La Gazette

n°268
10 mars 2016

À la une

Visite des chantiers du château Saint-Maire et du Parlement

Le Parlement et le château Saint-Maire, deux lieux symboliques du pouvoir vaudois, se retrouvent simultanément en travaux de rénovation. Le conseiller d’État Pascal Broulis a présenté aux médias l’avancée des chantiers lors d’une visite le 11 février dernier. Pour illustrer cet événement, un reportage vidéo et deux VIDÉOS 360° sont à découvrir dans ce numéro de «La Gazette».

Pascal Broulis, conseiller d'État en charge du patrimoine, a accompagné les journalistes lors de la visite guidée des chantiers du Parlement et du château Saint-Maire. Cette dernière a été agrémentée par la présence des architectes Bernard Verdon et Yves Golay, qui ont pu expliquer en détail l’évolution des travaux.

Le Parlement

Dans la nuit du 13 ou 14 mai 2002, le bâtiment du Parlement – anciennement appelé Perregaux, du nom de son architecte – a été ravagé par les flammes. Il datait de 1803, année de l’entrée du canton de Vaud dans la Confédération. «Je suis rentré dans Perregaux comme député à l’âge de 25 ans, se souvient Pascal Broulis. Pour monter au micro, on devait souvent "camber" les pieds de plusieurs parlementaires». La nouvelle salle, construite sur les vestiges de l’ancien bâtiment et entièrement boisée, sera ainsi caractérisée par un contraste entre ancienneté et modernité. Les travaux de reconstruction sont toujours en cours et devraient se terminer au printemps 2017.

Le château Saint-Maire

Le château Saint-Maire, dans lequel a toujours siégé le Conseil d’État vaudois, date quant à lui du début du 15e siècle. Depuis le mois de décembre 2015, il fait l’objet de travaux de restauration et de conservation majeurs. En effet, le château doit être mis aux normes du jour et se verra notamment gratifié de l’installation d’un ascenseur. La Chancellerie d'État, le Secrétariat général du Département des institutions et de la sécurité ainsi que le Conseil d’État, qui s'y réunit in corpore une fois par semaine, devraient pouvoir réintégrer les locaux fin 2017.

> Lire le communiqué du 11 février

Visite des chantiers du château Saint-Maire et du Parlement: voir la VIDÉO

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> Voir la VIDÉO

Les travaux de rénovation du château Saint-Maire se termineront fin 2017
Les travaux de rénovation du château Saint-Maire se termineront fin 2017 - (D. Heimann).

VIDÉO 360: regardez autour de vous pour visiter le chantier du Parlement

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Note: pour visualiser la fonction 360, utilisez votre souris pour scroller dans la vidéo ou si vous utilisez un smartphone, ouvrez le lien avec l'application Youtube (pour iPhone ou pour Android)

> Voir la VIDÉO 36

Comment regarder une vidéo 360 degrés

Dans une vidéo filmée en 360 degrés, le spectateur vit une expérience immersive. C’est lui qui décide où porter le regard, en orientant son écran de téléphone ou sa souris dans la direction désirée.

Si vous possédez un smartphone ou une tablette, il faudra regarder la vidéo depuis l'application Youtube puis déplacer l’appareil pour regarder «autour de vous», comme si vous étiez au cœur de la vidéo.

Sur PC, il faudra utiliser le navigateur web de Google (Chrome) ou une version récente de Firefox et cliquer dans l’image pour changer l’angle de la caméra. Si l'image à 360 degrés est étalée, c’est que votre version de navigateur ne convient pas.

> Télécharger l'application Youtube pour iPhone

> Télécharger l'application Youtube pour Android

VIDÉO 360: regardez autour de vous pour visiter le chantier du château Saint-Maire

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Note: pour visualiser la fonction 360, utilisez votre souris pour scroller dans la vidéo ou si vous utilisez un smartphone, ouvrez le lien avec l'application Youtube (pour iPhone ou pour Android)

> Voir la VIDÉO 36

«Patrimonial»

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Bernard Verdon (architecte au SIPaL), Laurent Chenu (conservateur cantonal des monuments), Pascal Broulis (conseiller d'État) et Philippe Pont (chef du SIPaL) présentent la revue «Patrimonial» - (J.-B. Sieber/ARC).

La visite fut également l’occasion de présenter aux différents médias une nouvelle publication du canton de Vaud réalisée afin de promouvoir le patrimoine vaudois. Elle s'intitule Patrimonial .

Le premier numéro de cette revue annuelle est justement consacré aux châteaux et aux maisons de maîtres de styles et d’époques variés actuellement en travaux.

> Patrimonial, n°1 (2015), édité par la Section monuments et sites (SIPaL) et Till Schaap Édition, 144 pages couleurs, 25.- (En vente en librairies ou sur commande auprès de la Section monuments et sites: 021 316 73 30)

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Actualités

Hommage à Véronique Jobin

Véronique Jobin, médiatrice cantonale élue par le Grand Conseil et à la tête du Bureau cantonal de médiation administrative jusqu’à fin 2015, est décédée le 11 février 2016 des suites d’une longue maladie. Son successeur, Christian Raetz, fait part de son œuvre de pionnière et de l’héritage qu’elle laisse.

Quel rôle a joué Véronique Jobin dans le développement de la médiation administrative vaudoise?

Véronique Jobin a été engagée en avril 1998 par le Conseil d’État pour proposer un projet institutionnel de médiation administrative. Cela a débouché rapidement sur l’ouverture du Bureau cantonal de médiation administrative (BCMA), premier du genre en Suisse romande. Elle a été la cheville ouvrière de la médiation administrative dans le canton, positionnant le BCMA comme un interlocuteur important au sein de l’administration cantonale. Après que le principe de médiation administrative a été ancré dans la Constitution vaudoise de 2002 et une loi sur la médiation administrative adoptée en 2009, Véronique Jobin a été la première médiatrice élue par le Grand Conseil, le 13 avril 2010. Elle est restée en poste jusqu’à sa retraite anticipée, fin 2015.

Quelles traces Véronique Jobin a-t-elle laissées au BCMA?

Dire que Véronique Jobin a marqué le BCMA de son empreinte est un euphémisme. Elle l’a façonné et développé; elle en a dessiné les contours conceptuels et a posé les fondements de sa pratique. L’héritage qu’elle laisse est très important, aussi parce que son approche de la médiation administrative a servi de base à la loi sur la médiation administrative de 2009.

À quoi sert le BCMA?

Le BCMA est un facilitateur, un intermédiaire entre l’administration cantonale et les usagers de cette administration. Il est au service tant des citoyens que des autorités. Il a également la particularité d’être une entité indépendante, comme la Cour des comptes ou le Contrôle cantonal des finances.

