se ressemblent pas. Ma journée-type, c’est quand le planning n’est pas respecté».

Transversalité

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Dans le cadre du programme des «Cercles de qualités en EMS», les infirmiers, médecins et pharmaciens travaillent de concert afin d'optimiser les prescriptions thérapeutiques au sein des EMS. Les retours sont positifs - (Ingo Bartussek/Fotolia).

«Le programme des "Cercles de qualités en EMS" est un projet qui me tient à cœur. Amorcé il y a bientôt dix ans, il implique une dynamique de collaboration interprofessionnelle. Les infirmiers, médecins et pharmaciens dialoguent au sein des établissements. Cela permet d’optimiser les prescriptions et de diminuer les coûts des médicaments. La participation des EMS se fait sur la base du volontariat. Le projet est en cours. Il permet de poser sur le terrain les bases en vue d’un futur cadre légal et de l’adapter au besoin. Les retours des participants, institutions et professionnels de la santé, sont positifs.»

En 2009-2010, pour faire face à la pandémie de grippe H1N1, la pharmacienne et le médecin cantonaux ont étroitement collaboré. Il s’agissait de trouver les moyens logistiques de réceptionner et stocker une grande quantité de vaccins, qui doivent être conservés à une certaine température, puis de les distribuer aux médecins afin qu’ils les administrent.

Anne-Sylvie Fontannaz dans son bureau au Bâtiment administratif de la Pontaise. La pharmacienne cantonale travaille au sein du Service de la santé publique -
Anne-Sylvie Fontannaz dans son bureau au Bâtiment administratif de la Pontaise. La pharmacienne cantonale travaille au sein du Service de la santé publique - (bic).

Une inspection en pharmacie

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Lors de l'inspection d'une pharmacie ou d'une droguerie, la pharmacienne cantonale et ses adjointes vérifient que les règles de bonne pratique pour la fabrication et la remise des médicaments sont respectées - (fotolia).

Anne-Sylvie Fontannaz est assistée de deux adjointes. «Nous inspectons chacune des quelque 250 pharmacies et de la trentaine de drogueries du canton une fois tous les trois ou quatre ans. Nous vérifions les locaux, nous assurons que les règles de bonne pratique, pour la fabrication (de petites quantités) et la remise des médicaments, sont respectées. Nous prenons rendez-vous à l’avance, pour être sûrs de pouvoir assister aux éventuelles préparations. Nous procédons en suivant une checkliste et sur la base du dossier établi lors de la visite précédente. S’il y a lieu, nous vérifions que ce qui n’était pas conforme l’est à présent. Une visite dure environ deux heures. Nous rédigeons ensuite notre rapport et demandons d’éventuelles mises en conformité. Il est très rare que nous constations des problèmes graves».

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Première Session cantonale des jeunes

Les 2 et 3 mai derniers, plus de 50 jeunes Vaudois de 14 à 20 ans ont débattu à Lausanne de sujets de société qui les concernent. Ils ont remis cinq propositions au Bureau du Grand Conseil.

Inspirée du modèle de la Session fédérale des jeunes, cette première Session cantonale a donné la parole à des jeunes provenant de toutes les régions du canton. Après avoir identifié des problèmes et des besoins dans plusieurs domaines, les participants ont pu échanger avec des député-e-s et des experts dans des ateliers. Le lendemain, en séance plénière, ils ont débattu, amendé et adopté cinq propositions qu'ils ont remises au Bureau du Grand Conseil par l’intermédiaire de sa représentante, la députée Sylvie Podio.

Place des jeunes dans la société et rapport entre les générations: les participants ont constaté que les possibilités d'échanges entre les générations sont peu nombreuses. Ils ont adopté une proposition dont l'objet est de soutenir plus largement le développement de projets favorisant une mixité intergénérationnelle dans les communes ou les quartiers, dans le cadre d'activités sportives et culturelles, ainsi que par des actions ponctuelles dans le cadre de l'enseignement obligatoire et post-obligatoire.

Formation et intégration professionnelle: constatant le décalage important entre le monde scolaire et l'entrée dans la vie active, les jeunes proposent de réintroduire dès la 7e année Harmos des cours leur permettant de s'initier à la vie civile (économie familiale, informatique, analyse de l'actualité, initiation à la citoyenneté et approche du monde professionnel).

