La Gazette

n°262
2 juillet 2015

À la une

Le projet «Bleu SIEL» promet de nombreuses améliorations du système d’information de l’Exécutif et du Législatif

Un nouveau Système d’Information pour l’Exécutif et le Législatif (SIEL), c’est ce que préparent la Chancellerie et la Direction des systèmes d’information (DSI), en collaboration avec le Bureau et le Secrétariat général du Grand Conseil, le Service juridique et législatif (SJL) et plusieurs autres services concernés. Le cahier des charges a été élaboré. Un exposé des motifs et projet de décret est annoncé pour janvier 2016, en vue d’une mise à disposition du logiciel en 2017.

Sous le nom «Bleu SIEL», le projet de refonte du système d’information vise le remplacement des applications Antilope et Safari qui permettent de gérer informatiquement le traitement et l’évolution de l’ensemble des documents relatifs au Conseil d’État et au Grand Conseil. Ordres du jour, procès-verbaux, décisions, interpellations et bien d’autres documents et leurs annexes sont ainsi accessibles pour qui sait les trouver avec Antilope. Bleu SIEL en facilitera beaucoup la recherche et le traitement. Questions à Vincent Grandjean, chancelier d’État.

Pourquoi cette refonte?

Antilope est une application de conception typique des années 90, avant l’avènement du web. C’est un peu comme le Minitel à l’époque en France. Antilope était précurseur, mais son système est fermé et l’application ne correspond plus aux standards d’aujourd’hui. Les mises à jour sont devenues de plus en plus lourdes à gérer, certains «bugs» sont apparus. Autant la DSI que la Chancellerie ont pu prendre la mesure de l’urgence de cette refonte. Les utilisateurs fréquents et expérimentés sont globalement très satisfaits d’Antilope, mais chacun peut aussi éprouver les limites d’un logiciel dépassé par les développements actuels des nouvelles technologies dont celles liées à internet.

Quelles sont les principales difficultés?

Le périmètre du projet est très large et touche à plusieurs processus sensibles. Les fonctionnalités à développer sont moins complexes que celle du système d’information finances basé sur SAP, le logiciel d’application comptable qui a remplacé «Procofiev» en janvier 2014. Mais la variété des utilisateurs est bien plus grande. L’application est transversale. L’automatisation des flux d’information et de documents entre les différents domaines touchant le Grand Conseil, le Conseil d’État et les services constituent un défi. Le projet Bleu SIEL est en outre indissociable de la mise en oeuvre de l'archivage électronique en cours d'élaboration. La conduite des deux projets a d’ailleurs été unifiée.

Qu’en est-il des logiciels existants ailleurs?

À première vue, reprendre clé en main un système existant dans son intégralité semble difficile. Aucun de ceux que nous avons vus ne couvrait les besoins du Parlement. Quant aux systèmes d’information à l’usage des Exécutifs que nous avons pu observer, ils nécessiteraient des adaptations aux particularités vaudoises et une traduction conforme à nos usages. Coller ensemble différentes «briques» pour obtenir ce que nous voulons ou alors partir de zéro sont des voies possibles. Ce sera aux mandataires de nous soumettre des propositions. Nous voulons que la solution couvre les besoins que nous avons énumérés dans un cahier des charges et ceux-là sont relativement étendus. Dans son domaine, Antilope est le logiciel le plus complet existant en Suisse.

Le nouveau SIEL ne risque-t-il pas de connaître le même parcours vers l’obsolescence qu’Antilope?

On ne peut jurer de rien. Mais l’évolution ne sera pas fatalement celle qu’a connue Antilope. Avec internet, on est entré dans une ère qui n’est pas près de s’arrêter. Par ailleurs, Antilope était le premier système d’information automatisé de Suisse. C’était un précurseur. Bleu SIEL au contraire ne se singularise pas. Le projet est en phase avec de nombreux développements informatiques actuels standards.

Où en est-on et à quand la mise à disposition?

En 2012, nous avons effectué des recherches et des évaluations de solutions utilisées dans d’autres cantons. Le projet Bleu SIEL a véritablement commencé en 2013 suite à un crédit d’étude accordé par le Grand Conseil. Un cahier des charges complet a été élaboré. L’exposé des motifs et projet de décret (EMPD) est annoncé pour janvier 2016. Si le Grand Conseil l’accepte, le développement pourra être lancé en vue d’une mise en production juste après le début de la législature 2017.

Quelles sont les améliorations les plus attendues?

Une série de simplifications dans la production des documents, la gestion de leurs liens entre eux, leur parcours et leur publication permettra de réduire certaines tâches. Il y aura un vrai bond dans l’ergonomie générale et la simplicité d’accès pour les utilisateurs occasionnels. Les nouveaux utilisateurs habitués à une informatique nomade sont pris en compte et l’application devra correspondre exactement aux besoins des députés. Ce ne sont plus les seuls utilisateurs chevronnés qui bénéficieront du SIEL, mais un large cercle qui accédera à l’application autant par ordinateur qu’au moyen d’un smartphone ou d’une tablette.

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Vincent Grandjean, chancelier d'Etat – (jc).

 

 

 

Antilope, un logiciel pionnier gagné par l’obsolescence

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Le graphisme et l'ergonomie d'Antilope donnent une indication sur son âge.

L’application Antilope a été mise en exploitation entre 1995 et 1996. Toutes les décisions et documents importants de l’État y étaient gérés. Jusqu’au début des années 2000, Antilope était à la pointe comme outil complet de gestion permettant de suivre un ensemble de données structurées de manière dynamique. Des systèmes moins complets mais plus souples ont commencé à apparaître environ huit ans plus tard, vers 2003-2004. Ces systèmes épousaient notamment l’internet. Outre une harmonisation difficile avec l’évolution d’internet, Antilope a commencé à présenter un second signe d’obsolescence tenant à ses propriétés conceptuelles mêmes: comme c’est le cas pour les outils informatiques des années 90, Antilope est très peu modulaire et chaque évolution demande une mise à jour du système lui-même. Le même constat a touché bien d’autres applications qui ont été ou sont maintenant remplacées comme dans le domaine de la fiscalité par exemple.

Dans les années 2010 à 2012 sont apparus certains problèmes tels ceux liés au système très compliqué des feuilles de styles d’Antilope. Une ergonomie vieillissante et le manque de possibilité de paramétrage ont créé une certaine impopularité auprès de divers utilisateurs. Les bugs techniques sont devenus plus nombreux en raison de la difficulté de maintenir l’application en phase avec l’environnement informatique cantonal. Le constat d’obsolescence technique a suivi.

 

Une application très complète

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Antilope, comme le SIEL qui lui succédera, permettent de gérer un très grand nombre de documents. Ici la publication d'un communiqué de presse sur internet.

Le projet Bleu SIEL reprend pour la plupart les fonctionnalités d’Antilope. Seules quelques-unes, non utilisées, seront abandonnées. Dans son domaine, Antilope est très complet, couvrant les besoins du Parlement et du Conseil d’État. Les objets de discussion y sont recensés, documentés et mis à l’ordre du jour de séances afin que les discussions puissent avoir lieu. Les décisions résultant des discussions ainsi que les procès-verbaux des discussions sont consignées et communiquées en utilisant Antilope. Toute décision ainsi que toute la documentation y relative peut ainsi être retracée en tout temps et son accès contrôlé. Bleu SIEL conservera ce statut d’application très complète dans son domaine. Elle l’étendra même en servant mieux qu’Antilope les besoins du Parlement. La puissance de l’application sera nettement augmentée par les améliorations prévues, notamment dans le mode de recherche et dans le mode de consultation et aussi dans ses interactions avec internet qui permettront un suivi sûr de l’information et une diffusion aisée des documents publics.

