La Gazette

n°269
14 avril 2016

À la une

Le Conseil fédéral à la rencontre des Vaudoises et des Vaudois

Le 13 avril dernier, le Conseil fédéral a rencontré la population vaudoise le temps d’un apéritif sur la place Saint-François, à Lausanne. Revivez en VIDÉO 360° l’accueil officiel et le bain de foule du gouvernement fédéral.

Depuis 2010, le Conseil fédéral manifeste son attachement aux différentes régions du pays en organisant une séance ordinaire extra muros dans différents cantons. Cette année, les autorités fédérales ont choisi Lausanne. Il s'agit de la dixième séance de ce type, après le Tessin, le Jura, Uri, le Valais, Bâle-Ville, Schaffhouse, Vaud une première fois (en 2013), puis Schwytz et Fribourg.

Deuxième visite en terres vaudoises

En 2013, le Conseil fédéral avait rencontré le Conseil d’État vaudois au château de Prangins, à la suite de laquelle il avait rencontré la population nyonnaise.

Cette deuxième visite sur sol vaudois a pour but de souligner l'importance de notre canton et de ses quelque 767’500 habitants, notamment sur le plan de la formation professionnelle, de la recherche et de l’innovation. C'est d’ailleurs pour cette raison que le Conseil fédéral a choisi de siéger à l'École Technique – École des Métiers de Lausanne (ETML), qui fête justement son centenaire en 2016.

Rencontre avec la population

La rencontre avec la population vaudoise a débuté à l'issue de la séance hebdomadaire du gouvernement vaudois. Le Conseil fédéral et le Conseil d'État ont ensuite partagé un déjeuner à la Maison de l’Élysée.

Le Conseil fédéral a invité la population vaudoise à un apéritif sur la place Saint-François
Le Conseil fédéral a invité la population vaudoise à un apéritif sur la place Saint-François – (J.-B. Sieber/ARC).

VIDÉO 360: Au cœur de la place Saint-François avec le Conseil fédéral

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Note: pour visualiser la fonction 360°, utilisez votre souris pour scroller dans la vidéo ou si vous utilisez un smartphone, ouvrez le lien avec l'application Youtube (pour iPhone ou pour Android)

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Comment regarder une vidéo 360°

Dans une vidéo filmée en 360 degrés, le spectateur vit une expérience immersive. C’est lui qui décide où porter le regard, en orientant son écran de téléphone ou sa souris dans la direction désirée.

Si vous possédez un smartphone ou une tablette, il faudra regarder la vidéo depuis l'application Youtube puis déplacer l’appareil pour regarder «autour de vous», comme si vous étiez au cœur de la vidéo.

Sur PC, il faudra utiliser le navigateur web de Google (Chrome) ou une version récente de Firefox et cliquer dans l’image pour changer l’angle de la caméra. Si l'image à 360 degrés est étalée, c’est que votre version de navigateur ne convient pas.

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Actualités

Le retour des allergies printanières

De janvier à mai, les arbres de la famille des bétulacées (aulnes, noisetiers, bouleaux) ainsi que les frênes sont en phase de pollinisation. De nombreuses personnes se mettent alors à souffrir de symptômes caractéristiques des allergies aux pollens tels que la rhinite, la conjonctivite ou encore l’asthme.

Le docteur Guillaume Buss, chef de clinique au service d’immunologie et allergie du CHUV, donne quelques conseils pour passer la saison printanière de manière plus sereine.

Une augmentation inexpliquée

De nombreuses études ont constaté que le nombre de personnes touchées par les allergies est en augmentation ces dernières décennies. Si aucune explication qui fasse l’unanimité dans le monde médical n’a été trouvée à ce jour, quelques hypothèses se profilent. Il se pourrait que la modification de notre flore intestinale par les facteurs environnementaux (alimentation, prescription précoce d’antibiotiques, mode de vie de plus en plus citadin) ait un impact direct sur notre système immunitaire et favorise l’apparition d’allergies.

Solutions médicales

Le médecin orientera le patient vers des solutions médicamenteuses. Les antihistaminiques donnent en effet de très bons résultats contre les symptômes du rhume des foins. Pour agir sur le long terme, il pourra également conseiller au malade de se faire désensibiliser. Cela consiste à le soumettre à des doses croissantes de l’allergène sous forme d’injections sous-cutanées ou de gouttes orales afin d’induire une tolérance progressive par le système immunitaire.

Bulletins polliniques

À côté des moyens médicaux, le médecin cantonal et le CHUV renvoient les personnes allergiques aux bulletins polliniques de Météo suisse qui permettent de connaitre chaque jour le taux des pollens dans l’air. Le site internet du Centre d’allergie suisse offre également la possibilité de consulter les prévisions polliniques, notamment grâce à son application à télécharger. En outre, ce site internet prodigue de nombreux conseils et informations concernant tous les types d’allergies.

> Site du Centre d’allergie suisse

> Télécharger l’application «Pollen-News»

> Site de Météo suisse

Il est possible de consulter des bulletins polliniques grâce à Météo Suisse et une application proposée par le Centre d'allergie suisses
Il est possible de consulter des bulletins polliniques grâce à Météo Suisse et une application proposée par le Centre d'allergie suisses – (fotolia).

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La vie d’une ECR, de A à Z

Entre le 27 avril et le 3 mai, toutes les classes de 4e, 6e, 8e et 10e des 90 établissements vaudois passeront les épreuves cantonales de référence (ECR). Chaque volée planchera sur les mêmes questions en français, mathématiques et allemand. En théorie, les ECR permettent d’évaluer à la fois les élèves et le système scolaire. Mais concrètement, comment ça marche?

Comme l’explique Philippe Linder, responsable de l’unité «Évaluation des élèves et système scolaire» à la Direction pédagogique, l’élaboration d’une épreuve cantonale de référence prend deux ans.

Avant

Chaque ECR est conçue par un rédacteur (souvent un enseignant en activité) et un collaborateur pédagogique, avec en appui, un groupe de travail composé de trois à six enseignants et d’un didacticien de la Haute École pédagogique. Les enseignants – des volontaires – sont choisis dans des établissements de profils différents, par exemple en ville et à la campagne.

Lors de l’élaboration et la rédaction, chaque détail compte. On évitera notamment d’employer certaines polices de caractères, qui compliquent la lecture pour des élèves dyslexiques, ou des couleurs qui pourraient gêner les élèves daltoniens. Ces premières versions sont ensuite pré-testées sur des classes (voir encadré).

Le jour J

Les ECR sont livrées aux établissements par la Poste (voir encadré) et conservées par la direction jusqu’au jour J. Comme l’explique David Moullet, doyen de l’Établissement primaire et secondaire d’Avenches, dont 20 classes passent des ECR cette année, la direction doit planifier le jour des épreuves, pour s’assurer que les maîtres de branche puissent surveiller leurs élèves durant les deux heures.

