La Gazette

n°270
25 mai 2016

À la une

Être naturalisé en Pays de Vaud, hier et aujourd’hui

Adopter une nouvelle nationalité représente un moment fort dans une vie. Les procédures à suivre sont composées de plusieurs phases et répondent à de nombreux critères. Une vidéo tournée lors d’une cérémonie de naturalisation, le 4 mai dernier à Lausanne, explique le cheminement actuel. En regard, une lettre de naturalisation conservée aux Archives et datée du 3 mai 1737 témoigne de la tradition vaudoise d’accueil.

Il existe deux procédures de naturalisation distinctes: la naturalisation ordinaire, gérée par chaque canton, et la naturalisation facilitée fédérale, gérée par la Confédération.

Détails de la procédure en Pays de Vaud

Lors d’une naturalisation ordinaire, le premier critère à remplir – posé par le droit fédéral – consiste à avoir résidé depuis douze ans minimum en Suisse avec une autorisation de séjour valable. Les années de résidence comptent double entre l’âge de 10 et 20 ans. Le Canton de Vaud demande de son côté trois ans de résidence sur son territoire dont l'année précédant la demande. Autres critères, le casier judiciaire doit répondre aux exigences fédérales – un rapport d’enquête est effectué – et le candidat à la naturalisation doit passer une audition menée par la municipalité de sa commune, durant laquelle ses connaissances, notamment de la langue française, des institutions suisses et autres éléments d’intégration sont vérifiés.

Facilitation cantonale

Dans le canton de Vaud, il existe par ailleurs des conditions spécifiques pour accéder à des procédures dites facilitées cantonales (à ne pas confondre avec la naturalisation facilitée fédérale). Ces dernières s’appliquent aux étrangers nés et ayant toujours séjourné en Suisse, ainsi qu’aux jeunes de moins de 24 ans révolus qui ont suivi au moins cinq ans de scolarité obligatoire en Suisse.

Pour ces deux derniers types de naturalisation, le parcours de ces personnes en Suisse atteste leur intégration. Il n’y a donc pas d’audition communale et le rapport d’enquête est facultatif.

Étapes de la procédure de naturalisation ordinaire

La Suisse étant caractérisée par un système fédéraliste, la naturalisation doit être accordée par les trois autorités – communale, cantonale et fédérale. Après que le Canton a arrêté l’identité civile de la personne, la Municipalité fait établir un rapport d’enquête et procède, le cas échéant, à une audition dans le but de tester le niveau d’intégration de la personne et pouvoir lui octroyer la bourgeoisie communale. Le Conseil d’État accorde ensuite le droit de cité cantonal. Enfin, la demande de naturalisation est envoyée au Secrétariat d’État aux migrations à Berne, qui accorde l’autorisation fédérale.

La cérémonie

La naturalisation ordinaire se termine par une cérémonie durant laquelle les futurs naturalisés prêtent serment devant le Conseil d’État. C’est à cette occasion que la personne devient suisse. Dans le canton de Vaud, qui va naturaliser plus de 4000 personnes en 2016, une dizaine de cérémonies sont organisées par année à Lausanne, le plus souvent à l'aula des Cèdres.

> Plus d'infos sur la naturalisation dans le canton de Vaud

> La procédure étape par étape (PDF)

Lettre de naturalisation de Pierre Boaton du 3 mai 1737

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La lettre de naturalisation de Pierre Boaton est conservée aux Archives cantonales. Les autorités bernoises y confirment la décision communale – (manuscrit du fonds P Du Plessis-Gouret, F 265/1/acv).

Nous donnons ici le texte original des extraits de la lettre modernisés et commentés dans l'autre encadré.

«Nous(…) Scavoir faisons qu’humble requisition nous ayons été faitte de la part d’honorable Pierre Boaton, Refugié demeurant à Aubonne, Originaire de Ste Affrique (…) de le vouloir gratieusement recevoir au nombre de Nos Sujets, et luy permettre Retraitte, Libre habitation et Demeure sous notre protection et Domination riere nos Terres & pays pour y pouvoir vivre en bon & feal Nôtre Sujet (…), Nous Sur ce vu les bons temoignages de Sa probité, honeteté & comportement avons bien voulu accorder sa Requête & le recevoir pour Nôtre Sujet comme par celles le Recevons, naturalisons et partant luy permettons de pouvoir habiter comme autres Nos Sujets, sans aucun Empechement, rière nos Terres et Pays et particulièrement à Goumoins le Jus (…) ou (…) il a été recu Bourgeois et Commmunier pour luy et ses Enfans, Successeurs, et comme sur ce il a preté le Serment de fidelité et ayant été gratiffié des Entrages pour ce reglés, Nous luy avons fait expédier les presentes le 3e de May 1737.» (Transcription réalisée par Gilbert Coutaz)