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Concours: une image pour la carte de vœux 2016 du Conseil d’Etat

Quelle sera l’image de la carte de vœux du Conseil d’Etat et des services cantonaux cette fin d’année? Chacun peut soumettre des propositions. Des prix récompenseront les images sélectionnées parmi lesquelles le Conseil d’Etat fera son choix.

Une photo, un dessin, un texte, un montage graphique ou un autre élément pouvant être imprimé sur une carte (uniquement recto), le champ des possibles est vaste. La forme de la carte de vœux 2016 du Conseil d’Etat reprendra celle de l’année passée: l’image, imprimée sur une carte de format A5 (21cm sur 14,8cm), sera glissée dans une pochette déjà conçue dont seule la couleur, vert brillant ou blanc brillant, n’est pas encore arrêtée. Cette pochette présentera une découpe de la forme du territoire du canton à travers laquelle une partie de l’image sera visible. Tirer la carte hors de la pochette permettra de découvrir l’image entière et le message que le Conseil d’Etat ou le service aura écrit au verso.

Seule l’image de la carte intérieure fait l’objet du concours, le modèle de la pochette étant déjà réalisé. Le thème de la photo, du texte ou du graphisme de la carte est libre. Une certaine concordance avec les projets, le patrimoine ou les valeurs du Canton constituera un critère de sélection. Comme le choix du cadrage ou de la mise en page permettant un jeu de découverte avec la découpe de la pochette. Parmi les propositions reçues d’ici l’automne, trois à six seront sélectionnées pour être soumises au Conseil d’Etat.

Bonne participation!

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Le principe et la forme de la pochette de la carte de voeux 2015 (ici en photo) seront repris pour la carte de voeux 2016. La couleur de la pochette n'est cependant pas encore fixée – (jc).

 

Conditions d’envoi:

  • Participation réservée aux employés de l’Etat, soit aux personnes dont le bulletin de salaire provient du Service du personnel de l’Etat de Vaud (SPEV).
  • Image (photo, texte, graphisme, collage ou autre) libre de droits pour l’usage évoqué, au format A5 (21cm sur 14,8cm).
  • Une ou, au maximum, deux images par participant-e.
  • Fichier numérique de définition suffisante pour l’impression (300ppp)ou (2500x1800 pixels). Pour les personnes ne pouvant produire un fichier numérique, il est possible d’envoyer un format papier par poste.
  • Date limite d’envoi: 19 septembre 2015.
  • Adresse: info.gazette(at)vd(dot)ch avec mention « Concours » dans le titre du message, ou par la poste, à La Gazette, BIC, rue de la Barre 2, 1014 Lausanne.
  • Pour préserver la découverte de la carte de vœux, l’annonce des résultats et la remise des prix n’auront lieux qu’en fin d’année.

> Adresse d'envoi: info.gazette(at)vd(dot)ch avec mention «Concours» dans le titre

> Télécharger l'image de la pochette et ses dimensions

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Actualités

L’administration sous l’œil des parlementaires

Ce 23 juin, le Conseil d’Etat a répondu aux trente-quatre observations que lui avait adressées la Commission de gestion. Vingt-six réponses ont été jugées satisfaisantes, huit doivent encore être revues. Repérer les dysfonctionnements au sein de l’administration, c’est la tâche délicate des parlementaires membres de la Commission de gestion. Rencontre avec la présidente.

La Commission de gestion du Grand Conseil (COGES) est un organe de surveillance politique de l’activité de l’Etat qui s’assure du bon fonctionnement général de l’administration. «Elle n’a pas vocation à résoudre les problèmes qu’elle décèle; mais elle s’assure que l’Etat dispose des outils pour les régler à l’interne», explique Valérie Schwaar, présidente de la COGES. «Les observations faites sont très concrètes. Je suis quelqu’un de terre à terre; à la COGES, je suis servie!»

Par-delà les clivages politiques

«Nous travaillons en binômes d’allégeance politique différente: un député de droite et un de gauche sont associés.» Durant cinq ans, chaque tandem est en charge d’un département ou de la Chancellerie. «La COGES est une des commissions les moins politisées. À force de travailler ensemble, des liens d’amitié se nouent, indépendamment des étiquettes politiques!», s’amuse Valérie Schwaar. «Au final, nous sommes avant tout des citoyen-nes. Je me suis rendu compte que j’ai toujours l’œil ouvert dans la vie de tous les jours. Si je vais au Centre de biométrie pour refaire mon passeport, je regarde comment ça se passe dans la salle d’attente».

Visiter tous les services de l’Etat

«Se familiariser avec un département représente un gros travail, car nous ne sommes pas des experts.» Chaque année, tous les services de l’Etat doivent être inspectés. Soit quarante services et directions générales, et plus d’une vingtaine d’offices, unités et autres établissement de droit public. «Pour la majorité des visites, nous prenons rendez-vous avec le chef de service. Parfois, nous allons en plus sur le terrain. Par exemple, si on s’intéresse aux écoles, il vaut la peine de se rendre dans un établissement scolaire, pour voir la réalité en pratique. Il y a aussi des visites surprises, lorsque nous voulons vérifier un service au public.»

Une administration qui va bien

Beaucoup de dysfonctionnements constatés relèvent d’un manque de coordination entre les différents services impliqués. Les remarques de la COGES visent à rétablir un «dialogue constructif»: «Nous nous assurons qu’il y a suffisamment d’huile dans les rouages de l’administration et que ces rouages se touchent.» Valérie Schwaar conclut, optimiste: «L’Etat est une sacrée machine, qui, vu sa taille, fonctionne globalement très bien! Les fonctionnaires que nous rencontrons sont des gens hyper motivés et très compétents, qui se donnent corps et âme pour la chose publique!»

Valérie Schwaar et ses collègues de la COGES s'assurent chaque année que les rouages de la machinerie étatique sont bien huilés. Pour ce faire, tous les service de l'Etat sont visités. Un engagement lourd mais constructif
Valérie Schwaar et ses collègues de la COGES s'assurent chaque année que les rouages de la machinerie étatique sont bien huilés. Pour ce faire, tous les service de l'Etat sont visités. Un engagement lourd mais constructif - (jbs/ARC).

Des remarques hétérogènes

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Les dysfonctionnements repérés sont souvent dus à un manque de communication. Suite aux remarques de la COGES, les Assises des PLAFA ont réuni autour d'une table le 5 juin dernier les acteurs des multiples domaines concernés - (Fotolia).

La nature des observations adressées au Conseil d’Etat est très variable. C’est parfois au hasard des visites qu’elles émergent. «Nous avions fixé un rendez-vous avec le Registre foncier d’Yverdon. Sur place, impossible de trouver les bureaux: la signalisation manquait sur le bâtiment. Une de nos remarques cette année-là demandait l’ajout d’une plaque à l’entrée.» D’une tout autre envergure: «Le rapport de 2013 pointait un dysfonctionnement avec les placements à des fins d’assistance (PLAFA). Le problème venait d’un manque de communication entre la justice et les hôpitaux. Or, il se trouve que la Commission de haute surveillance du Tribunal cantonal (CHSTC) était arrivée au même constat. Pour éviter que le gouvernement et l’Ordre judiciaire ne se renvoient la responsabilité, la COGES et la CHSTC ont formulé une même remarque. Nous avons demandé à ce que soient organisées des Assises qui réunissent les nombreux acteurs impliqués (Office des curatelles et des tutelles professionnelles (OCTP), police, foyers, éducateurs, etc.) autour d’une table. Ces Assises ont eu lieu début juin. Et le dialogue a pu être noué.»

