La Gazette n°264

n°264
21 octobre 2015

À la une

Élections fédérales: les résultats vérifiés ont été transmis en continu par le Canton

Les citoyens, les partis et les journalistes ont pu se concentrer sur les seuls résultats et leurs commentaires durant la journée des élections fédérales. Les services de l’État concernés et les communes étaient préparés pour transmettre en continu une information vérifiée accessible à chacun. L’Aula des Cèdres de la Haute École pédagogique a été équipée pour l’occasion.

Dimanche, une ambiance de ruche médiatique a empli jusqu’à la voûte l’Aula des Cèdres de la Haute École pédagogique (HEP), à l’avenue de Cour, à Lausanne. Le Canton invitait les médias, les partis politiques et le public à suivre minute par minute les résultats vaudois des élections fédérales.

Atmosphère et suspense dans l’Aula des Cèdres

Ce rendez-vous traditionnel permet à chacun d’échanger pronostics, analyses et commentaires, au fur et à mesure de l’avancement du dépouillement affiché sur des écrans géants.

L’atmosphère particulière de cette journée est rendue possible par une importante coordination. Le regroupement et le contrôle de données venant de 318 communes et leur transmission, en flux tendu, sous une forme immédiatement accessible pour l’ensemble des citoyens doivent être parfaitement réglés à l’avance. Récompense pour les services cantonaux concernés: le jour J, la population, les partis et les journalistes ont pu se concentrer sur les résultats, tant à l’Aula des Cèdres, qu’en salle de rédaction, dans les quartiers généraux des partis ou encore à domicile.

Coordination importante

Les rapports ont été transmis comme attendu, petites communes en tête, laissant grandir lentement le suspense à l’approche des résultats de chaque ville, susceptibles de modifier les rapports de force. Le Service des communes et du logement (SCL), en coordination avec les préfectures, a travaillé avec les communes pour consolider les processus d’envoi et former les personnes concernées. La Direction des systèmes d’information (DSI) a effectué de nombreux tests pour assurer un parfait fonctionnement de l’application Votelec. La transmission et l’affichage du résultat du travail des centaines de scrutateurs ont ainsi pu être quasi instantanés, tout au long de la journée et de la soirée.

Des messages retweetés

De son côté, le Bureau d’information et de communication (BIC) avait préparé la transmission des messages au public et aux médias. Par l’aménagement d’espaces pour les radios et les télévisions ou la presse écrite, mais aussi par la régie de l’information projetée sur les écrans de la salle et la communication directe sur le site internet cantonal et sur les réseaux sociaux. Près de 40 tweets ont été diffusés, accompagnés de photos, graphiques, vidéos et tableaux de résultats. Vers minuit, alors que le dernier résultat venant de Lausanne était tombé et que l’ambiance dans l’Aula des Cèdres était devenue plus feutrée, on comptait près de 125 «retweets» de ces messages.

Votelec sur tous les fronts: de la saisie à la diffusion des résultats

Les anciennes «formules 3a» ont servi jusqu’aux élections fédérales de 1999. Depuis Votelec, la souris a eu le dessus sur le papier - (dr).

«Votelec est une application informatique utilisée pour les scrutins fédéraux, cantonaux et communaux», explique Alain Bussard, chef du projet Votelec à la Direction des systèmes d’information (DSI). «Elle permet aux communes de saisir les résultats et aux Droits politiques de contrôler le dépouillement et générer le PV des résultats du canton. Votelec sert également à la diffusion des résultats sur smartphone, tablette ou PC auprès de la population.» L’application est en service depuis l’élection du Grand Conseil et du Conseil d’État de 2003. Auparavant, les communes cochaient à la main des cases sur des feuilles A3, en fonction des votes recueillis par les partis.

La DSI préparait ces votations depuis le printemps: des tests de fonctionnalité et de charge ont été effectués sur Votelec, des procédures en cas de panne ont été mises au point puis répétées. La DSI a collaboré avec les Droits politiques au Service des communes et du logement, la Chancellerie, en particulier le Bureau d’information et communication, ainsi que les ingénieurs d’ELCA, prestataire de service sur Votelec.

«Le 18 octobre, j’étais au bureau électoral cantonal. Mon rôle consistait à analyser les problèmes informatiques graves signalés par les communes aux Droits politiques. S’il en était survenu, j’aurais transmis l’information à notre centre de compétence à la DSI, où 70 personnes se sont relayées. Mais la journée a heureusement été calme: nous avons répondu à une soixantaine d’appels de communes, avec peu de questions informatiques pures. Le plus souvent, un mot de passe oublié ou un écran qui n’avait pas été rafraîchi. Nous étions confiants et sereins et l’application s’est bien comportée!»

L’Aula des Cèdres est restée animée tard dans la soirée, dans l’attente des derniers résultats des villes – (Joël Christin).

Élections fédérales:
voir la VIDÉO

> Reflets en images du dernier mois de préparation à la journée des élections du dimanche 18 octobre.

VIDÉO: le rôle du SCL dans la préparation des élections fédérales 2015

> Voir l'interview de Siegfried Chemouny, chef de la division des affaires communales et droits politiques au Service des communes et du logement.

Un travail d’équipe entre les Droits politiques et les communes!

De g. à dr. debout, Alain Bussard (DSI), Vincent Duvoisin, Céline Pesquet Saffore et Corinne Martin (cheffe du SCL). De g. à dr. assis, Siegfried Chemouny et Anne-Catherine Vittoz - (ARC Jean-Bernard Sieber).

L’équipe du secteur des Droits politiques du Service des communes et du logement (SCL) a abordé la journée du 18 octobre dans la confiance à la suite d’une bonne préparation. Ils ont permis l’accès au logiciel Votelec pour que les communes puissent y introduire leurs résultats. Le SCL a assuré le recensement des PV communaux. De pair avec les préfectures, les Droits politiques ont fourni l’appui pour l’ensemble des questions des communes et les éventuels problèmes qu’elles ont pu rencontrer lors du dépouillement. «Pour la très grande majorité des 318 communes du canton, le dépouillement s’est parfaitement déroulé, ce qui explique pourquoi les derniers résultats sont tombés dans des délais aussi raisonnables, vers 23h45», commente Siegfried Chemouny, chef de la Division affaires communales et droits politiques au SCL.