Mobilité: les participants ont adopté deux propositions, l'une tendant à développer l'offre de vélos en libre-service, l'autre à généraliser pour l'ensemble du canton l'octroi d'une subvention aux jeunes en formation dès 16 ans pour les abonnements de transports publics nécessaires à la formation, comme cela se pratique déjà dans certaines communes.

Participation des jeunes à la vie politique: les participants ont proposé l'instauration d'une journée de citoyenneté durant les trois dernières années de la scolarité obligatoire.

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Les jeunes ont siégé dans la salle qu’occupe le Grand Conseil au Palais de Rumine.

 

«Les jeunes se révèlent porteurs de solutions et sources d’innovation sociale»

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Le délégué cantonal à l'enfance et à la jeunesse Frédéric Cerchia imagine que l'expéreience sera renouvelée.

 

Frédéric Cerchia est délégué cantonal à l'enfance et à la jeunesse. Il répond à trois questions.

Quel est l’objectif de telles sessions?

L’objectif est double : permettre aux jeunes de débattre de problèmes concrets qui les concernent et de formuler des propositions pour y répondre. Si on prend le temps de les écouter et qu’on les prend au sérieux, les jeunes se révèlent porteurs de solutions et sources d’innovation sociale. Il est aussi important de stimuler le goût de la chose publique chez les jeunes et de leur offrir une expérience concrète de la participation à des processus politiques. À plus long terme, le but est de lutter contre l’abstentionnisme d’une partie des jeunes et de contribuer au renouvellement des instances politiques en particulier au niveau communal.

Quel bilan en tirez-vous?

Au terme de cette première session, le bilan est très encourageant, notamment du point de vue de la qualité des travaux et de la tenue des débats. L'analyse plus détaillée conduira certainement à renouveler cette expérience.

Que va faire le Bureau du Grand Conseil avec les propositions qui lui ont été remises?

Les députés seront informés des principales préoccupations partagées par une partie des jeunes entre 14 et 20 ans et de leurs propres solutions. Chaque député est libre de reprendre ou non l’une ou l’autre des propositions et de la transformer en intervention parlementaire. Quoi qu’il en soit, les échanges avec les députés et les propositions qui leur ont été transmises laisseront des traces de part et d’autre et les graines semées porteront tôt ou tard leurs fruits.

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Brèves

Le Conseil d'Etat soutient deux objets soumis à votation

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À l'instar du Conseil fédéral et du Parlement, le Conseil d'Etat recommande de soutenir le 14 juin prochain la révision de la loi fédérale sur la radio et la télévision ainsi que l'arrêté fédéral sur le diagnostic préimplantatoire.

La redevance actuelle, liée à la possession d'un appareil, doit être adaptée aux réalités et remplacée par une redevance générale. Le Conseil d'Etat recommande d'accepter la modification de la loi fédérale sur la radio et la télévision.

Le diagnostic préimplantatoire (DPI) réduira les risques de transmission de maladie à l'enfant tout en assurant une meilleure protection de la santé de la mère et de l'enfant, notamment par la réduction du nombre de fausses couches. Le Conseil d'Etat recommande d'accepter le nouvel article constitutionnel DPI.

> Communiqué du 8 mai 2015

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La brochure «Le canton de Vaud 2015» est sortie

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La nouvelle édition de la publication du canton de Vaud donne une foule d'informations intéressantes.

Longue d'une vingtaine de pages, la brochure au format A5 résume les atouts, les priorités, l'économie et l'organisation politique du canton.

L'édition 2015 consacre quelques pages à la réalisation d'importants projets du canton. Cette dernière version propose un éclairage sur le RER Vaud, ainsi que sur la conservation et la restauration du Château Saint-Maire. Les collaborateurs ont la possibilité de proposer un grand projet lié à leur service pour qu'il figure dans une des prochaines éditions.

> La brochure, en français, allemand ou anglais, peut être commandée gratuitement auprès du Bureau d’information et de communication de l’Etat de Vaud – info.bic(at)vd(dot)ch – ou au 021 316 05 15

> Elle peut également être téléchargée en format PDF sur www.vd.ch/vaud-2015.