La COGES, en bref

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Dans son rapport annuel, la COGES adresse des remarques au Conseil d'Etat. Celui-ci doit répondre devant le Grand Conseil. Si des propositions du Conseil d'Etat sont jugées insatisfaisantes par la Commission, la copie doit être revue - (jbs/ARC).

 

La COGES est une commission parlementaire permanente, dite de surveillance. Ses quinze membres sont élus par le Grand Conseil au début de chaque législature. Sa composition doit être un reflet des forces politiques en présence au Parlement.

La COGES présente chaque année au Grand Conseil un rapport sur la gestion de l’année précédente, qui livre un examen approfondi de l’activité de l’administration dans son intégralité. La Loi sur le Grand Conseil (LGC) prévoit que la COGES examine également la gestion du Conseil d'Etat, de la Cour des comptes et du Secrétariat général du Grand Conseil. La COGES doit veiller à la bonne application des lois votées par le Grand Conseil, s’assurer que les services ont les moyens d’accomplir leurs missions, vérifier que l’organisation interne marche et que les services communiquent. Un travail de longue haleine.

Les députés de la COGES agissent sous mandat du Grand Conseil et ont le droit de procéder aux investigations et auditions nécessaires dans le cadre de leur mandat. Ils peuvent faire valoir ce droit à l’information à l’égard du Conseil d'Etat, de l'administration cantonale ainsi que des personnes exerçant des tâches publiques déléguées par l'Etat. Ils sont ensuite tenus au secret.

«Être membre de la COGES demande un gros engagement de la part des députés», souligne Valérie Schwaar. En 2014, l’élaboration du rapport a requis seize séances plénières, dont deux journées entières d’examen des rapports et observations, en plus des séances et visites des sous-commissions dans les différents services. Au final, trente-quatre observations ont été adressées au Conseil d'Etat.

> Lien vers le rapport de la COGES pour 2014.

> Lien vers le communiqué de presse.

> Lien vers les réponses du Conseil d’Etat aux observations de la COGES traitées par le Grand Conseil.

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Présidence du Grand Conseil: élection de Roxanne Meyer Keller

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L'élection à la présidence du Grand Conseil s'est déroulée le 30 juin. Le président sortant Jacques Nicolet (UDC) a eu l'occasion de féliciter la nouvelle présidente, Roxanne Meyer Keller (SOC), d'Avenches, brillamment élue avec 109 voix.

La nouvelle présidente a invité les membres du Grand Conseil à ne pas oublier leur mandat premier de député-e du Grand Conseil, quand bien même les échéances électorales fédérale et communale sont proches.

Bureau du Grand Conseil

Le Grand Conseil a élu Yves Ravenel (UDC) de Trélex, au Bureau, en remplacement du président sortant. Le Bureau du Grand Conseil compte donc pour l'année parlementaire 2015-2016 les membres suivants: Roxanne Meyer Keller, présidente, Grégory Devaud, 1er vice-président, Sylvie Podio, 2e vice-présidente, Martine Meldem ainsi que Michel Renaud, Rémy Jaquier et Yves Ravenel, membres.

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Nominations de deux nouvelles préfètes dans les districts d’Aigle et de Lausanne

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Le Conseil d’Etat a désigné deux nouvelles préfètes. Patricia Dominique Lachat entrera en fonction le 1er septembre 2015 dans le district d’Aigle, Clarisse Schumacher Petoud le 1er novembre 2015 dans le district de Lausanne.

Patricia Dominique Lachat est syndique de Villeneuve depuis 2011, après avoir été municipale de cette même ville dès 2006, ainsi que députée au Grand Conseil depuis 2012.

Clarisse Schumacher Petoud a exercé comme avocate auprès d’entreprises de la région. Elle a également co-fondé un bureau de médiation et est juge-assesseur auprès du tribunal des baux. Mme Schumacher Petoud est active à divers titres dans plusieurs sociétés ou associations locales. Elle travaillera en étroite collaboration avec M. Serge Terribilini, actuel préfet du district de Lausanne.

> Communiqué du 25 juin 2015

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Chavannes-près-Renens remet une étude d’Ernest Biéler au mcb-a

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La Municipalité de Chavannes-près-Renens a remis au musée cette œuvre découverte fortuitement l’an dernier.

« Etude pour Le triomphe de Tell », une étude préliminaire d’Ernest Biéler datant de 1912 et représentant Guillaume Tell tenant son fils dans ses bras, était découverte fortuitement l’an dernier dans les archives du collège de la Concorde. La Municipalité de Chavannes-près-Renens a décidé de remettre cette œuvre d’Ernest Biéler au Musée cantonal des beaux-arts. La remise a eu lieu mercredi 24 juin 2015.

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Reportage

L’organisation de l’école demande de recenser et d’analyser de nombreux paramètres

Les Communes vaudoises ont la responsabilité des transports et des bâtiments scolaires. En tant qu'utilisateur, l'Etat collabore avec elles en apportant une vision d'ensemble utile pour qu’elles puissent répondre de manière cohérente et concertée aux besoins en locaux et en infrastructures. Au sein de la Direction organisation et planification (DOP) de la Direction générale de l'enseignement obligatoire (DGEO), Bénédicte Marfaing, statisticienne, et Arnaud Deshogues, ingénieur géomaticien, fournissent un monitorage contribuant à cette vision d’ensemble.

Les vacances commencent. Mais pour la Direction organisation et planification (DOP) de la DGEO, c’est déjà la rentrée qui se profile. Les calculs et prévisions correspondront-ils à la réalité du terrain? Les locaux scolaires et les transports seront-ils adaptés ? Les écoles primaire et secondaire vaudoises comptabilisent plus de 85'000 élèves répartis dans 88 établissements pour 4558 classes au cours de l’année qui s’achève. Soutenir les communes dans la gestion des besoins en infrastructures de l’école nécessite un vaste travail de planification en amont.

Natalité, migration, densité de population, urbanisation

«À travers l’analyse de données, on s’aperçoit que les différentes régions du canton se développent tout à fait différemment et à des rythmes variés», explique Bénédicte Marfaing. Le travail de la statisticienne de la DOP consiste à traiter, analyser et croiser toutes sortes de données relatives au système éducatif, à l’évolution de la population et à l’aménagement du territoire. Une petite part de ces données est fournie par Statistique Vaud, l’essentiel des informations est collecté auprès des établissements scolaires. Pour prévoir au mieux les besoins de locaux et d’infrastructures pour l’enseignement, différents paramètres doivent être considérés tels le taux de natalité ou certaines données liées à l’aménagement du territoire.

Des cartes dynamiques

De son côté, Arnaud Deshogues apporte une valorisation géographique aux données concernant l’enseignement obligatoire. Le travail de l’ingénieur en géomatique se traduit par la conception de cartographies dynamiques sur internet ou de cartes traditionnelles sur papier. «Selon les demandes, nous pouvons proposer des cartes sur l’évolution des besoins d’une école en intégrant divers indicateurs sur une durée déterminée», explique Arnaud Deshogues. L’évolution du nombre d’élèves, la répartition des élèves en fonction de leur âge ou leur lieu de domicile font partie d’une série d’indicateurs susceptibles d’influencer l’organisation d’une école et qui peuvent être intégrés dans un ensemble de cartes facilitant la prise de décision.