La préparation de ces élections a commencé un an auparavant avec les premières instructions de la Chancellerie fédérale. Tous les scénarios ont été envisagés, ainsi que des dispositifs pour y remédier en cas de nécessité. «Dès fin août, la cadence s’est accélérée pour nous avec une quinzaine de séances de formation adressées aux communes», explique Siegfried Chemouny.

Ébullition de bulletins à la CADEV

Au Centre d'édition de la CADEV, le processus de mise sous pli est automatisé. Cinq documents ont été successivement insérés dans chacune des enveloppes de transmission. Celles-ci ont ensuite été prises en charge par la Poste - (mm).

Entre le 28 septembre et le 6 octobre, quelque 450'000 enveloppes contenant le matériel de vote sont arrivées chez les électrices et électeurs vaudois. Quelques jours plus tôt, le Centre d’édition de la Centrale d’achats de l’État de Vaud (CADEV) était en ébullition. Durant deux semaines, deux équipes de huit personnes se sont relayées exceptionnellement de 4h du matin à 22h pour assurer la mise sous pli. Des auxiliaires avaient été engagés pour compléter l’effectif standard.

Chaque enveloppe contenait la carte de vote avec les données personnelles de l’électeur, deux brochures de bulletins électoraux, une pour le Conseil national (52 pages) et une pour le 1er tour du Conseil des États (24 pages), à quoi s'ajoutaient une brochure explicative de la Confédération concernant l’élection au Conseil national et l'enveloppe de vote jaune.

La CADEV s’est chargée d’imprimer les cartes de vote à partir de fichiers informatiques contenant les noms et adresses des électeurs, et de glisser l’ensemble des documents nécessaires, imprimés par des prestataires externes, dans l’enveloppe de transmission. Des camions de la Poste affrétés spécialement sont venus chercher quotidiennement ce volumineux courrier.

Actualités

Reconnaître les proches aidants

Le 30 octobre se tiendra la Journée intercantonale des proches aidants. Les cantons de Vaud, Genève, Fribourg, Neuchâtel, Valais et Jura proposent une vaste palette d’activités. Né d’une initiative vaudoise en 2012, cet événement a pour objectif de reconnaître la contribution importante des proches aidants et d’informer sur les soutiens existants.

Un proche aidant, c’est une personne qui consacre régulièrement de son temps à aider un proche atteint dans sa santé ou son autonomie. Ce sont des membres de la famille, des amis ou encore des voisins: ils le font le plus souvent par affection, mais aussi par sens du devoir.

Plus nombreux qu’on ne le pense

Les résultats de l’étude menée par l’Association vaudoise d’aide et de soins à domicile (AVASAD) sur mandat du Service des assurances sociales et de l’hébergement (SASH) en 2012 ont montré qu’un proche aidant peut consacrer jusqu’à 50 heures par semaine à la personne qu’il assiste, voire jusqu’à 70 heures pour un parent s’occupant de son enfant en situation de handicap. Selon cette enquête, les proches aidants considèrent pour la grande majorité que leur engagement est gratifiant et désirent le poursuivre. Un tiers d’entre eux souhaitent également diminuer leur charge. Dans le canton de Vaud en 2012, une personne sur sept a apporté de l’aide à un proche. Dans la classe d’âge entre 55 et 64 ans, une personne sur cinq est proche aidante.

Un enjeu social et de santé publique

Une commission consultative a été mise en place par le Département de la santé et de l’action sociale (DSAS) dès février 2011: il s’agit d'un organe d’appui aux travaux et projets conduits par le SASH. Elle réunit les représentants des organismes et instances concernés. Soutenir les proches aidants est un enjeu social et de santé publique dans un contexte où l’espérance de vie ne cesse d’augmenter et les modes de vie sont en mutation. Les proches aidants sont des acteurs importants pour permettre à la personne dont ils s’occupent de rester chez elle. Mais ce faisant, ils s’exposent à des risques, comme l’épuisement. À plus forte raison s’ils ne s’entourent pas des services de soutien. «Demander et accepter de l’aide ne va pas de soi: les proches aidants arrivent encore trop souvent épuisés vers les aides utiles à alléger leurs tâches ou les accompagner tout au long de leur engagement», explique Mercedes Pône, cheffe de projet au SASH. «Le programme cantonal vise à renforcer les soutiens pour prévenir les risques d’isolement social et d’épuisement liés à ce rôle complexe d’aidant, comme à permettre de mieux concilier celui-ci avec d’autres engagements, tels qu’une activité professionnelle».

Un acte fort

«Instituer en 2012 une journée cantonale le 30 octobre était un acte fort de reconnaissance», insiste Mercedes Pône. En 2014, Genève a rejoint Vaud. En 2015, quatre autres cantons s’associent. «La journée du 30 octobre, l’exposition et le site web ( www.vd.ch/proches-aidants ) visent à mieux faire connaître l’expérience des proches aidants et à inscrire ce terme dans notre contexte social. C’est essentiel, car pour s’orienter vers des soutiens, les proches aidants doivent s’identifier comme tels. Or souvent, ce n’est pas le cas.»

Informations et liens utiles

> Informations sur la journée et les soutiens

> Pour suivre et participer à la table ronde en ligne le 30 octobre 2015, de 18h15 à 19h15

> Espace Proches

Exposition «Proches aidants tous les jours»:

Maison de quartier à Clarens: du 30 octobre au 5 novembre, www.rshl.ch

Établissements Hospitaliers du Nord Vaudois, Yverdon-les-Bains: du 7 au 12 novembre, www.ehnv.ch

Fondation Asile des Aveugles, Hôpital ophtalmique Jules Gonin à Lausanne: 16 novembre au 8 décembre, www.asile-aveugles.ch

Retombées de la Journée des proches aidants

Une étude de l'AVASAD a montré qu'un parent s’occupant de son enfant en situation de handicap peut y consacrer jusqu'à 70 heures par semaine.