Une fois par an, l’État de Vaud organise une cérémonie de naturalisation «extra-muros» dans une commune vaudoise (ici à Échallens en 2014). Les autres cérémonies se tiennent à l’aula des Cèdres à Lausanne
Une fois par an, l’État de Vaud organise une cérémonie de naturalisation «extra-muros» dans une commune vaudoise (ici à Échallens en 2014). Les autres cérémonies se tiennent à l’aula des Cèdres à Lausanne – (J.-B. Sieber/ARC).

VIDÉO: reportage tourné lors d'une cérémonie de naturalisation le 4 mai à Lausanne

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> VOIR LA VIDÉO

Une naturalisation vaudoise d’hier (ou presque)

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Détail du manuscrit. Une note en bas de la lettre rappelle qu'à l'époque bernoise, Goumoens-le-Jux, dont le nom a été gratté sur le parchemin, faisait partie du baillage Orbe-Échallens, commun à Berne et Fribourg – (acv).

En 1737, Pierre Boaton, originaire de Saint-Affrique (dans l’actuel département de l’Aveyron) est naturalisé en Pays de Vaud. Il s’agit d’un huguenot (protestant français) qui fuit son pays et demande l’asile. Une lettre de l’avoyer de Berne datée du 3 mai 1737 et conservée aux Archives cantonales vaudoises (ACV) porte la trace de cette décision.

Extrait

«(…) L’honorable Pierre Boaton, réfugié demeurant à Aubonne, originaire de Saint-Affrique (…) nous a demandé de le recevoir (…) au nombre de nos sujets, de lui accorder (…) le droit de résider librement sous notre protection et domination sur nos terres pour pouvoir y vivre en bon et loyal sujet (…). Au vu des témoignages de sa probité, son honnêteté, et son bon comportement, nous avons bien voulu accéder à sa requête et le recevoir comme sujet. (…) Nous le naturalisons et partant lui promettons qu’il pourra habiter comme nos autres sujets, sans restriction, dans notre pays et particulièrement à Goumoens-le-Jux (…), dont, par un acte du 16 mars de la présente année, il est devenu bourgeois et membre de la commune, lui ainsi que ses enfants et successeurs. Comme il a prêté serment de fidélité et que nous avons perçu ses émoluments, nous lui envoyons le présent document (…).» (texte adapté par La Gazette)

Bourgeoisie difficile à acquérir

Comme l’explique Gilbert Coutaz, directeur des ACV, «la naturalisation qui va avec le droit de cité ou le droit de bourgeoisie est plutôt restrictive sous l'Ancien Régime. Selon les communautés d’habitants, les bourgeois entendaient défendre leurs intérêts en limitant le nombre de personnes pouvant accéder à leur statut. Les circonstances extérieures amenèrent de grands brassages de population, dont le Pays de Vaud fut le témoin, avec l’arrivée de réfugiés français et anglais au 17e siècle.»

Geste de solidarité religieuse

«Berne se montra magnanime envers les victimes de l’intolérance politique et religieuse, explique Gilbert Coutaz. En ce sens, ce document de 1737 n'est pas exceptionnel, mais s'inscrit dans une démarche qui n'est pas courante. Il s’agit d'un geste de solidarité du Pays de Vaud envers les huguenots. Dès la Révocation de l’Édit de Nantes en 1685 et durant le 18e siècle, le Pays de Vaud fut une terre d'asile et de passage pour les protestants français.»

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Actualités

Trois ans de coaching et 20'000 francs pour lancer sa start-up

L’édition 2016 du Prix GENILEM HES a démarré. Seuls ou en équipe, les étudiantes et étudiants des HES vaudoises porteurs d’un projet de start-up innovant sont invités à s’inscrire au concours d’ici au 29 août. Les organisateurs ont répondu aux questions de La Gazette dans un reportage vidéo.

