La Gazette

n°266
16 décembre 2015

À la une

«Privilégier les compromis dynamiques»

En cette période de fin d’année, le Conseil d’État a le plaisir de vous présenter ses vœux les meilleurs pour l’année 2016. Nous vous adressons également nos remerciements ainsi que notre reconnaissance pour tout le travail accompli ces douze derniers mois. Votre engagement et votre dynamisme auront cette année encore été décisifs pour la qualité de nos projets et de nos services publics.

Soucieux de continuer à renforcer et moderniser le statut de la fonction publique quand cela s’avère possible, le Conseil d’État est particulièrement heureux d’avoir pu prendre, cette année, plusieurs mesures concrètes dans ce sens en débloquant le règlement sur les gratifications pour ancienneté, en améliorant les indemnités pour travail de nuit et de week-end et en revalorisant le salaire des apprentis.

Plus largement, l’année 2015 a vu plusieurs actions importantes aboutir, que ce soit dans le domaine de la politique économique (mise en place d’un fonds de soutien à l’industrie, stratégie pour les Alpes Vaudoises), l’aménagement du territoire (poursuite des travaux de mise en conformité avec la LAT), la santé (importants investissements dans les sciences de la vie et la recherche sur le cancer, nouvelle clause visant à mieux réguler les futures acquisitions d’équipements médicaux lourds), les transports (développement du RER Vaud dans le nord du canton notamment) ou encore la culture (avancement du pôle muséal et annonce des lauréats retenus pour les nouveaux MUDAC et Musée de l’Elysée). L’année 2015 a aussi été marquée par la nomination d’un nouvelle rectrice à l’UNIL ainsi que de plusieurs nouveaux chefs de service dans des entités stratégiques (SDT, SDE, SERAC), par la présence vaudoise à l’Exposition universelle à Milan tout comme l’attribution des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ 2020) à Lausanne.

Pour autant, 2015 a aussi été synonyme de tendance nationales et internationales nettement plus inquiétantes. Au niveau économique, nos entreprises doivent désormais faire face aux difficultés engendrées par le franc fort, sans parler des incertitudes quant à la poursuite de la voie bilatérale avec l’UE. Sur la scène internationale, les guerres et la déstabilisation du Moyen-Orient continuent d’engendrer leur lot de souffrances humaines et de pousser des dizaines de milliers de réfugiés sur les chemins de l’exil, mettant à l’épreuve les politiques d’asile en Europe. Enfin, les violences terroristes inouïes survenues en France, mais aussi en Tunisie, au Mali, au Danemark, au Liban ou encore en Turquie, ont produit des tragédies ayant fortement frappé les consciences.

Dans ce contexte général agité et incertain, le Canton de Vaud peut et doit faire le nécessaire pour faire face, à son niveau, aux multiples défis actuels et futurs. Il conviendra de privilégier la voie ayant contribué au succès de notre canton jusqu’ici: des services publics forts basés sur la prospérité économique et en faveur de la cohésion sociale, une culture politique fondée sur le dialogue constructif et la capacité de nouer des compromis dynamiques. C’est d’ailleurs en ce sens que le Conseil d’État a fait aboutir sa stratégie équilibrée de réforme de la fiscalité des entreprises munie de nombreuses contreparties sociales en faveur du pouvoir d’achat des ménages, laquelle fera l’objet d’un vote populaire en 2016 suite à l’aboutissement du référendum à ce sujet.

En attendant ce moment important pour l'avenir du Canton de Vaud, nous vous souhaitons de très belles fêtes de fin d’année ainsi qu’à vos familles et une excellente année 2016. Bonnes vacances à celles et ceux qui en prendront et merci à celles et ceux qui resteront sur le pont pour assurer, pendant les fêtes, les services indispensables à notre population.

Pierre-Yves Maillard

Président du Conseil d’État

Pierre-Yves Maillard -
Pierre-Yves Maillard - (J.-B. Sieber - ARC).

Les vœux du Conseil d'État

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Pour les fêtes, le chêne de Napoléon sur le site de l'Unil, endosse son habit de fête avec 24 lumières colorées -
(Fabrice Ducrest - UNIL).

Le Conseil d’État tient à vous adresser ses plus chaleureux remerciements pour le travail accompli et l'engagement de toutes et tous.

Il vous souhaite, ainsi qu’à vos proches, de très belles fêtes de fin d'année et vous adresse ses vœux les meilleurs pour 2016.

Le chêne de Noël...

Le traditionnel sapin décoré dans le hall du château cantonal n'ayant pas pu être garni cette année en raison des travaux de rénovation, La Gazette a choisi d'illustrer les vœux du Conseil d'État par ce chêne illuminé.

Situé en face de la bibliothèque universitaire, sur le campus de l’Université de Lausanne, le chêne de Napoléon a été planté en souvenir du passage de Bonaparte à Dorigny le 12 mai 1800. Aujourd’hui, il fait l’objet d’un grand projet de séquençage de son génome appelé «Napoleome». En cette fin d'année, il a endossé son habit de fête avec 24 lumières colorées, activées par les utilisateurs d’une application mobile au gré de leurs envies.

> Le projet «Napoleome»

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Actualités

Résultats du concours: découvrez la carte de vœux choisie par le Conseil d’État

En juillet dernier, La Gazette lançait un concours: chacun était invité à soumettre une image susceptible de devenir la carte de vœux du Conseil d’État en cette fin d’année 2015. Voici les résultats!

Pour cette carte de vœux, carte blanche était donnée aux participants. Seule consigne: l’image devait être en adéquation avec les projets, le patrimoine ou les valeurs du Canton. Vous avez été nombreux à nous envoyer des propositions. C’est avec plaisir que nous avons découvert photos, dessins, textes, montages graphiques, tous inventifs, parfois audacieux!

Et le gagnant est…

Au total, les contributions de 17 participants et participantes nous sont parvenues. Lors de sa séance du 11 novembre 2015, le Conseil d’État a fait son choix. Le Dr. Antoine Nobile, chef de clinique à l’Institut universitaire de pathologie du CHUV, est le grand lauréat du concours. Sa vue du Léman a remporté le plus de suffrages.

