La Gazette

n°263
10 septembre 2015

À la une

Site internet de l’Etat: les malvoyants doivent pouvoir s’y retrouver

Les bâtiments de l’administration doivent être physiquement accessibles aux personnes handicapées. Il en va de même des quelque 20'000 pages et 7000 news du site internet de l’Etat de Vaud. C’est un travail de tous les instants, qui incombe aux contributeurs et contributrices web de l’Etat.

Vous arrivez sur une page web. S’y trouvent un texte et une image. Si le site n’est pas «accessible», impossible pour un utilisateur aveugle de savoir ce que représente cette image, a fortiori de comprendre l’éclairage qu’elle apporte sur le texte.

L’accessibilité enseignée aux contributeurs web

Cédric Fardel travaille au Centre d’exploitation informatique, dans l’Unité architecture, métrologie, configurations, de la Direction des systèmes d’information (DSI). Lui-même aveugle, il intervient lors de la formation TYPO3 dispensée au Centre d’éducation permanente (CEP) pour sensibiliser les futur-e-s contributeurs et contributrices web de l’Etat à l’accessibilité. Il propose une démonstration de lecture du site internet vd.ch grâce à un synthétiseur vocal et un clavier braille. Il montre différents problèmes qui peuvent être rencontrés et explique les bonnes pratiques à adopter. Par exemple: bien utiliser les niveaux de titres pour structurer une page web, afin qu’une personne déficiente visuelle puisse comprendre son architecture, baliser les acronymes et abréviations, qui sont sinon illisibles pour le synthétiseur vocal, munir les images d’une légende qui en décrive le contenu.

Importante diversité de contenus

Avoir un site web accessible est une obligation légale pour l’Etat (cf. encadré). La fondation «Accès pour tous» évalue l’accessibilité des sites internet suisses. Le site du canton de Vaud a obtenu la note de 4/5 en 2007. La note avait un peu baissé en 2011; mais la moyenne de 3/5 était atteinte. Cédric Aellen, développeur TYPO3 à la DSI, souligne la complexité de la tâche pour un site aussi vaste que vd.ch: «Rendre un site de cinq pages accessible n’est pas difficile. C’est la quantité de documents et la diversité des contenus qui posent des problèmes». Son collègue Jean-Luc Thirot poursuit: «Dans le cadre de notre activité pour TYPO3, au moment d’imaginer la navigation sur le web, nous devons prévoir toutes les mesures qui permettront au contenu mis en ligne de pouvoir être lu par les non-voyants. Nous signalons les problèmes d’accessibilité que nous rencontrons ponctuellement sur le site, mais ce n’est pas notre mission et il serait impossible de vérifier chaque page. Ce serait un travail de titan!». D’où l’importance de l’intervention de Cédric Fardel lors de la formation au CEP et les efforts de chacun-e sur la durée!

Des formats pratiques, mais peu accessibles

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Jean-Luc Thirot et Cédric Aellen, développeurs TYPO3 à la DSI: «Les fichiers PDF semblent très pratiques, mais ils sont très peu accessibles» - (jc).

Au nombre des difficultés rencontrées par les malvoyants qui naviguent sur Internet, on compte les PDF, comme l’explique Cédric Aellen. «Les fichiers PDF semblent très pratiques pour diffuser l’information dans une forme fixée. Mais ils sont à l’origine très peu accessibles et le site de l’Etat de Vaud en contient une grande quantité». Autre problème très fréquent sur le site de l’Etat: «Les organigrammes sont eux aussi problématiques, puisqu'ils apparaissent pour les personnes non-voyantes comme une suite de liens dans le désordre». Les solutions sont parfois simples (ajouter une légende à une image dans le champ prévu à cet effet dans TYPO3), parfois beaucoup plus difficiles à trouver (le cas des PDF). Il faut faire des compromis.

Quant à La Gazette , Cédric Fardel la juge agréable, mais perfectible. La structure texte/encadrés et les titres de rubriques ne lui apparaissent pas clairement. Par contre, le sommaire est utile et lui paraît bien conçu.

> Page du site de l’Etat consacrée à l’accessibilité

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Cédric Fardel est aveugle et travaille à la DSI. Accompagné de son chien Zora, il intervient lors de la formation des contributeurs TYPO3: il les sensibilise à l'accessibilité web en leur présentant des exemples concrets - (dr).

L’accessibilité web: une obligation légale

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Le site web de l'Etat doit être accessible à tous. Y compris le portail des perstations en ligne, comme le prévoir l'Ohand - (jc).

L’Etat a le souci d’essayer de rendre les informations qu’il diffuse accessibles à tous. Mais c’est aussi une exigence fixée par une loi et une ordonnance fédérales. La loi fédérale sur l’élimination des inégalités frappant les personnes handicapées (LHand) stipule que «dans la mesure où les autorités offrent leurs prestations sur Internet, l’accès à ces prestations ne doit pas être rendu difficile aux handicapés de la vue. Le Conseil fédéral édicte les prescriptions nécessaires» (art.14). L’ordonnance (OHand) précise les domaines d’application de la LHand. Internet en fait partie: «L’information et les prestations de communication ou de transaction proposées sur Internet doivent être accessibles aux personnes handicapées de la parole, de l’ouïe, de la vue ou handicapées moteur. (…)» (art.10). L’ordonnance renvoie aux exigences fixées par le consortium World wide web (W3C).

Les règles du W3C sont listées dans les Web content accessibility guidelines . L’objectif est de trouver une norme commune, qui réponde aux besoins des particuliers, des organisations et des gouvernements à l’échelle internationale, pour rendre accessibles les contenus du web aux personnes handicapées.

> Loi fédérale sur l’élimination des inégalités frappant les personnes handicapées

> Ordonnance sur l’élimination des inégalités frappant les personnes handicapées

> Web content accessibility guidelines (WCAG)

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Concours: encore une semaine pour participer

Le concours proposé dans le dernier numéro de la La Gazette est encore ouvert jusqu'à la fin de la semaine prochaine. Jusqu'au 19 septembre, chacun peut proposer une image pour la carte de vœux qui sera utilisée par le Conseil d’État et les services cantonaux cette fin d’année.

Une photo, un dessin, un texte, un montage graphique ou un autre élément pouvant être imprimé sur une carte, les possibilités sont nombreuses pour participer et tenter de gagner le concours.

La forme de la carte de vœux 2016 du Conseil d’État reprend celle de l’année passée: l’image, imprimée sur une carte de format A5 (21cm sur 14,8cm), sera glissée dans une pochette déjà conçue. Cette pochette présente une découpe de la forme du territoire du canton à travers laquelle une partie de l’image sera visible. Tirer la carte hors de la pochette permettra de découvrir l’image entière et le message que le Conseil d’État ou le service aura écrit au verso.

Le Conseil d’État fera son choix parmi une sélection qui sera effectuée par un jury cet automne. Les gagnants seront contactés en décembre.

> Adresse d'envoi: info.gazette(at)vd(dot)ch avec mention «Concours» dans le titre

> Télécharger l'image de la pochette et ses dimensions

> Voir les conditions du concours dans le dernier numéro de La Gazette

Le principe et la forme de la pochette de la carte de voeux 2015 (ici en photo) seront repris pour la carte de voeux 2016. La couleur de la pochette n'est cependant pas encore fixée  –
Le principe et la forme de la pochette de la carte de voeux 2015 (ici en photo) seront repris pour la carte de voeux 2016. La couleur de la pochette n'est cependant pas encore fixée – (jc).

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Actualités

Le salaire des apprentis à l'État sera revalorisé et les règles d’engagements des stagiaires clarifiées

À partir du 1er janvier 2016, tous les apprentis de l’administration cantonale verront leur rémunération augmenter. Le Conseil d’État a pris cette décision en lien avec sa volonté de revaloriser la formation professionnelle. Il a par ailleurs clarifié et harmonisé les conditions d’engagement des stagiaires au sein de l’administration cantonale. Afin de garantir à ces derniers un traitement équitable au sein de la fonction publique.

Pas moins de 318 jeunes ont choisi l’État de Vaud pour effectuer leur formation professionnelle dans l’un des cinquante domaines d’apprentissage disponibles à l’État. La cheffe du département des infrastructures et des ressources humaines Nuria Gorrite les a accueillis à la rentrée d’août. Ces nouveaux apprentis bénéficieront, comme leurs aînés, de nouvelles conditions de rémunération. Le Conseil d’État a en effet décidé de revaloriser les salaires des apprentis dont le nombre se monte à quelque 800 aujourd’hui à l’État.