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Bénédicte Marfaing, statisticienne, et Arnaud Deshogues, ingénieur géomaticien, forment ensemble une section de monitorage au sein de la DOP – (KJK).

 

Lien régulier avec les établissements scolaires

L’Unité organisation de la DOP dénombre des conseillers de terrain et des conseillers «monitorage». Les conseillers de terrain sont au nombre de quatre et ont chacun à leur charge deux régions scolaires du canton. Ces conseillers sont en contact direct avec les écoles et les communes. Ils font circuler l’information au sujet de l’organisation scolaire, analysent et évaluent les moyens attribués aux établissements scolaires. Ils participent avec les établissements et les communes vaudoises à l'implémentation de l'organisation scolaire et sa planification fixée par le Canton.

Les conseillers en développement organisationnel de terrain sont des intermédiaires dans la coordination entre le Canton et les écoles. Leur fonction de relais facilite le dialogue et le respect de l’application de la loi sur l’enseignement obligatoire. Par ailleurs, ils réunissent les informations pratiques ainsi que les données nécessaires pour les statistiques et les cartographies que produisent leurs collègues chargés du monitorage.

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Danielle Audisio, rédactrice: «Au bout de 40 ans, je ne suis pas lasse!»

Si on avait dit à Danielle Audisio, en février 1975, qu’elle écrirait pour le Bulletin du Grand Conseil quarante ans durant, l’eût-elle cru? Probablement pas. Les yeux pétillants et le sourire malicieux, elle l’affirme: c’est une série de hasards qui lui ont fait ce «cadeau, absolument imprévisible au départ!» Petite rétrospection en compagnie de cette rédactrice au long cours, qui a pris sa retraite le 30 juin.

Tout a commencé en 1975. Après une demi-licence de Lettres modernes et une école de secrétariat, Danielle Audisio, jeune mariée, est engagée comme employée de bureau pour le Bulletin du Grand Conseil (voir encadré). Ce travail à 50% lui permet de fonder une famille et a ses petits avantages: la possibilité d’écrire sur une machine à écrire Hermès Ambassador, avec retour de chariot automatique! Un must dans l’administration à l’époque!

Révolution(s) informatique(s)

À son arrivée, une personne dactylographie les débats du Grand Conseil, une deuxième les corrige à domicile et Danielle Audisio retape le texte en intégrant les corrections. La révolution a lieu en 1986, avec l’introduction d’un traitement de texte informatisé. Il permet à une seule personne de réaliser saisie, relecture et correction. Dès la fin des années 1990, les rédacteurs deviennent aussi éditeurs: ils mettent en page le Bulletin d’abord avec Word puis, à partir de 2007, avec un logiciel de publication assistée par ordinateur (PAO).

«Traduire» les séances du Grand Conseil

«L’oral est trompeur: pour retranscrire une heure de débat, il faut douze heures de travail (sans compter la relecture et la mise en page)», résume Danielle Audisio. «La transcription, c’est une traduction de l’oral à l’écrit». Le travail de synthèse nécessite analyse et réflexion. Pour suivre le raisonnement du locuteur, comprendre la structure de sa pensée et y remettre de l’ordre par écrit, il faut rester constamment «éveillée». «En fait c’est une sorte de jeu!» Les sujets abordés au Grand Conseil couvrent un vaste panel thématique: environnement, système scolaire, politique étrangère parfois, etc. «On est au courant de tout ce qui se passe dans le canton. Impossible que ce soit monotone! Étonnamment, le temps d’une carrière passe très vite. Les personnes qui rédigent le Bulletin du Grand Conseil restent longtemps… j’en suis la preuve!»

Une passeuse de savoir

C’est radieuse que Danielle Audisio parle de son «travail en coulisses». Elle qui s’était initialement destinée à l’enseignement sera finalement revenue à ses premières aspirations: transmettre et passer un savoir. «Les Bulletins du Grand Conseil sont des témoins du moment présent pour la postérité». Le 30 juin, Danielle Audisio a pris sa retraite: «Me voilà avec encore une vie devant moi!» Pas impossible que ses collègues aient l’occasion de partager quelques cafés du matin avec cette amoureuse de la Cité: elle y a fait son gymnase, y a travaillé et y habite encore!

«Au début c’était un travail; c’est devenu une carrière»

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Depuis 2007, la forme du Bulletin a changé. Les volumes blancs contiennent les documents du Grand Conseil, les verts ceux du Conseil d'Etat. La façade du Parlement orne les premiers, celle du Château les seconds - (bic).

 

Danielle Audisio commence à travailler au Bulletin du Grand Conseil en 1975 comme employée de bureau à 50%. C’est par hasard qu’elle a répondu à l’annonce. En 1993, elle devient rédactrice, après le départ à la retraite de sa collègue Simone Chapuis: Danielle Audisio, à présent que son fils est grand, souhaite s’investir dans le travail. S’ensuit un «hasard historique», avec la nouvelle Constitution de 2003. Les services du Parlement s’autonomisent et il faut désormais une responsable pour le Bulletin du Grand Conseil: ce sera Danielle Audisio. À la fois rédactrice et cheffe de bureau, elle est en charge d’organiser la section, qui recevra sa forme actuelle en 2007. Dorénavant, grâce aux avancées informatiques, toutes les missions sont réalisées à l’interne. Philippe Bastide remplacera Danielle Audisio dès juillet.

C’est ainsi que Danielle Audisio a fait carrière «par hasard». «J’ai bénéficié de moments historiques, qui m’ont offert la satisfaction de pouvoir donner forme à la section. J’ai pu transmettre ce que je savais tout en prenant d’autres responsabilités. C’est gratifiant. D’autant plus que je crois que les gens ont du plaisir à travailler dans la section.»

En résumé, pour Danielle Audisio, quarante ans de carrière: «Ça s’est fait comme ça. On le sent, quand on est à la bonne place!»

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Danielle Audisio, responsable du Bulletin du Grand Conseil, revient sur ses 40 ans de carrière, le sourire aux lèvres. Avec vivacité et enthousiasme, elle explique pourquoi elle a aimé – et aime encore – son métier de rédactrice - (jc).

Le Bulletin du Grand Conseil, mode d’emploi

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La collection complète des Bulletins du Grand Conseil (avant la nuovelle formule de 2007). Ces volumes sont actuellement dans des cartons, en attendant que l'équipe du Bulletin réinvestisse ses bureaux en juillet, Place du Château 6 - (dr).

Depuis 1803, le Bulletin du Grand Conseil constitue la mémoire du Parlement. Sa rédaction est codifiée par la Loi sur le Grand Conseil (LGC) (art.148-150). «Les débats du Parlement sont relatés intégralement, sur la base d'un enregistrement, dans un Bulletin rédigé par le Secrétariat général du Grand Conseil qui veille également à son impression et à sa diffusion sur les supports appropriés» (LGC, art.148). Outre les débats des parlementaires, le Bulletin contient de nombreux autres documents comme les projets de lois et de décrets, les exposés des motifs, les rapports du Conseil d’Etat et des commissions, etc. (voir LGC, art.150).