Trois autres contributions primées

Trois autres contributions ont été primées, en raison de leur qualité particulière. Reçoivent un deuxième prix ex aequo une photo de Christine Lavanchy, technicienne de laboratoire à l’Institut de biochimie, et le collage numérique de Claudia Renna du Service informatique de la Bibliothèque cantonale universitaire. Un troisième prix récompense un dessin sur la thématique «ensemble» proposé par Catherine Jan, qui travaille au Centre universitaire de médecine légale.

Remise des prix

Leurs prix ont été remis aux lauréats par le Chancelier d’État, Vincent Grandjean, lors d’une petite cérémonie organisée le 8 décembre dans les locaux du Bureau d’information et communication à la rue de la Barre. Les quatre candidats primés, dont trois étaient présents, ont notamment reçus du vin et des produits de Marcelin, des entrées pour le Musée de l’Élysée et des exemplaires du magazine de l’institution.

Les images du concours en vidéo

La photo d’Antoine Nobile apportera donc les traditionnels vœux du Conseil d’État, glissée dans son enveloppe blanche découpée à la forme du canton de Vaud. L’équipe de La Gazette vous invite à découvrir les œuvres retenues, expliquées par leurs auteurs dans une vidéo.

« C'est un plaisir pour moi de montrer le travail que je fais à côté de mon travail de pathologiste » - Antoine Nobile, vainqueur du concours
« C'est un plaisir pour moi de montrer le travail que je fais à côté de mon travail de pathologiste » - Antoine Nobile, vainqueur du concours

Concours Gazette: Voir la VIDÉO

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Remise des prix: Vincent Grandjean, chancelier, Antoine Nobile, grand gagnant, Claudia Renna, deuxième prix, Catherine Jan, troisième prix - (kjk).

> Voir le reportage sur la cérémonie de remise de prix du 8 décembre.

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Le Bugnon organise la 20e édition de sa Soupe à l’Ours!

Les fêtes de fin d’année se rapprochent et à cette occasion le Gymnase du Bugnon à Lausanne organise sa désormais traditionnelle Soupe à l’Ours. Du 19 au 21 décembre, le gymnase organisera un repas ouvert à tous! Une occasion idéale pour transmettre certaines valeurs pédagogiques et sociales tout en partageant un instant de convivialité autour d’un bon repas.

Initiée il y a vingt ans par Monique Roulier, enseignante au Gymnase du Bugnon, la Soupe à l’Ours est devenue l’occasion pour les élèves de participer à l’organisation d’un repas de midi trois jours durant. Offerts gracieusement à la cafétéria du gymnase, ces repas permettent de venir en aide aux personnes âgées, isolées ou dans le besoin financièrement. «Pour nous, ce repas c’est aussi l’opportunité de donner aux élèves, souvent timides, la possibilité de faire le pas vers l’autre en animant ces repas et en discutant avec des personnes auxquelles cela peut manquer au quotidien», explique Dominique Centeno, enseignant d’informatique et responsable de l’organisation de la Soupe à l’Ours pour la première fois. C’est aussi l’occasion pour les gymnasiens de rencontrer des personnes de cultures et de générations différentes qu’ils n’auraient peut-être pas côtoyés sinon.

140 élèves bénévoles pour trois jours de solidarité

Cette année, pas moins de 140 élèves bénévoles participeront à la préparation de l’évènement dans son intégralité. Une entrée, un plat, un dessert, mais également une série d’animations musicales orchestrées par des professeurs et des élèves, c’est ce que les organisateurs offriront lors de ces trois jours de solidarité. La générosité des enseignants, des parents d’élèves et des sponsors a permis de récolter près de 6000 francs pour l’organisation de cette édition. Lors des grands jours, la Soupe à l’Ours peut servir jusqu’à 150 repas sans compter les élèves et professeurs qui l’organisent.

Moment de partage privilégié

Un contexte pédagogique atypique comme le souligne Dominique Centeno: «Il s’agit d’un moment de partage privilégié avec les élèves. Nous nous découvrons mutuellement sous un nouveau jour avec souvent de très belles surprises quant à leur implication dans le projet». Déjà bien implanté dans le décor des fêtes de fin d’année au sein du quartier, ce moment de partage a su marquer les esprits des participants. D’ailleurs chaque année, d’anciens élèves et professeurs participent à l’évènement, en apportant une contribution financière, leur aide ou simplement par leur présence aux repas.

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Plusieurs animations organisées par des élèves et des professeurs rendent les repas encore plus chaleureux -
(Soupe à l'Ours).

Les Concerts de l’Avent de l’école de Mon-Repos

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La collecte réalisée lors des Concerts de l'Avant a permis de lever 3000 francs de dons pour des écoles au Mali - (kjk).

On retrouve également cet élan de solidarité chez les plus petits. Vendredi 4 décembre, les élèves de troisième à sixième de l'École primaire de Mon-Repos ont donné leurs deux Concerts de l’Avent à la Cathédrale de Lausanne. Au total, 340 élèves y ont participé (170 à chaque fois). La manifestation a remporté un franc succès auprès de quelque 800 spectateurs pour chaque représentation. «Cet évènement est une véritable occasion de vivre de très beaux moments de partage. Il est très attendu chaque année, l'ensemble des places assises prévues initialement sont largement occupées et souvent dépassées!», explique Frédéric Perroud, doyen de l’Établissement primaire de Mon-Repos et coordinateur des Concerts de l'Avent.

L'origine de ces spectacles remonte à plus d'une dizaine d'années en arrière. Un directeur d’école malien adressait alors une demande de soutien financier à plusieurs établissements scolaires suisses. Ce lien existe aujourd’hui à travers une association caritative et l'École de Mon-Repos répond présent à l’appel à la solidarité en organisant une collecte de fonds à la fin de chaque concert. «Cette année, les concerts ont permis de lever plus de 3000 francs de dons. Une somme qui permettra de venir en aide aux élèves de plusieurs écoles maliennes par le biais d’une association créée dans ce but», conclut Frédéric Perroud.