GENILEM est une association à but non lucratif qui accompagne depuis vingt ans les jeunes entreprises dans leur développement. Depuis six ans, elle organise chaque année un concours ouvert à l'ensemble des étudiants des Hautes Écoles supérieures (HES), en collaboration avec la Direction générale de l’enseignement supérieur et les Hautes Écoles supérieures (HES) vaudoises. Le Prix GENILEM a pour vocation de soutenir les étudiants et les alumni dans la réalisation d’un projet d’entreprise, d’organisation ou d’association. Un prix similaire est aussi organisé par GENILEM avec les hautes écoles genevoises.

Étapes du concours

Les personnes intéressées ont la possibilité de s’inscrire jusqu’au 29 août sur le site internet du Prix GENILEM HES: www.prixgenilemhes.ch.

«Nous avons en tout neuf hautes écoles vaudoises qui participent à ce prix, indique Catherine Fellrath, coordinatrice du Prix GENILEM HES Vaud. Chaque année, une vingtaine de projets sont déposés».

Le 15 septembre prochain, les candidats auront deux minutes pour présenter leur projet devant le jury. Seuls six projets seront retenus pour la deuxième phase. À ce stade, un business plan sera demandé aux porteurs des projets, qui devront être capables de le présenter en quinze minutes. Ceux-ci bénéficieront tout au long du concours des conseils prodigués par GENILEM.

Bastien Bovy, coach à GENILEM, précise que «les critères de sélection pris en compte par le jury sont la clarté du projet, son aspect innovant, ainsi que la motivation des jeunes entrepreneurs».

Prix du vainqueur

Le projet lauréat sera récompensé d’une somme de 20'000 francs – capital minimum nécessaire pour fonder une Sàrl en Suisse – ainsi que de trois ans de coaching dispensés par GENILEM. L’objectif est d’accompagner l’entreprise durant les premières années de son activité, notamment grâce à un coaching orienté sur le développement commercial.

> www.prixgenilemhes.ch

Les inscriptions pour le Prix GENILEM 2016 sont ouvertes
Les inscriptions pour le Prix GENILEM 2016 sont ouvertes – (affiche).

VIDÉO: le Prix GENILEM HES Vaud 2016 présenté par ses organisateurs

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> VOIR LA VIDÉO

eeproperty, vainqueur 2014

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Vainqueur vaudois en 2014, Christophe Haldi a fondé eeproperty en juillet 2015 – (dr).

En 2014, le Prix GENILEM HES Vaud a été remporté par Christophe Haldi, étudiant à la Haute École d'ingénierie et de gestion d’Yverdon (HEIG-VD).

Gestion des buanderies

Fondée en juillet 2015, son entreprise, eeproperty SA, propose une gestion informatique des espaces en commun dans les immeubles locatifs, et plus précisément dans les buanderies. Un boîtier digital est installé, qui permet notamment aux locataires de recharger leur crédit pour les machines à laver. eeproperty compte aujourd’hui trois employés et poursuit son développement.

Se lancer dans l'entrepreneuriat

«Le prix GENILEM a pu tout d’abord me rassurer sur la viabilité de mon projet, ce qui m’a encouragé à me lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Ensuite, les 20'000 francs touchés ainsi que les précieux conseils reçus m’ont permis de concrétiser mon projet», raconte Christophe Haldi.

> www.eeproperty.ch

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Les musées ouvriront grand leurs portes aux classes durant dix jours

Du 20 au 29 juin aura lieu la première «Semaine École-Musée». Le concept? Inciter les classes vaudoises de 1re à 8e à se rendre dans l’une des 39 institutions culturelles participantes, où des activités leur seront proposées. La visite d’un musée s’offre ainsi comme une alternative récréative ou un complément didactique aux traditionnelles sorties de fin d’année.

La «Semaine École-Musée» a été mise en place afin de marquer les dix ans d’École-Musée, structure de médiation culturelle pour les écoles vaudoises. Cette dernière œuvre à rendre accessible la culture aux classes du canton (voir encadré).

Surfer sur l’effervescence de fin d’année

Comme l’explique Myriam Valet, coordinatrice de la structure École-Musée, cet événement de dix jours profitera de l’effervescence de fin d’année pour encourager les sorties scolaires dans les lieux culturels. «Les évaluations sont faites, les esprits sont légers; il y a du temps à occuper et c’est la période des courses d’écoles», rappelle l’organisatrice. Idéal pour une sortie au musée!