 

 

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La qualité des lacs vaudois s’améliore

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Le bilan des dernières campagnes de mesures de la qualité des lacs vaudois se révèle positif et confirme l’évolution constatée au cours des dernières décennies. Ces résultats sont présentés dans un nouveau volet de la publication « De source sûre ».

La Direction générale de l’environnement (DGE) assure le suivi de la qualité des eaux des six lacs situés en territoire vaudois (lacs Brenet, de Bret, de Bretaye, des Chavonnes, de Joux et Lioson). Des conventions intercantonales ou internationales régissent la surveillance des lacs de Morat, de Neuchâtel et Léman.

Pour l’ensemble de ces plans d’eau, les dernières campagnes font état de résultats conformes à l’évolution de ces dernières années. D’une manière globale, la qualité des lacs vaudois s’est améliorée grâce aux efforts réalisés dans le domaine de l’assainissement des eaux.

> Communiqué du 27 mai 2015

> Télécharger la publication "De source sûre"

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Pour un espace sur la biodiversité en milieu aquatique au Musée de zoologie

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Le Musée de zoologie fait appel au public pour compléter le financement de la création d'un nouvel espace consacré à la biodiversité aquatique.

La mascotte du musée de zoologie, le grand requin blanc, fait peau neuve: le 25 septembre, le Musée de zoologie inaugurera un nouvel espace dédié aux requins, et plus largement à la biodiversité des milieux aquatiques.

Le musée fait appel au public pour le soutenir à hauteur de 20'000 francs dans cette réalisation, 45'000 francs étant d'ores et déjà assurés par l'Etat de Vaud et la fondation Save Our Seas qui soutient largement la création de ce nouvel espace dans l'exposition permanente.

Le soutien est demandé via le site de "crowdfunding" wemakeit.com, sous le titre "Projet Lifting pour requin". Des entrées au musée, des dents de requin moulées, des visites guidées, des invitations à des ateliers, des possibilités d'inviter des amis à un apéros et d'autres gestes de reconnaissance pour les donateurs sont prévus.

> Site de participation au soutient du projet

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La Bourse à l'écriture 2015 est attribuée à Antoine Jaquier

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La Bourse à l'écriture 2015, décernée par le Canton de Vaud, est attribuée à l'écrivain Antoine Jaquier. D'un montant de 10'000 francs, prélevé sur le Fonds cantonal des activités culturelles, cette bourse est destinée à permettre à un auteur, vivant et travaillant dans le canton de Vaud, de réaliser un projet littéraire.

Le projet d'écriture romanesque d'Antoine Jaquier a été sélectionné parmi 26 dossiers par un jury réunissant Karine Fankhauser et Raphaël Aubert, membres de la Commission cantonale des activités culturelles, ainsi qu'une experte extérieure en la personne d'Amandine Glévarec, libraire et initiatrice d'un blog littéraire.

Son projet d'écriture s'articule autour de l'écriture de son troisième roman qui traitera de la vie des vingtenaires de ce début du XXIe siècle en Suisse. Pour réaliser ce projet d'écriture, il compte participer une nouvelle fois à un atelier de la NRF de Gallimard animé par Philippe Djan qui a, par ailleurs, accepté de le coacher depuis six mois sur son travail d'écriture.

> Communiqué du 19 mai 2015

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Le député Jean-Marc Chollet décède dans un accident d'avion

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Mardi 26 mai, un avion biplace parti de l'aéroport de la Blécherette à Lausanne s'est écrasé en France voisine. A bord de l'appareil se trouvaient deux personnes, dont le député Jean-Marc Chollet. Ces personnes sont toutes deux décédées.

C'est avec consternation et une immense tristesse que le Grand Conseil vaudois a appris l'accident d’avion survenu vers 14h dans le département du Doubs. Le Parlement a présenté, au nom des autorités cantonales, ses sincères condoléances aux familles des victimes.

Le député Jean-Marc Chollet était né en 1953 et entré au Grand Conseil en 2002.