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Reportage

Agir ensemble pour le climat: prévenir plutôt que guérir!

Les impacts du changement climatique croissent et menacent potentiellement notre milieu de vie. Afin de pouvoir anticiper et préparer efficacement le canton de Vaud, le Département des institutions et de la sécurité, en collaboration avec le Département du territoire et de l’environnement, a organisé une conférence sur le changement climatique le 5 novembre 2015 au Rolex Learning Center de l’EPFL.

Les conséquences du dérèglement climatique font régulièrement la une de l'actualité et l'objet de nombreuses recherches scientifiques. La Protection de la population du canton de Vaud s'intéresse plus particulièrement aux risques induits par ce phénomène sur la population, l’économie et le patrimoine. À l’aube de la COP21 de Paris, cette journée de conférences et de tables rondes visait à développer une vision systémique et globale des risques, à souligner les interconnexions entre les échelles géographiques – locales, régionales et internationales – et à promouvoir la transversalité entre les partenaires concernés.

Analyser les enjeux et défis à venir

Après un rappel des risques liés au changement climatique sur le plan national et international, des thèmes transversaux ont été abordés lors de deux tables rondes. Portant sur la dépendance énergétique, les répercussions sur les flux migratoires, en passant par l’adaptation économique du changement climatique comme moyen d’identifier les investissements les plus rentables ou encore les impacts sur la santé, ces présentations avaient pour but d’analyser les enjeux et les défis posés par le changement climatique afin d’agir et s’adapter efficacement.

Anticiper pour mieux maîtriser les dangers

Dans la continuité de la gestion intégrée des risques, voulue par les autorités cantonales vaudoises depuis l’adoption en 2004 de la loi sur la protection de la population (LProP), cette première journée débutait un cycle de conférences visant à assurer au mieux la maîtrise des dangers, limiter les dommages en cas de catastrophe ou de situation d’urgence et permettre un retour à une situation normale le plus rapidement possible.

Prochaine conférence

La date de la prochaine conférence de la Protection de la population est d’ores et déjà fixée au 10 novembre 2016. Des précisions suivront ultérieurement sur www.vd.ch/protection-population.

Les conseillères d’État Jacqueline de Quattro et Béatrice Métraux étaient présentes à l'EPFL, où la journée a été animée notamment par les climatologues Jean Jouzel (à g.) et Martin Beniston -
Les conseillères d’État Jacqueline de Quattro et Béatrice Métraux étaient présentes à l'EPFL, où la journée a été animée notamment par les climatologues Jean Jouzel (à g.) et Martin Beniston - (J.-B. Sieber - ARC).

Changements climatiques: le rôle de la Confédération

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Andrea Burkhardt, cheffe de la division climat auprès de l'OFEV, présente la stratégie et le rôle de la Confédération dans l'adaptation aux changements climatiques - (SSCM - G. Fusco).

Responsable de la mise en œuvre du Protocole de Kyoto en Suisse, Andrea Burkhardt, cheffe de la division climat auprès de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) a rappelé les objectifs de la politique climatique suisse, qui mise sur des mesures librement consenties par les milieux économiques ainsi que sur des instruments d’économie de marché, tels que les taxes d’incitation et le système d’échange de droits d’émission.

Son intervention portait sur la stratégie et le rôle de la Confédération dans le cadre de l’adaptation aux changements climatiques. Les analyses du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) précisent que les efforts déployés par la communauté internationale pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ne suffisent pas à empêcher entièrement le réchauffement climatique.

Le Parlement suisse a donc inclus dans la loi révisée sur le CO2 l'adaptation au changement climatique comme deuxième pilier complémentaire, à côté de la réduction des émissions de CO2. Le Conseil fédéral a élaboré une stratégie d'adaptation qui décrit les objectifs, les défis et les champs d'action dans l'adaptation au changement climatique en Suisse ainsi que les mesures d'adaptation dans un plan d'action commun pour les offices fédéraux concernés. Ils consistent à fournir des scénarios climatiques et hydrologiques sophistiqués, identifier les opportunités et les risques liés au climat et, en outre, assurer une coopération étroite entre la Confédération, les cantons, les villes et les municipalités.

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Le collège des secrétaires généraux: un travail essentiel en amont des décisions du Conseil d’État

À quel moment un dossier est-il suffisamment abouti pour une décision politique? La bonne maturité des objets transmis au Conseil d’État, c’est ce que le collège des secrétaires généraux s’efforce d’assurer semaine après semaine. Parmi d’autres de ses missions qui optimisent le fonctionnement de l’administration et du gouvernement.

Chaque lundi, le collège des secrétaires généraux réunit le chancelier et les responsables administratifs des départements et du Grand Conseil. Entre autres tâches, il scrute l’ordre du jour des séances gouvernementales. Il s’agit de contrôler tous les aspects techniques des dossiers afin de permettre aux membres du Conseil d’État de se concentrer sur l’aspect politique des décisions à prendre.

Évaluation technique et administrative

Les vérifications qu’effectuent les secrétaires généraux font gagner un temps précieux au Conseil d’État. D’autant que la complexité des dossiers a augmenté avec les années. Les incidences d’un projet débordent souvent la maîtrise d’un seul département de l’administration. Effets de la décision sur les finances, sur l’environnement, sur les autres départements ou sur les communes, l’évaluation des dossiers vise à offrir une vue synthétique de leurs principaux enjeux et conséquences sur les plans technique et administratif. Le nombre annuel de quelque 1700 décisions abouties du Conseil d’État ne serait jamais aussi important sans ce travail en amont.