La hausse de rémunération sera introduite en deux temps, le 1er janvier 2016 et le 1er janvier 2017. Les barèmes n’avaient pas été revalorisés depuis 1994. L’indexation accordée depuis cette date aux employés de l’État a servi de base à l’augmentation décidée. Concrètement, le salaire mensuel des apprentis de 1re année passera de 600 à 650 francs en 2016, puis à 670 francs en 2017 (de 800 à 850, puis 890 francs pour les 2e année; de 1100 à 1150, puis 1230 francs pour les 3e année; et de 1400 à 1500, puis 1625 francs pour les 4e année).

Règles plus claires pour les stages

Le Conseil d’État a par ailleurs clarifié et harmonisé les conditions d’engagement des stagiaires au sein de l’Administration cantonale. Un traitement équitable au sein de la fonction publique sera ainsi mieux assuré. Il s’agit notamment de prévenir tout dumping salarial et de fixer les durées maximales des stages et leur non renouvellement.

Plus grande ouverture aux apprentis

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Accueil des nouveaux apprentis à l'ECAL. Journée organisée par l'Unité d'apprentissage en présence de collaborateurs de l'État impliqués dans la formation des apprentis – (dr).

La filière d'employé de commerce reste encore à ce jour la formation la plus recherchée, avec 157 nouveaux apprentis. Mais, d'autres ont choisi la viticulture, la géomatique ou la mécanique comme formation professionnelle. En tout, ce sont quelque 800 jeunes qui sont actuellement en formation.

Le Conseil d'État souhaite continuer à soutenir le développement de nouvelles filières de formation. Il entend aussi diversifier les profils qui intègrent le service public, en favorisant particulièrement l'intégration de jeunes en situation de handicap ou désirant concilier leur formation avec une carrière sportive ou en situation de réinsertion.

En créant en janvier dernier l'unité de l'apprentissage, rattachée au Service du personnel, le gouvernement a également offert aux services un soutien et des conseils pour mettre en oeuvre des mesures en faveur d'un encadrement de qualité. Dans cette dynamique, l'Unité a invité l'ensemble des apprentis de l'État (Chuv, Unil, Hautes écoles et COFOP y compris) pour un accueil leur présentant notamment les multiples facettes de leur nouvel employeur, ainsi que leurs droits et devoirs.

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La cheffe du SERAC prendra sa retraite à la fin de l’année

Après 21 ans à la tête du Service des affaires culturelles, Brigitte Waridel a annoncé sa retraite pour la fin de l’année 2015. Les deux nouvelles lois dont elle a conduit le chantier de bout en bout sont un exemple des nombreuses actions qu’elle a menées pour favoriser l’«irrigation» culturelle du canton.

«Je me réjouis d’aller au spectacle!» Quand elle évoque sa retraite, annoncée pour la fin de l’année, Brigitte Waridel ne fait pas mine de vouloir tourner le dos à la culture. Pourtant, avec une moyenne de présence à quatre ou cinq spectacles par semaine en temps courant, la cheffe du Service des affaires culturelles (SERAC) pourrait montrer des signes de surdose ou de lassitude. Au contraire: à la voir à la sortie d’une série de courts-métrages suisses présentés à Locarno, son plaisir et son avidité de découverte semblent inentamables. Un plaisir aiguillonné par la perspective de pouvoir bientôt en profiter hors contraintes. «Aller au théâtre, au concert ou dans une exposition incognito, le cœur léger, libre d’obligations et sans susciter d’attentes, c’est magnifique!».

Journées doubles

Si Brigitte Waridel se réjouit, elle ne manque pourtant pas de souligner sa chance d’occuper ce poste depuis près de 21 ans, après un parcours à la Bibliothèque cantonale et universitaire entre 1976 et 1993. «Je baigne dans un monde stimulant et enrichissant. La culture me nourrit même si ce n’est pas de la détente. La pression est toujours présente. Les séances débutent tôt le matin et quand les gens se souhaitent bonne soirée en quittant le travail en fin d’après-midi, commence souvent pour moi une seconde journée...»

S’adapter à la conjoncture

La cheffe du SERAC a mené ou accompagné plusieurs dossiers prenants dans les aléas d’une conjoncture parfois prompte à geler un projet culturel. «Il faut faire preuve de patience, ne pas s’épuiser ou s’aigrir et toujours garder la briquette au feu pour la ressortir au bon moment», relève celle qui a collaboré avec quatre ministres et vu son service transféré au DFJ en2004, devenu DFJC en 2009.

Mûrir les projets

Le mûrissement des deux nouvelles lois cantonales en vigueur depuis quatre mois dans les domaines culturel et patrimonial est significatif. En 1996, un peu moins d’un an après avoir été engagée par l’ancien conseiller d’État Jean Jacques Schwaab, Brigitte Waridel organise une première réflexion sur cette refonte. Un rapport est présenté fin 97. Puis les élections, la réforme DUPLO, la «Table ronde» et les moratoires législatifs et financiers ont mis le projet en veilleuse jusqu’en 2004. «C’est un exemple vraiment extrême, mais certains dossiers tirent parfois profit d’une certaine lenteur. Ces deux lois arrivent finalement au bon moment, dans le bon environnement, avec des détails liés à l’expérience qui n’y seraient peut-être pas si elles avaient mûri plus vite».

Le déménagement du Musée cantonal des Beaux-Arts (mcb-a) est un autre dossier dont la cheffe du SERAC considère les rebondissements comme autant d’opportunités. «Du temps a été perdu, c’est certain. Le projet de mcb-a à Bellerive qui avait remporté un concours organisé à la suite d’études sur plusieurs années aurait donné un très beau musée. Mais le référendum a été comme une décharge qui a permis à l’exceptionnel projet de pôle muséal regroupant trois musées de voir le jour!»

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Brigitte Waridel, au sortir d'une projection de courts-métrages suisses au Festival de Locarno – (jc).

Deux questions à Brigitte Waridel

Comment le Canton peut-il entretenir un terreau culturel fort?

Nous devons avant tout savoir accompagner. C’est le sens de notre nouvelle loi sur la vie culturelle et la création artistique. L’État s’implique dans le développement de certains projets en cohérence avec sa politique culturelle et en collaboration avec des villes, des communes ou des collectivités. J’ai à cœur de considérer l’ensemble du canton. Lausanne exerce une force centripète. C’est normal et dynamisant. Mais Nyon, Vevey, Yverdon ou d’autres ont développé leurs politiques culturelles. Cette diversité compte. Et puis il faut savoir soutenir les initiatives plus décentralisées à l’exemple du théâtre de la Tournelle, à Orbe, ou du théâtre Waouw, à Aigle, ou encore du développement du musée du Vieux Pays-d’Enhaut, à Château d’Œx. Il faut une irrigation culturelle. L’aide à l’équipement de lieux culturels introduite dans la nouvelle loi permet d’apporter de petits soutiens pour des lieux décentralisés qui jouent un rôle intéressant de relais de la vie artistique et culturelle du canton.

Une œuvre d’art ou un artiste sont-ils mieux lotis aujourd’hui qu’il y a 25 ans?

Oui pour l’artiste. Le soutien financier à la culture a beaucoup augmenté dans le canton. Nous avons aussi développé l’écoute. Les techniques numériques facilitent par ailleurs la création dans certains domaines comme le cinéma.

Quant aux œuvres, ça dépend de leur nature. Il n’y a pas grande différence pour une œuvre d’art visuelle. Peut-être davantage de concurrence, mais aussi davantage de chances d’être exposée. L’intérêt est peut-être plus important aujourd’hui. L’art s’est rapproché du grand public. Pour les films, l’organisation des circuits et des financements a été clairement améliorée.

Deux lois toutes récentes pour la culture et le patrimoine

Le chantier des deux nouvelles lois et des règlements associés a accompagné toute la carrière de Brigitte Waridel à la tête du SERAC. Entrées en vigueur le 1er mai 2015, la loi sur la vie culturelle et la création artistique (LCVA) et la loi sur le patrimoine mobilier et immatériel (LPMI) abrogent l’ancienne loi sur les activités culturelles qui datait de 1978.