Comme le constate Mercedes Pône: «Mis à part pour les conférences et rencontres, il est difficile de quantifier la fréquentation totale du public lors des éditions précédentes». Cette année, 48’000 programmes de la journée du 30 octobre, plus de 150'000 sachets boulangers ainsi que 16'000 brochures d’information pour les proches aidants ont été et seront encore diffusés à travers le canton de Vaud, grâce à l’investissement des Réseaux Santé Vaud et des organismes et associations d’entraide.

«Le recours aux prestations de soutien est en continuelle progression, comme celui aux services de relève professionnelle et bénévole, à l’Espace Proches – le centre d’information et de soutien aux proches et proches aidants inauguré le 9 mars 2015 –, ou aux quatre consultations psychologiques disponibles dans les quatre régions du canton».

Cette année, le programme s’est étoffé, avec trois fois plus d’activités que lors des éditions précédentes. «Le but est d’interpeller celles et ceux qui ne savent pas encore qu’ils sont proches aidants et de les informer sur les aides et les services utiles pour poursuivre leur engagement dans de bonnes conditions.»

Les ministres romands de la santé réunis pour la Journée des proches aidants. Mauro Poggia (GE), Pierre-Yves Maillard (VD), Esther Waeber-Kalbermatten (VS), Michel Thentz (JU), Laurent Kurth (NE), Anne-Claude Demierre (FR) - (ARC J.-B. Sieber).

Plus de quarante activités proposées

Une des affiches de la Journée intercantonale des proches aidants, qui aura lieu le 30 octobre – (Plates-Bandes).

Le 30 octobre, plus de quarante activités seront proposées aux quatre coins du canton de Vaud. Elles visent à susciter l’échange entre proches et professionnels. L’entrée est libre. Il y aura des stands d’information dans les lieux publics et les hôpitaux, des conférences, des rencontres, des portes ouvertes, des projections de films et courts-métrages, une exposition.

Un focus aura lieu au cinéma Pathé-Flon à Lausanne entre 17h30 et 20h30. Après un apéritif se tiendra une table ronde organisée par Pro Infirmis Vaud et le SASH. Intitulée «Demander de l’aide? Facile à dire!», elle sera animée par Philippe Jeanneret, parrain de la journée. Y participeront: Monique Richoz, directrice cantonale de Pro Infirmis Vaud, Christine Burki, directrice de l’Espace Proches, un couple de parents proches aidants de leur enfant, Jean-Jacques Monachon, directeur général de l’AVASAD et Pierre-Yves Maillard, conseiller d’État et chef du DSAS. La table ronde pourra être suivie en ligne de 18h15 à 19h15; les internautes pourront poser leurs questions et envoyer leurs commentaires sur www.procheconnect.ch . La soirée se terminera avec la projection de quatre courts-métrages sélectionnés par l’association Base-Court. Ils invitent à poser différents regards sur la situation des proches aidants.

Autre focus à la Maison de quartier de Clarens. Dès 15h, le vernissage de l’exposition «Proches aidants tous les jours» se fera en présence des autorités locales et cantonales. Cette exposition itinérante (Clarens, Yverdon-les-Bains, Lausanne) sera visible jusqu’au 8 décembre.

Comme les années précédentes, la Société des Artisans boulangers-pâtissiers-confiseurs vaudois est partenaire de la journée. Quelque 125 boulangers vaudois diffuseront des informations sur l’événement via des sachets de pain spécialement conçus pour l’événement.

Le cas de l’administration cantonale

Une directive technique a été créée à l’État concernant les proches aidants. Elle indique que ces derniers peuvent bénéficier d’un congé jusqu’à concurrence de 12 jours par an (DT 35.09). Ce congé est accordé à la condition que les congés prévus par le règlement d’application de la loi sur le personnel pour d’autres circonstances familiales ou particulières (RLPers art.83) n’aient pas déjà été octroyés.

Sont considérés comme proches le conjoint, le partenaire enregistré, le concubin, l’enfant, les parents ainsi que les frères et sœurs du collaborateur.

L’aide au proche atteint gravement ou durablement dans sa santé doit être régulière pour que le congé soit accordé. Le fait d’accompagner son conjoint à une visite médicale, ou encore de l’aider à se vêtir en raison d’une fracture du poignet, ne suffit par exemple pas à reconnaître le statut de proche aidant. La flexibilité qu’offre l’horaire variable ou annualisé permet en principe à chacun d’assumer ce type d’obligations familiales courantes. De plus, pour les «autres circonstances de famille importantes», le règlement d’application de la LPers prévoit la possibilité de solliciter un congé jusqu’à deux jours.

Bien que modeste au vu des situations de vie auxquelles sont confrontées certains collaborateurs, la démarche de l’État contribue à éviter l’épuisement et participe à la reconnaissance du statut de proche aidant.

Informations complémentaires:

> Liste des unités RH départementales

> Secteur juridique du SPEV: 021 316 19 48

> Lien sur la directive: congé pour proches aidants (DT 35.09)

Comment naît une journée cantonale

L’expression «journée cantonale» est populaire. Elle est couramment utilisée au bon vouloir des organisations et des associations. Mais, pour l’État, il y a des conditions à respecter pour instituer un tel événement. Avant toute chose, l’importance de la manifestation doit être d’ordre cantonal, voire intercantonal ou même national pour que l'événement puisse bénéficier de l’appellation «journée cantonale». Décréter une journée cantonale ne requiert pas une procédure formelle. En revanche, l'officialisation d'une telle journée comprend dans tous les cas l’implication d’au moins un conseiller d’État. La «journée cantonale» doit avoir un lien avec la mise en œuvre d'une politique publique. La compétence pour décréter une journée cantonale est non écrite. Elle revient au Conseil d'État, saisi par un département, ou au département après information au Conseil d'État.

Réorganisation pour les améliorations foncières

Le Conseil d'État a décidé de transférer la partie agricole des améliorations foncières au Service d'agriculture (SAGR). Le Service du développement territorial (SDT), qui gère actuellement l'entier de ce domaine, en conserve la partie non agricole, en particulier le remaniement de terrains à bâtir et les syndicats d'améliorations foncières non agricoles.