«Le jour de la passation n’implique pas de travail supplémentaire pour les enseignants», explique de son côté Stefan Nguyen, enseignant et chef de file de mathématiques à Avenches. Par contre, un mois avant, le professeur de maths a revu tout le programme de l’année avec sa classe et leur a fait faire les exercices d’une ancienne ECR pour les préparer.

Après

À Avenches, les ECR sont corrigées dans les deux semaines. Cela dure un après-midi, s’accordent Stefan Nguyen et David Moullet. «Nous encourageons les corrections collectives "en ligne"», explique le doyen. Chaque enseignant corrige le même exercice sur toutes les copies de la volée. «Ainsi, la correction est équitable pour les exercices et pour toutes les classes!», appuie Stefan Nguyen.

Les maîtres de branche entrent ensuite les points obtenus dans le système informatique et les notes tombent début juin, en fonction du barème cantonal établi par la Direction pédagogique. Chaque élève reçoit alors son épreuve avec son résultat (points obtenus et note), le nombre d’élèves ayant passé la même ECR que lui, la moyenne cantonale (en points) et le barème.

> Plus d’infos sur les ECR

> vd.educanet2.ch/ecr

Quand les ECR passent leur test

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Avec son unité «Évaluation des élèves et système scolaire», Philippe Linder coordonne la conception des ECR. Durant les deux ans du processus, les épreuves sont «pré-testées» une fois dans de vraies classes – (bic).

Une année avant d’être soumises aux élèves, les ECR passent elles-mêmes un test, en mai ou juin, lorsque les classes ont déjà terminé les vraies ECR. Six classes vaudoises de 4e, 6e et 10e et 40 de 8e servent de cobayes. Le dernier chiffre, plus élevé, s’explique par l’enjeu spécifique des ECR en 8e et permet d’avoir un échantillon représentatif.

Classes «réquisitionnées»

Des classes sont «réquisitionnées» un peu partout dans le canton. Pour les ECR de 8e, plusieurs classes d’une même école sont mélangées. Un tiers des élèves passent l’épreuve de français, un tiers celle de mathématiques, le dernier tiers celle d’allemand, pour atténuer l’«effet-classe», dû à l’enseignant.

Analyse des réponses

Tester les ECR permet de voir si les questions sont bien comprises. Lorsque c’est nécessaire, les consignes pour les élèves ou le cahier de correction à disposition des enseignants sont améliorés.

À la fin du mois, tous les élèves vaudois de 4e, 6e, 8e et 10e devront répondre aux mêmes questions lors des ECR
À la fin du mois, tous les élèves vaudois de 4e, 6e, 8e et 10e devront répondre aux mêmes questions lors des ECR – (A. Diaz/fotolia).

Statistiques

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Dans l'Établissement primaire et secondaire d'Avenches, 20 classes passent les ECR cette année. Les résultats de 8e aident la direction à prévoir ses effectifs de VG et VP pour l'année suivante – (dr).

Outre les résultats donnés aux élèves, la Direction pédagogique communique aux établissements des statistiques plus fines.

Un outil de planification…

«Ces statistiques sont utiles dans notre gestion de l’établissement», explique le doyen avenchois. Elles permettent d’estimer le nombre d’élèves qui passeront en voie prégymnasiale (VP) ou en voie générale (VG) et ainsi d’organiser l’année à venir (le résultat des ECR de 8e représente en effet 30% des moyennes prises en compte pour l’orientation). Ce dont est bien conscient Philippe Linder: «On fixe les ECR le plus tard possible, mais aussi le plus tôt possible!» C’est-à-dire que le programme doit être le plus avancé possible le jour des ECR, mais que les établissements doivent avoir le temps de s’organiser pour l’année suivante.

… et un indicateur

Les statistiques permettent également de détecter un éventuel problème avec une volée. «C’est un indicateur en plus des autres», explique David Moullet. Avenches est proche de la frontière linguistique. Les statistiques le reflètent, avec des résultats en allemand un peu plus hauts que la moyenne cantonale.

Stefan Nguyen voit l’ECR comme «un point fixe de référence». Pour lui, «elle confirme généralement aux élèves les résultats des deux années précédentes et atteste le niveau d’exigence demandé à tous les élèves vaudois».

Des moyennes qui montent

Enfin, rappelle David Moullet, les ECR ont tendance à faire monter la moyenne des élèves. Le doyen observe souvent son effectif prévisionnel de VP augmenter juste après les épreuves. «Les ECR ne sont pas là pour piéger l’élève, mais pour mettre en avant ses compétences!»

Impressions en masse

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C'est la CADEV, au Mont-sur-Lausanne, qui mandate des imprimeurs vaudois pour imprimer l'ensemble des copies – (bic).

Chaque année, entre 8 et 10 types d’épreuves différentes sont imprimées. À la Centrale d’achats de l’État de Vaud (CADEV), Yves Croisier, chef de secteur pour les achats dans le domaine de la formation scolaire et professionnelle, commande en moyenne 450 paquets de chaque sorte. «Un paquet permet de fournir le matériel nécessaire pour une classe de 25 élèves», précise-t-il.

La CADEV confie l’impression de ces documents à des imprimeurs vaudois après appel d’offres, son Centre d’édition n’étant pas en mesure d’assumer de tels volumes.

Les commandes de chaque établissement sont préparées à la CADEV. Elles sont ensuite adressées par la Poste en «colis signature» aux directrices et directeurs.

C’est cette semaine que la fournée 2016 est expédiée.

Les ECR en 2016

Cette année, les huit ECR auront lieu aux dates suivantes:

  • 4e: français, 28 et 29 avril et 2 et 3 mai
  • 6e: français, 28 et 29 avril et mathématiques, 2 et 3 mai
  • 8e: français, 27 avril, mathématiques, 28 avril et allemand, 29 avril
  • 10e: français, 28 avril et mathématiques, 29 avril

Poids du résultat

  • En 4e, l’ECR est indicative; elle teste en particulier la lecture.
  • En 6e et en 10e, l’ECR compte comme un test significatif.
  • En 8e, l’ECR compte pour 30% dans les moyennes prises en compte pour l’orientation de l’élève en VP ou VG.

Bases légales

Loi sur l’enseignement obligatoire (LEO) art. 111 et 113

Règlement d’application de la LEO (RLEO) art. 96

Cadre général de l'évaluation chapitre 6

> Plus d'infos et textes de loi

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Se faufiler dans les lieux de création des artisans d’art

De vendredi à dimanche aura lieu la troisième édition vaudoise des Journées européennes des métiers d'art. Quarante-trois artisanes et artisans ainsi que vingt-trois apprenties et apprentis attendent le public dans tout le canton afin de présenter leurs savoir-faire. L’Espace Arlaud à Lausanne accueillera quatre représentants de ces professions. La manifestation est entièrement gratuite.