Actuellement, cinq rédacteurs (3,5 ETP) retranscrivent les séances du Grand Conseil et éditent les volumes. Conformément à la LGC, les retranscriptions des interventions sont envoyées aux parlementaires, qui ont une semaine pour demander des modifications. «Nous avons très peu de retour; surtout des remerciements. C’est une reconnaissance qui montre que notre travail est apprécié», se félicite Danielle Audisio. La Centrale d’achats de l’Etat de Vaud (CADEV) est en charge de l’impression: une trentaine de volumes, qui vont aux Archives cantonales et aux Secrétariats généraux. Quant à la consultation, elle se fait principalement sur internet, via le site de l’Etat de Vaud.

Danielle Audisio s’est amusée à faire le calcul: «Cela représente une masse! 1302 pages en 1975; 11'513 en 2007!». Le format du Bulletin a changé en 2007. À présent, cinq doubles volumes renferment respectivement chaque année les 40 séances de plénum du Grand Conseil et les textes du Conseil d’Etat.

> Lien vers les articles 148-150 de la Loi sur le Grand Conseil.

> Lien pour consulter le Bulletin du Grand Conseil.

Quarante ans de Grand Conseil

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En 1990, le Conseil d'Etat arborait encore le fameux «VNPR». De gauche à droite: Claude Ruey, Jacques Martin, Pierre Cevey, Daniel Schmutz, Marcel Blanc, Pierre Duvoisin, Philippe Pidoux - (ACV).

 

En quarante ans, le Grand Conseil a eu le temps de changer. À ses débuts, se rappelle Danielle Audisio, lors des sessions parlementaires de trois semaines qui avaient lieu quatre fois par ans, pour elle et sa collègue, c’était «jupe non négociable! Ça a duré une dizaine d’années.»

Le souvenir des «appels nominaux» avant l’avènement de l’informatique la fait sourire. «Lorsqu’il y a une ou deux voix de différence pour un vote, un appel nominal peut être demandé. Aujourd’hui, il suffit aux députés d’un clic sur le bouton devant eux. Mais à l’époque, cette technologie n’existait pas. Le Chancelier avait une liste sur papier. Il appelait les 200 personnes une à une. Cela pouvait durer trois quarts d’heure! L’huissier allait sonner la cloche pour prévenir les députés qu’un appel nominal était en cours!»

«Et c’était VNPR, de rigueur!» VNPR? Tout simplement la veste noire et le pantalon rayé qui sont restés obligatoires jusqu’en 1989 pour les conseillers d’Etat, lorsqu’ils se présentaient devant le Parlement.

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Quand école et université déclament de concert

Un homme est retrouvé au petit matin dans son lit, une épée plantée dans le ventre. Sa seconde épouse dort à ses côtés. Des traces de mains ensanglantées conduisent à la chambre de son fils aveugle. Fils et belle-mère s’accusent mutuellement. Qui est coupable? Comment plaider ce cas devant un tribunal? C’est l’exercice d’école (antique) auquel se sont prêtées onze classes vaudoises grâce à deux chercheurs de l’Université de Lausanne.

Le 6 mai s’est tenu à la Grange de Dorigny un Festival de rhétorique antique. L’événement clôturait un projet de recherche mené à l’Université de Lausanne (UNIL) par deux chercheurs et enseignants en latin, Alessandra Rolle et Julien Pingoud, sous la direction de la professeure Danielle van Mal-Maeder. «Le but était d’initier les élèves vaudois, latinistes ou non, à l’exercice de la déclamation (voir encadré), de les sensibiliser à l’Antiquité et à la société romaine, en particulier au thème de l’éducation», explique Julien Pingoud. Pour Monique Savoy Spencer, enseignante de français, anglais et histoire à Cossonay, c’était l’occasion d’inviter sa classe à «une découverte et un enrichissement culturels». Elle a aussi eu le plaisir de retrouver Julien, un ancien élève!

Deux chercheurs à l’école, des élèves à l’UNIL

Les deux initiateurs du projet se sont rendus quatre fois dans les classes participantes (sept de collège et quatre de gymnase). «C’était une occasion de créer un pont entre université et école secondaire», explique Alessandra Rolle. Dans l’Antiquité, les déclamations étaient des exercices d’école: elles le sont redevenues le temps de ce projet.

Monique Savoy Spencer, qui enseigne aussi le théâtre, a inscrit ses élèves de 10e, non latinistes et «timides», sans leur demander leur avis. «Je leur ai lancé un défi! Ils s’en sont bien sortis! Et c’était une bonne introduction à l’argumentation, qui est au programme de 11e.»

Les classes se sont retrouvées le 6 mai à Dorigny: une découverte du monde universitaire pour la plupart. «Ils ont été impressionnés par la bibliothèque. J’ai dû aller en repêcher quelques uns dans les livres!», se souvient l’enseignante. Les prestations des étudiants de l’atelier de rhétorique de UNIL à la Grange ont marqué les élèves, voire inquiété certains. «Ils ont constaté que le niveau universitaire est haut. C’est un challenge; ils devront travailler». Tous ont trouvé que c’était un bon exercice pour apprendre à s’exprimer par oral.

De l’utilité de la rhétorique, aujourd’hui comme hier

«Nous avions envie de donner de la chair et du sang à ces textes anciens!», lance avec enthousiasme Alessandra Rolle. Le projet visait à montrer l’importance de la rhétorique, du discours et de la parole dans l’Antiquité comme aujourd’hui, «à présenter de nouveaux outils aux enseignants», précise Julien Pingoud. «En faisant ressortir l’aspect vivant de ces textes», renchérit sa collègue.

La rhétorique connaît un regain d’intérêt. À l’UNIL, un atelier de rhétorique est proposé aux étudiants de toutes les facultés. Le projet «La jeunesse débat» se développe quant à lui dans les écoles suisses.

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Les élèves de la classe 10VP1 de Cossonay se sont courageusement jetés dans l'arène rhétorique sous la houlette des chercheurs Alessandra Rolle et Julien Pingoud. Un défi lancé par leur professeure Monique Savoy Spencer - (M. Savoy Spencer).

 

 

Déclamations tous publics

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Le projet Agora de l'UNIL a permis à des élèves modernes de mettre en pratique les préceptes de la rhétorique antique: «inventio», «dispositio», «elocutio» et «actio» n'ont désormais plus de secret pour eux - (image: Thomas Epitaux/rts).

 

«Le père, le fils et la belle-mère. Un cas antique de meurtre réinterprété par des élèves du secondaire» s’inscrit dans le programme Agora, financé par le Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS). Les projets soutenus doivent «promouvoir la diffusion des savoirs» en faisant naître «des dialogues entre les scientifiques et le public».

Depuis plusieurs années s’est constitué un pôle de recherche sur la déclamation antique à l’UNIL, à l’instigation de la professeure de latin Danielle van Mal-Maeder. Dans l’Antiquité, la déclamation était un exercice d’école. Un cas judiciaire est donné: il s’agit alors de composer un discours pour défendre son client, et un autre pour accuser l’adversaire.

Alessandra Rolle et Julien Pingoud ont appris aux élèves à chercher des arguments ( inventio ), les organiser ( dispositio ) et les prononcer en prenant conscience de l’importance de la gestuelle ( elocutio et actio ).

Le recrutement des classes s’est surtout fait lors de la séance cantonale des enseignants de latin. Le Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC) a aussi relayé l’information. Le succès a été tel que toutes les classes n’ont pas pu s’inscrire.