Quels souvenirs garderez-vous de Véronique Jobin?

Au-delà de l’héritage professionnel qu’elle laisse, je garde le souvenir d’une personnalité hors norme, à la générosité sans bornes. Je me souviendrai aussi de son ouverture d’esprit, de son intelligence et de son sens aigu du contact.

(J.-B. Sieber/ARC).

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RIE III: en phase avec la maîtrise des finances

La troisième réforme vaudoise de la fiscalité des entreprises (RIE III) a un coût supportable et s’inscrit dans un contexte de finances publiques saines. Les effets financiers globaux sont de 280 millions pour le canton et 49 millions pour les communes. La RIE III n’aura pas d’impact sur l’imposition des personnes physiques: le taux d’imposition sur le revenu est d’ores et déjà fixé et inchangé jusqu’en 2019. De plus, le Conseil d’État maintient dans sa planification financière une croissance des dépenses courantes de 2% par an en moyenne.

Après neuf années consécutives de résultats positifs, la dette a été ramenée de 8,6 milliards à 0,5 milliard de francs aux comptes 2014. Les effets financiers cumulés des mesures fiscales et des mesures en faveur du pouvoir d’achat sont de l’ordre de 280 millions pour le Canton et 49 millions pour les communes.

Des effets financiers globaux supportables

En regard de la situation financière actuelle du Canton et des communes, ces impacts s’inscrivent dans une planification financière maîtrisée qui tient compte des besoins de la population vaudoise. Ils sont en outre largement inférieurs aux pertes qu’engendrerait un départ des sociétés actuellement au bénéfice de statuts particuliers. Quant aux moyens alloués à la fonction publique pour les prochaines années, le Conseil d’État maintient dans sa planification financière une prévision de croissance des dépenses courantes de l’ordre de 2% par an en moyenne.

Des efforts partagés pour une réforme équilibrée

Les entreprises actuellement au statut ordinaire (PME, etc.) verront en effet leurs impôts sur le bénéfice baisser, d’un montant estimé à 442 millions de francs. À l’inverse, les sociétés générant une part importante de leurs bénéfices à l’étranger, soit les multinationales principalement, verront leurs impôts augmenter de 50 millions de francs. De plus, le Canton de Vaud bénéficiera d’une rétrocession supplémentaire de la part de la Confédération, soit environ 107 millions de francs dont 33 millions seront reversés aux communes. Quant au financement des mesures d’accompagnement de la réforme, il est principalement assuré par les entreprises. En contrepartie de la baisse de leur fiscalité, celles-ci se sont engagées à financer différentes mesures permettant notamment de renforcer le pouvoir d’achat des familles.

Personnes physiques: pas de hausse d’impôts

Le taux d’imposition sur le revenu des contribuables est quant à lui d’ores et déjà fixé et laissé inchangé jusqu’en 2019, ce qui sécurise les finances publiques. La réforme des entreprises n’a pas d’impact sur l’imposition des particuliers.

La RIE III a un coût supportable et s’inscrit dans un contexte de finances publiques saines
La RIE III a un coût supportable et s’inscrit dans un contexte de finances publiques saines - (Eisenhans/fotolia).

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Reportage

L’État major cantonal de conduite garde un œil particulier sur les dangers naturels

Le canton de Vaud, au même titre que l’ensemble du pays, a été balayé par de fortes tempêtes de vents au début du mois de février. Au sein de l’administration cantonale, il revient à l’État major cantonal de conduite de veiller sur l’évolution d’un événement météorologique et de coordonner une organisation en cas de catastrophe naturelle.

Moyen opérationnel et stratégique à disposition du canton, l’État major cantonal de conduite (EMCC) pilote l’engagement des partenaires sécuritaires et des services techniques, autorités et communes en coordonnant les interventions lors d’événement sortant de l’ordinaire, comme dans le cas d'une catastrophe naturelle.

Une surveillance en mode continu

L’EMCC assure une veille de manière permanente, 365 jours sur 365, jour et nuit, via un service de piquet assuré par deux officiers. «Dans le cadre d’une situation météorologique particulière (tempêtes, crues, fortes pluies, inondations, sécheresse, canicule), l'EMCC est doté d'un groupe météo qui analyse toutes les alertes météo à partir du seuil n°3 (le niveau d’alarme-météo maximal est fixé à 5). Au besoin, ce groupe se réunit et propose à l’EMCC des mesures par exemple de prévention, d'évacuation, voire d'interdiction. Le cas échéant, certaines décisions sont de la compétence du Conseil d'État et nécessitent son implication», indique Denis Froidevaux, chef du Service de la sécurité civile et militaire (SSCM) et chef de l'EMCC.

Les sources d’information utilisées pour prendre des décisions proviennent des contacts réguliers avec les partenaires responsables. «En cas d'événement de type météorologique, ce sont les informations émanant de MétéoSuisse, ainsi que des renseignements et des échanges intercantonaux qui permettent l'évaluation de la situation», ajoute Pierre Aubry, chef de division au sein du SSCM.

Deux entités de communication en cas de crise

Outre l’intervention sur le terrain, il convient aussi de coordonner la communication lorsque survient une catastrophe. Dans le cadre du concept cantonal de communication de crise, deux entités sont habilitées à communiquer, en dehors du Conseil d’État, dans les limites de leurs compétences et des situations prédéterminées.

Il s'agit en premier du service leader directement concerné par l’événement dans le cadre de ses obligations légales; puis dans un deuxième temps, de la cellule communication ORCA (Organisation en cas de catastrophe) sous la responsabilité du chef de l'EMCC qui dirige l'information opérationnelle. La Chancellerie est d'office requise par le chef de l'EMCC pour soutenir la communication du Conseil d'État et, dans tous les cas, elle se détermine sur l'implication des membres du Conseil d'État dans les opérations de communication.

Début février, des vents forts ont balayé le canton. L'EMCC surveillait attentivement les prévisions météorologiques
Début février, des vents forts ont balayé le canton. L'EMCC surveillait attentivement les prévisions météorologiques - (A. Geiss/fotolia).

Exemple d’intervention de l’EMCC: les intempéries de mai 2015

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Quand le Nord vaudois a été frappé par de fortes inondations, en mai 2015, les interventions ont été dirigées par l'EMCC - (dr).

En mai 2015, le canton de Vaud a été frappé par des intempéries ayant touché d’abord la région Riviera-Chablais, puis le Nord vaudois et le Gros-de-Vaud.