Le Conseil d'Etat partage pleinement la tristesse du Grand Conseil et a fait part de ses condoléances aux proches de M. Jean-Marc Chollet.

> Communiqué du 27 mai 2015

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Pratique

Pense te voir! À force de pédzer, ils ont failli se retrouver cotés

La nouvelle rubrique de La Gazette «Pense-te voir!» a inspiré des lectrices et lecteurs qui ont envoyé leurs coups de cœur lexicaux, linguistiques, étymologiques sonnant vaudois.

Dans ce numéro, Pascal Meylan, professeur associé et responsable virologie à l'Institut de microbiologie du CHUV rapporte une histoire qu'il a entendue de son parrain dans les années 70.

Voici l'histoire transmise par Pascal Meylan, qui se serait passée à une période mal déterminée, à Vallorbe.

S’y trouvait alors une petite prison. Il arriva qu’après le décès du geôlier, en peine de lui trouver un remplaçant, les autorités avaient confié la gestion de la prison à sa veuve, avec l’avantage de ne pas laisser la dame dans le besoin. Cette dernière faisait preuve d’une certaine mansuétude à l’égard de ses prisonniers, qui ne devaient pas être coupables de terribles crimes de sang, en particulier leur laissant latitude de se rendre le soir à la pinte la plus proche, sous la condition impérieuse de rentrer avant neuf heures. Ce qu’ils observaient avec constance jusqu’à un beau soir.

À neuf heures cinq, la geôlière commença à s’inquiéter. Cinq minutes plus tard, elle était à la pinte où elle trouva évidemment ses ouailles qu’elle ramena à résipiscence par la terrible menace suivante: «Si vous n’êtes pas tous rentrés à neuf heure et quart, je vous cotte dehors!»

Coter sens dessus dessous

Utiliser coter (ou cotter ) pour dire fermer à clef, pour sûr, c’est bien vaudois! Mais pas que: le verbe est aussi employé dans ce sens par nos voisins fribourgeois et neuchâtelois. Et par Albin Jaques, doctorant en linguistique historique indo-européenne et enseignant de français et latin dans l’établissement secondaire de Préverenges: «je l’utilise, régulièrement d’ailleurs, et même coter dehors». Le linguiste nous renvoie au Dictionnaire suisse romand (1970). C’est simple, avec coter , tout est possible. Tantôt transitif: «T’as déjà coté la porte?», tantôt intransitif: «As-tu coté?» ou «Vous avez tout fermé, tout coté», tantôt même pronominal: «Ils se sont cotés à la maison».

Mais d’où c’est que ça vient alors? Coter dériverait du latin accubitare qui signifie «être couché, être étendu». Le verbe latin a donné accoter en français (vieilli), qui veut dire «soutenir une chose en la plaçant au contact d’une autre». Phénomène courant, le préfixe a- est tombé: et voilà, d’ accubitare on tombe sur coter . Le sens est très visuel. À l’exemple de décoter , qui signifie «enlever les étais ou la barre de bois fermant une porte». Coter , ce serait donc «fermer la porte en mettant cette fameuse barre de bois».

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Pascal Meylan, Professeur associé à l'Institut de Microbiologie du CHUV, s'est senti appelé par notre nouvelle rubrique «Pense te voir». Il nous raconte une historiette bien vaudoise à (presque) coucher dehors - (dr).

 

 

«Pense te voir!», une entreprise collective!

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Jean Villard Gilles, qui affectionnait l'expression «Pense te voir!» et qui aura été le premier contributeur de cette rubrique - (ALS - Fonds B. Moulin).

 

Depuis le précédent numéro de la Gazette , la rubrique «Pense te voir!» accueille historiettes, anecdotes, étymologies savantes ou populaires et autres coups de cœur lexicaux et linguistiques à sonorités vaudoises.

Un mot, une expression vaudoise que vous employez à tout bout de champ? Qui vous rappelle un souvenir vague ou précis ancré ici ou là dans le canton? Irremplaçable à vos yeux? Intraduisible? Qui vous fait sourire? Ou dont vous aimez tant les chantantes sonorités? Écrivez à info.gazette(at)vd(dot)ch . Vous pouvez proposer un mot ou une expression seuls ou, si la muse vaudoise vous emporte, un texte bref de votre cru. Sans omettre de préciser ce qui vous a fait choisir ce mot ou cette expression. On en parlera ici.