L’Antiquité au présent

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Tous les élèves ayant participé au projet se sont retrouvés à la Grange de Dorigny pour un Festival de rhétorique. L'occasion pour eux de mettre en pratique ce qu'ils ont appris, et de découvrir l'UNIL - (image: Thomas Epitaux/rts).

 

Dans chaque classe, les élèves, séparés aléatoirement en deux groupes, ont dû tantôt défendre le fils, tantôt la belle-mère. «Au début, tout le monde voulait défendre le fils», se rappelle Monique Savoy Spencer. «Mais pour finir, ils se sont piqués au jeu et ont réussi à trouver des arguments des deux côtés». Les élèves se sont ensuite produits devant des camarades de leur établissement, puis, pour ceux qui le voulaient, au Festival de rhétorique à Dorigny, lors duquel ils ont été filmés. Un petit documentaire sera réalisé et distribué dans les collèges et gymnases vaudois comme matériel pédagogique.

Bilan? «Nous avons été étonnés de voir comment des élèves timides se sont révélés bons acteurs et orateurs!», commente Julien Pingoud. Monique Savoy Spencer évoque amusée un anachronisme plein de bon sens: «Les élèves me disaient: "Mais Madame, il suffit de relever l’ADN de la trace de sang!"». Bon sang! Mais comment les Romains n’y ont-ils pas pensé?!

> Plus de détails sur le projet

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Brèves

Canicule: mise en garde du médecin cantonal

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MétéoSuisse prévoit une importante hausse des températures à partir de mercredi 1er juillet et jusqu'à mardi 7 juillet au moins. Les températures monteront à 33-35° C avec des pointes possibles à 36-37°C. Le Médecin cantonal rappelle l’importance de se protéger de la chaleur, de s’hydrater et de veiller à ses proches et à son entourage.

Les prévisions météorologiques de ce jour confirment une période de canicule qui va commencer mercredi 1er juillet et perdurer jusqu'à mardi 7 juillet au moins. En outre, il faudra compter sur la présence de deux facteurs aggravant pour la santé: les températures nocturnes pourront dépasser 20°C en ville et sur les rives du Léman et le seuil d'alerte de pollution à l'ozone risque d'être dépassé.

> Communiqué du 29 juin 2015

> Page veille canicule

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Secrétariat du Grand Conseil: l’heure du retour

Le bâtiment de la rue Cité-Devant où va réemménager le Bureau du Grand Conseil jouxte Parlement
Le bâtiment de la rue Cité-Devant où va réemménager le Bureau du Grand Conseil jouxte le Parlement – (jc).

Le Bureau et secrétariat du Grand Conseil sera le premier à retrouver les environs de la place du Château. Les travaux de reconstruction du parlement et les aménagements des bâtiments attenants auront nécessité une absence de plusieurs mois. Le retour est prévu dans moins de trois semaines, le 22 juillet, dans le bâtiment de la rue Cité-Devant 6 qui abrite aussi dans ses combles la salle du Bicentenaire.

Logé provisoirement sous le pont Bessières, à la rue Saint-Martin, le Bureau et secrétariat du Grand Conseil retrouvera ses anciens locaux transformés et remis à neuf à la rue Cité-Devant 6. Yves Robert, responsable du secrétariat parlementaire se réjouit, même si les chantiers de la reconstruction du parlement et de la restauration du Château St-Maire promettent quelques nuisances.

Le réemménagement ira de pair avec une redistribution des bureaux. Le secrétariat du Grand Conseil et la direction du Bureau, anciennement au 3e étage, seront logés au 2e. Au même étage, la salle des armoiries qui servait de salle de conférence, a été transformée en espace d’accueil. Les secrétariats des commissions du Grand Conseil iront au troisième étage et la rédaction du Bulletin du Grand Conseil demeurera au premier étage. Le bâtiment a été doté d’un ascenseur rendant plus facilement accessible la salle du Bicentenaire.

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Le CEP a lancé sa newsletter

Le site internet du CEP a ét toiletté.
Le site internet du CEP a ét toiletté.

Le Centre d'éducation permanente (CEP) qui assure l'offre de formation continue pour les employés de l'Etat ajoute une newsletter à ses canaux d'information. Son site internet a par ailleurs été toiletté et met en avant des actualités et des outils utiles à la formation.

Chacun peut s'abonner à la nouvelle newsletter du CEP. Le premier numéro propose un article sur les différentes formes d'innovation, par révolution ou par petits pas. Il montre aussi dans un autre article l'évolution des tendances d'usages mobiles de l'internet. Ou il attire encore l’attention sur l’importance du jeu pour l’être humain, dans la vie comme dans le cadre de son travail.

La newsletter aura un rythme mensuel. Mais le CEP partage chaque semaine sur son site internet les actualités du web, de la presse spécialisée et des réflexions de ses spécialistes dans les domaines de l’efficacité personnelle, l’organisation, la prévention et la santé, le management, le travail en équipe...

> Lien vers la newsletter du CEP

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Nouveau portail web pour les musées cantonaux

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Le portail internet des musées de l’Etat de Vaud dévoile un nouveau design compatible avec un usage mobile. Les contenus auquel il donne accès ont été réorganisés. Plusieurs améliorations permettent de mieux correspondre aux habitudes actuelles de lecture d’un tel site d’information culturelle, utile tant aux habitants du canton qu’aux visiteurs de passage.

Les pages du site des Musées s’adaptent désormais à différentes tailles d’écrans. L’amélioration était incontournable pour des utilisateurs effectuant souvent leurs recherches en déplacement, au moyen d’une tablette ou d’un smartphone.

Les expositions en cours dans les musées cantonaux sont mises en valeur par une image accompagnée d’un court texte et d’un lien. Une page de sélection permet d’afficher par exemple toutes les expositions et visites guidées proposées à une date donnée et répondant à des critères choisis par l’utilisateur. Réalisées pour l’occasion, de nouvelles photographies donnent une idée de la richesse et de la diversité des collections muséales du Canton. Elles agrémentent la présentation de chaque musée.

> Page des musées cantonaux

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Le Canton subventionnera certaines infrastructures sportives

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Le règlement d’application de la loi sur l’éducation physique et le sport fixe a été adopté par le Conseil d'Etat. Il fixe les possibilités de subventionnement de l’Etat pour la construction d’infrastructures sportives d’importance au minimum régionale.

Mesure très attendue, le subventionnement des infrastructures sportives – le plus souvent à charge des communes – est précisé. L’Etat pourra prendre en charge jusqu’à 30% des coûts de construction, à raison de 15% d’aide à fonds perdus et 15% de prêt sans intérêt. Lorsqu’elles répondent aux critères fixés, les piscines couvertes, salles triples, patinoires couvertes et autres infrastructures d’importance sont concernées. Pour la plus grande partie de ces objets, la décision de subventionnement reviendra au Grand Conseil.

> Communiqué du 25 juin 2015 et règlement d'application

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Cyberadministration: une nouvelle étape pour simplifier la vie des Vaudoises et des Vaudois

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Le Conseil d’Etat demande au Grand Conseil un crédit d’investissement de 9,4 mios pour développer plusieurs projets voués à faciliter les échanges entre les particuliers, les entreprises, les communes et l’administration cantonale, tout en garantissant la confidentialité des données.

Ce plan de développement doit notamment permettre de renforcer les fondations indispensables pour proposer des accès aux services de l’Etat proposés sur le site internet du Canton. Il s’agit notamment de renforcer la sécurité des informations transmises par les citoyens et les entreprises.