Les métiers d'art ont la cote. Les carnets de commandes se remplissent et les filières menant à ce type de professions attirent la relève. Dans notre société moderne où le retour à l'essentiel séduit, les artisans d'art fascinent. Du 15 au 17 avril, les Journées européennes des métiers d’art (JEMA) sont une occasion unique de pousser la porte de certains de ces lieux de création et de rencontrer de manière privilégiée des femmes et des hommes passionnés par leur métier.

38 métiers à l'affiche

Savez-vous ce que fait un taille-doucier, une émailleuse sur cadran ou un ferblantier ornemaniste? Trente-huit métiers, dont certains rares ou méconnus, sont à l'affiche des JEMA vaudoises à différents créneaux horaires. La moitié des artisans inscrits au programme 2016 participent pour la première fois à l'évènement.

Participation inédite de jeunes en formation

À l’occasion de cette édition 2016, les apprenties et apprentis bijoutiers de l'École technique de la Vallée de Joux vous invitent dans leurs ateliers du Sentier. À Sainte-Croix, l’automatier François Junod et quatre élèves du Centre professionnel du Nord Vaudois présenteront une création baptisée vinylophone . Cet instrument anachronique permet de lire des 45 tours en utilisant la base de la mécanique du phonographe.

Du neuf à l'Espace Arlaud

Enfin, pour la première fois, un lieu d'accueil et d’information sera situé à l'Espace Arlaud à Lausanne. Le public pourra y rencontrer, sans inscription préalable, quatre artisans à l’œuvre. Anita Porchet, émailleuse sur cadran de renommée internationale, Patrick Maugard, maître graveur chez Vacheron Constantin et Meilleur Ouvrier de France en 2011, Marina Berts, brodeuse d’art, et Lola Sacier, peintre en décoration, seront présents les trois jours de 10h à 17h.

Infos pratiques

L'entrée aux JEMA est gratuite, mais les inscriptions sont obligatoires via le site de la manifestation.

Sept ateliers comprennent une animation pour les enfants accompagnés de 8 à 12 ans.

> Journées européennes des métiers d’art, les 15, 16 et 17 avril 2016, partout dans le canton de Vaud

> www.journeesdesmetiersdart-vaud.ch

> Programme de la manifestation (PDF)

Les JEMA se dérouleront du 15 au 17 avril à Genève et dans les cantons de Vaud, de Neuchâtel et du Jura
Les JEMA se dérouleront du 15 au 17 avril à Genève et dans les cantons de Vaud, de Neuchâtel et du Jura – (affiche).

Un succès grandissant

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Les professions d’ébéniste, taxidermiste, céramiste, sculpteur sur pierre, maître sellier ou peintre en décoration sont à l’affiche des JEMA vaudoises en 2016 – (J.-M. Breguet & C. Leutenegger).

Lancées en France en 2002, les Journées des métiers d’art, tout d’abord biennales, sont devenues annuelles en 2011 puis européennes en 2012. La Suisse y est représentée par la Ville de Genève depuis 2012, rejointe par le Canton de Vaud depuis 2014, par le Canton du Jura depuis 2015 et, désormais, par le Canton de Neuchâtel, nouveau venu en 2016.

Les deux premières éditions, en 2014 et 2015, ont été couronnées de succès, preuve du vif intérêt des Vaudoises et Vaudois pour les métiers d'art. Ainsi, l’an dernier, près de 3500 visiteurs se sont rendus dans les trente-huit ateliers ouverts durant le week-end.

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Reportage

Les Milices vaudoises en fête pour leur prise d’armes

Le 9 avril dernier, les Milices vaudoises se sont mises sur leur trente-et-un à l’occasion de leur traditionnelle prise d’armes. La manifestation s’est déroulée à Payerne, en présence des autorités cantonales et communales. Le corps des chasseurs à cheval, le contingent des mousquetaires et la batterie d’artillerie ont défilé devant un public largement conquis par leur prestation.

C’est un rituel immuable à l’approche du 14 avril, date d’entrée du Canton de Vaud dans la Confédération: la troupe d’honneur des hautes autorités de l’État de Vaud se donne rendez-vous pour la prise d’armes annuelle. «Pour nous, membres des Milices vaudoises, la prise d’armes est un événement solennel, souligne Dominique Nicod, commandant de la batterie d’artillerie. Elle est marquée par l’assermentation des nouveaux ainsi que les promotions et les honneurs pour les sortants. C’est également une belle occasion pour se faire connaître auprès du public!»

L’esprit de camaraderie comme leitmotiv

Les Milices vaudoises sont caractérisées par le respect des traditions, l’esprit de camaraderie... et «une discipline librement consentie», ajoute le responsable du corps d'artillerie, Bernard Graf. Comme en témoigne la trentaine de membres de la batterie d’artillerie qui effectue régulièrement des entraînements à Bottens afin d’être prête le jour J. «Dans la batterie d’artillerie, il est important d’être soudés et de faire preuve d’une certaine rigueur, insiste Bernard Graf, car chacun occupe un poste bien défini. De plus, l’utilisation du canon demande une attention particulière».

Genèse de la troupe d’honneur

La création de cette garde d’honneur du Conseil d’État trouve son origine dans la suppression par le Parlement fédéral de la cavalerie de l’armée au début des années 1970. Des passionnés ont alors milité pour la mise en place d’une troupe d’honneur dédiée au Canton de Vaud. Celle-ci a vu le jour en 1985, elle était alors composée du seul corps des chasseurs à cheval. Par la suite, le contingent des mousquetaires, puis, la batterie d’artillerie sont venus rejoindre les rangs. La troupe des Milices vaudoises est aujourd’hui forte d’un effectif d’environ 150 hommes et 60 chevaux.

Importance culturelle et historique

L’État de Vaud soutient financièrement sa troupe d’honneur et fait appel à ses services lors de nombreux événements. La conseillère d’État Béatrice Métraux, présente à la cérémonie de la prise d’armes à Payerne, rappelle le poids culturel et historique des Milices vaudoises. «À chaque manifestation officielle de grande importance, nous faisons appel aux Milices vaudoises. Elles représentent la solidarité, la liberté, et l'unité de l'État de Vaud. Mais c'est surtout une partie de notre histoire à ne pas oublier!»

> Site des Milices vaudoises

La batterie d'artillerie des Milices vaudoises à l'entraînement à Bottens, une semaine avant la prise d'armes
La batterie d'artillerie des Milices vaudoises à l'entraînement à Bottens, une semaine avant la prise d'armes – (bic).

VIDÉO: Prise d'armes 2016 des Milices vaudoises

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> Voir la VIDÉO

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Le canton de Vaud dévoile ses contours avec plus de précision

LiDAR (Light Detecting And Ranging), quel est cet étrange acronyme? En tout cas, il semble donner le sourire aux spécialistes de la géoinformation. Grâce à cette technologie, le canton de Vaud sera cartographié avec plus de précision et les données collectées permettront des utilisations variées.