Ces événements ont nécessité la mise en place d’un système de veille et de conduite sur une période de dix jours. «L’EMCC a porté une attention particulière à l’état des axes de communication, la protection des infrastructures critiques, l’approvisionnement en électricité, aux risques pour l’environnement, aux aspects sanitaires et à la faune des fermes avoisinantes, ainsi qu'à la coordination intercantonale des décisions», souligne Denis Froidevaux.

Pour assurer cette coordination, un poste de commandement de conduite a été ouvert sur les hauts d’Yverdon. Frappant différentes régions, cette intervention nommée «UMBRELLA» a permis de renforcer la collaboration entre les partenaires et les entités impliquées. Les communes, par extension la population, sont parmi les bénéficiaires directes des prestations fournies par l’EMCC, qui leur apporte appui, soutien, expertise et ressources. Les communes concernées ont été systématiquement intégrées au processus décisionnel, conformément à la loi sur les communes. Car il leur incombe d’assurer la gestion de leur population

> Loi sur les communes (LC, RSV 175.11)

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Les avalanches, une gestion du danger à l’échelle locale

Dès les premiers flocons, le danger d’avalanche n’est jamais loin dans les Alpes vaudoises. Au sein de l’administration cantonale, la Division forêt de la Direction générale de l’environnement est chargée de superviser ce domaine et de veiller à la bonne coordination des acteurs qui évaluent au quotidien la qualité de la neige.

Précipitations, températures, vitesses des vents ou autre nivologie, toutes ces informations n’ont pas de secret pour les responsables de la Division forêt de la Direction générale de l’environnement (DGE). Ils sont informés quotidiennement grâce aux données fournies par l’Institut fédéral pour l’étude de la neige et des avalanches de Davos (SLF, pour Institut für Schnee- und Lawinenforschung ). La DGE collabore activement avec l’institution grisonne qui chapeaute la gestion des prévisions sur l’ensemble du territoire national.

Une barrière naturelle contre les avalanches

«Les forêts jouent un rôle de protection prépondérant contre les avalanches», rappelle Jean-Louis Gay, inspecteur des forêts du 3 e arrondissement. Par exemple, une planification adéquate de la forêt, en plus de son rôle de barrière naturelle, contribue à la stabilisation du manteau neigeux.

Les spécialistes cantonaux de la forêt apportent avant tout leur soutien aux communes concernant des aspects techniques (entretien des forêts, planification d’ouvrages) et l’élaboration de cartes pour des zones de danger.

Un processus d’alerte localisé

«Dans le cas d’une situation de risque d’avalanche, les décisions se prennent surtout à un niveau local par l’intermédiaire des commissions de sécurité présentes dans les communes ou régions pouvant être concernées par les avalanches», précise Jean-Louis Gay.

Les commissions de sécurité sont composées d’un responsable technique qui assure un suivi régulier et d’un nombre variable de collaborateurs, comme des guides de montagne, gardes forestiers ou responsables du domaine skiable. Les commissions sont généralement présidées par le syndic de la commune concernée ou par le voyer responsable d’arrondissement pour les routes cantonales, qui prennent les décisions finales telles que fermeture de route et évacuation de bâtiment. En début de saison, chaque commission se réunit pour une séance de contrôle avant de se revoir pendant l’hiver lorsque la situation météorologique le demande.

Des observations sur le terrain

En outre, sur le terrain, des observateurs (guides, responsables de sécurité) prélèvent des données et les transmettent quotidiennement au SLF. Celui-ci se charge ensuite de publier deux fois par jour des bulletins d’information pour les organes dirigeants des cantons ainsi que pour le public sur son site internet.

Enfin, afin d’assurer une mise à jour régulière des connaissances, le SLF organise chaque année (tous les deux ans en français) des cours de formation destinés aux personnes travaillant dans les services de prévention d’avalanches ou comme observateurs

> Bulletins d'information du SLF

> Page de la Division forêt de la DGE

Garantir la sécurité lors des camps de ski

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Les élèves du Gymnases de la Cité ont la possibilité de s'inscrire à un camp de haute montagne itinérant, dans la région du col de la Gemmi. Ils sont sous la responsabilité d'un guide et des enseignants de sport - (J. Troyon/Gymnase de la Cité).

Le Service de l’éducation physique et du sport (SEPS) édite un Guide des mesures de sécurité pour les établissements scolaires. Un chapitre traite des activités hivernales (ski, ski de fond et snowboard). Comme l’explique Toni Pacifico, conseiller pédagogique en éducation physique, les élèves en scolarité obligatoire sont toujours accompagnés par un moniteur. Dans les gymnases et écoles professionnelles, les jeunes peuvent skier «sous directives», c’est-à-dire sans moniteur, mais en restant par groupe d’au moins trois personnes et avec des instructions précises (lieux et heures de rendez-vous, numéros d’urgence, etc.). Tous pratiquent ces activités sur des pistes balisées et sécurisées. Depuis le 1er janvier, le port du casque est obligatoire.

Sur le terrain

Le Gymnase de La Cité, à Lausanne, organise chaque année un camp de haute montagne. Jacques Troyon, enseignant de sport, précise que c’est l’occasion de sensibiliser les jeunes aux avalanches. Ils apprennent à se servir de DVA (détecteurs de victimes d’avalanches) et pratiquer la technique du mouflage (système de poulie pour sortir quelqu’un d’une crevasse). Un guide les accompagne.

Dans l’Établissement primaire et secondaire d’Aigle, les 10e partent en camp de ski, soit une centaine d’élèves. Chaque soir, explique le doyen Laurent Niquille, le chef de camp vérifie la météo et l’état des pistes. Le programme est adapté en fonction. Il faut parfois renoncer, par exemple en cas de pluie ou de vent fort.

> Télécharger le Guide des mesures de sécurité

Relevé de profil par des membres des commissions de sécurité de Leysin et de Corbeyrier
Relevé de profil par des membres des commissions de sécurité de Leysin et de Corbeyrier - (DGE-forêt).

La prise en charge de blessés d’avalanche au CHUV

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Seuls les patients les plus grièvement blessés, polytraumatisés ou en arrêt cardiaque, sont transportés au CHUV. Soit environ deux cas par an - (chuv).

Comme l’explique Mathieu Pasquier, médecin urgentiste au CHUV et à la REGA, en cas d’avalanche, les victimes conduites au CHUV sont en principe les cas les plus graves (patients polytraumatisés ou en arrêt cardiaque) car l’hôpital possède un plateau technique complet permettant de soigner ces patients. Les autres blessés plus légers sont dirigés vers les hôpitaux régionaux.