Par cette réforme, le gouvernement entend également réunir l'ensemble des compétences administratives en vue de renforcer l'agriculture vaudoise.

Le remaniement se fera dans une démarche commune entre les deux services, afin notamment de concevoir les postes reconfigurés et réaffectés. L'ensemble des collaborateurs et collaboratrices concernés retrouveront un poste de travail dans leurs missions antérieures ou dans un poste reconfiguré.

Cette réorganisation entrera en vigueur le 1er janvier 2016 et entraînera une modification de la loi sur les améliorations foncières.

> Lien vers le communiqué du 1er octobre 2015

Projet de budget 2016 de l'État

Le projet de budget 2016 de l'État a été présenté par Pascal Broulis, chef du Département des finances et relations extérieures. Ce projet annonce un excédent de revenus de 1,4 million de francs.

Dixième budget équilibré consécutif, il répond aux demandes liées à la démographie et intègre le financement des mesures du Programme de législature. Le ralentissement de la progression des revenus, et des recettes fiscales en particulier, traduit une conjoncture fléchissante dans un environnement économique difficile.

La situation amène le Conseil d'État à contenir les charges dans une croissance annuelle de l'ordre de 2% ces prochaines années.

> Communiqué du 30 septembre 2015 et annexes

Pôle muséal, une architecture en trait d’union

Le jury du concours d’architecture a désigné comme lauréat de la phase 2 (Musée de l'Elysée et mudac) du pôle muséal le projet «Un musée, deux musées», des architectes Manuel et Francisco Aires Mateus.

Le jury a été convaincu par une architecture forte, cohérente et lumineuse qui s’inscrit avec élégance dans le futur quartier des arts. Avec une simplicité et une économie de moyens, ce projet réunit de manière synthétique la dualité et la complémentarité du Musée cantonal de la photographie (Musée de l’Élysée) et du Musée de design et d’arts appliqués contemporains (mudac).

> Communiqué du 5 octobre 2015 et dossier de presse

Reportage

Les sept plus hauts sommets du monde… avec des podomètres!

120'915'049 pas ont été effectués par les 1028 porteurs et porteuses de podomètre inscrit-e-s à l’action «Ça marche avec mon podomètre!» Soit 90'686 km. Soit encore, l’ascension des sept plus hauts sommets du monde, avec en prime le Cervin. L’Office des poursuites de Morges est premier de cordée.

Du 14 au 27 septembre dernier, plus de 1000 collaborateurs et collaboratrices de l’administration cantonale ont participé à la septième édition de l’action «Ça marche avec mon podomètre!». 58 entités étaient inscrites. En moyenne, les participants ont fait 10'195 pas chaque jour, c’est-à-dire plus de 7 km. À titre indicatif, il est recommandé de faire 10'000 pas par jour, qui équivaudraient à 30 minutes d’activité physique quotidiennes entraînant un essoufflement léger.

Trois équipes au sommet

À l’issue de ce périple pédestre de deux semaines, trois équipes ont été récompensées. Le prix du plus grand nombre de pas revient à l’Office des poursuites du district de Morges, avec une moyenne de 17'892 pas par jour. Le Prix du mérite salue la performance du Service du personnel, «fidèle à toutes les éditions de l’action depuis 2009, avec un nombre de participants en augmentation cette année, de même que la moyenne de pas par jour et par personne (9868 pas)». Enfin, le Prix du hasard va au Service de la protection de la jeunesse et à ses 11'019 pas par jour et par personne.

L’administration à l’assaut des sommets

Chaque année, les organisateurs de «Ça marche avec mon podomètre!» convertissent le nombre total de pas en un itinéraire symbolique. En 2015, les marcheuses et marcheurs de l’administration sont donc venus à bout du challenge des sept sommets. Soit l’ascension des plus hauts sommets de chacun des sept continents: Mont Kosciuszko, Everest, Elbrouz, Kilimandjaro, massif de Vinson, Mont Denali, Aconcagua. Avec une ascension du Cervin pour couronner l’exploit.

> Plus d'informations sur le programme «Ça marche avec mon podomètre!»

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L’écho de la balade

Oriana Villa, l'organisatrice de l'action et Maribelle Herranz, de l'équipe de la policlinique médicale universitaire, lors de la balade avec Pierre Corajoud - (mm).

Impressions sur l'action «Ça marche avec mon podomètre!» glanées auprès des participant-e-s à la balade du 24 septembre.

Cécile Malhomme, responsable qualité et multimédia au Service des automobiles et de la navigation remarque que les jours où elle ne travaille pas, elle atteint les 10'000 pas quotidiens recommandés. C’est plus difficile lorsqu’elle est au bureau.

Margarita Pache, assistante de commission scientifique à la Haute École de Santé Vaud a raté l’inscription à l’action. Elle est là «par hasard», après avoir trouvé une feuille d’information sur la balade dans la photocopieuse!

«Durant l’action, nous organisons des balades avec le service le soir ou pendant la pause de midi», explique Christian Lugrin, de Statistique Vaud. Le 24 septembre, son équipe avait déjà dépassé Rome! Ils se classeront finalement sixièmes avec une jolie moyenne de 12'322 pas quotidiens. Le statisticien informaticien fait confiance au système informatique qui convertit les pas en kilomètres. L’expert précise malicieusement qu’étalonner tous les pas à 75 cm ne garantit pas des mesures exactes!

Maribelle Herranz du service de gastro-entérologie de la Policlinique médicale universitaire, grande amatrice de sport, a aussi participé à l'activité «Restez actifs/actives au quotidien» proposée dans le cadre de l'action. «Juste top!», affirme-t-elle tout sourire. «Avec des trucs tout simples, on peut faire de l’exercice sans s’essouffler».

Et côté organisateurs, ça marche aussi avec des podomètres! Oriana Villa, chargée du projet, forme une équipe avec trois collègues. Elles ont aussi pu accumuler quelques milliers de pas lors de la balade!