Derrière l’appellation LiDAR se cache une technologie qui fonctionne sur la base d’un laser embarqué dans un avion scannant le territoire survolé en envoyant des faisceaux lumineux. Une fois recueillies, les données sont traitées en bureau pour ensuite être restituées sous forme de cartes ou de visions en 3D. La particularité des données LiDAR tient au fait qu’il est possible de filtrer le modèle complet du territoire, avec ses arbres, bâtiments et autres objets (appelé modèle numérique de surface – MNS), pour obtenir une modélisation du sol nu (appelé modèle numérique de terrain – MNT).

Du temps pour acquérir les données

Le système de mesure est sensible aux conditions météorologiques, comme la neige ou la pluie, ce qui restreint le calendrier des vols. «Nous sommes actuellement dans une phase de finalisation, puisque toutes les données ont été obtenues, indique Gilles Gachet, chef de projet à l'Office de l'information sur le territoire (OIT). Nous avons fait deux campagnes de vols aériens sur le canton pour y parvenir. La première s’est effectuée l’été passé et la seconde a eu lieu il y a tout juste un mois, les 15 et 18 mars.»

L’OIT a réalisé ce projet en collaboration avec Swisstopo, qui contribue également au financement de l’opération. L’intérêt de ce système réside dans la rapidité avec laquelle il est possible d’acquérir des données sur des territoires vastes, tout en gardant une précision satisfaisante. La marge d’erreur des mesures brutes est en effet de 10 cm au niveau de l’altimétrie et 25 cm pour la planimétrie.

Intérêts des services cantonaux pour cette technologie

Alors que l’ensemble des données sera officiellement exploitable à partir de janvier 2017, les demandes affluent déjà sur le bureau de Gilles Gachet. «Les données obtenues par le système LiDAR peuvent être utilisées pour traiter de nombreuses thématiques», relève le chef de projet. À titre d’exemple, la Direction générale de l’environnement peut en avoir besoin dans le cadre de projets de renaturation des cours d’eau, l'Inspection des forêts ou la Direction générale de la mobilité et des routes pour évaluer la faisabilité d’un nouveau tronçon routier à proximité d’une forêt.

L’Inspection cantonale des forêts est un grand demandeur en matière de données LiDAR. Comme l'explique Jean-Louis Gay, inspecteur du 3 e arrondissement: «La technologie LiDAR peut être utile dans la description des forêts lorsque nous désirons faire une estimation du potentiel de production cantonal du bois énergie, lors de la mise à jour des données cadastrales pour la localisation des lisières forestières en dehors des zones à bâtir ou encore à l’occasion de l'évaluation des dangers naturels, notamment pour l'identification d'anciens glissements de terrain».

Une partie des données issues des relevés LiDAR sera accessible au public dès 2017 via le Guichet cartographique du Canton de Vaud.

Les derniers préparatifs avant le survol du territoire vaudois en été 2015
Les derniers préparatifs avant le survol du territoire vaudois en été 2015 – (OIT).

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Le parc automobile de l’État

Nombre de collaborateurs de l’État utilisent quotidiennement des véhicules à moteur afin d’assumer leur fonction au sein de l’administration cantonale. Pour permettre à ses collaborateurs d’effectuer leur travail dans de bonnes conditions, l’État de Vaud met à disposition quelque 1146 véhicules (chiffre au 31 décembre 2015).

Comme l’explique Charly Barras, chef du Centre cantonal d’entretien des véhicules (CCEV) – une entité de la Direction générale de la mobilité et des routes (DGMR) –, le CCEV est chargé de l’achat des différents véhicules de l’État de Vaud, de leur entretien (contrôle technique, réparation lors de pannes, etc.) ainsi que de leur renouvellement périodique.

Des véhicules divers et variés

Il existe trois catégories de véhicules: les véhicules légers, les véhicules lourds et spéciaux ainsi que les véhicules d’entretien des routes nationales. Parmi eux, on peut trouver:

  • des voitures ou des utilitaires utilisés pour le déplacement du personnel ou des livraisons dans les divers départements de l’administration cantonale,
  • les voitures, motos et fourgons d’intervention de la Police cantonale,
  • diverses machines agricoles, notamment utilisées pour le travail des détenus des différents établissements pénitentiaires ou au sein du Service de l’agriculture et de la viticulture,
  • des bateaux pour la police du lac,
  • etc.

L'État de Vaud met également à disposition d'autres engins plus insolites, comme par exemple des tondeuses à gazon ou des trottinettes électriques qui permettent de se déplacer dans de longs tunnels.

Exception de l’UNIL et du CHUV

Les véhicules destinés à l’UNIL et au CHUV sont quant à eux gérés par les services de ces unités autonomes, qui font un compte rendu une fois par an au CCEV pour l’inventaire.

La sensibilité au facteur environnemental

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Le CCEV est sensible à la problématique environnementale. Des voitures électriques ont même été testées – (Rupbilder/fotolia).

Bien que la sécurité soit le principal critère d’achat, le CCEV est sensible au niveau de pollution des véhicules qu’il acquiert. Plusieurs voitures électriques ont été testées, mais n’ont pas été retenues, car la technologie n’est pas adaptée pour des véhicules amenés à sillonner tout le territoire du canton.

Pour limiter les émissions de CO2 des véhicules utilisés, c’est aux différents services d’émettre des directives de conduite. La DGMR a par exemple organisé pour tout son personnel des cours de conduite écologique en partenariat avec le Touring Club Suisse.

Véhicules pour l’entretien des routes nationales
Véhicules pour l’entretien des routes nationales – (bic).

L’achat des véhicules

Le CCEV achète entre 120 et 150 véhicules par an (dont 60 à 80 véhicules légers). Il peut s’agir de remplacer des véhicules usagés ou d’acquérir de nouveaux véhicules pour les besoins des services. Pour réaliser ces achats, le CCEV priorise les demandes selon des critères établis par les règlements des directives DRUIDE (Directives et règles à usage interne de l’État) et utilise le principe des marchés publics.

Lors d’achat de lot de véhicules, un cahier des charges est rédigé, puis soumis à un appel d’offres. Ensuite, les différents fournisseurs font des propositions, qui sont analysées au niveau technique et économique afin de choisir la meilleure offre. À la suite de cela, les véhicules sont immatriculés au nom du service demandeur au Service des automobiles et de la navigation (SAN).

> Consulter les directives DRUIDE (intranet)

L’entretien

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Réparation d’un camion au Centre de la Blécherette – (bic).