Trois causes peuvent entraîner un arrêt cardiaque en cas d’avalanche: l’asphyxie due à l’ensevelissement sous la neige, un traumatisme important ou une hypothermie. C’est dans le dernier cas que les chances de survie sont les plus élevées.

Une équipe constituée d’urgentistes, de chirurgiens et d’anesthésistes s’organise pour la survie du patient dès son annonce à l’hôpital. Dans le cas d’un patient en arrêt cardiaque, la réanimation de la victime par massage cardiaque est poursuivie et la température centrale de son corps est mesurée. Si elle se situe en dessous de 30°C, l’hypothermie sévère est confirmée. En l’absence de contre-indications, le corps du patient est alors réchauffé avec un traitement par circulation sanguine extracorporelle mis en place par les chirurgiens cardio-vasculaires, pour faire repartir son cœur. Si c'est le cas, le patient est ensuite pris en charge par les soins intensifs.

Le CHUV reçoit environ deux cas graves par année et est également impliqué dans la formation et la recherche en matière d’avalanche et d’hypothermie.

Déclenchement d’une avalanche: qui est juridiquement responsable?

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Faire du hors-piste peut être pénalement puni - (fotolia).

Comme l’explique Marc Pellet, juge à la Cour d’appel pénale, dans le cadre d'un accident provoqué par une avalanche, la première question pour le procureur ou le juge est celle de l'éventualité d'une faute commise par un tiers.

Comportements imprudents

Si l'avalanche a été provoquée par le comportement imprudent d'un skieur ou d'un randonneur (qui est sorti des pistes ou des sentiers balisés, par exemple), la responsabilité sera assurément établie, car c'est le comportement imprudent de l'auteur qui est à l'origine de l'accident.

Cas délicats

Mais il existe souvent des situations plus délicates qui se présentent aux magistrats judiciaires, à l'inverse, selon une omission qui pourrait être fautive: toutes les précautions ont-elles été prises pour éviter le résultat dommageable (mort d'homme, chalet enseveli)? Dans ce cas le juge doit trancher successivement les points suivants: 1) qui est garant de la sécurité? En d'autres termes qui est responsable au sein de l'entité (services communaux, sociétés de remontées mécaniques) ou de l'équipe (guide de montagne, chef de course) de la sécurité des installations, des pistes, de la randonnée, etc.? 2) Les règles de prudence usuellement admises ont-elles été respectées? Pour répondre à cette question, le juge peut se référer non seulement au droit fédéral, cantonal ou communal, mais également aux normes régissant les associations professionnelles. 3) Selon le cours ordinaire des choses, l'accident aurait-il pu être évité? C'est la question de la prévisibilité de l'accident, appelée «lien de causalité» en droit. Si le juge parvient à une réponse négative, il n'y aura alors aucun responsable désigné par la justice.

Prévisibilité

Pour trancher la question de la prévisibilité le juge examinera les bulletins météo et avalanche, voire selon une conception beaucoup plus récente, les applications disponibles pour l'usager de la montagne.

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Alplab: une expérience de philosophie alpine appliquée

Traverser un glacier en cinq jours, paquetage au dos, pour mieux comprendre le réchauffement climatique. Monter trois fois trois jours à Luan, hameau situé au-dessus de Corbeyrier, afin d’observer les Alpes à des saisons différentes et réfléchir au développement d’un bourg de montagne en 2050. Ce sont les expériences que propose Alplab à des élèves de 10e du Collège de Béthusy à Lausanne. La troisième édition est en cours.

À l’origine d’Alplab, un enseignant, Ismaël Zosso, et sa passion pour la montagne. «Le but est d’emmener un groupe d’élèves sur le terrain, en montagne, de les faire se questionner sur le développement durable et les changements climatiques dans l’arc alpin», résume l’initiateur et responsable du programme. L’expérience a commencé en 2012.

Enseignement facultatif

Chaque année, entre douze et quinze élèves de 10e (13 à 14 ans) peuvent s’inscrire à ce cours à option. S’il y a trop de candidats, une lettre de motivation sert à départager les volontaires. Au programme: une heure d’enseignement hebdomadaire en plaine, et un ou plusieurs séjours à la montagne, pour «une enquête de terrain», explique l’enseignant. Chaque année, le lieu à découvrir et la thématique abordée changent (voir encadré).

Recherche et transmission

«L’objectif est de produire un support qui servira à travailler la thématique avec d’autres élèves». Une volée a élaboré un jeu de rôle autour de la question «qui vit à la montagne?». Les jeunes ont ensuite présenté et animé leur jeu dans une dizaine de classes vaudoises. «Les élèves sont acteurs de la recherche et de la transmission», insiste Ismaël Zosso. «Ils créent un projet et le développent. L’aspect scientifique est cadré. Par exemple, ils ne peuvent pas dire qu’il n’y aura plus de glaciers dans dix ans.» Mais le choix du support est libre. «Ҫa a été un jeu de rôles, ça aurait pu être une chanson!»

La montagne autrement

«Au début du projet, remarque Ismaël Zosso, la montagne est plutôt un terrain de jeu pour les élèves. Ce qui est fantastique, c’est qu’on les amène à découvrir un univers totalement dépaysant, à des milliers de kilomètres de leur vie, alors qu’ils ne sont qu’à 30 ou 40 kilomètres de chez eux à vol d’oiseau!» «Ils s’émerveillent très facilement», note-t-il encore. Et il y a aussi les surprises que réservent les rencontres en altitude. Comme cette élève s’enquérant auprès d’un paysan de montagne de la fréquentation de son alpage. Intriguée par la première réponse fournie – «quelques étrangers» passeraient de temps à autre, – elle lui demande des précisions sur l’origine desdits étrangers: «Oh, ceux de Lausanne, tu vois!».

> www.alplab.ch

En septembre 2015, à Prafandaz. Grâce au cadre, les élèves réfléchissent à ce qu'il aimeraient conserver. Le miroir leur permet de se voir eux-mêmes dans l'environnement alpin
En septembre 2015, à Prafandaz. Grâce au cadre, les élèves réfléchissent à ce qu'il aimeraient conserver. Le miroir leur permet de se voir eux-mêmes dans l'environnement alpin - (alplab).

Voir les montagnes briller dans les yeux des élèves

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Ismaël Zosso entouré de son premier groupe Alplab, à Luan en mai 2013 - (alplab).

Ismaël Zosso enseigne l’histoire et la géographie au Collège de Béthusy. Il est aussi en charge de la didactique de l’histoire et d’un module interdisciplinaire d’activité en montagne à la Haute École pédagogique du canton de Vaud. «Alplab est parti d’une passion personnelle pour la montagne, de préoccupations politiques autour du changement climatique et d’un engagement professionnel sur la pédagogie de projet», explique celui qui a laissé mûrir son idée une année et demie avant de passer à l’action.