La LVCA règle le subventionnement de la culture. Brigitte Waridel y souligne la formulation légale des conventions de financement entre Canton et Communes. «Nous avions commencé à pratiquer la négociation de manière informelle et sans base légale avec des communes pour aider tel théâtre, tel orchestre ou telle manifestation. Il s’agit de discuter les objectifs comme la répartition financière. Cette pratique est désormais formalisée suite à des consultations dans les communes et à la récolte de nombreux avis qui ont nourri notre travail».

La LPMI traite notamment des objets conservés par les musées cantonaux ou à la Bibliothèque cantonale et universitaire. «La LPMI prend aussi en considération les objets d’importance exceptionnelle détenus par des communes ou des privés. C’est nouveau et nous devons créer des processus qui n’existaient pas», précise la cheffe du SERAC. Autre nouveauté: l’introduction du patrimoine immatériel (telles les traditions vivantes et les savoir-faire) dans la loi.

> Loi sur la vie culturelle et la création artistique [LVCA]

> Loi sur le patrimoine mobilier et immatériel [LPMI]

> Communiqué de presse du 1er mai 2015 et règlements concernés

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Comptoir suisse: Journée officielle et Journée vaudoise

Comme en 2014, un apéritif vaudois sera servi aux participants –
Comme en 2014, un apéritif vaudois sera servi aux participants – (J-B Sieber).

Le Comptoir suisse ouvrira ses portes le samedi 12 septembre prochain dans les jardins du Palais de Beaulieu, à Lausanne. Ce jour-là se tiendront la Journée officielle et la Journée vaudoise.

La cérémonie officielle du comptoir, à 11h, ainsi que l'apéritif vaudois qui suivra, vers 12h30, sont ouverts à tous les collaboratrices et les collaborateurs de l’Etat ainsi que leurs proches.

PROGRAMME de la journée officielle du samedi 12 septembre

  • 11h00 Fanfare de la Police cantonale et Milices Vaudoises
  • -11h15 Partie officielle et allocutions (sur la grande scène dans les jardins)

- Me Jean-Philippe Rochat, président de MCH Beaulieu Lausanne SA,

- S.E. M. L’Ambassadeur du Mexique, pays hôte d’honneur étranger,

- Brigadier Yvon Langel, commandant de la brigade blindée 1, hôte d’honneur national,

- M. Daniel Brélaz, syndic de Lausanne,

- M. Pierre-Yves Maillard, président du Conseil d’Etat du canton de Vaud,

- M. Ueli Maurer, conseiller fédéral, chef du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports.

  • 12h30 Ouverture de l'apéritif vaudois
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Journées européennes du patrimoine: réouverture de La Tour de Molondin

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La 22e édition des Journées européennes du patrimoine (JEP), les 12 et 13 septembre sur le thème «Echanges et influences». Cette année, le Canton retient 15 sites à découvrir.

Pour présenter les sites retenus, les organisateurs vaudois ont choisi la Tour Saint-Martin à Molondin qui vient d'être rouverte officiellement au public après la pose d’un nouvel escalier.

Pour présenter et commenter les sites retenus dans le programme vaudois des JEP 2015, le conseiller d’Etat Pascal Broulis et le conservateur cantonal des monuments et sites Laurent Chenu ont choisi l'environnement de la spectaculaire autant qu’énigmatique tour de la seigneurie de Saint-Martin-du-Chêne à Molondin. Rouverte officiellement au public depuis peu, après la pose d’un nouvel escalier, la tour est désormais sécurisée. Son ascension libre ou commentée par un historien de l’art figure parmi les 15 visites proposées gratuitement au public durant le week-end, sur le thème des échanges et des influences.

> Lien vers le communiqué

> Lien vers le site des Journée européennes du patrimoine

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Élections fédérales du 18 octobre

L'entrée de l'aula des Cèdres, HEP, à l'avenue de Cour.
L'entrée de l'aula des Cèdres, HEP, à l'avenue de Cour.

Le dimanche après-midi 18 octobre, le canton communiquera les résultats des élections fédérales depuis l'aula des Cèdres, à l'avenue de Cour 33 bis, à Lausanne. Des écrans permettront de suivre l'actualité du dépouillement en direct et les candidats pourront répondre sur le vif aux médias vaudois.

Lors des élections précédentes, les environs immédiats du Château cantonal ont accueilli les partis, les représentants des médias et le public intéressé à se plonger dans l'ambiance de l'élection. La Chancellerie a choisi un autre lieu cette année en raison des travaux de réfection du Château et de reconstruction du Parlement cantonal.

Les électeurs recevront prochainement les bulletins d'élections. Pour les 18 sièges vaudois au Conseil national, 23 listes ont été déposées pour un total de 326 personnes, dont 113 femmes et 213 hommes. Pour les 2 sièges vaudois au Conseil des États, 9 listes ont été déposées pour un total de 15 personnes, dont 5 femmes et 10 hommes,

> Informations sur les listes pour le Conseil national

> Informations sur les listes pour le Conseil des États

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Reportage

Bougeons fûtés!

Les services de l’administration cantonale se répartissent sur un grand nombre de sites, qui ont chacun leur particularité. Par exemple, tous ne sont pas desservis à l’identique par les transports publics. Dans le cadre de sa stratégie globale, le Conseil d’Etat a décidé de privilégier des plans de mobilité cohérents conçus spécifiquement pour chaque site. Aperçu d’une offre qui se développe tout en douceur.

Est-il réellement profitable à un employeur de proposer à ses collaborateurs et collaboratrices des solutions de mobilité alternatives à la voiture privée? Aucun doute, pour Deborah Fabbo, qui remplace Stéphanie Manoni (en congé maternité) en tant que responsable mobilités durables et urbanisme à la Direction générale de la mobilité et des routes (DGMR): «Outre les bénéfices en matière de développement durable, les plans de mobilité ont des avantages pour la santé et les finances des collaborateurs. Ils résolvent également les problèmes de places de parc et peuvent se révéler à terme financièrement avantageux pour les entreprises ou administrations».

À chaque site son plan de mobilité

En 2009, le Conseil d’État a adopté le principe du plan de mobilité dans l’administration cantonale. Explications de Deborah Fabbo: «Les diverses entités de l’Etat doivent mettre en place un système de gestion des déplacements efficace à leur échelle et en fonction de leurs spécificités propres. Pour éviter d’imposer les mêmes conditions à l’ensemble de l’État, le plan de mobilité sera calibré aux sites selon leur desserte en transports mais également selon les besoins du personnel et les fonctions des services». Lorsqu’un site relève de plusieurs départements, il faut désigner un pilote.

Ça roule au BAP, à Longemalle et à la DGE!

Les démarches entreprises sur plusieurs sites illustrent cette dynamique. Le Département de la santé et de l’action sociale (DSAS) est en majeure partie logé dans le Bâtiment administratif de la Pontaise (BAP). Depuis trois ans, diverses solutions sont proposées aux collaborateurs. Trois voitures «Mobility» sont disponibles en semaine pour les déplacements professionnels. Un abri vélo sera prochainement mis à disposition. Enfin, les places de parc sont prioritairement attribuées aux collaborateurs avec un enfant en bas âge ou lorsque la charge familiale qu’ils assument le justifie.

À l’avenue de Longemalle, à Renens, les employés de l’administration – essentiellement de la Direction des systèmes d’information (DSI) – ont les mêmes options qu’au BAP. Les collaborateurs ont en outre accès à unestation de location de vélos Publibike.

D’autres unités comme la Direction générale de l’environnement (DGE) prévoient d’utiliser «Mobility» pour les déplacements entre les différents sites. La DGE est déployée sur cinq sites principaux. Pas facile de mettre en place un plan de mobilité dans ces conditions! Le regroupement prévu au sein de la «Maison de l’environnement» est donc fortement attendu.

Riponne: - 28% de kilomètres en voiture!

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Un parking à vélo couvert et sécurisé est disponible pour les collaborateurs sur le site Riponne – (jc).