39 musées vaudois à la carte

Cette année, 39 musées et châteaux vaudois proposent 56 activités. La majeure partie des offres se situent à Lausanne, mais le reste du canton est bien servi, de Coppet au Sentier, en passant par Grandson et Aigle. Les classes en périphérie auront la chance d’être «chouchoutées» dans les petits musées, souligne Myriam Valet.

«Nous avons incité les musées à offrir la visite ou à limiter l’entrée à cinq francs. Au final, 38 activités sont gratuites. C’est énorme!», s’enthousiasme la porteuse de projet. De nombreuses institutions ouvriront exceptionnellement les lundis 20 et 27 juin dès 8h30. Plus de la moitié s’adapteront aux horaires scolaires et accueilleront les classes sur demande.

Un mot d’ordre: explorer!

Le thème choisi cette année est «Voyage au pays des musées». Il s’agira en effet pour les élèves d’«explorer les institutions culturelles vaudoises et se laisser surprendre par le côté poétique de ces visites», explique Myriam Valet. Des médiateurs et des guides animeront ces moments, au gré de parcours-découverte, ateliers créatifs ou chasses au trésor (dans l’un des cinq châteaux à l’affiche).

Dans le cadre d’un concours, les élèves pourront remplir une carte postale vierge conçue pour l’occasion, sur place ou en classe. Les gagnants (un à deux par degré scolaire) verront leurs dessins publiés dans 24 heures durant l’été.

Site internet et inscriptions

Un site internet a été créé (www.semaine-ecole-musee.ch). Il permet de faire des recherches croisées par régions, degrés scolaires, thématiques et jours de la semaine. La consultation du programme en est considérablement facilitée pour les enseignants.

Les inscriptions se font directement auprès des musées jusqu’au 10 juin.

La Semaine École-Musée, du 20 au 29 juin, est ouverte aux classes de 1re à 8e partout dans le canton.

> www.semaine-ecole-musee.ch

Publications

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Les deux derniers dossiers pédagogiques, parus en 2015, sont consacrés au théâtre et aux couleurs dans le patrimoine vaudois – (dossier pédagogique).

École-Musée met plusieurs publications à disposition des enseignants.

  • Deux à quatre grands dossiers pédagogiques sont réalisés chaque année (env. 30 pages). Il s’agit de séquences pédagogiques complètes en trois parties: avant, pendant et après la sortie. Ils sont conçus par des spécialistes et des collaborateurs de la Haute École pédagogique.
  • Des mini-dossiers sont réalisés pour des expositions temporaires sur demande des musées (env. 10 pages).
  • Un mémento récapitule deux fois par année, en septembre et février, l’offre de médiation culturelle vaudoise pour les écoles, le jeune public, les familles et le grand public.
  • Plus brève, une newsletter est envoyée trois fois par an aux enseignants, en septembre, janvier et avril. Elle informe des actualités d’École-Musée, valorise un projet liant culture et école et présente les offres culturelles pour les enseignants (visites-formations, formations continues, etc.)

Toutes ces publications sont disponibles au format numérique sur le site internet www.ecole-musee.vd.ch et sur demande auprès d’École-Musée (ecole-musee(at)vd(dot)ch)

39 institutions culturelles vaudoises participent à cette première édition de la Semaine École-Musée. 56 activités sont proposées aux quatre coins du canton
39 institutions culturelles vaudoises participent à cette première édition de la Semaine École-Musée. 56 activités sont proposées aux quatre coins du canton – (affiche).

La structure École-Musée

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Myriam Valet coordonne la structure École-Musée depuis 2012 – (bic).

École-Musée est une structure qui facilite la rencontre entre les institutions culturelles vaudoises, les écoles et le plan d’études romand. Son objectif est de promouvoir la culture et ses multiples formes d’appropriation ainsi que d’encourager l’expérience culturelle auprès des enseignants et des élèves.

Histoire

De 1991 à 2005, deux enseignantes lausannoises rédigent des dossiers pédagogiques destinés aux enseignants qui désirent se préparer avant de visiter un musée avec leur classe. En 2005, École-Musée devient une véritable structure avec un poste de coordinateur au sein du Service des affaires culturelles.

Encourager les enseignants à sortir

Près de soixante dossiers pédagogiques ont été conçus depuis. Les champs culturels couverts sont de plus en plus larges: musée, danse, théâtre, opéra, couleurs dans les collections vaudoises ou patrimoine culturel immatériel, etc. «On encourage l’enseignant à sortir, explique Myriam Valet. Ces moments hors cadre scolaire sollicitent d’autres compétences chez les élèves. Voir les œuvres et les objets patrimoniaux en vrai, c’est différent!»