Ménager du temps pour les gros dossiers

Pour s’aider, le collège des secrétaires généraux s’appuie sur le modèle imposé – sorte de «check list» – qu’il a conçu pour les propositions au Conseil d’État (PCE). Les secrétaires généraux reçoivent une copie des PCE deux semaines à l’avance. Leur travail est source d’une économie de temps très importante sur les objets portés au bordereau du Conseil d’État. Environ cinq fois plus nombreux mais moins complexes que les dossiers, les objets du bordereau étaient très chronophages pour le gouvernement. Ils portent en général sur des affaires départementales pour lesquelles le Conseil d’État a une compétence. Il peut s’agir d’une réponse à un courrier, d’un crédit supplémentaire visé par le Département des finances et des relations extérieures ou d’une lettre de mission par exemple. Le collège des secrétaires généraux épluche ces objets au nombre d’environ trente chaque semaine et le Conseil d’État n’ouvre désormais la discussion sur l’un d’eux que sur demande. Les discussions sur les plus gros dossiers bénéficient ainsi de davantage de temps.

Vers davantage de travail en commun

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(photo: kjk).

Le travail fourni par le collège des secrétaires généraux représente un important gain de temps et d’efficacité dans la préparation des séances du Conseil d’État. La confiance du Conseil d’État à l’égard du travail fourni par le Collège a grandi au fil des années. «Aujourd’hui, le Conseil d’État nous confie diverses tâches et le collège, de son propre chef, peut préparer une réflexion à l’intention du pouvoir exécutif. Nos propositions sont généralement bien accueillies, voire parfois suivies», confie Eric Toriel, secrétaire général du DSAS depuis 2006.

Les remarques et les critiques de chacun sont bien perçues par les secrétaires généraux chargés des différents dossiers. Elles apportent le recul nécessaire et une mise en perspective bienvenue de l’objet sous différentes facettes. Avec le temps et grâce à une sélection judicieuse des secrétaires généraux, la raison d’être du collège a mué de la simple communication interdépartementale, vers davantage de travail en commun. «L’expression «collège des secrétaires généraux» peut maintenant faire clairement référence à l’attitude et l’état d’esprit collégial des collègues secrétaires généraux, solidaires d’une action efficace au service de l’État», souligne Eric Toriel.

Pour une meilleure coordination entre les deux pouvoirs

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(photo: J.-B. Sieber - ARC).

Pour préparer les séances du collège, le secrétariat général du Grand Conseil transmet les objets renvoyés au Conseil d’État ou en commission lors des séances du parlement à l’ensemble des secrétaires généraux et au Chancelier. Igor Santucci, secrétaire général du Grand Conseil, est présent lors de la première partie de la séance consacrée à la coordination entre les départements et le secrétariat du Grand Conseil.

Il assiste notamment à l’attribution des diverses interventions parlementaires aux différents départements concernés. «Un moment important qui nous permet de transmettre l’information au secrétariat parlementaire et ainsi faciliter la mise en relation rapide entre le département concerné et la commission chargée du dossier», explique Igor Santucci.

Le collège joue le rôle de plateforme d’échange, qui permet d’ajuster le sens des priorités ou de traiter des urgences entre le Conseil d’État et le Grand Conseil, tout en respectant la séparation des pouvoirs qui doit exister entre les deux. Contribuer à l’efficacité du processus décisionnel est dans l’intérêt des deux pouvoirs et le collège permet de s’assurer que tous les secrétaires généraux se rencontrent au moins une fois par semaine. Cette coordination est en réalité le fruit d’un travail au quotidien, qui se traduit par des échanges de mails, des appels téléphoniques ou des rencontres entre les collaborateurs et collaboratrices du secrétariat général du Grand Conseil et des différents départements.

Le collège des secrétaires généraux permet d'atteindre le nombre annuel de quelque 1700 décisions abouties du Conseil d’État -
Le collège des secrétaires généraux permet d'atteindre le nombre annuel de quelque 1700 décisions abouties du Conseil d’État - (jc).

Une vue générale indispensable

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(photo: J.-B. Sieber - ARC)

Outre l’ordre du jour du gouvernement, le collège des secrétaires généraux examine aussi, à intervalles réguliers, la planification des objets à trois mois. Tel dossier a-t-il fait l’objet d’une information générale au Conseil d’État? A-t-il été examiné en délégation du gouvernement ou fait l’objet d’une séance de réflexion? Un premier projet a-t-il été présenté? Les secrétaires généraux mettent à jour toutes les informations à leur disposition et les partagent avec leurs collègues. Ce travail facilite l’établissement de l’ordre du jour du Conseil d’État.

«Les secrétaires généraux occupent une place privilégiée pour connaître la politique gouvernementale dans son ensemble», indique le chancelier Vincent Grandjean. Cette vue générale est utile à bien des égards. Par exemple pour appuyer la Direction des système d’information (DSI) dans l’établissement des budgets informatiques. Ou encore aider d’autres services transversaux tels le SPEV, le SAGEFI ou l’OAE quand ceux-ci veulent communiquer à l’ensemble des départements.

Le collège peut aussi recevoir des missions ponctuelles du Conseil d’État. Par exemple en matière de simplification administrative. Et il reçoit aussi les objets que lui transmet le secrétaire général du Grand Conseil présent à ses séances. Questions, interpellations, postulats, motions et autres interventions parlementaires sont ainsi passées en revue par les secrétaires généraux qui se répartissent leur traitement entre les départements.

Pour que la discussion politique se déroule au mieux

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(photo: kjk).

Jacques Grossrieder est secrétaire général du DFJC depuis juillet 2014. Sa participation récente au collège ne l’empêche pas de constater l’utilité de cet organe. «Il s’agit d’un moment important pour chaque secrétaire général, nous avons la possibilité de nous exprimer sur un dossier même s’il nous est pas attribué directement et surtout nous pouvons bénéficier des remarques des autres sur les dossiers que nous avons à préparer», explique-t-il.

Après avoir préparé l’essentiel d’un dossier à l'interne, le collège permet à chaque secrétaire général de baliser les points de détails et de peaufiner les sujets, afin de les soumettre à leurs chefs de départements. La priorité étant de rendre compte des dossiers et des objets qui émanent du Grand Conseil et coordonner le travail de l’administration dans son intégralité pour préparer les séances du Conseil d’État.