Prendre le temps

Ismaël Zosso consacre sept à huit heures par semaine à Alplab: le temps de faire des repérages, rencontrer les gens. «Il faut prendre le temps, explique-t-il. Par exemple, pour aborder un paysan du Val d’Anniviers, il faut discuter, boire un verre». Au bout d’une heure, la négociation peut commencer. «Vous avez une belle exploitation! Et si je vous amenais des élèves?», tente-t-il. Parfois c’est oui, parfois il faut recommencer avec le voisin! Il y a aussi la recherche de «sponsoring en prestations» (prêt de matériel de montagne, exposés de spécialistes, etc.), car si l’école paie une partie des heures d’enseignement, elle ne contribue pas au séjour des élèves en montagne. À titre indicatif, en 2013-2014, 190 francs ont été demandés aux élèves, pour un coût effectif de 1000 francs par personne. «À un tel niveau d’engagement, si vous n’êtes pas heureux, vous ne le faites pas!», confie cet enseignant enthousiaste. Sa récompense? Voir la solidarité qui opère entre les élèves en altitude et «les montagnes qui brillent dans les yeux des élèves!»

Trois projets

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Les élèves de la deuxième édition ont arpenté le glacier de Moiry (VS) en août 2014 - (alplab).

Cette année, Alplab connaît sa troisième édition.

À la découverte des acteurs de montagne

La première volée (2012-2013) est allée à la rencontre des acteurs de montagnes: agriculteurs de montagne, représentants du domaine touristique, habitants, etc. Leur enquête, réalisée durant deux fois quatre jours, a conduit à la création d’un jeu de rôle.

Le réchauffement climatique expliqué à la radio

Le deuxième groupe s’est focalisé sur les aspects scientifiques du réchauffement climatique. Les jeunes ont étudié le glacier de Moiry et arpenté durant cinq jours le Val d’Anniviers, marchant jusqu’à dix heures par jour. Ils ont interviewé notamment des géologues et glaciologues. Ces discussions ont abouti à cinq émissions de radio animées en direct par les élèves, grâce à radiobus.ch (une structure à disposition des écoles pour faire des émissions de radio). Quatre classes vaudoises les écoutaient en direct, et interagissaient avec eux sur Facebook.

Luan en 2050

L’édition en cours se concentre sur la dimension créative. La cabane de Luan, propriété du Collège lausannois de Béthusy, doit être rénovée. Les élèves sont intégrés à la réflexion. Lors de trois séjours de trois jours à Luan (en septembre, janvier et mai), ils imaginent le hameau et «leur» cabane en 2050, avec les architectes mandatés pour la rénovation. Le tout aboutira à une exposition de photographies en automne 2016 à Béthusy, qui pourra également être visitée en ligne.

> Écouter les émission radio enregistrées en 2014 sur radiobus.ch

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Brèves

L’ACV remet les crampons pour son tournoi de foot, inscrivez-vous!

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Le Service de l’éducation physique et du sport va organiser le 5e tournoi de foot de l’Administration cantonale. Celui-ci se déroulera le samedi 11 juin sur les terrains du FC Cheseaux. Les inscriptions sont à retourner jusqu’au 31 mars.

En marge du Championnat d'Europe de football en France, les collaborateurs de l'administration sont invités à se défier dans la bonne humeur autour du ballon rond.

Les règles du jeu

Les équipes sont composées de six joueurs, avec au minimum deux femmes et deux hommes sur le terrain. La surface de jeu est limitée à une moitié de terrain.

Chaque service peut inscrire une équipe de douze joueurs maximum. Une seconde équipe sera éventuellement prise en compte, en fonction du nombre d’inscriptions et de la date de réception du bulletin.

Bulletins d'inscription

Les bulletins d’inscription ont été transmis aux chefs de service et devront être retournés avant le 31 mars 2016.

Contact

Marcel Parietti, responsable du tournoi

marcel.parietti(at)vd(dot)ch 021 316 39 35

 

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Nouveau préfet pour le district Lavaux-Oron

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Daniel Flotron sera le nouveau préfet du district Lavaux-Oron, dès le 1er mai 2016. Il succède à Jean-François Croset, désigné secrétaire général du Département des institutions et de la sécurité en 2015.

Né à Lausanne en 1960, Daniel Flotron a commencé sa carrière par une formation agricole. Après avoir repris le domaine familial, il s'est beaucoup investi dans les associations locales et régionales en lien avec sa profession.

Rassembleur et conciliateur

Le nouveau préfet a été conseiller communal, municipal et, depuis 2009, syndic de la commune de Forel (Lavaux). Les qualités de rassembleur et de conciliateur lui permettront d'être un relais efficace entre le Conseil d'État et les communes de son district.

> Lire le communiqué du 3 mars

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Bourse à l’écriture 2016

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Le Service des affaires culturelles du canton de Vaud met au concours une «Bourse à l'écriture» dotée d'une somme de 15'000 francs. Les dossiers de candidature sont à envoyer jusqu’au 20 mars 2016.

Seuls peuvent prétendre à une bourse les écrivaines ou écrivains vaudois ou étrangers établis et travaillant dans le canton de Vaud depuis au moins cinq ans et ayant publié au moins un ouvrage dans les domaines suivants: roman, nouvelles, essais, poésie et théâtre. L'auto-édition ou l'édition à compte d'auteur sont exclues du concours.

Les candidatures doivent être transmises via le Portail des prestations en ligne de l'État de Vaud.

Contact & infos

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Conférences: focus sur huit Vaudois illustres

«Histoire vaudoise» (2015, Infolio & Bibliothèque historique vaudoise).

À l'occasion de la sortie de l’ouvrage «Histoire vaudoise», l'Université populaire de Lausanne, en partenariat avec la Fondation Marcel Regamey, propose un cycle de conférences sur l'histoire vaudoise.

Quatre soirées de conférences auront lieu dans la Salle du Conseil communal de l'Hôtel de Ville de Lausanne.