Depuis 2003, il existe une politique interne de gestion de la mobilité professionnelle et pendulaire pour le site de la Riponne. Concrètement, les déplacements professionnels se font prioritairement en transports publics et sont entièrement remboursés. L’Etat a par ailleurs conclu un accord avec la société «Mobility Carsharing» pour remplacer les voitures de service. Douze véhicules, dont huit réservés à l’État la semaine de 8h30 à 17h, sont à disposition des collaborateurs pour leurs trajets professionnels. Les collaborateurs peuvent ainsi venir travailler sans voiture et n’ont plus besoin de places de parc. Pour leurs déplacements pendulaires, ils bénéficient d’une réduction sur les abonnements Mobilis, CFF ou Parc+Ride, qui sont commandés par l’employeur. Ceux qui parcourent plus de 3000 km/année dans le cadre du travail peuvent utiliser leur voiture privée, avec une couverture CASCO collective professionnelle. Les 98 places de parking du bâtiment leur sont louées en priorité. Les autres places disponibles sont attribuées selon des critères transparents: personnes en situation de handicap, parents d’enfants en âge préscolaire, etc. Trois places de parc sont à disposition en libre-service pour les collaborateurs et les visiteurs. Enfin, un parking à vélo couvert et sécurisé, ainsi que des douches sont à disposition de celles et ceux qui préfèrent la petite reine. En 10 ans, le nombre total de kilomètres professionnels effectués en voiture a diminué de 28%, témoignant du succès de la démarche mise en place! – gf

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Aménagements pour les vélos, encouragement à l'usage des transports publics ou de véhicules partagés, les mesures offertes dans les plans de mobilité sont propres à chaque site – (jc).

Un plan de mobilité en quatre temps

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Les plans de mobilités sont conçus en fonction des facilités et difficultés liées à chaque site – (jc).

Un plan de mobilité se réalise en quatre étapes. D’abord, déterminer les objectifs à remplir et décider si le projet est mené à l’interne ou confié à un bureau spécialisé. Ensuite, réaliser un état des lieux et une enquête de mobilité auprès des collaborateurs. Puis élaborer des solutions adaptées, efficaces et budgétisées. Finalement, démarrer le plan de mobilité et en faire la promotion auprès des collaborateurs. Afin de garantir le succès d’un plan de mobilité, des objectifs clairs doivent être établis, le projet doit être structuré de façon rigoureuse et la direction doit porter le projet.

La Direction générale de la mobilité et des routes (DGMR) se tient à disposition pour soutenir, conseiller et apporter une expertise dans la réalisation de ces plans de mobilité. Les services sont néanmoins responsables de la réalisation et du financement de leur plan de mobilité. – df

> Une liste des bureaux spécialisés ainsi qu’une brochure de présentation sont disponibles à l’adresse www.vd.ch/planmobilite

Le site du CHUV: des vélos électriques pour braver les reliefs lausannois

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Une subvention à l'achat d'un vélo à assistance électrique (pente oblige!) peut être obtenue par les collaborateurs du CHUV – (jc).

Pour assurer à tous l’accès aux différents sites du CHUV, son secteur «Mobilité et parkings» gère le déplacement des pendulaires et collaborateurs professionnels. En plus de son contrat avec «Mobility» qui lui réserve six véhicules pour les déplacements professionnels, le CHUV propose trois avantages principaux.

Les collaborateurs du CHUV peuvent se voir octroyer une place de parking s’ils remplissent les conditions fixées dans le «règlement institutionnel de gestion des parkings». Les collaborateurs à mobilité réduite, qui travaillent régulièrement avec des horaires difficiles ou qui font du covoiturage sont prioritaires.

Le CHUV prévoit dans son règlement la possibilité pour les collaborateurs d'obtenir une indemnité pour les déplacements en transports publics. Le collaborateur peut demander un remboursement de 15% à l'achat ou au renouvellement d'un abonnement annuel de transports publics.

Afin d'encourager la mobilité douce dans une région à relief, le CHUV prévoit une subvention à l'achat d'un vélo à assistance électrique. Chaque année, 60 collaborateurs peuvent se voir rembourser jusqu’à 600 francs en fonction du montant total disponible.

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Dépôt légal: à la recherche des imprimés du canton

Bien à l’abri des sous-sols de la Bibliothèque cantonale et universitaire-Lausanne, site Riponne, la collection du Dépôt légal réunit tous les documents imprimés ou édités sur le territoire vaudois. La recherche de ces documents – d’un éclectisme surprenant – voisine parfois l’enquête policière. Car nombreux sont les producteurs d’imprimés vaudois qui s’ignorent… y compris dans l’administration!

En vertu de la loi sur le patrimoine mobilier et immatériel, «la Bibliothèque cantonale et universitaire reçoit en dépôt un exemplaire de tout livre et de toute brochure, édité sur toute forme de support, y compris numérique, ou imprimé dans le canton (dépôt légal).» Explications de Guillaume Rey-Bellet, responsable du Dépôt légal.

C’est quoi, une «publication éditée»?

Le mot «édité» est pris au sens large. Les documents collectés par le Dépôt légal sont très variés. Il serait difficile d’en dresser une liste exhaustive: livres, journaux, brochures, rapports annuels, catalogues d’expositions, voire même dépliants ou simples papillons d’information. «Le critère, c’est l’intention de publication dans un but de diffusion. Un rapport de recherche destiné à dix personnes ne relève pas du Dépôt légal. Par contre, nous prendrons un bulletin d’association diffusé à l’interne.» Il peut s’agir de publications officielles, scientifiques, populaires, marginales ou à diffusion restreinte. Depuis l’entrée en vigueur de la loi sur le patrimoine mobilier et immatériel en 2015, la collecte des documents numériques (qui a commencé en 2010) est explicitée dans la loi.

Des publications diverses et variées

En résulte une collection éclectique: le programme du Paléo Festival, le rapport de la Ligue des champions, le journal anarchiste lausannois T’Okup’ , Le Boucan des Brandons de Grandson, la première édition du «Paris» de Charles-Ferdinand Ramuz… Autant de titres qui sommeillent côte à côte dans la collection du Dépôt légal à la BCUL.

Méthodes d’investigation

La loi exige que tous les livres et brochures édités et/ou imprimés soient envoyés spontanément au Dépôt légal. Mais ce n’est de loin pas le cas dans la pratique. Le travail de Guillaume Rey-Bellet et de ses collègues comprend une importante part de veille. «Nous guettons la parution des périodiques. Nous surveillons aussi la presse, les pages vaudoises de 24 heures , par exemple, pour repérer les parutions de livres ou de rapports». Une collaboration entres les bibliothèques suisses permet de compléter les catalogues des unes et des autres. Enfin, la veille se fait aussi sur Internet: «Nous consultons le site de l’Etat de Vaud, des éditeurs, des associations.» Guillaume Rey-Bellet résume sa mission: «S’il est facile de collecter les documents à parution régulière, il est plus dur de trouver ceux dont la parution est unique ou épisodique. Les recherches prennent beaucoup de temps!» Ce temps pourrait être gagné si les producteurs et productrices d’imprimés, y compris au sein de l’Etat de Vaud, les envoyaient directement au Dépôt légal (voir encadré). L’avis de recherche est lancé!

J’édite une publication dans le canton de Vaud, que faire?

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Ce rapport technique de la Ligue des champions a lui aussi intégré la collection du Dépôt légal, où il côtoie des programmes du Paléo Festival aussi bien que de volumes du Bulletin du Grand Conseil vaudois... - (bcul).

Les publications éditées et/ou imprimées dans le canton de Vaud doivent être envoyées au Dépôt légal dans un délai d’un mois après leur sortie de presse. Légalement, seul un exemplaire est demandé. Le Dépôt légal encourage toutefois à transmettre un second exemplaire. Il pourra intégrer une autre collection de la BCUL et être empruntable à domicile.

Les publications numériques doivent également être adressées au Dépôt légal (sont exclus les affiches et les documents audiovisuels).

Adresse postale:
Service du dépôt légal
BCUL site Riponne
6 Place de la Riponne
CH – 1014 Lausanne

> depotlegalvd(at)bcu.unil(dot)ch

Au sein de l’administration cantonale, il n’existe à ce jour pas de procédure assurant l’envoi des imprimés au Dépôt légal. Certain plans d’archivage de services incluent un envoi au Dépôt légal, mais ce n’est pas le cas de tous. Le Service des affaires culturelles envoie par exemple systématiquement ses publications liées à son offre École-Musée. Le Service immeubles, patrimoine et logistique a récemment systématisé l’envoi de ses plaquettes de présentation des réalisations de l’Etat (nouvelles constructions ou rénovations majeures).

> Lien vers la page du Dépôt légal

Guillaume Rey-Bellet et ses collègues du Dépôt légal traquent les documents imprimés et/ou édités sur territoire vaudois. Une recherche minutieuse qui est loin d'être facile -
Guillaume Rey-Bellet et ses collègues du Dépôt légal traquent les documents imprimés et/ou édités sur territoire vaudois. Une recherche minutieuse qui est loin d'être facile - (bic).