Bon, foin de batoille! Rendez-vous au prochain numéro et veille te voir de pas oublier d’envoyer une inclassable expression vaudoise à La Gazette !

> Adresse d’envoi (mention: Rubrique «Pense te voir!»): info.gazette(at)vd(dot)ch

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Particularités d'affichage du courriel de La Gazette dans Lotus Notes

La version 8.5.3 de Lotus Notes ne permet pas d'activer certains liens et affiche des cadres non voulus autour des textes de La Gazette. L'installation en cours de Windows 7dans l'ensemble de l'administration résoudra le problème.

Un affichage incorrect du mail d'accompagnement de La Gazette se produit sur les postes informatiques équipés de la version 8.5.3 de Lotus Notes. Les photos ne s'affichent en général pas, les titres n'ont pas le style voulu et des cadres sont présents autour des articles.

Le petit point d'interrogation "?" qui apparaît en dernier dans le menu tout en haut de la fenêtre Lotus permet de vérifier le numéro de la version installée, en cliquant sur "à propos de IBM Lotus". Les poste sur lesquels est installée la version antérieure, 8.5.2, de Lotus, voient La Gazette s'afficher correctement.

La version 9 de Lotus affiche aussi La Gazette correctement. Cette version est en cours de déploiement sur l'ensemble des postes informatiques de l'Etat, conjointement à l'installation du système d'exploitation Windows seven.

Merci aux personnes qui disposent de la version 8.5.3 de Lotus Notes pour leur patience jusqu'à l'installation de Windows seven / Lotus 9.

La migration vers windows 7 corrigera ces défauts d'affichages que rencontrent certains utilisateurs.
La migration vers windows 7 corrigera ces défauts d'affichages que rencontrent certains utilisateurs.

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L’Assemblée des délégués des assurés de la CPEV est élue

Le dépouillement a été effectué le 1er juin 2015 en présence des scrutateurs qui ont validé le résultat du vote.

La liste des 30 candidats élus au sein de l’Assemblée des délégués des assurés de la CPEV pour un mandat de 5 ans, allant du 1er juillet 2015 au 30 juin 2020, est publiée sur le site de la CPEV avec la mention du nombre de suffrages obtenus.

Le scrutin, ouvert aux assurés actifs et aux pensionnés, s’est déroulé du 22 au 31 mai 2015, exclusivement sous forme électronique. Le taux global de participation à l’élection de la nouvelle Assemblée des délégués a atteint 7,8 %.

Outre le liste des élus, le site internet de la CPEV met également à disposition la liste des viennent-ensuite. Si un siège devient vacant pendant la durée du mandat de l’Assemblée des délégués des assurés, il sera repourvu par le premier des viennent-ensuite dans le cercle électoral en fonction du nombre de voix obtenues. Lorsque les premiers viennent-ensuite ont le même nombre de suffrages, la caisse procède à un tirage au sort pour désigner celui qui occupera le siège à repourvoir.

La liste des candidats élus sera également publiée dans la Feuille des avis officiels du canton de Vaud du vendredi 5 juin 2015.

Assemblée constitutive le 2 juillet 2015

La première Assemblée constitutive se tiendra jeudi 2 juillet 2015. Lors de cette séance, l'Assemblée devra définir son organisation ainsi que son mode de fonctionnement et, en principe, adopter son règlement.

Pour rappel, les compétences de l’Assemblée des délégués sont notamment d’élire ses représentants au Conseil d’administration, de prendre connaissance du rapport de gestion et des comptes, et de donner son préavis sur toute modification de la Loi sur la CPEV. Elle est informée de l’activité de la Caisse par le Conseil d’administration.

La CPEV remercie tous les candidats de l’intérêt témoigné à cette élection et à leur caisse de pensions, et adresse toutes ses félicitations aux élus.