L'équipe de l'Office des poursuites du district de Morges a effectué le plus grand nombre de pas en moyenne par personne. De gauche à droite: Francesca Malespina, Nadège Bichet, Sarah Buache, Véronique Baumann, Virginie Rochat et Diana Cruz – (dr).

Des récompenses pour l'effort, la fidélité et la chance

L’équipe du SPEV: Betsy Desruisseaux, Céline Dupertuis, Céline Goy, Dimitri Calais, Franca Amarante, Lionel Arlettaz, Ludovic Bruchez, Marion Gerber, Michel Le Bars, Nadine Sambassi, Richard Fencz, Sabrina Oulevay, Silvia Carolillo et Fortuné Lipani (absent sur la photo) – (dr).

Trois équipes ont été récompensées et recevront régulièrement des livraisons de fruits.

L'Office des poursuites devant

«Toutes les six assez sportives et bonnes marcheuses, nous sommes souvent sorties faire quelques pas durant la pause entre midi et une heure. Nous avons découvert plusieurs endroits de balades, comme le sentier de la truite ou bien les parcours qui mènent à l’embouchure de la Venoge. Et puis on choisit de faire des détours, on prend plus facilement les escaliers. Nous avons toutes des podomètres et nous nous sommes prises au jeu...» Véronique Baumann affiche une moyenne de quelque 20'000 pas (près de 15km) par jour durant l’action. Et la moyenne de ses cinq collègues de l’Office des poursuites du district de Morges n’était pas beaucoup moins élevée. Sixième en 2014 et première en distance moyenne parcourue cette année, l’équipe s’annonce déjà présente pour 2016.

Fidèle à l’action

Le Service du personnel prend part à «Ça marche» depuis plusieurs années. Avec une équipe (photo) qui évolue et dans laquelle vient d’entrer Céline Dupertuis. «Nous ne visions pas des records, mais il nous arrivait de comparer nos nombres de pas entre nous. L’action influence nos habitudes. Plutôt que de téléphoner, il m’arrivait parfois de prendre l’escalier pour aller parler de vive voix à mon interlocuteur et gagner quelques pas».

Tirée au sort

Forte d’une douzaine de participants ne travaillant pas tous dans la même ville, l’équipe du Service de protection de la jeunesse a été tirée au sort et s’est vu attribuer le prix du hasard. «Nous aurions peut-être pu marcher davantage», juge Stéphanie Thélin. «Mais j’ai été contente de constater que nous avions tout de même effectué environ 12'000 pas par jour. Certaines personnes tirent la moyenne vers le haut en venant chaque jour à pied. Et puis il y a l’influence de la météo».

Suivez le guide!

Récompense bien méritée après le «calvaire» - (mm).

Cette année, deux balades étaient organisées dans le cadre de l’action «Ça marche avec mon podomètre!». Le 24 septembre, sur le coup de midi, une trentaine d’employé-e-s de l’administration ont emboîté les pas de Pierre Corajoud, infatigable découvreur d’itinéraires.

Partie du CHUV, la troupe gagne le chemin des Falaises. Première halte: comment repérer l’Hermitage d’un peu partout dans la ville? Facile, un pin noir d’Autriche en marque l’emplacement. Cet arbre planté par l’homme est plus haut que les arbres sauvages qui l’entourent. Deuxième arrêt face à un gros bloc de molasse. Le guide en profite pour expliquer cette curieuse bande végétale qui s’avance dans la ville. La première raison est géologique: les abords du Flon sont extrêmement abrupts et les glissements de terrain dissuadent de construire. L’autre est historique: Lausanne connut une pénurie de bois au XIXe siècle. Sauvabelin devint donc une réserve. Le bois fut ensuite classé, tout comme l’Hermitage. Sur le chemin de Montmeillan, face à trois maisons cachées dans la forêt, un proverbe végétal pour distinguer le charme du hêtre: «Le charme d’Adam, c’est d’être à poil». Dernière pause au Vallon, d’où partait jusqu’en 1947 un funiculaire amenant touristes et Lausannois sur les hauteurs de Sauvabelin (montagne à portée de pas…). L’actuel café Dalat occupe l’ancien buffet de la gare.

Il est temps de rentrer. Pierre de Corajoud invite les marcheurs ravis à «une montée calvairesque» par le bien nommé chemin du Calvaire. Bonus avant de retourner au travail: une vue sur la Cité et la cathédrale avec le lac bleu à l’horizon.

Quelques milliers de pas de plus au podomètre… qui en valaient la peine!

Brèves

Lignes directrices du redimensionnement des zones à bâtir

La LAT révisée veut que la majorité des communes vaudoises redimensionnent leur zone à bâtir - (Olivier Tuffé).

Le Service du développement territorial (SDT) a publié les lignes directrices du redimensionnement des zones à bâtir. Une procédure par étapes est proposée aux communes pour se mettre en conformité avec la LAT.

Les étapes proposées sont les suivantes:

la commune délimite son territoire urbanisé;
la commune traite les zones à bâtir situées en dehors de ce territoire;
la commune examine et traite la zone à bâtir située à l’intérieur de ce territoire.

Une plateforme internet sera mise à disposition des communes.

> Communiqué du 8 octobre 2015

> Lignes directrices à l'intention des communes vaudoises

> Présentation (dossier de presse) du 8 octobre 2015

Le compte Twitter @EtatdeVaud a été certifié!

Visible en clin d’œil à droite du nom du compte, la certification d'un compte sur les réseaux sociaux est une garantie supplémentaire pour les utilisateurs.

Le compte Twitter de l’État de Vaud, qui existe déjà depuis cinq ans, a été certifié sur le réseau social. Cette certification permet aux autres utilisateurs Twitter d’être sûrs qu'ils ont affaire au compte officiel du Canton et leur fournit ainsi un gage quant à la qualité et la véracité des informations qu'ils lisent.

Avec plus de 4000 abonnés à ce jour, le compte Twitter de l’État relaie les actualités du Conseil d'État, du Grand Conseil et de l'Ordre judiciaire vaudois, ainsi que les informations sur les prestations de l'administration cantonale.

En permettant des publications au quotidien, Twitter s’est imposé comme un des moyens de communication officiels, et désormais certifié, pour la communication à travers les médias sociaux.