Seuls Vaud, Genève et Fribourg ont un dépôt légal

Contrairement à la majorité des pays, il n’existe pas de loi sur dépôt légal au niveau national en Suisse. En raison du fédéralisme, les cantons peuvent légiférer. Seuls Fribourg, Genève et Vaud ont adopté des lois qui rendent obligatoire le dépôt des documents édités et/ou imprimés dans le canton. La Bibliothèque nationale suisse a toutefois pour mission de collecter toutes la production éditoriale suisse. À cette fin, elle a signé une convention avec deux associations d’éditeurs suisses dont les membres s’engagent à déposer un exemplaire de leurs publications. – grb

Un outil de contrôle avant de devenir un témoin au service du patrimoine

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Le «Boucan» des brandons de Grandson, témoin de la vie culturelle et associative vaudoise, fait par exemple partie de la collection du Dépôt légal - (bcul).

La collecte exhaustive des imprimés vaudois n’a pas toujours eu la même fonction pour les autorités. Comme l’explique Guillaume Rey-Bellet, le Dépôt légal a d’abord été une obligation légale. «Le but de la première loi sur le Dépôt légal (loi sur la presse du 14 décembre 1937) était de surveiller la production éditoriale vaudoise dans un contexte d’entre-deux-guerres tendu avec des extrémismes politiques très présents sur le territoire vaudois. Depuis, les choses ont changé et le Dépôt légal a pris un rôle patrimonial de documentation. C’est un témoin de la vie culturelle, associative, économique et institutionnelle vaudoise, un archivage à très long terme». La collection du Dépôt légal est intégralement conservée à la BCUL, site Riponne. La consultation se fait en salle de lecture à la BCUL, afin de préserver les documents. Guillaume Rey-Bellet estime à 3000 le nombre de demandes de consultation annuelles.

Environ 11'000 documents entrent dans la collection par année, répartis en 2100 livres et 9000 périodiques.

Dépôt légal/Documentation vaudoise/Archives cantonales

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La collection du Dépôt légal est intégralement conservée dans les sous-sols du Palais de Rumine à Lausanne. Les compactus réservent parfois quelques surprises... toute vaudoises! - (bcul).

Entre Dépôt légal, Documentation vaudoise et Archives cantonales, il peut être difficile de s’y retrouver. Rapide panorama.

Le Dépôt légal regroupe tout ce qui est imprimé ou édité dans le canton de Vaud. L’exemple de Guillaume Rey-Bellet: «Un petit ouvrage sur l’Afghanistan édité sur sol vaudois intégrera la collection.» L’exemplaire sera conservé à la BCUL et consultable sur place. Contrairement aux collections grand public, les exemplaires enregistrés au Dépôt légal ne sortent jamais de la bibliothèque.

La Documentation vaudoise récolte quant à elle tous les documents dont le sujet est en relation avec le canton de Vaud ou dont les auteurs sont vaudois. Guillaume Rey-Bellet poursuit avec son exemple: «Une histoire du canton de Vaud en dix volumes éditée en Afghanistan sera cataloguée comme Documentation vaudoise». L’exemplaire sera empruntable à la BCUL.

Enfin, la mission des Archives cantonales (ACV) est différente: elles conservent les documents de l’administration vaudoise, sans se limiter aux seuls imprimés. Guillaume Rey-Bellet de préciser: «La récolte d’autres documents, comme les publications d’une société locale de pétanque – qui entrera aussi dans la collection du Dépôt légal –, est une mission annexe pour les ACV».

Ces frontières sont perméables: certains documents pourront être enregistrés dans plusieurs de ces collections.

Avec sa double orientation légale et patrimoniale, «le Dépôt légal est à mi-chemin entre une bibliothèque et des archives», synthétise Guillaume Rey-Bellet.

Des publications aux quatre coins de l’administration

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Aperçu des publications de l'Etat visualisables sur une liseuse pdf en ligne, grâce à la plateforme ISSUU - (dr).

Les publications majeures du Canton sont présentées sur la page www.vd.ch/publications . On y trouve le programme de législature, des liens vers les rapports annuels des autorités ainsi que de leurs organes de contrôle. On peut également y télécharger une brochure dressant le portrait du canton, édité depuis 2007 par le Bureau d’information et de communication (BIC).

Parallèlement, beaucoup d’entités rendent disponibles leurs publications sur les pages du site internet de l’Etat. À titre d’exemple, le Bureau cantonal pour l'intégration des étrangers et la prévention du racisme a un onglet «publications» sur sa page www.vd.ch/integration . Ses brochures, lettres d'information et dépliants d'information peuvent y être téléchargés.

L’Etat de Vaud produit de très nombreuses publications, à visées diverses. Les services étant très autonomes, les publications ne sont pas systématiquement recensées. Il est donc difficile d’avoir une vue d’ensemble. C’est pourquoi il est utile que tous les services aient conscience qu’ils doivent spontanément faire parvenir leurs documents imprimés et/ou édités au Dépôt légal. – fp

> Lien vers les pages de l'intranet consacrées aux publications de l'Etat

> Certaines publications de l'Etat peuvent être visualisées sur une liseuse pdf sur la plateforme ISSUU.

> Informations pour mettre en ligne une publication sur ISSUU.

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Brèves

L’allocation maternité fête ses 10 ans

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Le 7 octobre, un colloque marquera le 10e anniversaire de l’allocation fédérale de maternité et proposera un état des lieux.

Ce colloque propose un état des lieux à partir de regards croisés de professionnel·le·s de la santé, d’expert·e·s et de représentant·e·s des milieux politique, syndical et patronal. Ces regards permettront de dresser un bilan des bénéfices acquis et d’identifier les principales lacunes ainsi que les perspectives d’amélioration pour une meilleure protection des femmes enceintes et des mères qui travaillent.

> Entrée libre, inscription obligatoire

> Inscriptions, programme, information complète

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Le Conseil d'Etat a désigné la nouvelle rectrice de l'Unil

Nouria Hernandez, future rectrice de l'Université de Lausanne.
Nouria Hernandez, future rectrice de l'Université de Lausanne.

Nouria Hernandez sera la nouvelle rectrice de l'Université de Lausanne (UNIL). Elle entrera en fonction dans une année, le 1er août 2016.

Professeure à l'UNIL depuis 2004, Nouria Hernandez est directrice du Centre intégratif de génomique. Le Conseil d'Etat l'a désignée pour succéder à Dominique Arlettaz, actuel recteur de l'UNIL, qui n'a pas désiré solliciter un nouveau mandat après 10 ans passés à la tête de l'alma mater.

> Communiqué du 27 août 2015

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Un nouveau secrétaire général pour le DIS

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Jean-François Croset sera le prochain secrétaire général du Département des institutions et de la sécurité (DIS). Désigné par le Conseil d'Etat, il prendra ses fonctions le 1er octobre.

Préfet du district de Lavaux-Oron depuis 2008, le futur secrétaire général du département dirigé par Béatrice Métraux dispose d'une excellente connaissance des institutions vaudoises, tant cantonales que communales.

Titulaire d'une maîtrise en droit de l'Université de Lausanne et d'un brevet d'avocat – profession qu'il a exercée de 1990 à 2007 – Jean-François Croset préside le corps préfectoral depuis 2013, ainsi que plusieurs commissions et groupes de travail, parmi lesquels la commission consultative de Lavaux.

Très engagé dans la vie communautaire, Jean-François Croset a été premier président du Tribunal militaire 1, vice-président du Tribunal de prud'hommes de Lausanne, membre de la commission de consécration de l'EERV ou encore président du conseil de fondation de deux établissements médico-sociaux.

Jean-François Croset rejoindra le DIS le 1er octobre, en remplacement de Catherine Ayoub, secrétaire générale ad interim.

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Inauguration officielle du nouveau poste mobile de la Gendarmerie

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Autorités cantonales, communales et Police cantonale ont inauguré ce jour officiellement le poste mobile de la Gendarmerie. Tenu par deux à trois gendarmes, il permet d’entretenir le lien de proximité entre la population et la Gendarmerie, directement sur le lieu d’habitation, comme lors de manifestations importantes.

En lien avec le concept cantonal de prévention de la criminalité et celui de la prévention routière, ce dispositif permet de renforcer la présence policière de manière ponctuelle dans les communes.