S’approprier la visite

Les dossiers pédagogiques permettent à l’enseignant de préparer la sortie au musée en amont avec ses élèves, lui donnent des outils pour le jour J et lui fournissent des pistes pour approfondir l’expérience une fois de retour en classe. «Une heure de visite, c’est intense, souligne Myriam Valet. Dire ce qu’ils ont ressenti après coup permet aux élèves de s’approprier la visite, de créer un souvenir.»

> www.ecole-musee.vd.ch

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Appel à contributions: La Gazette s’essaie au format bref avec vous

Vous aimeriez comprendre rapidement un dossier complexe de l’État? Vous souhaitez expliquer à l’interne une problématique complexe que vous gérez? La Gazette ouvre un laboratoire pour explorer, dans une nouvelle rubrique, d'autres formats et outils d’information complémentaires: infographies, vidéo, animations, etc. Envoyez-nous vos idées de sujets, et nous les traiterons dans nos prochains numéros.

Dans un article récent, Le Temps constatait l’avènement d’un journalisme de «petites bouchées» (letemps.ch, 7 mai 2016). Par exemple, des vidéos informatives de moins d’une minute arrivent massivement sur les réseaux sociaux. «(…) Loin de se désintéresser de l’information, (…) on survole les titres, on consulte souvent les informations dans la journée, on picore ici et là une vidéo ou quelques lignes d’un article, que l’on s’empresse de partager et commenter sur Facebook ou Snapchat. On ne s’informe pas moins, mais de manière plus fragmentée», analysait le journaliste du Temps.

Formats brefs

De fait, les formats brefs fleurissent et souvent séduisent. Ainsi le journal français Le Monde alimente sur son site internet une rubrique intitulée «60 secondes», qui dresse le portrait de personnalités dans le temps imparti. L’émission «Nouvo» de la RTS décrypte quant à elle une nouvelle tendance ou une actualité technologique en moins de deux minutes dans «Du neuf en bref».

L’instrument sert aussi en politique. Durant la campagne qui a précédé la votation du 14 juin 2015 sur l’imposition des successions, l’Union des syndicats suisses (USS) avait remporté un vif succès avec sa vidéo «La vérité sur la fortune en Suisse» (plus de 50'000 vues sur YouTube).

Ce type de format essaime également dans l’administration, puisque le Service de la santé publique (SSP) s’est associé au Temps pour produire une infographie animée qui explique la médecine génomique.

Un laboratoire à formats bref

La Gazette ouvre dans ses colonnes, en complément des rubriques et articles habituels, un laboratoire pour s’essayer à ces nouveaux formats. Envoyez-nous vos idées de sujets: dossier complexe à expliquer, thèmes que vous voudriez voir abordés, portraits d’un service ou d’un collaborateur, etc. Tout est possible (ou presque)!

Nous les traiterons avec nos moyens dans le format que nous jugerons le plus efficace: vidéo, texte, reportages sur les réseaux sociaux, etc. Seule contrainte: faire bref… tout en maintenant une qualité d’information!

Comment participer?

Vous êtes membres de l'UNIL, du CHUV ou de l'administration cantonale? Envoyez-nous des propositions de sujet à info.gazette(at)vd(dot)ch d’ici à vendredi 3 juin, en indiquant «format bref» dans le titre du message.

Liens

> Lire l'article du Temps

> La rubrique «60 secondes» du Monde

> L’émission «Nouvo» sur Play RTS

> Voir la vidéo de l’USS «La vérité sur la fortune des Suisses»

> Voir la vidéo du SSP «Génomique: une nouvelle approche pour la santé et la société?»

Le format bref impose des contraintes stimulantes tant à l'écrit qu'en vidéo
Le format bref impose des contraintes stimulantes tant à l'écrit qu'en vidéo – (flyingcowboy/fotolia).

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Reportage

La Maison de l’Élysée au service du Conseil fédéral le temps d’un repas

À l’issue de sa séance extra-muros tenue à Lausanne le 13 avril dernier, le Conseil fédéral in corpore a partagé un repas avec les membres du Conseil d’État à la Maison de l’Élysée. Plongée dans les coulisses d’un événement qui fera date dans l’histoire de la magnifique bâtisse.