Malgré cet important travail de fond réalisé dans le cadre du processus décisionnel, la discussion politique n’est pas du ressort du collège. «Nous agissons comme des ambassadeurs sur instructions des chefs de département, si des points de désaccord demeurent, ils se règleront entre les conseillers d’État», précise Jacques Grossrieder.

Créé il y a une vingtaine d’années

Cohérence, harmonisation, échanges de bonnes pratiques, élargissement de la vision... tous ces éléments contribuent à faciliter le travail du gouvernement. Alors que les composantes interdépartementales des dossiers se révèlent toujours plus importantes, se passer du travail qu’accomplit le collège des secrétaires généraux est difficilement imaginable. Pourtant ce collège n’a pas toujours existé. «Il a été créé il y a une vingtaine d’années, quand Dominique Freymond était chancelier», rappelle Vincent Grandjean, l’actuel chancelier qui était alors secrétaire général du Département de la justice, de la police et des affaires militaires. «L’impulsion est venue des secrétaires généraux. Nous menions à ce moment-là une réflexion (GT-OFCES) sur l’organisation et le fonctionnement du Conseil d’État et des services (OFCES). L’ancien secrétaire général Jean-François Bastian et moi y avions inclus un chapitre concernant la mise sur pied d’une conférence des secrétaires généraux».

Depuis 1997, la conférence des secrétaires généraux a vu l’importance de son rôle se confirmer. L’harmonisation des pratiques et le soutien technique à la décision qu’elle a progressivement mis en place se révèlent fructueux, à l’image du modèle des propositons au Conseil d’État (PCE) qu’elle a développé et qui est devenu un outil indispensable. Le nom de «collège» qu’elle se donne et sous lequel elle est généralement connue souligne d’ailleurs le caractère partenarial et transversal de son action, ainsi que la forte coordination qu’elle assure sur le plan technique avec le collège gouvernemental.

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Brèves

Restauration du château et découverte archéologique

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Dans les caves du château Saint-Maire à Lausanne, dont le chantier de restauration «centenaire» a été officiellement lancé, les travaux préparatoires ont permis la découverte fortuite des vestiges des deux balanciers grâce auxquels le tout jeune Canton de Vaud frappait monnaie entre 1803 et 1846.

Le chef du DFIRE en charge des constructions et du patrimoine, Pascal Broulis, a officiellement ouvert le 11 décembre le chantier de conservation et de restauration du Château cantonal Saint-Maire.

Les fouilles archéologiques ont créé la surprise dans la cave nord en révélant deux arrangements très spécifiques de blocs de calcaire noir. Il s’agit des socles des balanciers de la monnaie que les spécialistes recherchaient depuis longtemps.

Les prochaines étapes du chantier se concentreront sur le forage des murs en vue de la pose de l'ascenseur, la découverture de la toiture qui permettra l'assainissement de la charpente et le remplacement partiel des tuiles, ainsi que le traitement des parements en briques et en pierre des façades. La remise en service du bâtiment et son inauguration sont prévus en avril 2018.

> Communiqué du 11 décembre 2015 et dossier presse

> VIDÉO: Conférence de presse du 11 décembre

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Élection du nouveau Conseil d’administration de la CPEV

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Les administrateurs élus entreront en fonction le 1er janvier 2016.

Ce jeudi 8 octobre, l'Assemblée des délégués des assurés s'est réunie pour élire ses représentants au Conseil d'administration. Le vote s'est déroulé au bulletin secret et l’élection a eu lieu à la majorité absolue des délégués présents.

Les quatre représentants des assurés et pensionnés élus sont:

  • Michel Berney, retraité, ancien directeur du Centre d’enseignement professionnel de Vevey
  • Yves Froidevaux, secrétaire général de la Société Pédagogique Vaudoise (SPV)
  • Alain Martin, pasteur
  • Stephen Sola, vice-directeur de la Caisse Cantonale Vaudoise de Compensation - Clarens

De son côté, le Conseil d’État a désigné les quatre membres pour représenter l'employeur. Il s’agit des personnes suivantes:

  • Michèle Mottu Stella, directrice d'une entreprise de prévoyance
  • Gloria Capt, avocate, municipale et députée
  • Christian Budry, administrateur, ancien directeur financier
  • Fabrice Ghelfi, chef du service des assurances sociales et de l'hébergement.

Les nouveaux membres du Conseil d'administration prendront leurs nouvelles fonctions le 1 er janvier 2016 pour un mandat de cinq ans.

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Incivilités et harcèlement: prévention en milieu scolaire

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Incivilités et harcèlement entre jeunes sont des thématiques préoccupantes. Le Département de la formation, de la jeunesse et de la culture déploie donc un plan de mesures pour prévenir et sanctionner ces agissements. Des appuis et des outils supplémentaires seront donnés aux établissements scolaires. La coordination avec d'autres instances publiques actives dans la lutte contre les incivilités et le harcèlement s'intensifiera.

Diverses études ont été conduites entre 2004 et 2014 sur la thématique des incivilités et du harcèlement entre élèves. Une analyse approfondie des données vaudoises concernant les incivilités exercées et subies par les élèves a été menée, ainsi qu'une revue détaillée des connaissances scientifiques sur la problématique et les mesures de prévention les plus efficaces.

Un plan d'action sur la prévention des incivilités et du harcèlement décliné en treize mesures a été élaboré, de la mise à disposition de protocoles de collaboration «écoles-police» à l'encouragement des projets d'établissements élaborés en lien avec le climat scolaire.

L'objectif de ce plan d'action est de doter les directions des établissements d'appuis et d'outils supplémentaires pour permettre aux professionnel-le-s des écoles de réagir face aux situations rencontrées, tout en sensibilisant les élèves à cette thématique importante pour la société. La coordination avec d'autres instances publiques actives dans la lutte contre les incivilités et le harcèlement s'intensifiera.

> Communiqué du 20 novembre 2015

> VIDÉO: Entretien avec Basile Perret, chef de projet «harcèlement et violences: prévention en milieu scolaire».