Depuis le 1er août 2015, le poste mobile de Gendarmerie a déjà effectué plus d’une vingtaine de passages dans les communes vaudoises ne disposant pas d’une Police communale. Il mobilise deux à trois gendarmes: l’un à bord pour accueillir le public, un à deux en patrouille à pied ou à vélo.

> Lien vers le communiqué

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Une plateforme pour les Vaudois de l’étranger

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La plate-forme internet SwissCommunity a pour but de renforcer les liens des Suisses de l’étranger, non seulement avec leur pays et canton d’origine mais également entre eux. Une newsletter a été créée pour envoyer de l'information cantonale aux Vaudoises et aux Vaudoise de l'étranger.

La plate-forme internet SwissCommunity a pour but de renforcer les liens des Suisses de l’étranger, non seulement avec leur pays et canton d’origine mais également entre eux. Elle a été fondée par l'Organisation des Suisses de l'étranger (OSE)

Par l’intermédiaire de cette plate-forme, Les Vaudoises et les Vaudois qui vivent hors de Suisse ont reçu, en août, une première newsletter estampillée du Canton, grâce à un partenariat entre l'Etat de Vaud et l'Office du tourisme du canton de Vaud. Ce bulletin d’information sera diffusé quatre fois par an. Il permet de promouvoir le canton à travers son actualité touristique, politique et culturelle.

Toute personne intéressée peut s’inscrire gratuitement en créant son propre profil à partir de la page d’accueil du site Swisscommunity.

> Plate-forme SwissCommunity

> Organisation des Suisses de l'étranger (OSE)

> Découvrez la première lettre d’informations dédiées aux Vaudois de l’étranger

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Un portrait de l’Ouest lausannois en 80 secondes chrono!

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80 secondes pour raconter l’Ouest lausannois. C’est le défi que lance l’UNIL à tous, avec son concours du film de poche! Ou comment mettre à profit un téléphone portable et les recoins de son imagination pour illustrer une région du canton riche de vie et de mutations.

L’Ouest lausannois, c’est quoi pour vous? Acteur incontournable d’un district en pleine mutation, l’Université de Lausanne vous invite à partager votre vision personnelle de la région en 80 secondes à l’aide d’un téléphone portable. Les meilleurs films de poche seront primés par un jury composé de professionnels reconnus, comme le cinéaste Lionel Baier et le directeur de la Cinémathèque suisse Frédéric Maire, ainsi que de personnalités issues des communes de l’Ouest lausannois. Nul besoin toutefois de s’appeler Spielberg pour participer: il s’agit d’un concours amateur ouvert à tous. Une nouveauté, puisque les précédentes éditions étaient réservées à la seule communauté universitaire. Le délai de participation est fixé au 31 octobre.

> Toutes les infos sur: www.filmdepoche.ch.

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Pratique

Certificat de travail: les bonnes pratiques dans l’administration

Alors qu’il est inexistant dans de nombreux pays européens, le certificat de travail reste incontournable pour les personnes en recherche d’emploi en Suisse. C’est un moyen de présenter de manière synthétique les activités menées et de permettre au futur employeur de se forger une idée sur les aptitudes et compétences du candidat.

La portée et l’importance du certificat de travail varient toutefois d’une entreprise à l’autre. Au sein de l’administration cantonale, les bonnes pratiques sont relayées par les unités RH départementales. Celles-ci ou le secteur juridique du Service du personnel (SPEV) sont à disposition pour des conseils portant sur des situations particulières.

À travers quelques questions-réponses clés des collaborateurs ou de l’employeur réunies dans les encadrés ci-dessous, voici des indications pour la demande ou l'établissement du certificat au sein de l’administration vaudoise.

Compléments d’information ou situations particulières:

> votre unité RH

> Secteur juridique du SPEV: 021 316 19 48

Les questions clés des collaborateurs

À quoi sert le certificat de travail?

Il permet d’attester une expérience professionnelle et il favorise la future carrière du collaborateur.

Quand le demander?

Un certificat de travail peut être demandé en tout temps, sans attendre la fin des rapports de travail. En cours d’activité, le collaborateur dispose notamment de la possibilité de réclamer un certificat de travail intermédiaire à l’occasion de la modification du cahier des charges, du départ du supérieur hiérarchique ou en vue de rechercher un nouvel emploi.

Quelle est la différence entre un certificat de travail et une attestation?

Alors que le certificat de travail qualifie les prestations et le comportement du collaborateur, l’attestation de travail ne porte que sur la nature et la durée des rapports de travail. L’employeur ne peut établir une attestation que si le collaborateur le demande expressément, par exemple lorsque les prestations étaient insatisfaisantes ou que la relation de travail s’est mal passée et qu’il ne souhaite pas que cela apparaisse dans un certificat de travail.

Que contient le certificat de travail?

Il indique le titre, l’identité du collaborateur, sa date de naissance, la durée des rapports de travail, la fonction occupée, la description de l’activité, l’évaluation de la prestation et du comportement. Les motifs de la fin des rapports de travail sont indiqués dans la mesure où ils sont nécessaires à l’évaluation globale de la relation de travail ou lorsque le collaborateur le demande.

Que faire si le contenu du certificat de travail ne convient pas?

Le collaborateur peut demander à son employeur une rectification du certificat s’il n’est pas complet ou conforme à la réalité. S’il n’obtient pas satisfaction, il pourra saisir le Tribunal de prud’hommes de l’Administration cantonale.

(EM + Fotolia)

Les questions clés de l’employeur

Quand l’établir?

À la fin des rapports de travail, l’employeur établira spontanément un certificat de travail final de manière à le remettre au collaborateur si possible le dernier jour de travail. L’employeur ne peut pas refuser d’établir un certificat de travail intermédiaire sauf si la demande constitue un abus de droit. Tel serait le cas d’un collaborateur qui solliciterait chaque année un certificat de travail intermédiaire alors que son activité n’a pas subi d’évolution significative.

À quelles exigences doit répondre le certificat?

Il doit être complet, conforme à la réalité et rédigé avec bienveillance. L’employeur qui rédige un certificat de complaisance engage, en revanche, sa responsabilité.

Faut-il mentionner une incapacité de travail?

En principe, le certificat ne doit pas contenir de données sur l’état de santé. Une incapacité de travail n’est mentionnée que si elle est la cause de la fin des rapports ou d'un changement d'affectation, si elle a une influence négative marquée sur la qualité du travail ou sur le comportement ou si elle a pour conséquence que le collaborateur n'est désormais plus apte à exercer son métier.

Y a-t-il des formulations à éviter?

Bien que l’employeur dispose d’une grande marge de manœuvre dans la rédaction du certificat, ce dernier ne doit pas contenir de termes péjoratifs, ambigus ou inutilement dépréciatifs. L’employeur demeure cependant libre de son appréciation.

Que mentionner lorsque les prestations n'ont pas donné pleine satisfaction?

Afin de ne pas nuire aux perspectives professionnelles du collaborateur, le certificat mettra dans la mesure du possible l'accent sur les réalisations et les points forts plutôt que sur les aspects négatifs. L'employeur a cependant un devoir de vérité puisque le certificat doit permettre à son destinataire de se forger une opinion sur le collaborateur. Les motifs de la fin des rapports de travail ne doivent être mentionnés que s'ils sont nécessaires à l'appréciation globale de la prestation.

Qui signe le certificat de travail?

L’autorité d’engagement. Elle peut demander au supérieur hiérarchique du collaborateur de cosigner.

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Des balades guidées durant l'action «Ça marche avec mon podomètre!»

Plus de 600 personnes de l'Etat représentant plus de 50 entités se sont inscrites cette année à l'action «Ça marche avec mon podomètre!» qui aura lieu du lundi 14 au dimanche 27 septembre. Deux balades guidées par le «city-trotter» Pierre Corajoud seront offertes aux participants.

Durant deux semaines, l'action «Ça marche avec mon podomètre!» permet à chaque équipe inscrite de prendre conscience du nombre de pas effectués dans les activités quotidiennes. 10'000 pas par jour suffisent pour combler le déficit d'activité physique constaté auprès de plus des 2/3 de la population adulte en Suisse.

Pour les participants

Des balades accompagnée pour redécouvrir Lausanne à pied (parcours différent de celui de l'année dernière) sont offertes aux participants. Elles sont guidée par Pierre Corajoud, auteur et éditeur de guides de balades pédestres.