Réglée comme du papier à musique par le protocole, la venue des sept sages a nécessité une préparation minutieuse pour le personnel de la Maison de l’Élysée. Même si le repas s’est déroulé dans une demeure de l’État de Vaud, c’est en réalité le Conseil fédéral qui a invité le Conseil d’État. La gestion de l’événement a donc été chapeautée par Berne en collaboration étroite avec Maria-Carla Grandjean, responsable de l’intendance à la Maison de l’Élysée.

Une exigence de perfection

Présence des hôtes sur les lieux de 13h à 15h, repas avec discours pour une durée totale de nonante minutes, vingt personnes à placer autour d’une table. Voilà les types de défis qu’il a fallu relever sur le plan logistique. «Accueillir le Conseil fédéral est un événement exceptionnel. Au niveau organisationnel, il n’y a pas de place pour l’aléatoire», souligne Maria-Carla Grandjean.

Établi en fonction des intérêts du moment, le placement des personnes dans la salle de repas ne doit rien au hasard. «La Confédération a envoyé le soir précédent un plan de table pour que nous puissions placer les gens de manière judicieuse», ajoute l’intendante de la Maison de l’Élysée.

Les demandeurs d’emploi à l’honneur

La Maison de l’Élysée s’est tournée vers l’association Gastrovaud pour régaler les papilles des convives. Cette dernière a mis à disposition le personnel en collaboration avec le restaurant d’application La Pinte vaudoise, qui accueille depuis neuf ans des demandeurs d’emploi en leur proposant des projets de travail temporaire de trois mois. Le président de la Confédération s’est déclaré enchanté par ce choix.

«Nous avons l’habitude de travailler avec la Maison de l’Élysée en tant que traiteur, explique José Bory, responsable d’exploitation à La Pinte vaudoise. Lors du repas du Conseil fédéral, cinq demandeurs d’emploi étaient présents sur place, trois pour le service et deux en cuisine. Dans la mesure du possible, nous essayons aussi de faire évoluer ces personnes dans un contexte différent de celui de notre restaurant. Nous avons un taux d’environ 40% de replacements après un passage au sein de notre établissement.»

Une belle carte de visite pour le canton

Malgré le protocole, ce genre de dîner peut aussi être propice à des moments chaleureux et inattendus. À l’instar de la visite spontanée du président de la Confédération en cuisine pour saluer celles et ceux qui avaient œuvré à la réalisation du repas.

Lors de cette journée, le travail de qualité fourni par la Maison de l’Élysée a permis de présenter le canton de Vaud sous son meilleur jour au gouvernement fédéral. Celui-ci n’a d’ailleurs pas manqué de le relever dans une lettre de remerciement envoyée par le chancelier de la Confédération Walter Thurnherr.

> Plus d’infos sur La Pinte vaudoise et son programme de formation

Le président de la Confédération Johann Schneider-Ammann (au centre) entouré de l’équipe de «La Pinte vaudoise»
Le président de la Confédération Johann Schneider-Ammann (au centre) entouré de l’équipe de «La Pinte vaudoise» – (J.-B. Sieber).

Un paradis en pleine ville

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La Maison de l’Élysée se situe dans le quartier de Montchoisi – (bic).

La Maison de l’Élysée occupe une équipe de trois personnes. La responsabilité en a été confiée à Maria-Carla Grandjean, l‘intendante. Elle est secondée par Maria Lopes, qui y travaille depuis vingt ans, et par Roland Follonier, huissier, qui partage son temps entre ce lieu et le Département de la formation, de la jeunesse et de la culture.

Véritable havre de paix situé en ville de Lausanne, la Maison de l’Élysée est spécialement dédiée au Conseil d’État. Celui-ci y tient sa séance hebdomadaire depuis que le Château Saint-Maire est en travaux de rénovation. Le bâtiment sert de lieu de réception officiel pour le collège gouvernemental. Il abrite de nombreuses séances de conférences intercantonales et diverses manifestations protocolaires, parfois même des conférences de presse du Conseil d’État ou de ses membres. En attendant la mise en service du bâtiment du Grand Conseil qui a été reconstruit, des séances de commissions parlementaires y sont parfois organisées.

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Les multiples visages de la médiation à l’État de Vaud

La médiation permet de renouer le dialogue dans des situations où la communication dysfonctionne. Elle s’offre comme une alternative avant de saisir la justice. Parfois, ce sont les juges eux-mêmes qui proposent cette solution aux parties en conflit. L’État de Vaud compte plusieurs médiateurs au sein de ses services. Découvrez le dossier que La Gazette leur consacre.