Jeudi 10 mars 2016:

  • Divico - Premier superhéros helvète?, par Gilbert Kaenel
  • Marius - Fossoyeur d'Avenches et promoteur de Lausanne, par Justin Favrod

Jeudi 14 avril 2016:

  • Othon III de Grandson - La fin des grandes dynasties, par Claude Berguerand
  • Pierre Viret - Nul n'est prophète en son pays... et pourtant!, par Dominique Troilo

Jeudi 12 mai 2016:

  • Madame de Staël - Coppet au cœur de l'Europe, par Léonard Burnand
  • Monod diplomate - Vaud satellite de la France ou de la Suisse?, par Etienne Hofmann

Jeudi 9 juin 2016:

  • Druey - Vaud à la pointe du progrès démocratique, par Olivier Meuwly
  • Ramuz en son temps, par Roger Francillon

> Entrée libre sur inscription à l'Université populaire de Lausanne, tél. 021 315 24 24 ou courriel: info(at)uplausanne(dot)ch

> Salle du Conseil communal, Hôtel de Ville de Lausanne, place de la Palud, 19h30-21h

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Versement des salaires pour l’année 2016

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Les dates de versement des salaires des collaboratrices et collaborateurs de l'État sont connues pour l'année 2016.

Les salaires sont versés l'avant-dernier jour ouvrable du mois. Les dates exactes ont été publiées sur le site internet du canton et sur l’intranet.

Dates pour 2016

jeudi 28 janvier
vendredi 26 février
mercredi 30 mars
jeudi 28 avril
lundi 30 mai
mercredi 29 juin
jeudi 28 juillet
mardi 30 août
jeudi 29 septembre
vendredi 28 octobre
mardi 29 novembre
lundi 19 décembre

Échelle des salaires inchangée

L’indice des prix à la consommation n’a diminué que de 1,36% entre octobre 2014 et octobre 2015. Par conséquent, le Conseil d’État a décidé de ne pas adapter l’échelle des salaires, qui sera donc, tout comme les annuités correspondantes, maintenue.

Revalorisation de la formation des apprentis

Dans le but de revaloriser leur formation professionnelle, les apprenties et apprentis bénéficieront d’une première augmentation de revenu en 2016. Une deuxième suivra en 2017.

> Dates de versement des salaires (internet)

> Dates de versement des salaires (intranet)

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Les archives de René Berger à disposition du public

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Ancien directeur-conservateur du Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne, scientifique, collectionneur, poète, René Berger (1915-2009) a laissé derrière lui une masse documentaire précieuse dont il a fait don aux Archives cantonales vaudoises. Au total, ce sont 127 mètres linéaires d’archives qui sont désormais à disposition du public.

Ces archives contiennent ses productions scientifiques et ses réflexions, principalement sur l’art et la peinture, mais également sur l’informatique et sur internet, les domaines de prédilection de René Berger.

En images, le directeur des Archives cantonales vaudoises Gilbert Coutaz décrit cet homme d’exception, le contenu de ces documents ainsi que le travail de tri des archivistes.

> Voir la VIDÉO

> Consulter les archives en ligne: renerberger.hommereseau.ch

> Lire le communiqué du 19 février

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Pratique

Se former en tant qu’agent ou agente relation client sera possible dès la rentrée 2016

La Direction générale de la fiscalité et l’Unité de l’apprentissage du Service du personnel de l’État de Vaud proposent une nouvelle formation professionnelle d’agent ou agente relation client. L’accord a été finalisé le 16 février dernier, en collaboration avec la Direction générale de l’enseignement postobligatoire et l’association faîtière CallNet.

Cette collaboration permettra d’accueillir la ou le premier apprenti agent relation client au sein de l’administration dès août 2016.

Renforcer l'orientation client

Les agentes ou les agents relation client assurent le lien entre l’entreprise et sa clientèle. À l'aide de divers canaux de communication (téléphone, e-mail, web, courrier, applications mobiles, service vocal interactif), ils délivrent aux clients des informations dont ils ont besoin. Ils peuvent prendre des commandes, répondre à des questions et à des réclamations de façon personnalisée. Au téléphone, ils mènent divers types d'entretiens, dans leur langue, dans une deuxième langue nationale ou en anglais.

L’ACI, premier service formateur

L’Administration cantonale des impôts (ACI) ayant répondu aux exigences pour la formation (elle est notamment dotée d'un call center ) sera le premier service formateur de l’administration cantonale. Cette formation s’y déroulera sur trois ans à raison de 3,5 à 4 jours par semaine dans son centre d’appels. Le reste du temps, la ou le futur apprenti fréquentera les cours de l’École professionnelle à Bienne ainsi que les cours interentreprises. Ce nouveau métier requiert de nombreuses compétences comme l’aptitude à travailler en équipe, la capacité à s'adapter à un horaire irrégulier, la facilité d'expression en différentes langues et le sens du commerce.

> Site de l'École professionnelle de Bienne

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Recherche apprentie ou apprenti agent relation client

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L'ACI est à la recherche de sa ou son premier apprenti agent relation client. Une offre a été publiée sur le site de l'État - (dr).

La recherche de la première ou du premier apprenti a d’ores et déjà débuté. Les postulations peuvent se faire en ligne directement depuis le site Internet de l’État de Vaud sous la rubrique carrière (section «places d'apprentissage»).

N’hésitez surtout pas à en parler autour de vous! Pour toute question: Sabrina Oulevay de l’Unité de l’apprentissage (079 941 04 87) et Caroline Ginier de l’Administration cantonale des impôts (021 316 18 89) se tiennent à votre disposition.

> Places d'apprentissage à l'État de Vaud

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Quelques conseils pour se prémunir des vols dans l’administration

La Police cantonale rappelle quelques règles de sécurité élémentaires pour diminuer les risques de vols dans les locaux de l’administration cantonale et auprès du personnel.

Même si le risque zéro n’existe pas, Pierre-Olivier Gaudard, chef de la division prévention criminalité de la Police cantonale, tient à rappeler quelques règles de prévention pour diminuer les risques de cambriolages.

Quelques règles de prévention

Les mêmes règles de prudence doivent être adoptées aussi bien dans les bureaux de l’administration que chez les particuliers. Vider régulièrement les coffres, ne pas laisser d’argent liquide ou d’effets personnels sans surveillance ou encore veiller à ce que les locaux contenant du matériel de valeur soient toujours bien fermés à clé sont autant de petites astuces afin d’éviter les vols. «Il ne faut pas hésiter à signaler tout comportement suspect au 117», rappelle la Police. Pour la nuit, investir dans une minuterie électrique afin de simuler la présence d'une équipe de nettoyage peut dissuader les voleurs d'entrer.

La Police propose ses services

La Police reste gratuitement à la disposition des différentes administrations pour faire des diagnostics sécuritaires de leurs locaux – vérifier la solidité des portes, fenêtres, alarmes, etc. – et ainsi permettre d'envisager d’éventuelles améliorations à apporter pour les prémunir des cambriolages. Pour ce service, la Police peut être contactée à l’adresse mail: prevention.criminalite(at)vd(dot)ch .