Les balades sont ouvertes sur inscription aux collaboratrices et collaborateurs de l’ACV participant à l’action «Ça marche avec mon podomètre!» exclusivement. Il n'y a pas de prérequis: chaque balade est accessible à toutes et à tous. Chaussures confortables conseillées. Possibilité de déposer ses affaires personnelles dans un local prévu à cet effet. La balade a lieu par tous les temps.

En 2013, Pierre Corajoud avait déjà guidé une balade pour les participants de «Ça marche avec mon podomètre!» –
En 2013, Pierre Corajoud avait déjà guidé une balade pour les participants de «Ça marche avec mon podomètre!» – (jc).

Inscriptions et informations

Pour les balades, rendez-vous est donné devant le fleuriste Macky Fleurs, au CHUV (BH niv. 08), un quart d’heure avant le début de l’action:

- Lundi 14 septembre, de 17h à 18h

ou

- Jeudi 24 septembre, de 12h à 13h

> Inscription à l’adresse suivante: http://bit.ly/acv_events

> Lien vers le site de l'action «Ça marche avec mon podomètre!

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Pense-te voir, le revon aussi est très bon!

Un coup de cœur lexical, linguistique ou étymologique sonnant vaudois pour la rubrique «Pense te voir!»? Ce sont les mots «quenu» et «revon», proposés par Sylvie Freymond, secrétaire d’unité au Service de prévoyance et d'aide sociales (SPAS), qui ont été retenus dans ce numéro.

«Fais pas ta crème à quenu et mange le revon de ta salée!»

Sylvie Freymond vient de la région de Moudon. Sa famille, originaire de Saint-Cierges, habite maintenant à Neyruz. Mais cette expression qu’elle utilise couramment lui vient plutôt du côté de Vuibroye, près de Châtillens. Quasiment du sud! Mais surtout de sa famille côté maternel, où la cuisine a toujours eu son importance. Avec une tante paysanne vaudoise, autant dire que le quenu, elle connaît!

Sylvie Freymond écrit «quenu». Mais on entend un «n» légèrement mouillé. Quoi de plus normal quand vient l’eau à la bouche en pensant à ce gâteau? D’ailleurs, dans le livre Restons vaudois d’Albert Itten et Roger Bastian, le mot est orthographié «quegnu», comme dans Patois vaudois. Dictionnaire, de Frédéric Duboux. D’autres encore écrivent «queniu». Mais même s’il ne s’agit que d’une tarte, on se gardera bien de trancher. La graphie indiquée dans un dictionnaire de patois n'invalide pas celle qu'utilise Sylvie Freymond. Alors qu’elle était étudiante en sciences politiques à l’UNIL, cette dernière avait effectué des retranscriptions pour une étude menée par le sociolinguiste Pascal Saugy, auteur de plusieurs livres et articles autour du parler romand. Et quelques membres de sa famille avaient répondu à l’enquête.

Délaisser les bords du gâteau

Le quenu peut être n’importe quel gâteau ou une simple tarte aux fruits, mais le mot s'utilise désormais plus souvent pour une pâtisserie au sucre, au lait et au beurre, voire au saindoux. Et «faire sa crème à quenu» revient à chipoter, à trier dans l’assiette et à faire son difficile. Par exemple racler la crème au centre pour laisser de côté le «revon». Autrement dit le bord par lequel on tient le quenu, si on ne veut pas avoir les doigts qui pèdzent. Surtout avec une salée au sucre.

Le revon ne fait pas que côtoyer les taillés aux greubons et autres merveilles de la table vaudoise. Il peut tout aussi bien désigner le bord d'une route ou d'un ruisseau par exemple. Mais à l’approche du Jeûne fédéral, c’est bien au bord de la tarte qu’on pense, tant on se réjouit déjà «dâo quegnu âi premyô».

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Sylvie Freymond, secrétaire d’unité au Service de prévoyance et d'aide sociales (SPAS) – (jc).

Une entreprise collective!

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La recette du «queniu», de la main de Lucette Olivier, ancienne présidente des paysannes vaudoises, montre qu'il y a très peu de crème dans ce gâteau. Ce qui renforce encore l'expression «Faire sa crème à quenu».

La rubrique «Pense te voir!» de La Gazette accueille historiettes, anecdotes, étymologies savantes ou populaires et autres coups de cœur lexicaux et linguistiques à sonorités vaudoises.

Un mot, une expression vaudoise que vous employez à tout bout de champ? Qui vous rappelle un souvenir vague ou précis ancré ici ou là dans le canton? Irremplaçable à vos yeux? Intraduisible? Qui vous fait sourire? Ou dont vous aimez tant les chantantes sonorités? Écrivez à info.gazette(at)vd(dot)ch . Vous pouvez proposer un mot ou une expression seuls ou, si la muse vaudoise vous emporte, un texte bref de votre cru. Sans omettre de préciser ce qui vous a fait choisir ce mot ou cette expression. On en parlera ici.

Bon, foin de batoille! Rendez-vous au prochain numéro et veille te voir de pas oublier d’envoyer une inclassable expression vaudoise à La Gazette!

> Adresse d’envoi (mention: Rubrique «Pense te voir!»): info.gazette(at)vd(dot)ch

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Culture

Des prix à Locarno pour des films soutenus par le Canton

Le cinéma romand a fait preuve d’une bonne santé lors du Festival international de film de Locarno. Les jeunes cinéastes sont présents. Dans le canton, l’impulsion venant de l’ECAL joue un rôle important.

De nombreux films soutenus par le Canton de Vaud au travers de la Fondation romande pour le cinéma Cinéforom ont été présentés lors du récent Festival international de film de Locarno. Deux longs-métrages et six courts-métrages figuraient dans les compétitions et cinq autres films étaient présentés en première mondiale hors compétition. Sans compter plusieurs autres productions sorties cette année dans d’autres festivals.

Courts-métrages à l’honneur

Trois récompenses sont même venues souligner la qualité de courts-métrages dans la section Pardi di domani. Le barrage (14’), de Samuel Grandchamp, qui s’attache à la relation d’un père et de son fils de dix ans à l’occasion d’une excursion vers la Grande Dixence, a remporté le Pardino d'or. D’ombres et d’ailes (13’), animation d'Elice Meng et Eleonora Marinoni, a remporté le Pardino d'argent ainsi qu’un prix du Jury des Jeunes. Et Les monts s’embrasent (21’), documentaire autour de l’exploitation de schiste uranifère tourné en Lozère par Laura Morales, a gagné le Best Swiss Newcomer Award.

Tous jeunes cinéastes

Non primés dans les courts-métrages, d’autres films soutenus par Cinéforom ont été applaudis. Babor Casanova (35’) de Karim Sayad, suit deux jeunes supporters du Mouloudia club d’Alger entre leur amour du football et leur rêve de quitter le pays vers un avenir meilleur. «Joconde» (14’), de Lora Mure-Ravaud, étudiante ayant fini sa première année à l’ECAL, évoque l’isolement. Quant à La rivière sous la langue (18’), de Carmen Jaquier, diplômée de l’ECAL, le film suit la promenade en forêt de deux filles et de leur mère alors que cette dernière a découvert le journal intime aux mots crus de son aînée.

Et si la catastrophe s’abattait sur nous?

Du côté des longs-métrages, Heimatland , seul film suisse de la compétition principale, a obtenu le troisième prix du Jury des Jeunes. Ce film collectif, réalisé par dix jeunes cinéastes suisses, dont Carmen Jaquier qui a étudié à l’ECAL, imagine la Suisse en situation de catastrophe et renvoie à une actualité très présente même s’il a été écrit il y a trois ou quatre ans.

Enfin, dans la section Cinéastes du présent, Keeper , coproduction franco-belgo-suisse réalisée par Guillaume Senez, a reçu le prix Europa Cinemas Label.

Trouver son écran

Le public a apprécié aussi la manière subtile et empreinte d’humour avec laquelle le responsable du Département cinéma de l’ECAL Lionel Baier aborde le thème de l’euthanasie dans son dernier film La Vanité . Le film était projeté hors compétition sur la Piazza Grande. Dès le 30 septembre, il sera visible en salle. Plusieurs films soutenus par Cinéforom n’auront pas cette chance, mais la télévision, la cinémathèque, les ciné-clubs ou internet ou des projections occasionnelles permettront tout de même de profiter de ces réalisations que le Canton encourage.

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Deux films soutenus par Cinéforom ont été projeté sur la Piazza Grande – (jc).

VIDÉO:
Interview de Lora Mure-Ravaud

 

Lora Mure-Ravaud. – (jc).