Le château cantonal caché par les échafaudages!

Lancé au début du mois de juin, le chantier du château Saint-Maire se poursuit. Les échafaudages ont commencé à s’élever tout autour des murs en ce début d’automne.

Un peu plus de quatre mois après les premiers coups de pelle, on aperçoit le château cantonal comme on l’a rarement vu: comme barricadé de tous les côtés et jusqu’au faîte de ses tourelles d’angle. Une impressionnante infrastructure métallique enrobe le monument, le rendant pratiquement méconnaissable.

Des fouilles au pied des murs ont été effectuées pour les assainir avant la pose des échafaudages qui permettront en particulier de traiter les façades de molasse.

Avant la pose des échafaudages, les pompiers ont vérifié que l'accès au bâtiment par les services du feu pouvait être assuré à tout moment du chantier.

Les importants travaux de restauration en cours dureront jusqu’en février 2018.

> Visionnez le DIAPORAMA

Vaud à Expo Milano 2015: une présence interactive et ludique

Roxanne Meyer Keller, présidente du Grand Conseil et Pierre-Yves Maillard, président du Conseil d'État, sous le regard de Nicolas Bideau, directeur de Présence Suisse - (ARC Jean-Bernard Sieber).

Le canton s'est présenté, du 27 au 30 septembre, au Pavillon suisse de l’Expo Milano 2015 avec une série d’événements organisés autour des cinq sens. Exposition interactive et ludique «Vaud, terre des sens», dégustations de produits du terroir, démonstrations de production artisanale de fromage, retransmissions de concerts mythiques du Montreux Jazz Festival étaient au programme.

Une délégation du Conseil d’État emmenée par son président Pierre-Yves Maillard ainsi qu’une délégation du Grand Conseil conduite par sa présidente Roxanne Meyer Keller ont inauguré officiellement, le 28 septembre, les journées du canton de Vaud à l’Expo de Milan, initiées et coordonnées par le Département de l’économie et du sport dirigé par Philippe Leuba.

> Communiqué du 23 septembre 2015

> www.vaudexpo2015.ch

Une journée pour anticiper le changement climatique!

Le changement climatique est une réalité avec laquelle tous les services de l'État auront à composer. Par exemple: en mai 2014, de fortes inondations avaient frappé le Nord vaudois - (dr).

Tous les services de l'État seront affectés d'une manière ou d'une autre par le changement climatique. Une journée de conférences est organisée jeudi 5 novembre à l'EPFL afin de réfléchir de manière transversale à cette thématique. Les interventions mettront en lumière les impacts à prévoir dans différents domaines, de la santé publique au développement urbain et à la dépendance énergétique.

Les impacts du changement climatique croissent et menacent notre milieu de vie. Le Canton de Vaud et toutes les organisations se trouvant sur son sol seront confrontés à ses impacts dans les années à venir. Il est nécessaire d’agir au niveau international, national, mais aussi local pour se préparer efficacement contre ses effets.

Le Service de la sécurité civile et militaire organise, le 5 novembre au Rolex Learning Center de l'EPFL, une conférence sur le thème «Le changement climatique – anticiper et se préparer». Deux grandes conférences suivies de deux tables rondes regroupant des spécialistes issus de différents milieux sont au programme.

«Le changement climatique - anticiper et se préparer». Conférences et tables rondes. Jeudi 5 novembre 2015, 9h (accueil dès 8h15), Rolex Learning Center, EPFL.

> Inscriptions ouvertes aux personnes intéressées: remplir le formulaire en ligne

> Autres informations et contacts: www.vd.ch/protection-population

Enfants avec leurs parents au travail jeudi 12 novembre

La «Journée Osez tous les métiers» (Jom) permettra à des filles, élèves de la 7e à la 9e année (HarmoS), de découvrir la journée de travail de leur père ou d'un proche, et à des garçons de découvrir celle de leur mère ou d'une proche.

Les inscriptions se sont terminées le 8 octobre. Les ateliers organisés par le Bureau de l'égalité (BEFH) pour les élèves de 7e à 9e de tout le canton connaissent un succès renouvelé. Ils se sont remplis rapidement, certains en quelques jours. Quelque 600 places étaient proposées (Parlement des filles, Ingénieure, Informaticienne pour les filles, Infirmier, Métiers de la santé et Educateur de l'enfance pour les garçons).

Retour d'expérience demandé aux services par le BEFH

Hors ateliers organisés par le BEFH, les services de l'État de Vaud sont nombreux à accueillir les enfants de collaboratrices et collaborateurs lors de la Jom. Le BEFH les encourage à lui faire un retour sur les activités menées au moyen du formulaire online.

> Questionnaire de retour d'expérience à remplir en ligne

> Pages web du BEFH consacrées à la Jom

Pratique

Pense te voir! Les élus ont leurs mots à dire

Le dimanche des élections fédérales, de passage à l’Aula des Cèdres où le Canton avait invité les médias, les partis et le public intéressé à suivre les résultats en direct, plusieurs conseillers nationaux actuels ou nouveaux élus ont cité un mot ou une expression qui leur tient à cœur spécialement pour la rubrique «Pense te voir!».

De gauche à droite et de haut en bas: Frédéric Borloz, Jean Christophe Schwaab, Ada Marra, Laurent Wehrli, Daniel Brélaz, Michaël Buffat, Jean-Pierre Grin, Isabelle Chevalley, Olivier Français, Cesla Amarelle, Luc Recordon, Claude Béglé.

Saurez-vous deviner quel mot vaudois a été prononcé par qui?

Si vous séchez, vous pourrez toujours bigler du côté de la vidéo en lien ci-dessous.

Ont proposé un mot: Frédéric Borloz, Jean Christophe Schwaab, Ada Marra, Laurent Wehrli, Daniel Brélaz, Michaël Buffat, Jean-Pierre Grin, Isabelle Chevalley, Olivier Français, Cesla Amarelle, Luc Recordon, Claude Béglé.

Voici les mots ou expressions prononcés:

Gouille, Cagnard, Chenoille, Taborniau, Dzenoilles, Penatset, «Le beau temps menace», Colinet/Colinette, Taguenet, Chotte.