L’État de Vaud possède quatre garages. Le Centre de la Blécherette est le plus grand, car situé juste à proximité de nombreux services. C’est notamment là que presque toutes les voitures de police sont réparées. Il existe trois autres garages situés à Rennaz, Yverdon-les-Bains et à Bursins, qui gèrent les véhicules circulant dans ces régions. De manière générale, les véhicules cantonaux sont entretenus dans les garages de l’État. Néanmoins, il existe quelques exceptions. Par exemple, une réparation ou un petit service peut être effectué par un garage privé lorsqu’un véhicule est trop éloigné d’un des quatre garages officiels, de même pour une réparation sous garantie.

Renouvellement et remplacement

Pendant la durée de vie des véhicules, les expertises sont réalisées au SAN de la même manière que pour des véhicules privés.

Les conditions minimales pour renouveler un véhicule léger sont une date de mise en circulation supérieure à 10 ans ou un kilométrage supérieur à 150’000 km. Pour les véhicules lourds et spéciaux, l’état technique est analysé pour décider de leur éventuel remplacement. Les véhicules remplacés sont rachetés par le fournisseur du nouveau véhicule.

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Brèves

L'annuaire statistique 2016 est disponible en ligne

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L'Annuaire statistique 2016 du canton de Vaud est disponible en intégralité sur la plate-forme ISSUU. Ces 494 pages, qui brossent un portrait numérique du canton, rejoignent les 62 autres publications de l'État actuellement consultables sur cette liseuse web.

Le trente-neuvième Annuaire statistique du canton de Vaud propose, comme chaque année, un panorama chiffré du canton. C'est la première fois qu'une version intégrale est publiée en format électronique par Statistique Vaud.

ISSUU

La plate-forme ISSUU permet de visualiser les PDF sur une liseuse, application qui facilite la lecture à l'écran de ce type de documents. L'État de Vaud y dépose ses publications phares depuis 2014, afin de les mettre en valeur sur internet et intranet.

Les informations nécessaires sur la mise en ligne sont disponibles sur les pages «communication» de l'intranet.

> Consulter l'Annuaire statistique Vaud 2016 en ligne

> Publications cantonales sur ISSUU

> Mettre une publication sur ISSUU (marche à suivre)

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Comptes de l’État: exercice solide pour 2015

Pascal Broulis lors de la conférence de presse
Pascal Broulis lors de la conférence de presse – (J.-B. Sieber/ARC).

Les comptes de l'État se soldent pour 2015 par un excédent de revenus de 194 millions. Leur bouclement intègre plusieurs amortissements non planifiés et anticipe certains financements pour un total de 398 millions.

À l’instar des comptes 2014 et du budget 2016, la croissance des charges courantes demeure supérieure à celle des revenus. L'augmentation des recettes provient principalement de facteurs conjoncturels et d'effets exceptionnels.

Augmentation des charges de personnel, du secteur social et de la santé

Par rapport à l’année 2014, l’augmentation réelle des charges est de 335 mios, soit une croissance de 3,8%. Les principaux écarts concernent les charges de personnel (+68 mios), le secteur social (+116 mios), la santé (+70 mios), la formation et la culture (+28 mios) ainsi que l'asile (+10 mios).

Investissements importants

Globalement, le Canton a investi 589 mios dans l'économie vaudoise en 2015. Notamment, 81 millions ont été investis en 2015 pour les routes cantonales, 46 mios pour le CHUV, 13 mios pour le Centre d’enseignement de l’Ouest lausannois, 19 mios pour la HEIG d’Yverdon-les-Bains et 55 mios pour l'acquisition de l'immeuble RTS de La Sallaz.

Légère remontée de la dette cantonale

Au final, après neuf réductions consécutives, la dette nette du Canton remonte légèrement. Elle se monte à 705 mios en 2015. Cela s'explique principalement par le versement d'une nouvelle tranche de recapitalisation de la Caisse de pensions (180 mios) et la montée en puissance des investissements.

> Lire le communiqué du 23 mars

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L'ETML a 100 ans

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En 1916, durant la Première Guerre mondiale, afin de répondre à la pénurie d'ouvriers dans les entreprises de la région, la Ville de Lausanne fonde l'École de mécanique de Lausanne, future ETML. L'établissement fête cette année ses 100 ans.

En 1916, les 25 élèves de l'École apprenaient la mécanique et l'électricité, puis dès 1917 la menuiserie. Aujourd'hui, l'établissement accueille environ 820 jeunes, en CFC, en niveau supérieur ES, ou en classe de préapprentissage.

Excellence de la formation

L'École Technique – École des Métiers de Lausanne (ETML) a su s’adapter à l’évolution de la société et des métiers dans un partenariat étroit avec les associations professionnelles. Tout au long de son siècle d’existence, elle est restée à l’écoute des besoins de l’économie et des jeunes, se faisant reconnaître pour l’excellence des formations dispensées et l’employabilité de ses diplômés.

Cérémonie

La cérémonie officielle du centenaire de l’École s'est déroulée le 17 mars dernier en présence, notamment, de Roxanne Meyer Keller, présidente du Grand Conseil, de la conseillère d’État Anne-Catherine Lyon, cheffe du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture et d’Oscar Tosato, président du Conseil d’établissement. Elle a été précédée d’une visite-rencontre des ateliers, des membres du corps enseignant et des apprenties et apprentis.

> Programme des festivités du centenaire

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Pratique

Pour éviter l’autogoal, échauffez-vous!

Le printemps a pointé le bout de son nez et, dans la foulée, amatrices et amateurs de ballons ronds ont ressorti leurs crampons. Samedi 11 juin, l’administration cantonale organise d’ailleurs son traditionnel tournoi de foot à six, en marge de l’Euro 2016 en France. Une bonne occasion de rappeler l’importance de l’échauffement avant d’entrer sur le terrain, afin d’éviter les blessures.

Chaque année, 35% des accidents intervenant pendant les loisirs ont lieu durant la pratique sportive ou lors de jeux. Cela représente un peu plus de 170'000 cas. Le football remporte la palme, puisqu’il totalise à lui seul environ un quart des blessures, assez loin devant les autres jeux de ballons, basket-ball, handball ou volley-ball. Dans 9 cas sur 10, il s’agit de blessures légères. Les membres inférieurs sont les plus touchés: entorses, claquages ou contusions. Avec l’âge, les genoux sont plus exposés. Par ailleurs, la fréquence des accidents croît jusqu’à l’âge de 45 ans, puis diminue.

Le tournoi de foot de l’administration cantonale saisit la balle au bond

Le cinquième tournoi de foot à six de l’administration cantonale aura lieu le 11 juin sur les terrains du FC Cheseaux. L’événement réunira près de 400 sportives et sportifs, confirmés ou débutants. Le Service de l’éducation physique et du sport (SEPS), le Service du personnel (SPEV) et le Bureau pour la protection des accidents (BPA) en profitent pour proposer plusieurs actions d’information et conseil sur les techniques d’échauffement en amont de la rencontre. En outre, un coach sportif sera présent le jour du tournoi et prodiguera des conseils de préparation aux équipes qui le souhaitent avant leur match. Des protège-tibias seront également à disposition durant la journée.