Étudiante à l'ECAL, Lora Mure-Ravaud faisait partie, avec son court-métrage «Joconde», de la sélection du Festival de Locarno 2015 pour les «Pardi di domani», compétition suisse.

> Voir la vidéo

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Le mcb-a reçoit une œuvre d’Auguste Rodin

L’Homme au serpent (1887) a été offert au Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne (mcb-a) par un généreux donateur désirant conserver l’anonymat. Ce bronze, dont il n’existe qu’un seul tirage, n’était plus apparu depuis 1914.

Issu des recherches de Rodin pour la Porte de l’Enfer , l’ Homme au serpent n’était connu que par son plâtre conservé aux États-Unis. Il rejoint aujourd’hui le patrimoine public, et vient enrichir le Musée vaudois qui conserve déjà trois œuvres du grand sculpteur français.

> Communiqué du 26 août 2015

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Découvrir Gustave Roud entre ses lignes

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Durant cette année Gustave Roud décrétée par le Conseil d'Etat, plusieurs événements et expositions sont consacrés au poète vaudois. La BCU invite à découvrir l'homme entre les lignes de sa correspondance.

Poète de la fidélité et de la continuité, Gustave Roud (1897-1976) a entretenu des relations électives avec des œuvres et des auteurs de nature très différentes. Attentif aux formes contemporaines, résolu à défendre des œuvres novatrices, mais fidèle au classicisme rigoureux d'une grammaire, Roud relie l'héritage à l'inquiétude de l'inconnu; faisant de ses interlocuteurs des «alliés substantiels».

> «Gustave Roud. Correspondances électives». Exposition à la Bibliothèque cantonale universitaire, site Rumine, Lausanne, jusqu'au 31 janvier 2016: Lu-Ve: 8-22h, Sa: 8-17h. Entrée libre.

> le site de la BCUL

> À découvrir également: «Gustave Roud. Le monde des signes et l'univers des choses». Exposition à la Fondation Jan Michalski, Montricher, jusqu'au 25 octobre 2015: Ma-Di: 14-18h.

> Lien vers le site de la Fondation Jan Michalski

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Des petites bêtes aquatiques au Musée de zoologie

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Les insectes aquatiques sont les vedettes d'«Aqualogue», la nouvelle exposition temporaire du Musée de zoologie. On y découvre leurs brèves vies intimes, au travers de photographies aussi belles que surprenantes.

On dénombre plus de 500 espèces d’Éphémères, Plécoptères et Trichoptères en Suisse. Ces insectes aquatiques sont de très précieux bioindicateurs puisque leur présence nous renseigne sur l’état de santé des lacs et rivières.

«Aqualogue» évoque une alliance forte entre milieu aquatique, images et science. La qualité photographique d'un projet naturaliste a séduit le Musée de zoologie qui s’est associé avec ses instigateurs et la Direction générale de l'environnement pour créer l’exposition «Aqualogue».

> «Aqualogue. Des petites bêtes nous parlent de l'eau». Exposition au Musée de zoologie, Palais de Rumine, Lausanne, jusqu'au 26 avril 2016: Ma-Je: 11-18h, Ve-Di et jours fériés: 11-17h.

> Site du Musée de zoologie

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Pinceaux magiques à l'hôpital

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Dans l'optique de faire converger les perspectives artistiques et médicales, le CHUV propose, dans le cadre des «Rencontres arts et sciences», de s'interroger sur l'enjeu éthique de l'art et la culture à l'hôpital.

Les Pinceaux Magiques offrent aux jeunes patients une immersion dans la couleur grâce à la pratique de la peinture sur soie. Tableaux, foulards, chapeaux, coussins, doudous... les œuvres de ces artistes en herbe sont exposées dans le hall principal de l'Espace CHUV.

Encouragé par l'UNESCO, l'art à l'hôpital est une politique culturelle qui fait ses preuves. Les Pinceaux Magiques ont développé leur activité à l’Hôpital de Sion, au CHUV, à l’Hôpital de l’Enfance, aux HUG et se rendent aussi à domicile. L'association a été fondée en 1997 par Thérèse Pralong avec l’appui du Dr Maya Nenadov Beck du CHUV, du Dr Henri Kuchler de l’Hôpital de Sion et des Ligues Vaudoise et Valaisanne contre le cancer.

> «Les Pinceaux Magiques — Peinture sur soie». Exposition à l'Espace CHUV, Centre hospitalier universitaire vaudois, rue du Bugnon 46, 1011 Lausanne, jusqu'au 8 octobre 2015: tous les jours de 8h à 20h.

> Site de l'Espace CHUV

> Site de l'association Les Pinceaux Magiques

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Collègues écrivains

Employés dans l'administration cantonale, enseignants, pasteurs, ils consacrent une part de leur temps libre à l'écriture de romans. Voici les publications dues à ces collègues et parues récemment.

Les œuvres littéraires citées ci-dessous ou dans un précédent numéro de La Gazette , parues en 2015 et signées d'employés de l'État de Vaud, forment une liste incomplète. Si vous travaillez pour l'État et avez publié un roman cette année, merci de le faire savoir par un courriel à l'adresse info.gazette(at)vd.ch , la rédaction pourra ainsi poursuivre ce tour d'horizon.

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Daniel Maggetti: La Veuve à l’enfant

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En plein XIXe siècle, don Tommaso Barbisio, un prêtre piémontais raffiné, tombe en disgrâce et est relégué dans la cure d’un village de Suisse italienne. Il y prend pour servante Anna Maria, une veuve âgée qui vit seule avec un enfant, dont il découvrira progressivement le passé mystérieux.

Si don Tommaso est une figure fictive, Anna Maria a existé. Comme son mari, dont les méfaits sont à l’origine d’une légende racontée depuis des générations, elle est sortie d’un arbre généalogique aux branches aussi touffues que celles d’un coudrier jamais taillé. À la frontière du récit historique et de l’invention romanesque, La Veuve à l’enfant met en scène deux personnages énigmatiques et intensément humains. (Présentation de l'éditeur)

Né au Tessin en 1961, Daniel Maggetti enseigne la littérature romande et francophone à l'Université de Lausanne, où il dirige le Centre de recherches sur les lettres romandes.

> Daniel Maggetti, La Veuve à l'enfant, Genève, Zoé, 20.–

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Antonio Rodriguez: Big Bang Europa

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Un couple fuit en forêt, poursuivi par des meutes de chiens et d'hommes. La brume enveloppe comme l'haleine du continent. On s'échappe, on survit. C'est une guerre qui monte.

Que reste-il de l'Europe? Un peu de souffle à partager, des images intimes, des rythmes intimes, tout près d'un continent poétique, forcément politique, avec des bêtes lyriques qui se refroidissent et subitement se réchauffent. Tout est presque éteint et, pourtant, quelque chose émerveille encore. Happy end? (Présentation de l'éditeur)

Né en 1973, Antonio Rodriguez enseigne la littérature française à l'Université de Lausanne. Ses premiers poèmes paraissent en revue dès 1999. Il signe avec Big Bang Europa son troisième recueil.

> Antonio Rodriguez, Big Bang Europa, Saint-Benoît-du-Sault, Tarabuste, 12 EUR .

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Baptiste Naito: Le patient zéro

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Années 1980: un steward de la compagnie aérienne Swissair parcourt le monde à la poursuite des plaisirs que lui accordent son audace et son aisance à séduire les gens qu’il rencontre.

Narcissique et vaniteux, le narrateur manipule ses proches et s’invente toutes sortes de vies pour obtenir ce qu’il convoite. Le périple dans lequel il nous entraîne nous invite à une réflexion sur les valeurs qui nous lient ou nous opposent les uns aux autres. (Présentation de l'éditeur)

Né en 1982 à Genève, enseignant au Gymnase d'Yverdon, Baptiste Naito signe avec Le patient zéro son deuxième roman. Son premier livre, Babylone , publié en 2013, se nourrissait du même terreau: la Suisse contemporaine et la manière dont on prend conscience de la réalité.

> Baptiste Naito, Le patient zéro, Vevey, l'Aire, 2015, 30 fr. www.baptistenaito.com

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Editeur: Etat de Vaud. Rédacteur responsable: Joël Christin. Rédaction: Gabriela Chavez, Deborah Fabbo, Kareem Jan Khan, Marie Minger, Florence Perret, Guillaume Rey-Bellet. Contact: info.gazette@vd.ch
Copyright(c) La Gazette n°263 - 10 septembre 2015