> Communiqué du 8 juin 2015, dossier de presse, projet de décret et photos

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Pratique

Gagner le champignac? Pense te voir! Un beau parleur comme lui ne tsèque jamais en parlant!

La rubrique «Pense te voir!» a encore inspiré des lectrices et lecteurs qui ont envoyé leurs coups de cœur lexicaux, linguistiques ou étymologiques sonnant vaudois. Dans ce numéro, Laure Desponds Hauswirth, médecin agréée au service de gériatrie du CHUV, propose deux mots commençant par les mêmes lettres: «tsequer» et «tserpin».

«J'aime l'intraduisible verbe "tsequer" qui exprime si bien le fait de riper, de glisser d'un coup très sec (par exemple lorsque la peau de la saucisse aux choux lâche trop brusquement et que la moitié du papet se retrouve sur la table, ou que le bottecul est mal aguillé et glisse en faisant cupesser dans la beuse celui qui l'occupait...)».

Le mot « tsequer » se retrouve dans quelques dictionnaires de parler romand. Bernard Gloor, ancien directeur du collège d’Orbe et retraité de l’Etat de Vaud depuis 2004, le compte parmi les plus de 4000 mots et expressions qu’il a recensés dans un livre paru il y a deux mois sous le titre Langage des Vaudois. Mots et expressions. Bourrer, bousculer, échapper en glissant, marcher de manière saccadée, faire un faux pas, sont les différentes significations que cite Bernard Gloor, en précisant qu’il vient du patois «tsequâ». Quant à l’origine plus lointaine, elle pourrait éventuellement être germanique, mais l’ancien directeur de collège ne saurait l’assurer. «On trouve des curiosités dans l’origine de certains mots vaudois. Comme celle du mot "kikageon", désignant une hutte ou un petit pavillon de jardin, qui aurait une étymologie hébraïque tirée du Livre de Jonas». Le mot pourrait être entré dans l’usage local par l’intermédiaire d’un pasteur ayant trouvé un tel édifice dans le jardin de la cure que le Canton mettait à sa disposition.

Tout en précision

Mais pour revenir à nos «tsequées» (le substantif existe également), le mot, malgré ses significations multiples, désigne quelque chose d’assez précis pour Laure Desponds Hauswirth, qui l’utilise régulièrement dans sa famille et le tient de ses grands-parents qui étaient paysans dans la Broye. «C’est souvent quand on mange que le mot est irremplaçable. Quand tout gicle de côté. Ou quand on plante un piquet et que le coup de masse n’est pas bien centré. Je ne dirais pas "tsequer" pour "glisser sur une peau de banane". Par contre, si en glissant, le pied fait un mouvement sur le côté et se tord en provoquant une entorse, alors le verbe "tsequer" convient». Laure Desponds Hauswirth n’a jamais entendu ce mot pour qualifier un pataquès, mais cet usage ne la choquerait pas. Bernard Gloor se souvient particulièrement de ceux d’un ancien directeur du gymnase de la Cité qu’il appelle les «rappismes», comme cette adresse à des gymnasiennes: «cessez ces enfantements !» ou lors d’un concert : « l’orchestre va se reproduire sur la scène».

Dur comme du tserpin

Quant au mot «tserpin», Laure Desponds Hauswirth l’utilise aussi couramment, mais uniquement dans l’expression «dur comme du tserpin». « Quand le pain est très sec, par exemple. Ou quand la terre que l’on sarcle est très dure». Le dictionnaire du patois vaudois de Frédéric Duboux nous apprend que le «tserpin» désigne l’amadou, cette substance qui s’enflamme comme un amoureux (d’où son nom) et qui provient d’un gros champignon parasitant les arbres de chez nous, hêtres, bouleaux, marronniers ou platanes.

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Laure Desponds Hauswirth.

 

 

«Pense te voir!», une entreprise collective!

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Le livre de Bernard Gloor «Langage des Vaudois. Mots et expressions» a été publié ce printemps aux éditions Cabédita.

 

Depuis peu, la rubrique «Pense te voir!» de La Gazette accueille historiettes, anecdotes, étymologies savantes ou populaires et autres coups de cœur lexicaux et linguistiques à sonorités vaudoises.

Un mot, une expression vaudoise que vous employez à tout bout de champ? Qui vous rappelle un souvenir vague ou précis ancré ici ou là dans le canton? Irremplaçable à vos yeux? Intraduisible? Qui vous fait sourire? Ou dont vous aimez tant les chantantes sonorités? Écrivez à info.gazette(at)vd(dot)ch . Vous pouvez proposer un mot ou une expression seuls ou, si la muse vaudoise vous emporte, un texte bref de votre cru. Sans omettre de préciser ce qui vous a fait choisir ce mot ou cette expression. On en parlera ici.

Bon, foin de batoille! Rendez-vous au prochain numéro et veille te voir de pas oublier d’envoyer une inclassable expression vaudoise à La Gazette !

> Adresse d’envoi (mention: Rubrique «Pense te voir!»): info.gazette(at)vd(dot)ch

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«Ça marche avec mon podomètre!» C'est reparti!

10'000 pas par jour suffisent pour combler le déficit d'activité physique constaté auprès de plus des 2/3 de la population adulte en Suisse. Cet effort s'intègre facilement dans la vie quotidienne. Pour sensibiliser vos collaboratrices et collaborateurs de manière ludique aux bienfaits de la marche, inscrivez votre service à l'action «Ça marche avec mon podomètre!»

Les collaborateurs de l'ACV sont invités pour la 7e année consécutive à participer à l'action «Ça marche avec mon podomètre! du lundi 14 au dimanche 27 septembre 2015. Durant deux semaines, les personnes qui le souhaitent enregistrent au moyen d'un podomètre le nombre de pas effectués pendant la journée. Ce résultat, transformé en mètres, est additionné aux distances parcourues par les autres participant(e)s du service et reporté sur une carte géographique, de manière à visualiser le chemin parcouru.

Ludique et sérieuse, cette action a rencontré un vif succès auprès des participant(e)s. Les échanges sont renforcés au sein du service, l'expérience est conviviale. Le tout avec des effets bénéfiques sur la santé!

Les chef-fes de service inscrivent leur service par courriel (pdometre@ca-marche.ch) en indiquant une personne de référence, d'ici au vendredi 16 juillet 2015.

L'action se déroule du 14 au 27 septembre.

> Lien vers le site de "ça marche avec mon podomètre!"

 

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Culture

Magie du bris

Il suffit de gravir les escaliers du Musée romain d’Avenches, arrivé tout en haut, de s’avancer et se pencher sur les vitrines au centre de la pièce, pour découvrir une kyrielle de petits éclats de verres polychromes. Soigneusement disposés côte à côte, comme les pièces d’un puzzle à assembler, ils forment une dentelle tout en brisures, délicate et «fragile».

«Fragile», l’exposition thématique du Musée romain d’Avenches est visible jusqu’au 1er novembre 2015. Apparu au 3e millénaires av. J.-C. à l’est du bassin méditerranéen, le verre est au centre de l’attention. Chantal Martin Pruvot, spécialiste du verre dans l’Antiquité et commissaire de l’exposition, donne le fil rouge: «Comprendre les techniques de fabrication que les verriers romains ont utilisées pour produire des récipients en verre.» Car l’exposition se concentre sur les seuls récipients. Les objets exposés sont puisés à trois réservoirs.