Ateliers pour les capitaines d’équipe et les novices

Les 10 et 20 mai, à 11h et 16h30 , les capitaines des équipes inscrites au tournoi pourront prendre part à des ateliers, d’une durée de 1h30, qui leur donneront quelques pistes pour préparer leur équipe avant les matchs.

Les personnes inscrites au tournoi, mais qui ne sont pas titulaires d’une équipe de foot, pourront bénéficier de conseils pour s’échauffer efficacement avant d’entrer sur le terrain. L’activité se déroulera les 10, 12 et 20 mai, à 12h30, 13h30, 18h et 19h. Les séances dureront 50 minutes.

Les ateliers devraient principalement se tenir dans les locaux du SPEV, rue Caroline 4, à Lausanne.

Inscriptions

Pour vous inscrire, il suffit d’adresser, avant le 27 avril, un message à:

info.spev(at)vd(dot)ch

avec la mention «Foot: inscription atelier capitaines» ou «Foot: inscription atelier participants», en indiquant vos disponibilités pour les différentes dates et horaires proposés.

Vous recevrez une confirmation d’ici au 3 mai.

Sources pour les chiffres: Statistique LAA AANP & AAC 2008-2012 et Objectif sécurité (journal du BPA), n°3, 2014.

Le foot est le sport qui génère le plus de blessures chaque année en Suisse. S'échauffer et porter des protège-tibias réduit les risques
Le foot est le sport qui génère le plus de blessures chaque année en Suisse. S'échauffer et porter des protège-tibias réduit les risques – (A. Vermeulen/fotolia).

Vivre ses passions avec lucidité

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(J.-B. Sieber/ARC).

Le foot, c’est d’abord une histoire de passion. C’en est une pour moi et c’en est une pour les nombreux et enthousiastes participantes et participants au cinquième tournoi de foot de l’administration cantonale. Comme tout sport, ce jeu permet de cultiver des valeurs précieuses, tels l’esprit d’équipe et le fair-play. Et bien sûr, jouer au foot, c’est aussi travailler à son équilibre et à sa santé, au rythme d’accélérations franches, de dribbles audacieux ou de tirs au but de précision.

Toutefois, s’il est vrai que les engouements donnent des ailes et permettent de se dépasser, il faut aussi savoir rester lucide et ne pas se mettre inutilement en danger. Le foot est le sport le plus pratiqué en Suisse. Chaque année, c’est également le grand champion des sports générant le plus d’accidents. Pour éviter de se blesser «bêtement» à l’orée d’une saison prometteuse, il existe quelques gestes et réflexes simples. Échauffez-vous, le jeu en vaut la chandelle!

Pierre-Yves Maillard, Président du Conseil d’État

Jouez futé, échauffez-vous!

Avant le match, chauffez vos muscles en courant ou en faisant quelques exercices. N’hésitez pas à vous munir de protège-tibias et, surtout, soyez fair-play!

Liens utiles

> Faire le test proposé par la SUVA pour découvrir son profil de risque d’accident au football

> Lire les conseils du BPA sur les tournois de foot à six

> Consulter le programme d'entraînement «Le 11», élaboré par SuvaLiv, le centre de recherches médicales de la FIFA et l'Association suisse de football

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Comment prendre en charge son parcours professionnel au sein de l’administration cantonale?

Pour que ses collaboratrices et collaborateurs continuent à développer leurs compétences, leur curiosité et restent motivés, un employeur doit offrir des opportunités de mobilité professionnelle. Dans cette optique, l’administration cantonale met à disposition plusieurs outils et prestations, qui sont ici passés en revue. Quatre autres articles, à paraître dans La Gazette, les détailleront.

Des collaborateurs mobiles développent leur potentiel professionnel et optimisent leur employabilité. Cela peut être mis à profit au sein de l’entreprise, lors de changements de service, ou auprès d’autres organisations. Forte de ce constat, l’administration met à disposition différents outils et prestations pour soutenir l’évolution de carrière. Si ces instruments sont importants, le principal moteur du développement professionnel reste le collaborateur. Petit panorama des possibilités existantes.

Entretiens d’appréciation

La pratique régulière du feedback avec sa hiérarchie permet d’être conscient de ses points forts. Plus spécifiquement, lors des entretiens d’appréciation, les collaborateurs identifient, avec leur supérieur, les compétences à renforcer et celles déjà acquises. Ces entretiens, s’ils ont lieu régulièrement, mettent en lumière les progressions observées et celles visées.

Continuer à se former

Par ailleurs, continuer à se former tout au long de la vie professionnelle est indispensable pour maintenir et développer ses compétences et, partant, son employabilité. L’État, notamment au travers du Centre d’éducation permanent (CEP), donne accès à un catalogue varié de formations. N’hésitez pas à consulter ces listes!

Maintenir son cahier des charges à jour

Réfléchir à son évolution professionnelle implique aussi de consulter régulièrement la liste des postes vacants et de disposer d’un dossier de candidature actualisé. Le cahier des charges décrit les missions et les tâches du poste. C’est donc un outil indispensable pour mettre à jour son CV.

Entreprendre un bilan de compétences

Vous aimeriez évaluer un projet de mobilité au sein de l’administration cantonale? Les responsables RH de votre service et les spécialistes RH du Service du personnel de l’État de Vaud (SPEV) peuvent vous accompagner dans vos réflexions, au travers d’entretiens de conseil. Vous pouvez aussi solliciter un bilan de compétences auprès du SPEV (entretiens individuels) ou du CEP (cours collectif). Une page dédiée sur l’intranet regroupe de nombreuses informations.

Entretien d'appréciation, formation, cahier des charges mis à jour ou bilan de compétences sont autant d'ingrédients qui permettent d'aller de l'avant professionnellement
Entretien d'appréciation, formation, cahier des charges mis à jour ou bilan de compétences sont autant d'ingrédients qui permettent d'aller de l'avant professionnellement – (fotomek/fotolia).

Contact & liens utiles

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Valérie Studer, responsable formation et Céline Bertrand, responsable mobilité, formation et bilan de compétences au SPEV – (bic).

Valérie Studer, responsable formation et Céline Bertrand, responsable mobilité, formation et bilan de compétences au SPEV sont à votre disposition par mail pour des conseils dans le domaine de la mobilité:

SPEV.mobilite(at)vd(dot)ch

Liens utiles

> Formations du CEP

> Offres d’emploi dans l’administration vaudoise

> Plus d’infos sur le cahier des charges (intranet)

> Plus d’infos sur le bilan de compétences (intranet)

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Règles à respecter à la lettre!

Écrivez-vous le «conseiller d’État» ou le «Conseiller d’État»? Afin d’assurer une uniformité dans les documents produits par les différents services de l’État de Vaud, quelques règles rédactionnelles sont à respecter. Dans ce but, une charte rédactionnelle est disponible sur l’intranet de l’État.