Cette vidéo n'est plus en ligne; pour la voir, contacter info.gazette@vd.ch

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Pratique

Début d'activité à l'État de Vaud: libre passage

Lorsqu'une personne débute une activité au sein de l'État de Vaud ou dans n'importe quelle autre société, elle a l'obligation de transférer son avoir de prévoyance professionnelle à l'institution de prévoyance du nouvel employeur. Comment le transfert s'opère-t-il et qui en fait la demande?

Dans la pratique du libre passage, on distingue généralement deux cas.

L'assuré passe directement de l'ancien employeur à l'État de Vaud

Lorsque l'assuré change d'employeur et que son nouveau contrat auprès de l'État de Vaud débute à la suite du précédent, l'ancienne caisse de pensions doit verser l'avoir de libre passage auprès de la nouvelle caisse, dans notre cas la Caisse de pension de l’État de Vaud (CPEV). L'ancienne caisse va donc demander à l'assuré de lui communiquer les coordonnées de la nouvelle.

L'assuré débute son activité à l'État de Vaud après une interruption

Dans le cas où la fin du précédent contrat de travail ne coïncide pas avec le début du suivant, la prestation de libre passage de l'assuré est très certainement déposée sur un compte bloqué auprès d'une compagnie d'assurance ou d'une banque (police ou compte de libre passage). L'assuré doit donc demander à cette institution le transfert de son avoir auprès de la CPEV en lui donnant les coordonnées de paiement.

S'il n'en fait pas la demande, lorsque l'État de Vaud annonce un nouvel engagement et que les cotisations du premier salaire parviennent à la Caisse de pensions de l'État de Vaud, cette dernière envoie un courrier à l'assuré confirmant son affiliation à la CPEV et lui rappelant la nécessité de transférer l'avoir de libre passage.

Il est conseillé d'effectuer les démarches pour le transfert le plus rapidement possible, afin de bénéficier au plus tôt des prestations de la CPEV en matière de retraite, mais surtout d'invalidité et de décès. Ceci revêt une importance particulière lorsque l'on possède une police ou un compte de libre passage sans couverture de ces deux risques.

Coordonnées pour le versement de son avoir de libre passage

Caisse de pensions de l'État de Vaud (CPEV)
Case postale 288
1001 Lausanne
CCP 10-16505-9

Une personne qui débute une activité au sein de l'État de Vaud ou dans n'importe quelle autre société est tenue de transférer son avoir de prévoyance professionnelle à l'institution de prévoyance du nouvel employeur
Une personne qui débute une activité au sein de l'État de Vaud ou dans n'importe quelle autre société est tenue de transférer son avoir de prévoyance professionnelle à l'institution de prévoyance du nouvel employeur - (Fotolia).

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Modifier ses acomptes en ligne

Poursuivant sur sa lancée en matière de cyberfiscalité, la Direction générale de la fiscalité innove en permettant au contribuable de modifier ses acomptes directement, en ligne.

Ce nouveau service est mis en exploitation depuis le 23 novembre pour les acomptes 2016. Les liens sont disponibles sous www.vd.ch/impots, via VaudTax 2015 et les autres éditeurs de logiciels, ainsi que depuis le portail général de la cyberadministration vaudoise.

Après le renvoi électronique de la déclaration d'impôt et les paiements par e-facture, c'est un nouveau service, simple et rapide, qui est proposé, lorsque le contribuable voit sa situation financière ou sociale se modifier et qu'il y a lieu d'adapter ses impôts. Le formulaire a été simplifié, tant dans sa version électronique que dans sa version papier. Une fois la demande électronique envoyée, le contribuable reçoit une quittance et les nouveaux acomptes lui seront adressés, soit par e-facture, soit par courrier.

Les acomptes 2016 parviendront aux contribuables de manière échelonnée dès la fin novembre 2015. En cas de paiement à l'avance, le contribuable recevra un intérêt de 0,25%, prorata temporis, le retard de paiement restant inchangé à 3%.

La cyberadministration vise à rendre les services publics plus accessibles aux usagers et à améliorer le fonctionnement interne de l'administration, en exploitant de manière optimale les technologies de l'information. En 2014, le canton de Vaud comptait 445'000 contribuables. Tant le renvoi de la déclaration d'impôt par internet (250'000 utilisateurs) que la e-facture (21'600 inscrits) et que les demandes par SMS d'intégration de l'impôt fédéral direct (265'000) font partie de ces facilités, qui sont appelées à se développer encore.

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Dans le canton de Vaud, 250'000 contribuables (sur 445'000) renvoient leur déclaration d'impôt par internet -
(goodluz).

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Culture

Exposition: Mémoire vaudoise à contempler

La première exposition dédiée à la Collection iconographique vaudoise fermera bientôt ses portes. Le fonds patrimonial qu’elle met en valeur couvre toute l’histoire de la photographie. Il a été constitué à partir de centaines de regards et d’approches variées de notre histoire et de notre culture locales. Il sera désormais réparti entre la BCU et le Musée de l’Élysée.

Si vous n’avez pas encore vu l’exposition dédiée à la Collection iconographique vaudoise, courrez au Musée de l’Élysée avant dimanche 3 janvier! Ce sont les derniers jours pour cette première – et peut-être unique – occasion d’embrasser d’un regard une sélection représentative du patrimoine d’images locales conservé par le Canton depuis plus d’un siècle.

Centaines de milliers de pièces

La collection sera désormais répartie entre la Bibliothèque cantonale universitaire (BCU) et le Musée de l’Élysée. Les 500 pièces de l’exposition ne sont qu’une infime parcelle des centaines de milliers de documents qui la composent et qui couvrent toute l’histoire du médium, depuis 1840 jusqu’aux années 1980. Mais elles donnent bien l’idée de la foison qu’elle présente et de la variété d’entrées possibles quand on considère l’histoire et la culture locales par le biais du témoignage photographique.