«La médiation est une tentative de concilier deux ou plusieurs personnes en conflit et d’accord de se retrouver autour d’une table pour trouver une solution qui permette de (re)travailler ensemble», explique Yves Emery, professeur en management public et gestion des ressources humaines à l’Université de Lausanne (UNIL). Le médiateur, dans une situation bloquée, constitue un moyen alternatif de travailler sur le conflit. «La médiation fait rediscuter les gens ensemble, même minimalement. Formaliser les points sur lesquels on n’est pas d’accord, les noter noir sur blanc, ça fait du bien», souligne le chercheur.

À l’État de Vaud, plusieurs médiateurs peuvent intervenir, suivant la nature du conflit, comme le médiateur cantonal, le groupe Impact ou les préfets, qui offrent souvent leurs bons offices lors de tout différend public ou privé pouvant être réglé par voie amiable. Quant à la Police, au système de santé ou aux écoles, ils ont leurs propres médiateurs, avec des champs d’action bien spécifiques.

Le médiateur cantonal

Le Bureau cantonal de médiation administrative (BCMA) propose gratuitement à tous les usagers de les aider dans leurs rapports avec les autorités et l’administration, et de servir d’intermédiaire lors de différends. L’objectif est de régler à l’amiable les conflits, ce qui peut notamment permettre d’éviter des recours. La médiation proposée par Christian Raetz, l’actuel médiateur cantonal, est relativement informelle. Elle se veut simple et rapide, mais surtout accessible à l’ensemble de la population. «Il n’existe pas de profil type des personnes qui font appel à mes services», explique-t-il. L’Administration cantonale des impôts et le Service de la population sont les plus concernés par les demandes de médiation, comptant chacun un peu plus d'une trentaine d'interventions en 2014. À noter que les autorités peuvent aussi saisir le BCMA.

Groupe Impact

Le groupe Impact est quant à lui chargé de pacifier les éventuels rapports conflictuels entre les collaborateurs de l’État de Vaud. Ses prestations sont également gratuites. Lors de conflits, la médiation est la solution la mieux indiquée. Le but est de rétablir la communication entre les personnes, qui sont encouragées à faire valoir leur point de vue et à trouver un terrain d’entente. Dans d’autres situations, lors de harcèlement par exemple, des procédures plus formelles sont adoptées.

En 2015, 30 processus complets de médiation se sont déroulés. Comme l’explique Véronique Pedrazzini, directrice adjointe du groupe Impact, «les processus de médiation débutent par un entretien individuel avec chacune des personnes en conflit, puis le médiateur ou la médiatrice réunit les deux protagonistes pour la médiation proprement dite. Elle se conclut par un accord de collaboration et le groupe Impact effectue un suivi».

> Plus d’infos sur le BCMA

> Télécharger le rapport annuel du BCMA

>Plus d’infos sur le groupe Impact

> Télécharger le rapport d’activité du groupe Impact

Le médiateur de la Police cantonale

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La Police cantonale met à disposition des collaborateurs de l’État un médiateur, Michel Riesen – (Polcant).

Certains services de l’État doivent parfois faire face à des comportements difficiles de la part de leurs usagers. La Police cantonale met à disposition des collaborateurs de l’État un médiateur, Michel Riesen. La médiation qu’il propose se révèle efficace, puisque les cas de récidive sont quasiment inexistants. De plus, elle permet de décharger la chaîne judiciaire.

Ateliers de prévention

Le médiateur se tient à disposition des différents services de l’État ayant des contacts avec la population pour animer des ateliers de prévention. L’objectif est de sensibiliser leur personnel à l’attitude à adopter en cas de comportements difficiles de la part de certains usagers.

Formulaire en ligne

Pour contacter le médiateur et signaler tout comportement jugé inadéquat, un formulaire intitulé «personne menaçante» est disponible sur l’intranet de l’État. Les personnes en conflit sont ensuite convoquées – sauf en cas de réticences de l’une des deux – pour participer à une confrontation durant laquelle elles chercheront à trouver un terrain d’entente.

> Télécharger le formulaire «personne menaçante» (intranet)

> Pages dédiées aux menaces et urgences sur le lieu de travail (intranet)

Le Bureau de médiation de l’UNIL

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Le site DialogUNIL met à disposition un guide en ligne intitulé «Quand ça va mal», qui a été réalisé notamment sur la base des situations les plus fréquemment exposées au Bureau de médiation – (UNIL).