Les trésors du lieu-dit Derrière la Tour

Dans les années 90 à Avenches, le lieu-dit Derrière la Tour est mis au jour et fouillé. Un atelier de verriers s’y trouvait au 1er siècle de notre ère. Les artisans travaillaient autour de cinq fours. Mais surtout, ils jetaient les pièces ratées dans le plus grand dépotoir de déchets de verre jamais trouvé en Suisse. Il a livré près de 8000 fragments, qui sont exposés pour la première fois. Une maquette de cet atelier «dans le feu de l’action» a été réalisée spécialement pour l’exposition.

La production avenchoise

À côté de ces fragments, des récipients entiers (souvent grâce au travail de restauration des archéologues) découverts à Avenches et datant des 1er et 2e s. apr. J.-C. permettent de comprendre comment ils étaient utilisés. Avoir un vaisselier était monnaie courante pour une famille romaine à cette époque. Aventicum s’était spécialisée dans la production de petits récipients en forme d’oiseaux contenant des parfums. Il fallait briser leur queue pour libérer le liquide. Enfin, beaucoup de ces objets en verre avaient un usage funéraire, accueillant cendres de défunts ou offrandes funèbres.

Des pièces rares venues de toute la Suisse

Enfin, des pièces rares ont été prêtées par huit autres musées suisses, venant compléter la collection des quelque 150 objets présentés. Prétexte à l’exposition, le 20e Congrès de l’Association internationale pour l’Histoire du verre se tiendra en septembre à Fribourg et Romont. Les spécialistes pourront admirer ces objets uniques pour la première fois réunis.

De la théorie à la pratique

Mais «Fragile» s’adresse surtout au grand public. Par exemple, au mur, entre les vitrines, sont diffusées des vidéos d’archéologie expérimentale, réalisées au Corning Museum of Glass, dans l’Etat de New York. Elles expliquent, par la pratique, comment le verre était soufflé dans l’Antiquité.

Infos pratiques

> «Fragile». Exposition au Musée romain d’Avenches. Jusqu’au 1er novembre 2015: ma-di 10h-17 (avril-septembre), ma-di 14h-17h (octobre).

> Lien vers le site du musée.

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Flacons à parfum en forme d’oiseaux. Fragments récoltés dans l’atelier de Derrière la Tour. Milieu du 1er s. apr. J.-C. - (Musée romain d'Avenches).

Fragile… et difficile à conserver

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L'affiche de l'exposition. Le joli catalogue, intitulé «FRAGILE. Verres romains», est disponible en français et en allemand - (Musée romain d'Avenches).

Comme le rappelle le titre de l’exposition, le verre est un matériau «fragile», difficile à conserver… et à exposer. Marie-France Meylan Krause, directrice des Sites et Musée romains d’Avenches et Chantal Martin Pruvot se sont heurtées à un obstacle «inattendu». Le Musée est hébergé dans un bâtiment historique. Les importants écarts de température constatés au cours de la journée, l’humidité et le sol en bois ne constituaient pas des conditions d’accueil idéales pour les pièces prêtées par d’autres institutions. Heureusement, les efforts conjugués de toute l’équipe du Musée ont contribué à rendre possible cette exposition. La salle a, par exemple, été équipée de climatiseurs.

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La violence dans toute sa pluralité

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Les manifestations de la violence sont plurielles et protéiformes, visibles ou parfois cachées et honteuses, dénoncées ou banalisées. Au travers de regards multiples, l'exposition VIOLENCES questionne les diverses formes et sphères de la violence inter-personnelle.

L'exposition interroge aussi des idées reçues et des paradoxes: Notre société est-elle réellement de plus en plus violente, comme le laisserait supposer la (sur)médiatisation de certains faits divers? Comment expliquer une sensibilité accrue face à ces phénomènes et, dans le même temps, une fascination pour le spectacle violent? Existe-t-il une «violence juste»?

Dispositifs interactifs, témoignages audio, avis d'expertes, courtes fictions filmées ou encore photographies interpellent le visiteur au fil de l'exposition. Il réalise alors que la perception de la violence varie d'un individu à l'autre, en fonction des contextes historiques, géographiques ou encore culturels.

> Violences. Exposition au Musée de la main UNIL-CHUV, rue du Bugnon 21, Lausanne. Mardi – vendredi: 12h-18h. Samedi – dimanche: 11h-18h. Jusqu'au 19 juin 2016.

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Y en point comme nous!

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À l’heure où la notion de patrimoine immatériel est à l’honneur, le Musée romain de Lausanne-Vidy consacre donc une exposition maison, plus ethnographique qu’archéologique, à la culture et à l’esprit vaudois.

«On a un bien joli canton», écrivait Jean Villard Gilles au début de «La Venoge». Dans d’autres textes, il dépeignait les Vaudois comme des épicuriens inquiets quoique nonchalants, bien-pensants mais tolérants, modestes et malicieux, indécis sauf pour trois décis: des «tout bons types» en somme.

Mais un bon demi-siècle après, en 2015, existe-t-il réellement une identité, une culture, une mentalité vaudoise? Et si oui, comment les définir? Entre traditions et globalisation, histoire et terroirs, paysage et langage, accent et sarments, poètes et topettes, pâté et papet, Liberté et Patrie, qu’est-ce qui aujourd’hui dessine la «vaudoisitude»? Voilà qui soulève une épeclée de questions. Et qui invite à découvrir cette exposition où pédzer une tapée de quarts d’heure vaudois.

> Exposition au Musée romain de Vidy, ch. du Bois-de-Vaux 24, Lausanne. Mardi-dimanche 11h-18h. Jusqu'au 14 février 2016.

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Musée Jenisch Vevey: «L’infini du geste. Ferdinand Hodler dans la collection Rudolf Schindler»

Portrait de Valentine Godé-Darel, vers 1908. Donation de Rudolf Schindler -
Portrait de Valentine Godé-Darel, vers 1908. Donation de Rudolf Schindler - (Musée Jenisch Vevey. Photo Cl. Bornand).

Cet été, le Musée Jenisch Vevey met à l’honneur Ferdinand Hodler (1853-1918) à travers l’exceptionnelle collection de Rudolf Schindler (1914-2015), donnée au musée en 2014.

L’exposition présente les plus belles pièces de cet ensemble inédit de plus de 600 œuvres sur papier, qui retrace toute la carrière de Hodler et brosse en creux le portrait d’un collectionneur au profil atypique. Donnant à voir la richesse et la diversité de l’œuvre, elle témoigne du processus créatif de l’artiste et du rôle fondamental qu’y revêt le dessin, comme du caractère extraordinairement profond de sa recherche formelle, rythmique et expressive. Invitation à entrer dans les arcanes d’une collection comme dans celles de l’atelier de Hodler, l’exposition rend hommage à l’artiste suisse ainsi qu’à un collectionneur hors du commun.

> «L’infini du geste. Ferdinand Hodler dans la collection Rudolf Schindler». Exposition au Musée Jenisch Vevey, jusqu'au 4 octobre 2015: ma-di 10h-18h, je 10h-20h (ouvert le 1 er août).

> Lien vers le site du Musée Jenisch.

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Annonces

Editeur: Etat de Vaud. Rédacteur responsable: Joël Christin. Rédaction: Kareem Jan Khan, Marie Minger. Contact: info.gazette@vd.ch
Copyright(c) La Gazette n°262 - 2 juillet 2015