Sécurité informatique

En matière de sécurité informatique, les mots de passe – si possible complexes, mélangeant chiffres et lettres, et d’au moins douze caractères – restent indispensables pour protéger les informations. Il faut les changer régulièrement et les mémoriser. Ils deviennent en effet inutiles s’ils restent collés sur le clavier… Par ailleurs, il convient de mettre à jour l’antivirus.

La Police rappelle l'importance de vider régulièrement les contenus des coffres.
La Police rappelle l'importance de vider régulièrement les contenus des coffres.

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Culture

Exposition des Archives cantonales: faut-il conserver les données personnelles?

L’exposition annuelle des Archives cantonales invite à réfléchir à la conservation des données personnelles. L’enjeu est tout actuel. D’un côté, l’emploi massif des réseaux sociaux, comme Facebook ou Instagram, alimente le débat sur la protection de la sphère privée. Certains voudraient tout effacer. De l’autre, les archivistes et historiens ont besoin de données personnelles afin d’écrire l’histoire. Pour eux, ce matériau doit être conservé. Les dossiers de patients psychiatriques illustrent cette problématique.

Chaque année, les Archives cantonales vaudoises (ACV) proposent une exposition thématique. L’institution met ainsi en valeur un de ses fonds tout en pointant un paradoxe de l’activité d’archiviste au 21e siècle. Après l’archivage numérique en 2015, c’est la conservation des données personnelles qui a été choisie cette année, sous le titre «Archives psychiatriques: "faut-il consulter?"».

Cinq cents mètres linéaires d’archives psychiatriques

Un important versement d’archives psychiatriques vaudoises est à l’origine de l’exposition. «Cinq cents mètres linéaires en deux ans», précise l’archiviste Gilles Jeanmonod. Collectés à l’hôpital psychiatrique de Cery dès sa création à Prilly en 1873 et dans d’autres institutions psychiatriques cantonales, les documents sont variés: dossiers de patients – truffés de données personnelles –, mais aussi expertises médico-légales, protocoles d’autopsie ou archives administratives renseignant sur la gestion de l’hôpital.

Les ACV en voient de toutes les couleurs

Les dossiers psychiatriques ont cette particularité qu’ils contiennent beaucoup de dessins et peintures réalisés par les patients durant leur internement. Colorées et troublantes, ces œuvres anonymisées – à la place des noms des patients qui en sont les auteurs, figurent de simples numéros de dossiers – pareront les murs des ACV jusqu’à la fin de l’année.

Au-delà de l’exemple psychiatrique

Mais comme le souligne Florence Choquard, historienne et conceptrice de l’exposition, «la thématique des données personnelles est plus vaste que la psychiatrie». Les domaines historiques ou juridiques sont également engagés. Au centre de la pièce, une vitrine est consacrée aux dossiers d’enfants placés (cf. encadré). Lettres de pupilles au Tuteur général, dessins d’enfants représentant leur famille et procès-verbaux établis par la Justice de Paix s’offrent au regard du visiteur.

Le paradoxe: entre droit à l’oubli et connaissance historique

Plonger dans les dossiers psychiatriques ou les dossiers d’enfants placés permet de saisir un paradoxe sociétal. Afin de protéger la vie privée, au nom du droit à l’oubli, il faudrait détruire toutes ces données personnelles. Mais pour permettre à des victimes de comprendre ce qui leur est arrivé, pouvoir écrire l’histoire de la psychiatrie vaudoise aux 19 e et 20 e siècles ou préserver un patrimoine artistique inattendu, la conservation de documents contenant des données personnelles est nécessaire.

Prolonger la réflexion

Un cycle de conférences, ouvert gratuitement à toutes et à tous, est organisé en marge de l’exposition. Les séances seront animées par des spécialistes de différents domaines (archivistes, historiens, médecins, historiens de l’art, juristes, préposé à la protection des données, etc.).

Infos pratiques

> «Archives psychiatriques: "faut-il consulter?" Contribution au débat sur la conservation des données personnelles». Exposition aux Archives cantonales vaudoises, rue de la Mouline 32, 1022 Chavannes-près-Renens, jusqu'au 31 décembre 2016: lu-ve: 9-17h, me: 14-19h.

> Entrée libre

> Site des Archives cantonales

> Programme du cycle de conférences

Gilbert Coutaz, directeur des Archives, Florence Choquard, historienne, et Gilles Jeanmonod, archiviste et commissaire de l'exposition, lors de l'inauguration en janvier. Derrière eux, des créations de patients psychiatriques
Gilbert Coutaz, directeur des Archives, Florence Choquard, historienne, et Gilles Jeanmonod, archiviste et commissaire de l'exposition, lors de l'inauguration en janvier. Derrière eux, des créations de patients psychiatriques - (J.-B. Sieber / ARC).

Exposition 2016 des Archives cantonales: voir la VIDÉO

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> Voir la VIDÉO

Les fonds Steck et Bader

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Les dossiers de patients (au sol, derrière) contiennent des documents (au mur) utilisées par les chercheurs. Dans les publications scientifiques (sur le devant), les patients reçoivent un pseudonyme (sur la vitrine) qui préserve leur anonymat - (mm).

La majorité des documents issus de dossiers psychiatriques exposés provient des fonds Steck et Bader.

Hans Steck (1891-1980) a été psychiatre à l’hôpital de Cery de 1920 à 1960. Directeur de l’institution dès 1936, il a eu l’intuition de conserver les dessins et peintures d’une soixantaine de patients. Alfred Bader (1919-2009) a effectué son assistanat de médecine à Cery, alors dirigé par Hans Steck, en 1944. Il a ensuite mené une double carrière de médecin généraliste et de psychiatre-psychothérapeute à Sainte-Croix puis de nouveau à Cery. Il se passionne très tôt pour l’art psychopathologique. Mandaté par le directeur Christian Müller, il crée en 1963 le Centre d'études de l'expression plastique à Cery.

Alors que les fonds institutionnels ont été longtemps conservés à Cery, les deux fonds privés ont d’abord été donnés par les descendants de Hans Steck et Alfred Bader à l’Institut universitaire d’histoire de la médecine et de la santé publique. Ils ont été versés aux ACV en 2015.

Les dossiers d’enfants placés

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Les dossier d'enfants placés permettent aussi de comprendre le débat sur la conservation des données personnelles. Documents juridiques et dessins d'enfants y voisinent - (ACV/mm).