Diversité de sujets et multiplicité d’angles

Portraits de personnalités vaudoises, paysages, architectures caractéristiques, grands travaux d’urbanisme tels la couverture du Flon, anciennes barges du Léman, mégalithes et blocs erratiques du canton, greniers, fontaines, enseignes de bistrot ou même fers à bricelets... La liste des sujets est longue. Celle des regards ne l’est pas moins, entre l’œil – amateur ou professionnel – de l’artiste, du documentaliste, de l’archiviste, du scientifique, de l’ingénieur, ou du passionné de technique photographique. Parmi les albums de famille, les travaux effectués par les studios qui se sont développés dans le canton au XXe siècle ou encore les campagnes d’inventaires systématiques initiées par des photographes particuliers ou par l’administration, il y a de quoi réveiller toutes les mémoires et ouvrir un abîme de questions sur la conservation et l’image.

Gestion appropriée

La perspective du déménagement du Musée de l’Élysée dans le futur pôle muséal a d’ailleurs ravivé une réflexion qui n’a jamais cessé sur la mise en valeur et l’accès à ce fonds. Créée par le pasteur vaudois Paul Vionnet (1830-1914), la collection a passé d’une institution à l’autre en s’enrichissant constamment jusqu’à son arrivée à la Maison de l’Élysée, d’abord au sein du Cabinet cantonal des estampes dès 1980, puis du Musée de l’image créé en 1985. À l’heure des métadonnées et des catalogues électroniques, il n’y a plus guère de justification à conserver au même endroit cette collection dont l’unité, toute relative, peut être préservée par des moyens virtuels.

Photos documentaires à la BCU

Les inventaires photographiques du patrimoine vaudois, présentés à l’exposition dans les combles, ont un aspect documentaire que la BCU est plus apte à gérer que le Musée. Ils retourneront donc où ils se trouvaient entre 1945 et 1980. Le Musée conservera par contre les grands fonds présentant une cohérence historique, tels ceux des photographes Paul Vionnet (présenté au rez dans l’exposition) ou Gaston de Jongh (à voir au sous-sol).

La facilité de recherche dans cette multitude de documents y gagnera. L’accès sera amélioré et les nouvelles salles du pôle muséal permettront de voir à l’occasion quelques exemples tirés de l’un ou l’autre des fonds qui composent la collection. Mais pour se faire une idée générale et non virtuelle de la richesse de cette collection, les vacances de Noël qui s’approchent sont le moment idéal.

> «La mémoire des images: autour de la collection iconographique vaudoise». Exposition au Musée de l’Élysée, Lausanne, jusqu’au dimanche 3 janvier 2016: ma - di, 11-18h. Fermé le lundi, sauf les jours fériés.

> Des photos à lire et à compter. Abécédaire proposant d’accompagner l’enfant dans son apprentissage de la lecture avec une sélection de photographies de la Collection iconographique vaudoise. Édité par le Musée de l’Élysée.

Paul Vionnet, Collection historiographique vaudoise, vers 1910
Paul Vionnet, Collection historiographique vaudoise, vers 1910 - (Musée de l’Elysée, Lausanne).

Le secrétariat général du DFJC en visite au Musée

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Une ou deux fois par année, le secrétariat général du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture organise pour ses membres des sorties et visites en lien avec les domaines d’activités du Département. Il ne pouvait manquer le thème de l’exposition actuelle du Musée de l’Élysée. Il a découvert la sélection opérée dans la collection iconographique vaudoise pour l’exposition «La mémoire des images» en compagnie de la directrice du musée Tatyana Franck (au centre sur la photo) - (jc).

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Un autre regard sur Aventicum

Tête de Minerve - (Ph. Mougin).

Jusqu'au 28 février 2016, le Musée romain d'Avenches présente exceptionnellement une deuxième exposition temporaire. Il s'agit de photographies de Philippe Mougin sur le thème des monuments romains d'Avenches.

Les photographies de Philippe Mougin présentées proposent de redécouvrir un lieu à la fois familier exceptionnel. Loin d'un inventaire historique des différents sites qui composent la ville antique, il s'agit de la quête de fragments photographiques d'un autre temps, du même matériau dons sont faites les émotions: une esquisse, une idée, une sensation. Comme elles, ces images n'affirment rien. Elles suggèrent, elles effleurent...

Né à Paris en 1969, Philippe Mougin vit et travaille à Lausanne. Il est photographe indépendant depuis 2006.

> « Aventicum. Un autre regard. Photograhies de Philippe Mougin». Exposition au Musée romain d'Avenches, jusqu'au 28 février 2016: décembre-janvier, me-di: 14-17h, février, ma-di: 14-17h.

> Site du Musée romain d'Avenches

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La Cathédrale en fête

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En cette période de fêtes, la Cathédrale de Lausanne est en effervescence. Des concerts sont proposés et des idées cadeaux sont en vente au bureau d'accueil.

L’organiste de la Cathédrale, Jean-Christophe Geiser, propose un concert «Feu d’artifice» aux grandes orgues avec la participation de l’organiste Stefano Faggioni et des illuminations aux chandelles de Renato Haüsler. Des œuvres de Bach, Vivaldi, Elgar, Vierne et Ravel seront jouées. Le concert prendra fin juste avant l’embrasement de la Tour du Beffroi.

Par ailleurs, il est possible de faire ses emplettes pour les fêtes à la Cathédrale. Les «vins de la Cathédrale» , produits de la Ville de Lausanne et du Canton de Vaud, sont en vente au bureau d'accueil:

  • Clos des Abbayes, Chasselas Grand Cru (25.–)
  • Chasselas du Domaine de Burignon (15.–)
  • Pinot Noir Vigne Ville, Marcelin (25.–)
  • Assemblage Quorum, Villeneuve (15.–)

> Concert «Feu d’artifice» : début à 22h45. Les billets sont en vente chez Ticketcorner ou au bureau d'accueil de la Cathédrale (20.–).

> À découvrir aussi début 2016: concert «Fantasia & Lux» (Jean-Christophe Geiser: orgue; Nicolas Wintsch: lumières et vidéo), du 29 janvier au 13 février 2016. Les billets sont en vente chez Ticketcorner ou au bureau d'accueil de la Cathédrale (40.–)

> Site de la Cathédrale de Lausanne

> Site de la Société des Concerts de la Cathédrale de Lausanne

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Par ici la monnaie!