> Liste des élu-e-s et nombre de voix

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Culture

La jeune génération de photographes disperse le regard pour mieux le concentrer

Loan Nguyen, Emile Barret, formé à l'ECAL, devant le jeu vidéo qu'il a réalisé avec des photos
Emile Barret, formé à l'ECAL, devant le jeu vidéo qu'il a réalisé avec des photos – (joël christin).

Comme les précédentes éditions, en 2005 et 2010, l’exposition reGeneration3, actuellement au Musée de l’Élysée, offre une sorte de manifeste de ce que sera la photographie de demain.

Un jeu informatique offrant un voyage déroutant à travers des centaines de photos collées sur des objets virtuels tridimensionnels, tel que le propose Emile Barret, jeune diplômé de l’ECAL. Ou les «Études de vitesse», résidus jamais montrés de photos de presse recadrées, que présente Simon Rimaz, formé à l’Ecole de photographie de Vevey (CEPV).

Ou le «Chemin de l’eau», de Loan Nguyen, formée à l’HEAD, à Genève, qui évoque la balade de promeneurs malchanceux au travers d’un récit, d’objets photographiés sur le parcours et d’une vidéo où l’on voit l’artiste créer des plis donnant trois dimensions à une immense carte topographique posée sur le sol. Ou encore les dialogues, retranscrits pour être affiché, que Giacomo Bianchetti, jeune diplômé du CEPV, a eu alors qu’il s’était placé avec son appareil pour photographier depuis la rue l’entrée d’une grande banque ou d’une importante entreprise.

Les jeunes photographes s’éclatent bien souvent hors de la stricte prise de vue, du cadrage et de la composition. Ils abordent la photo de façon multidisciplinaire sans se soucier de limites entre formes artistiques. Photos, textes, vidéos, peinture, jeux, découpages, installations, performances se croisent dans leurs travaux. Et le constat vaut aussi bien pour les jeunes artistes des autres pays ou continents représentés dans l’exposition reGeneration3 que pour les quatre photographes formés en Suisse romande cités plus haut.

53 jeunes artistes représentant 25 nationalités

Créée au Musée de l’Élysée, reGeneration3 regroupe 53 artistes représentant 25 nationalités. Le principe suit celui des deux éditions précédentes de 2005 et 2010 et qui ont tourné dans le monde entier pour être vues par plus de 500'000 visiteurs. Des appels sont adressés internationalement aux écoles et structures de formation intégrant la photographie. La sélection s’est opérée parmi 400 dossiers reçus et 50 des 53 artistes exposés étaient présents au vernissage. Tous bien conscients de l’histoire et des différents usages de la photographie. Affirmant et assumant chacun dans son travail la subjectivité de la photographie et la possibilité de la tourner dans tous les sens et de modifier les points de vue non seulement dans le cadre, la composition ou la profondeur de champ, mais aussi au niveau des usages et des rapports qu’entretient la photographie avec d’autres domaines comme l’édition, la publicité, les médias, les souvenirs ou le témoignage.

Trois thèmes

L’exposition, organisée par la conservatrice Anne Lacoste, est construite en 3 parties thématiques: le sujet documentaire, qui reste fortement représenté mais où la subjectivité s’affirme clairement dans travaux exposés, les nouvelles expressions qui explorent les champs d’application de la photographie et bousculent les frontières des formes et des techniques et enfin le thème de la mémoire et de la dématérialisation de l’image qui interroge notre lien avec l’image dans son caractère réflectif.

L’exposition est d’ores et déjà accessible au public international par le biais de diaporamas. Ceux-ci sont le résultat des interviews des 50 artistes par Caroline Stevan, journaliste au journal Le Temps. Ces diaporamas sonores peuvent être consultés sur le site du musée ou sur la chaîne Vimeo durant les 50 premiers jours de l'exposition, à raison d'une par jour.

> Artiste du jour sur le site de l’Élysée

> Lien sur le site Vimeo

> reGeneration3. Quelles perspectives pour la photographie? Exposition au Musée de l’Élysée. Ma-di 11h-18h. Jusqu’au 23 août.

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Un ouvrage universitaire parmi les beaux livres

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Publié avec le soutien de l’Etat de Vaud sous la direction d’Olivier Lugeon et de François Vallotton, professeurs à l’UNIL et préfacé par le président du Conseil d’Etat Pierre-Yves Maillard, l'ouvrage Revisiter l'Expo 64: acteurs, discours, controverses a reçu une distinction peu commune pour ce type de publication.