En Suisse, au 20e siècle, des dizaines de milliers d’enfants et adolescents ont été retirés à leur famille et placés dans des familles d’accueil ou des institutions. Beaucoup y ont connu l’isolement ou ont été utilisés comme main d’œuvre à la campagne. Certains ont subi de graves maltraitances, psychiques, physiques ou sexuelles. Des excuses officielles ont été présentées. Une initiative populaire, intitulée «Réparation de l’injustice faite aux enfants placés (…)», a abouti sur le plan national. Un projet de loi fédérale est en cours d’élaboration. À terme, une réparation matérielle est prévue.

Vaud précurseur

Le Canton de Vaud a devancé la Confédération, puisqu’il a déjà financé une action d’aide d’urgence. Par ailleurs, depuis dix ans, les autorités vaudoises ont accompli un important devoir de mémoire.

Dans le canton de Vaud, plusieurs centaines de personnes ont demandé à consulter leur dossier, pour comprendre ce qu’elles ont vécu. Sensibles, ces requêtes parviennent aux ACV par le biais du Centre LAVI (loi fédérale sur l’aide aux victimes d’infractions). Les informations trouvées sont ensuite transmises au Centre LAVI, qui prend en compte leur potentiel impact psychologique avant de les communiquer aux victimes

> Avis du Conseil d'État sur l'avant-projet de loi fédérale (septembre 2015)

> Détail des remarques

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Double expo sur le cuivre à Rumine

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Le Musée cantonal de géologie, dans le Palais de Rumine, propose une double exposition sur le cuivre. Le but est de sensibiliser les visiteurs à l’importance, dans notre société, de ce métal étrange, très utilisé, et pourtant méconnu.

La première partie de cette présentation sera visible jusqu’au 7 août; elle invite à découvrir le cuivre en tant que matière. Matériau devenu indispensable à la fabrication d’un grand nombre d’objets courants, le cuivre est un métal aux propriétés remarquables. Le second volet de cette exposition aura lieu du 16 septembre 2016 au 19 mars 2017. Il mettra en avant l’importance historique du cuivre et les différentes utilisations de ce métal au fil des époques.

>«Le cuivre: matière/histoire». Double exposition au Musée cantonal de géologie, Palais de Rumine, Lausanne, jusqu'au 19 mars 2017: ma-je: 11-18h, ve-di: 11-17h.

> Site du Musée cantonal de géologie

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Premier printemps de la Poésie en Suisse romande

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L’Université de Lausanne, sa Faculté des lettres et les librairies Payot ont initié, avec plus d’une quarantaine d’institutions culturelles en Suisse romande, un premier Printemps de la poésie sur tout l’espace francophone. Il se déroulera du 13 au 26 mars.

Des enfants qui apprennent la langue par des comptines aux poètes les plus reconnus qui rejouent la réalité par les mots, cette fête montre combien la pratique de la poésie accompagne nos vies. Que ce soit pour dire des joies ou des détresses, pour célébrer ou pour déplorer, le Printemps rappelle combien les hommes font appel aux formes poétiques rythmées et imagées, dans les moments importants de leur vie, combien cet art millénaire reste encore vivant.

Quinze jours dédiés à la poésie

L’objectif est de donner les forces au printemps d’émerger. Pendant une quinzaine de jours autour de l’équinoxe, de nombreux événements (lectures, rencontres, tables rondes, ateliers) permettent la redécouverte d’une poésie qui se cache au quotidien et pourtant se tient partout.

> «Printemps de la Poésie». Du 13 au 26 mars dans tous les cantons romands. Programme et informations supplémentaires sur www.printempspoesie.ch .

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Ode à la nature urbaine

(Patricia Laguerre).

Avec «Arbo'ville», les Musée et jardins botaniques cantonaux proposent une exposition-hommage à la nature urbaine, une flânerie dans Lausanne, à la découverte des arbres, compagnons de ville parfois malmenés. À découvrir jusqu'au 24 avril.

La photojournaliste Patricia Laguerre a travaillé sur les arbres en environnement construit. Des clichés exhibent les contraintes auxquelles les arbres sont exposés en ville. Des photographies artistiques captent les reflets végétaux recouvrant ou révélant tel élément urbain. Des photogrammes sur papier cyanotype (procédé photographique du 19e siècle) font découvrir un monde racinaire fascinant, à côté d'empreintes d'écorces et de cernes de croissance. Des haïkus complètent ce florilège qui invite à la lenteur.

> «Arbo'ville: l'arbre dans son environnement construit». Exposition au Musée botanique, place de Milan, Montriond, Lausanne: lu-di: 10-17h30 et HEP, av. de Cour 33, Lausanne, lu-ve: 8-19h. Jusqu'au 24 avril.

> Entrée libre

> Site des Musée et jardins botaniques

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Collègues écrivains

Employés dans l'administration cantonale, enseignants, pasteurs, ils consacrent une part de leur temps libre à l'écriture de fiction. Voici les publications dues à ces collègues et parues récemment.

Les œuvres littéraires citées ci-dessous ou dans un précédent numéro de La Gazette, parues dernièrement et signées d'employés de l'État de Vaud, forment une liste incomplète. Si vous travaillez pour l'État et avez publié un roman, une pièce de théâtre ou un recueil de poèmes cette année, merci de le faire savoir par un courriel à l'adresse info.gazette(at)vd.ch, la rédaction pourra ainsi poursuivre ce tour d'horizon.

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Arthur Brügger: L'Œil de l'espadon

Arthur Brügger signe un premier roman touchant, qui invite le lecteur à réfléchir sur les modes de consommation de notre société, sans pour autant lui offrir un discours de type militant.

L'Œil de l’espadon raconte l’histoire de Charlie, 24 ans, apprenti poissonnier dans un supermarché. Le quotidien de Charlie est rythmé par une inlassable routine. Tous les jours il prépare le poisson et le vend à des clients qui, pour la plupart, le remarquent à peine. Charlie est toujours poli, gentil, voire même carrément passif. Un jour, il fait la rencontre d’Émile, un nouveau collègue. Ce dernier, un intellectuel, a accepté le poste dans le but de réaliser une enquête sur le gaspillage alimentaire. Cette rencontre va bouleverser la vision du monde de Charlie et surtout sa vision de lui-même.

Arthur Brügger, né en 1991 à Genève, est diplômé de l’Institut littéraire suisse. Il travaille aujourd’hui au Musée de l’Élysée en tant que coordinateur éditorial.

> Arthur Brügger, L'Œil de l’espadon, Zoé, 2015, 160 pages, 21.-

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Annonces

Éditeur: État de Vaud. Rédacteur responsable: Laurent Koutaïssoff. Rédaction: Leila Bouanani, Pauline Chappuis, Emilie Matti, Marie Minger, Sébastien Schorderet. Contact: info.gazette@vd.ch
Copyright(c) La Gazette n°268 - 10 mars 2016