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Après une fermeture de plusieurs mois pour travaux, le Musée monétaire cantonal a rouvert ses portes au début du mois de décembre. Sa toute nouvelle exposition permanente «Par ici la monnaie!» est dédiée à l’histoire monétaire et au fonctionnement de l’argent dans l’économie.

Fort de ses 100'000 objets, le Musée cantonal monétaire est l'un des musées de numismatique les plus riches de Suisse. L'institution présente au public, dans un espace flambant neuf, l'histoire monétaire revisitée telle que ses collections permettent de l'illustrer. Un module réalisé par la Faculté des hautes études commerciales de l'Université de Lausanne explique le procédé économique contemporain avec une approche ludique et interactive.

La monnaie – lisez l'argent – est au cœur de l'économie. Quelle qu'en soit la forme (pièces, billets, lingots, etc.), elle ne laisse personne indifférent. Elle cristallise rêves et haines. Elle est le sang de l'activité économique, mais également le carburant de certains excès dévastateurs. Elle représente donc un sujet en … or!

> «Par ici la monnaie». Nouvelle exposition permanente du Musée monétaire cantonal, Palais de Rumine, Lausanne, dès le 3 décembre 2015: ma-je: 11h-18h, ve-di: 11h-17h.

> Site du Musée monétaire

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Collègues écrivains

Employés dans l'administration cantonale, enseignants, pasteurs, ils consacrent une part de leur temps libre à l'écriture de romans. Voici les publications dues à ces collègues et parues récemment.

Les œuvres littéraires citées ci-dessous ou dans un précédent numéro de La Gazette , parues en 2015 et signées d'employés de l'État de Vaud, forment une liste incomplète. Si vous travaillez pour l'État et avez publié un roman cette année, merci de le faire savoir par un courriel à l'adresse info.gazette(at)vd.ch , la rédaction pourra ainsi poursuivre ce tour d'horizon.

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Daniel Abimi: Le Baron

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Le temps d’un récit, Daniel Abimi s’est mis dans la peau de Laurent, dit «Le Baron». Connu pour être l’ancien patron du Johnnie’s, temple de la vie nocturne lausannoise des années 1970 et 1980, où se mélangeaient les faunes de la nuit.

Dans sa boîte, on croisait truands milanais, travestis parisiens, étudiants aux goûts incertains. Derniers dandys du siècle. Tous vivaient sans le savoir la fin d’un monde, dans une débauche souvent élégante, parfois extrême.

Ce récit retrace l’itinéraire d’un enfant gâté qui s’est brûlé à la lumière des stroboscopes avant de connaître la chute des oiseaux de nuit. Un livre de vie, mensonges et mort. Un livre de jouissance… (Présentation de l'éditeur)

Daniel Abimi est né en 1965, à Lausanne. Il y a été veilleur de nuit, chauffeur de taxi, journaliste et fonctionnaire. Il a aussi travaillé pour le Comité international de la Croix-Rouge, en Afrique et en Asie centrale. Il est aujourd'hui chargé de mission auprès de l'Office des affaires extérieures du canton.

> Daniel Abimi, Le Baron, Bernard Campiche, 2015, 304 pages, 33.–

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Jean Prod'hom: Marges

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Ce recueil est constitué des billets que Jean Prod'hom publie chaque jour sur son blog. Enrichis de photographies de l'auteur, les textes portent un regard poétique et vagabond sur le quotidien.

«Sans le trait assuré des ornières, sans les lisières dont je me suis servi comme d’une main courante, sans l’éclat des cloches qui rameutent au loin les fidèles, le cri du coq, sans les tessons qui battent la mesure, sans les brins d’herbe et les épis de blé qui habillent la terre, l’odeur du bois qui brûle, sans la grange aux portes entrouvertes, sans les regrets qui exaucent, serais-je demeuré vivant?

Je tremble toutefois de ne jamais parvenir au repos, de ne me satisfaire ni du soleil ni de l’ombre, de ne pouvoir retenir le fugace, je tremble lorsque le chemin disparaît derrière la crête, je tremble de rien, je tremble de tout, je suis sur la bonne voie, errant sur un chemin qui n’a ni commencement ni fin.» (Extrait)

Jean Prod’hom vit dans le Jorat et enseigne au Mont-sur-Lausanne. Depuis sept ans, ils alimente un blog (www.lesmarges.net ). Il a publié Tessons en 2014 (Éditions D’autre Part).

> Jean Prod'hom, Marges (postface de François Bon), Antipodes, 2015, 164 pages, 35.–

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Jean-Yves Dubath: Des geôles

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Une surprise de taille attend le docteur Aeschlimann, venu rendre visite à un détenu lourdement condamné dans les Grisons: l’influence exercée par le crime. Car la pratique de la charité n’est jamais sans danger...

«Dans la forêt aux pives, et se tenant à présent tout à fait immobile, le docteur Aeschlimann pensa aux bassesses ordinaires qui l’attendaient et à celles qu’il avait déjà accomplies. "Je saurai m’extraire de cette vie carcérale qui m’est tombée dessus", se dit-il, mais ce fut pour mieux se démentir: "Je suis le seul propriétaire valide de ce pénitencier, qui brille, là, qui scintille, parce que j’y imprime une dimension morale".» (Présentation de l'éditeur & extrait)

Jean-Yves Dubath est né à Vevey. Durant plusieurs années, il pratique à Paris le journalisme de cinéma. Puis il s'installe à Lausanne, où il travaille comme archiviste à la Division coordination et administration des routes. Des geôles est son sixième ouvrage.

> Jean-Yves Dubath, Des geôles, BSN Press, 2015, 136 pages, 22.–

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Éditeur: Etat de Vaud. Rédacteur responsable: Laurent Koutaïssoff. Rédaction: Tania Bonamy, Joël Christin, Kareem Jan Khan, Emilie Matti, Marie Minger, Nicole Samuel-Manzo. Contact: info.gazette@vd.ch
Copyright(c) La Gazette n°266 - 16 décembre 2015