Voir la VIDÉO

> Le 18 octobre certains des candidats aux élections fédérales ont donné un mot qu'ils apprécient. Découvrez-les!

Une entreprise collective!

Jean Villard Gilles, qui affectionnait l'expression «Pense te voir!» et qui aura été le premier contributeur de cette rubrique - (ALS - Fonds B. Moulin).

La rubrique «Pense te voir!» de La Gazette accueille historiettes, anecdotes, étymologies savantes ou populaires et autres coups de cœur lexicaux et linguistiques à sonorités vaudoises.

Un mot, une expression vaudoise que vous employez à tout bout de champ? Qui vous rappelle un souvenir vague ou précis ancré ici ou là dans le canton? Irremplaçable à vos yeux? Intraduisible? Qui vous fait sourire? Ou dont vous aimez tant les chantantes sonorités? Écrivez à info.gazette(at)vd(dot)ch . Vous pouvez proposer un mot ou une expression seuls ou, si la muse vaudoise vous emporte, un texte bref de votre cru. Sans omettre de préciser ce qui vous a fait choisir ce mot ou cette expression. On en parlera ici.

Bon, foin de batoille! Rendez-vous au prochain numéro et veille te voir de pas oublier d’envoyer une inclassable expression vaudoise à La Gazette !

> Adresse d’envoi (mention: Rubrique «Pense te voir!»): info.gazette(at)vd(dot)ch

Produits de Marcelin à prix préférentiel et portes ouvertes

Pommes, jus de pomme ou vins, des produits des Domaines de Marcelin et des Hospices cantonaux dont l’État est propriétaire sont proposés sur commande avec des rabais spéciaux pour le personnel cantonal. Deux journées de portes ouvertes sont par ailleurs organisées à Marcelin.

Pour bénéficier de rabais réservés au personnel, chacun peut remplir le bulletin de commande (lien ci-dessous) jusqu'au 15 décembre 2015. Les retraits de produits se font ensuite sur place, à Morges ou à Aigle, jusqu'au 21 décembre.

Portes ouvertes à Marcelin les 6 et 7 novembre

Il est aussi possible de profiter des tarifs spéciaux en faisant ses emplettes durant les portes ouvertes à l’École d’agriculture de Marcelin, à Morges. Animations et visites ainsi que dégustations et vente de produits du terroir sont au programme les vendredi 6 et samedi 7 novembre.

Dégustation spéciale sur réservation

Une dégustation de six vins avec six fromages permettra aux gourmets et épicuriens de découvrir des nuances d’accords que peut produire une association de goûts idéale. Le nombre de places étant limité à 60, une réservation par courriel (adresse ci-dessous) s’impose pour cette dégustation prévue en deux sessions.

Pratique:

> Bulletin de commande pour le personnel de l'État (PDF)

> Horaires des portes ouvertes à Marcelin: vendredi 6 novembre de 10h à 18h et samedi 7 novembre de 9h à 16h. Informations sur les portes ouvertes (PDF)

> Informations sur la dégustation spéciale (Réservation par mail auprès de bernard.luthi(at)vd(dot)ch)

> Autres informations: Service de l'agriculture

De nombreuses variétés de pommes peuvent être commandées ou achetées sur place lors des portes ouvertes – (dr).

«Suis-je à jour avec mes vaccins?»

Du 20 octobre au 20 novembre, les Vaudois sont invités à vérifier gratuitement si leurs vaccins sont à jour auprès de leur pharmacien.

Cette campagne de sensibilisation offre également la possibilité d'enregistrer son carnet de vaccination sous forme électronique.

L'opération est un partenariat entre la Société vaudoise de pharmacie et le Département de la santé et de l'action sociale.

> Communiqué du 19 octobre 2015

> Page campagne «Vaccins à jour?

> Site de la Société vaudoise de pharmacie «Suis-je»

Caisse de pensions: ma couverture de retraite et d’invalidité est-elle à son maximum?

La Caisse de pensions de l'État de Vaud (CPEV) prévoit des prestations de retraite et d’invalidité équivalentes à 60% du salaire assuré. Chacun peut se référer à sa situation de prévoyance, envoyée chaque année par la CPEV, pour savoir s'il a droit au taux maximum. En cas de lacune, le rachat peut être une solution à envisager.

Pour bénéficier du taux maximum, il faut compter 38 années d'assurance à un degré d’activité constant. La colonne «taux de pension» de la situation de prévoyance de chaque assuré indique le niveau de sa couverture. En dessous de 60%, le maximum n'est pas atteint. C'est par exemple le cas quand il y a eu une interruption de travail, un versement anticipé pour l'achat d'un logement ou un divorce.

En cas de «lacune de prévoyance»

Pour combler tout ou partie d'une lacune, il est possible de procéder à un «rachat». Le site internet de la CPEV propose un simulateur de rachat, qui permet à chacun de faire des projections selon sa situation.

> Davantage d'informations sur le rachat de prestations

> Simulateur de rachat sur le site de la CPEV

Offre de formation continue en 2016

L'offre de formation du Centre d'éducation permanente (CEP) 2016 a été publiée. Une nouvelle proposition de formation certifiante y apparaît. Des tests préalables à l'inscription à certaines formations brèves ont en outre été introduits.

En plus des formations destinées aux managers d'équipe, le CEP propose dorénavant une certification en gestion de projet, à destination des cadres et collaborateurs spécialistes. Ce cursus modulaire allie formation individuelle en ligne et formation en groupe au rythme choisi par chacun. La formation prépare aux examens selon les standards internationaux IPMA.

Autre nouveauté: des tests préalables à l'inscription sont demandés pour les formations brèves qui nécessitent des prérequis. Ces tests, dont le résultat reste dans les mains du principal intéressé, permettent d’augmenter l’impact des formations suivies.

> Toutes les informations sur www.cep.vd.ch

Culture

Giuseppe Penone. Regards croisés

Le Musée cantonal des beaux-arts présente la première exposition dans un musée en Suisse romande de l’artiste Giuseppe Penone. Cette exposition a été conçue en étroite collaboration avec l’artiste né en 1947 à Garessio et qui vit et travaille à Turin.