La charte rédactionnelle est basée sur les recommandations du Guide du typographe , édité par l’Association suisse des typographes, référence pour l’édition et la presse. Elle rappelle notamment l’utilisation adéquate des abréviations, des guillemets, des traits d‘union ainsi que d’autres ponctuations et signes grammaticaux.

Majuscules/minuscules

L’usage correct des majuscules pour les noms de fonctions pose souvent problème, essentiellement parce que la règle n’est pas la même selon qu’il s’agit de formules de politesse dans une correspondance, ou d’une mention dans un texte. En effet, les noms de fonctions prennent une minuscule (le conseiller d’État) sauf dans le cadre d’une correspondance où il est de rigueur de mettre exceptionnellement une majuscule (Madame la Conseillère d’État). À l’inverse, les institutions prennent toujours la majuscule (le Conseil d’État). Mais, si un adjectif est placé après le nom de l’institution, ce dernier prend une minuscule (le Conseil fédéral).

Nombre en toutes lettres/en chiffres arabes

La plupart du temps, les nombres s’écrivent en chiffres arabes. Cependant, certaines situations demandent que les nombres soient écrits en toutes lettres. C’est le cas principalement pour les expressions (se mettre sur son trente-et-un), les quantités (les cinq citoyens concernés) et les durées (pendant deux heures).

Abréviation des ordinaux

Bien qu’il soit plus élégant d’écrire les ordinaux en toutes lettres (pour la première fois), la forme abrégée est tout à fait admise. Toutefois, on abrège 1er et 1re (et non 1ère) et 2e (et non 2ème).

> Télécharger les règles rédactionnelles

> Intranet >Thèmes >Communication >S'informer> Règles rédactionnelles

> vd.ch >Guide TYPO3> Le texte> Rédiger pour le web> Usages typographiques

 

 

 

Le «Guide du typographe» est la référence pour l'édition et la presse
Le «Guide du typographe» est la référence pour l'édition et la presse – (bic).

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Culture

Fils de mémoire lausannoise renoués au McBA

De 1962 à 1995, Lausanne a accueilli les Biennales internationales de la tapisserie. Les foules, mêlant connaisseurs et néophytes, affluaient alors dans la capitale vaudoise pour découvrir l’avant-garde de cet art en vogue. Ce sont ces années que l’exposition «Tapisseries nomades» prend pour trame de fond. L’accrochage est à voir au Musée cantonal des Beaux-Arts jusqu’au 29 mai.

«Tapisseries nomades» invite à un parcours chronologique en trois salles. La Fondation Toms Pauli (voir encadré), sur l’invitation du Musée cantonal des Beaux-Arts (McBA), a sorti une trentaine d’œuvres de sa collection contemporaine. Le visiteur flâne parmi des pièces créées entre 1960 et 2000. Toutes ont été conçues par des artistes ayant exposé à une Biennale lausannoise (certains avec l’objet actuellement au McBA). Comme l’explique Giselle Eberhard Cotton, directrice de la Fondation Toms Pauli, le visiteur a sous les yeux «50 ans de création devenue de plus en plus libre».

Face à face houleux

La première salle est consacrée au «face à face houleux» des années 1960, souligne la commissaire de l'exposition. D'un côté, les modèles classiques, de nouveau à la mode après la Seconde Guerre mondiale. Ils sont produits en plusieurs exemplaires par des «lissiers», artisans spécialisés qui exécutent les tapisseries, grâce aux cartons à l’échelle que conçoivent les artistes.

À l’opposé, les modèles uniques et expérimentaux – «désordre savamment orchestré», résume Giselle Eberhard Cotton – imaginés par les «nouveaux barbares» en Europe centrale. Car en Pologne ou en ex-Yougoslavie, l’art de la tapisserie est signe de liberté dans ces années, puisqu’il permet de sortir du système normé des Beaux-Arts, d’échapper à la censure, voire même de s’exporter.

Nouvelle tapisserie «lausannoise»

Puis les années 1970 et leur «exubérance créative». La tapisserie conquiert l’espace, abandonnant les deux dimensions du mur. Comme le précise la spécialiste, «il n’y a pas de canon établi; chacun invente de nouvelles techniques». À l’image du monumental «Abakan» rouge de Magdalena Abakanowicz suspendu à Rumine, une pièce de sisal ronde, de trois mètres de diamètre, et qui évoque un grand soleil levant. Comme aucun mot ne convenait pour désigner sa création, l’artiste en a inventé un à partir de son nom. «C’était ça qui était réjouissant à cette période-là, les gens travaillaient sans règle!», affirme avec enthousiasme Giselle Eberhard Cotton. C’est dans un ouvrage lausannois de 1973 que ce courant est baptisé «Nouvelle tapisserie».

Fiber Art

Mais peu à peu, le terme de «tapisserie» ne convient plus pour désigner des pièces qui ne sont plus forcément tissées, ni même en matériaux textiles. Aux États-Unis, on invente l’expression Fiber Art (sans équivalent français!), pour évoquer ces pièces en osier, chanvre, branchages, bandes d’aquarelle tressées ou fibre optique. Ainsi, on trouve sur le sol du McBA, une pelote, non de laine, mais d’acier.

Si vous avez un moment, filez faire un tour au McBA avant le 29 mai. L’exposition est réussie.

> «Tapisseries nomades. Fondation Toms Pauli – Collection XXe siècle». Exposition au Musée cantonal des Beaux-Arts, dans le Palais de Rumine à Lausanne, jusqu’au 29 mai: ma-me-ve: 11-18h, je:11-20h, sa-di: 11-17h.

> Entrée libre

> Site du McBA

Vue de la deuxième salle du McBA, consacrée aux années 1970. La tapisserie conquiert l'espace, à l'image de l'Abakan  de Magdalena Abakanowicz
Vue de la deuxième salle du McBA, consacrée aux années 1970. La tapisserie conquiert l'espace, à l'image de l'Abakan de Magdalena Abakanowicz – (N. Rupp/McBA).

La Fondation Toms Pauli

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En 50 ans, la tapisserie, devenue «art textile» puis «Fiber Art», a bien changé. Ici, Machiko Agano «tisse» une pièce d'organza de soie et de bambou (1986) – (A. Chudeau).

Installée à Lausanne depuis sa création en 2000, la Fondation Toms Pauli a pour missions d’étudier, conserver et mettre en valeur des tapisseries anciennes et modernes. Ce patrimoine, propriété de l’État de Vaud, est constitué d’un ensemble de tentures et de broderies européennes du 16e au 19e siècle légué par Mary Toms en 1993 ainsi que d’une collection d’œuvres textiles contemporaines offertes par l’Association Pierre Pauli en 1996. C’est la seconde qui est ce printemps à l’honneur au McBA.