Il a été retenu dans la liste des plus beaux livres de l'année 2014, un concours qui se déroule chaque année sous l'égide de l'Office fédéral de la culture. Ce concours entend distinguer «des réalisations particulièrement abouties dans la production et l'art du livre et attirer en même temps l'attention sur les ouvrages qui expriment les tendances contemporaines». Il est rare qu’il récompense des ouvrages académiques, qui plus est issus de colloques.

Les livres retenus vont faire l’objet d'une exposition au Helmhaus à Zurich du 26 au 28 juin (vernissage jeudi 25 juin à 18h). L’exposition circulera ensuite en Suisse romande et à l’étranger.

> Page de l’Office fédéral de la culture: «Les plus beaux livres de Suisse»

> Pour commander le livre: Presses polytechniques et universitaires romandes (PPUR)

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Objectif gare, un parcours artistique vers le Pôle muséal

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Parcours artistique de 21 étapes menant sur le site du futur Pôle muséal, Objectif gare préfigure, du 5 au 14 juin, le futur rapprochement du Musée cantonal des Beaux-Arts (mcb-a), du Musée de design et d’arts appliqués contemporains (mudac) et le Musée de l’Elysée (musée cantonal de la Photographie).

À l’horizon 2018-2022, la Ville de Lausanne et l’Etat de Vaud verront trois de leurs fleurons culturels réunis sur un seul et même site. Le mcb-a, le mudac et le musée cantonal de la photographie prendront leurs nouveaux quartiers à quelques encablures de la gare, sur le site des anciennes halles CFF aux locomotives.

Sous la forme d'un parcours événement, du 5 au 14 juin, Objectif gare préfigure le rapprochement futur des trois institutions. Durant ces dix jours, les musées vont à la rencontre de leurs publics avec ce parcours artistique commun symbolisant leur vision partagée de l’avenir.

La Fondation Toms Pauli et la Fondation Félix Vallotton, appelées à rejoindre le mcb-a sur le site du Pôle muséal, sont étroitement associées à cet événement ainsi que la Collection d’art de la Banque Cantonale Vaudoise, invitée pour l’occasion.

Expositions, installations/interventions, mesures de médiation culturelles diverses ou encore événements inédits sur le site du futur Pôle muséal sont au programme.

> Objectif gare. Parcours artistique en ville de Lausanne. Du 5 au 14 juin 2015. Entrée libre.

> Programme complet: www.polemuseal.ch

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BCUL: livres numériques à emprunter

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La Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne a élargi son offre de prêt. En plus de l’imposante collection de livres, de CD et de DVD, les lecteurs peuvent désormais accéder à une collection riche de plus de 8500 livres numériques.

On trouve parmi les livres numériques proposés des romans en tous genres, des nouvelles, des récits, des policiers, de la science-fiction, des thrillers, mais aussi des ouvrages tournés vers les sciences humaines, l’histoire ou l’actualité, tous parus chez de grands éditeurs comme Seuil, Gallimard, Plon, La Découverte, etc.

Accessibles à tous les lecteurs de la BCU Lausanne, les ouvrages numériques peuvent être empruntés grâce à la carte de lecteur RERO et son mot passe pour être lus sur une tablette, un smartphone ou une liseuse.

Pour les frileux des nouvelles technologies ou les indécis, des ateliers numériques sont organisés à la BCUL, site Riponne, les lundis 1er, 8, 15, 22, 29 juin et 6 juillet, de 13h à 14h, sans inscription. Quelques liseuses sont aussi disponibles à l’emprunt.

La nouvelle offre e-prêt verra son catalogue s’étoffer de quelque 600 ouvrages supplémentaires chaque année.

> Davantage d’informations: www.bcul.ch/electures

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Annonces

Editeur: Etat de Vaud. Rédacteur responsable: Joël Christin. Rédaction: Kareem Jan Khan, Marie Minger. Contact: info.gazette@vd.ch
Copyright(c) La Gazette n°261 - 4 juin 2015