Tout grand sculpteur est aussi un grand dessinateur. Giuseppe Penone donne corps à cette évidence. La première exposition de ce protagoniste majeur de l’ Arte Povera dans une institution muséale en Suisse romande inverse la démarche habituelle qui consiste à montrer des sculptures de Penone accompagnées de dessins préparatoires.

Le dessin en premier

L’exposition prend le dessin comme point de départ, les sculptures apparaissant en contrepoint – des dessins de la main de Penone, mais aussi des travaux sur papier issus de sa collection, d'Alberto Giacometti, Amadeo Modigliani, Giacomo Balla, Pierre Bonnard, Kasimir Malevitch ou Louis Soutter. Se répondent ainsi les différents regards, sur diverses techniques, sur divers temps de la création, sur plusieurs formes d’expression. Les regards croisés entre les univers du dessin de Giuseppe Penone et de ses illustres confrères révèlent, loin de simples analogies formelles, de subtiles affinités électives, et font découvrir une face moins connue et plus intime de l’artiste italien.

L’exposition réunit une centaine de dessins de Penone datant de 1967 à 2006, ainsi que plusieurs sculptures, dont une pièce monumentale présentée récemment à Versailles (Spazio di luce, 2008). Des dessins émanant d’autres artistes sont aussi exposés.

Dialogue et conceptions opposées

Les salles offrent une alternance entre monumental et intimiste, entre l’idée de développement conceptuel et d’œuvre terminée. Regards croisés donc entre dessin et sculpture, entre dessins de Penone et d’autres artistes, entre des conceptions du dessin diamétralement opposées: dessin en tant que support de la pensée et note préparatoire, mais aussi en tant que forme d’expression spécifique et autonome, comme l’évoque l’homonyme dessein ou l’italien disegno . – (com mcb-a)

Giuseppe Penone. Regards croisés . Exposition au Musée cantonal des beaux-arts, Palais de Rumine, Lausanne. Ma-ve: 11h – 18h, sa - di: 11h – 17h. Jusqu'au 3 janvier 2016.

Visites commentées du jeudi: 29 octobre à 12h30, 19 novembre à 18h30, 3 décembre à 18h30, 10 décembre à 12h30. Visite dessinée parents-enfants , mercredi 28 octobre de 14h à 16h30, dès 6 ans. Sur inscription. Autres rendez-vous.

Publication: Giuseppe Penone. Regards croisés . Sous la direction de Bernard Fibicher, 160 pages, 134 illustrations couleur. Ed. 5 Continents, 2015. CHF 38.- (après l’exposition: CHF 45.-). Commande au mcb-a

Studio per Biforcazione [Étude pour Bifurcation], 1986, crayon sur papier - (photo: Archivio Penone, Turin, 2015, ProLitteris, Zurich).

Suisse & euthanasie à la Grange

Alice s’apprête à rejoindre la Suisse où elle a rendez-vous avec le Dr Strom. Médecin controversé, Gustav Strom a accepté d’assister et d’aider Alice dans sa volonté d’en finir avec la vie et de choisir le moment de sa mort. Tout en clarté et en nuances, avec une pointe d’ironie aussi, Lukas Bärfuss se saisit de l’un des thèmes les plus importants et personnels de notre époque, et en fait un drame non pathétique. Au fil de situations explosives et souvent absurdes, personnages et questions philosophiques s’entrechoquent. (Texte de présentation, Grange de Dorigny)

Le Voyage d’Alice. Pièce de Lukas Bärfuss; mise en scène: Gian Manuel Rau; par la Cie Camastral. Spectacle à la Grange de Dorigny, du 22-25 et du 29-31 octobre 2015: je 19h, ve 20h30, sa 19h, di 17h. Durée 2h.

> La Grange de Dorigny

Deux lauréates de la Bourse Alice Bailly au CHUV

Tami Ichino, Vue vers le haut (Aodake, 2014, acrylique sur toile).

Dans le cadre des Rencontres art et sciences sur le thème «L’art et la culture à l’hôpital», l’Espace CHUV reçoit deux lauréates de la Bourse Alice Bailly. L’exposition sera visible du 15 octobre au 26 novembre dans le Hall principal du bâtiment hospitalier.

Tami Ichino, née à Fukuoka au Japon, est une artiste confirmée. Ses peintures évoquent l’impermanence des choses par des «Images du monde flottant». Inspirées par la culture japonaise, ses œuvres allient une sobriété et une précision qui rappellent les haïkus japonais.

Autre registre, Nathalie Perrin, diplômée de l’ECAL, détourne et couple des images de films en des hybrides sous forme de grands dessins au crayon de couleur. Un univers mystérieux fait de montages où s’entrechoquent des références cinématographiques très hétérogènes.

Tami Ichino et Nathalie Perrin. Exposition à l'Espace CHUV, Centre hospitalier universitaire vaudois, rue du Bugnon 46, 1011 Lausanne, jusqu'au 26 novembre 2015: tous les jours de 8h à 20h.

> Programme complet des Rencontres art et sciences

Don au Musée de l'Elysée

Une promesse de don de 500'000 francs suisses a été faite par la Yuz Foundation du grand collectionneur sino-indonésien d’art contemporain Budi Tek au Musée de l'Elysée.

Ce soutien, d'un montant de 100'000 francs par année, sur cinq ans, est destiné à mettre en valeur les collections et à préparer leur déménagement dans leur nouvel écrin qui verra le jour dans le cadre du Pôle muséal.

Budi Tek, entrepreneur sino-indonésien, est considéré comme l’un des plus grands collectionneurs d’Extrême-Orient. Il est aussi mécène en Asie et en Occident par le biais de sa fondation, la Yuz Foundation. Le Musée de l'Élysée rejoint le Centre Pompidou, le Brooklyn Museum, le MoMA et la Tate sur la liste des institutions soutenues.

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Éditeur: État de Vaud. Rédacteur responsable: Joël Christin. Rédaction: Kareem Jan Khan, Marie Minger. Contact: info.gazette@vd.ch