Actuellement sans espace d’exposition propre, la Fondation Toms Pauli s’installera dans le futur Pôle muséal.

> Site de la Fondation Toms Pauli

Lausanne et ses Biennales de la tapisserie

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Dans la première salle à Rumine, les représentants de la tapisserie classique, comme Jean Lurçat, côtoient les exubérances des «Nouveaux barbares» – (N. Rupp/McBA).

En 1962, la première Biennale de la tapisserie ouvre à Lausanne, mise sur pied par le Centre International de la Tapisserie Ancienne et Moderne (CITAM). Le but est de donner à voir la vitalité et la créativité de la tapisserie contemporaine. À sa tête, Jean Lurçat, un artiste français, chef du renouveau de la tapisserie dans son pays, et Pierre Pauli, commissaire général de la Biennale.

Les Biennales, qui se tiennent dans les salles du McBA jusqu’en 1995, agissent selon la volonté de Jean Lurçat, comme un «sismographe» et changent profondément le paysage de l’art textile international. Elles deviennent un événement incontournable.

Laboratoire de la Nouvelle tapisserie, Lausanne demeurera pendant trente ans la capitale de l’art textile contemporain.

Ouvrage à paraître

Un ouvrage consacré à l’histoire des Biennales de Lausanne, intitulé De la tapisserie à la sculpture textile , sera publié en 2017 par la Fondation Toms Pauli.

> Archives des Biennales de la tapisserie lausannoises: www.lausanne.ch/citam

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Le monde féérique de Zaric envahit le hall du CHUV

Homcerf prête-giron, 2012
Homcerf prête-giron, 2012 – (Zaric/J. Langenegger Lachance).

Sculpteur, Zaric crée un monde féérique de métamorphoses, habité de personnages en ciment polychrome à tête d'animal et corps humain, à la croisée du mythe, du conte ou de la fable. À découvrir dans le hall principal du CHUV, jusqu'au 23 juin.

Grand ordonnateur de cet univers poétique à l'écoute de la nature et de l'autre, Zaric fait dialoguer ses œuvres dans le hall principal du CHUV, après leur immersion dans le Jardin botanique alpin de Champex-Lac.

Né en 1961 à Martigny, diplômé de l'École polytechnique fédéral de Zurich en sciences forestières et de l'École supérieure d'arts visuels de Genève, lauréat du Prix culturel vaudois des Beaux-Arts (2012), Zaric vit et travaille à Lausanne.

> «Zaric – Abbraccio». Exposition à l'Espace CHUV, dans le hall principal, jusqu'au 23 juin: lu-di: 8-20h.

> Site de l'Espace CHUV

> Site de Zaric

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David Hominal au Musée Jenisch

You'll Never Walk Alone, 2007
You'll Never Walk Alone, 2007 – (D. Hominal/J. Gremaud).

Le Musée Jenisch – Cabinet cantonal des estampes honore sa vocation de défendre et diffuser la gravure vaudoise et présente la première exposition de David Hominal dans un musée.

Né en 1976, David Hominal a suivi une formation en arts visuels à l'ECAL. C'est durant ses études qu'il entre pour la première fois en contact avec la gravure. Il profite des ateliers de l'ECAL pour approfondir ses connaissances techniques et éditer sa première estampe.

David Hominal est reconnu pour sa peinture qu’il entend au sens large et fait sans cesse déborder vers d’autres médiums. Polymorphe, son œuvre est le fait d’un rapport exacerbé au monde. Il est le lieu d’interférences entre des images tirées de sources tant personnelles qu’ordinaires, mais aussi entre des disciplines comme la danse, la musique et les arts visuels.

Parution d'une monographie

À l’occasion de cette exposition paraît la première monographie consacrée l’artiste (David Hominal , Musée Jenisch-JRP Ringier, 2016).

> «David Hominal». Exposition au Musée Jenisch, à Vevey, jusqu’au 15 mai: ma-di: 10-18h, je: 10-20h.

> Site du Musée Jenisch

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Le Musée de l'Élysée met en lumière les anonymes urbains

(Y. Lüthy/Musée de l'Élysée)

Quelle place la ville contemporaine donne-t-elle à l’individu? Il est d’usage de dire que les métropoles actuelles sont anonymes, brassant des masses humaines dans lesquelles le citadin se noie. L’isolement dans la masse qu’implique l’anonymat urbain n’est pourtant pas uniforme.

Réalisée à partir des collections du Musée de l’Élysée, cette exposition explore quelques représentations contemporaines de l’anonymat dans la ville et ses conséquences sur la figure humaine.

Grâce à différents dispositifs formels, la photographie permet de comprendre certains aspects de cet anonymat urbain, qui va de la foule indistincte aux personnes les plus marginalisées, et des groupes uniformisés aux héros anonymes. Sérialité, flou, noir et blanc, manipulation numérique ou reportage permettent de tracer les contours d'une petite grammaire photographique de la vie urbaine.

> «Anonymats d’aujourd’hui. Petite grammaire photographique de la vie urbaine». Exposition au Musée de l'Élysée, à Lausanne, jusqu’au 1 er mai: ma-di:11-18h.

> Site du Musée de l'Élysée

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Collègues écrivains

Employés dans l'administration cantonale, enseignants, pasteurs, ils consacrent une part de leur temps libre à l'écriture de fiction. Voici les publications dues à ces collègues et parues récemment.

Les œuvres littéraires citées ci-dessous ou dans un précédent numéro de La Gazette, parues en 2016 et signées d'employés de l'État de Vaud, forment une liste incomplète. Si vous travaillez pour l'État et avez publié un roman, une pièce de théâtre ou un recueil de poèmes cette année, merci de le faire savoir par un courriel à l'adresse info.gazette(at)vd.ch, la rédaction pourra ainsi poursuivre ce tour d'horizon.

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Frédéric Lamoth: Lève-toi et marche

Alors qu’il effectue son service militaire, Samuel décide une nuit de s’enfuir de la caserne. «Lève-toi et marche» raconte sa nouvelle vie de déserteur.

Son aventure à travers la campagne vaudoise lui fait découvrir la face cachée d’une Suisse tranquille et ordonnée. Ce voyage se transforme également pour Samuel en une quête identitaire.

Né en 1975 à Vevey, Frédéric Lamoth a fait ses études à l’Université de Lausanne et est aujourd’hui médecin au CHUV.

> Frédéric Lamoth, Lève-toi et marche, Éditions Bernard Campiche, 2016, 160 pages, 29.–

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Annonces

Éditeur: État de Vaud. Rédacteur responsable: Laurent Koutaïssoff. Rédaction: Leila Bouanani, Pauline Chappuis, Emilie Matti, Marie Minger, Sébastien Schorderet. Contact: info.gazette@vd.ch
Copyright(c) La Gazette n°269 - 14 avril 2016