Au Bureau de médiation de l'UNIL, le médiateur Luc Wenger travaille sur mandat externe. Il est à disposition des membres de la communauté universitaires, étudiants, professeurs, concierges, assistants, etc. Les étudiants sont ceux qui le sollicitent le moins. Luc Wenger intervient à la demande, pour quelques dizaines de cas par an. Les rendez-vous sont pris rapidement. Souvent, une à deux séances suffisent.

Variété des cas

Les situations soumises au médiateur sont variées: difficultés relationnelles individuelles au travail, conflits ou dysfonctionnements d’équipes, par exemple. En cas de harcèlement, la personne est redirigée vers le groupe Impact. Des conflits peuvent parfois opposer assistants-doctorants et professeurs. Dans de telles situations, où le rapport de dépendance est marqué, il est d’autant plus important, précise le médiateur, que le cas soit rapidement pris en charge avant que les désaccords et l’incompréhension ne s’aggravent.

(Re)créer un lien

Les cas rencontrés à l’UNIL sont les mêmes qu’ailleurs. «Ce qui fait le conflit, c’est l’être humain», note l’expert. Souvent, la source du problème est une absence ou un dysfonctionnement de la communication. Pour Luc Wenger, «il s’agit de créer ou recréer un lien.»

> Plus d'infos sur le Bureau de médiation de l’UNIL

> www.unil.ch/dialog

L’objectif de la médiation est de régler à l’amiable les conflits
L’objectif de la médiation est de régler à l’amiable les conflits – (V. Merkushev/fotolia).

La médiation du côté de l’Ordre judiciaire vaudois

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La médiation offre une alternative au tribunal pour régler un litige – (D. Skley/fotolia).

Dans le domaine de la justice, la médiation est une démarche extrajudiciaire dont le but est de parvenir à résoudre des conflits sans passer par le tribunal. Lors d’une procédure judiciaire, elle peut être proposée par un magistrat ou initiée par les parties concernées. Il est également possible d’engager une médiation en dehors de toute procédure judiciaire.

Médiateurs externes

L’Ordre judiciaire peut orienter les parties concernées vers des médiateurs agréés, externes et indépendants. Ces médiateurs sont neutres et impartiaux. Ils reçoivent les personnes dans des lieux qui ne sont pas rattachés au système judiciaire. Dans le canton de Vaud, 36 médiateurs évoluent actuellement sur le plan civil et une quinzaine sur le plan pénal.

Présence dans le code de procédure civile suisse

Lors d’un conflit, les parties ne pensent pas toujours à la médiation, même si elle est clairement prévue dans le Code de procédure civil suisse, entré en vigueur en janvier 2011. La médiation peut s'avérer utile, notamment dans les conflits de voisinage ou les relations familiales.

> Plus d'infos sur la médiation dans le cadre judiciaire

> Liste des médiateurs civils agréés

Médiation scolaire

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Dans le canton de Vaud, les médiateurs scolaires sont obligatoirement des enseignants. Ils se forment en cours d'emploi et assument cette fonction deux à trois périodes par semaine – (F. Pergande/fotolia).

Tous les établissements scolaires (primaires, secondaires et postobligatoires) vaudois sont dotés d’au moins un médiateur, explique Sophie Schubert-Grundisch, responsable cantonale de la médiation scolaire au sein de l’Unité de promotion de la santé et de prévention en milieu scolaire (PSPS). Ils sont 260, en moyenne deux par établissements, souvent un homme et une femme. Ce sont des enseignants qui assument la fonction de médiateur environ deux à trois périodes par semaine. Tous ont suivi une formation spécifique de deux ans à la Haute École pédagogique (HEP).

Résoudre les conflits et accompagner

Le médiateur scolaire travaille à la résolution de conflits individuels ou collectifs. Il accueille, écoute et accompagne également les élèves en rupture scolaire ou sociale. «Tout est fait pour que l’élève en difficulté retrouve son autonomie», explique Sophie Schubert-Grundisch. Les élèves sollicitent le médiateur ou sont orientés vers lui. Des enseignants lui demandent aussi conseil, en cas de problème avec un ou des élèves, ou lorsqu’ils s’inquiètent pour un jeune.

Nœuds relationnels

En 1976, les «médiateurs drogues» apparaissaient dans les écoles, pour lutter contre l’augmentation de la consommation de stupéfiants chez les jeunes. La fonction s’est depuis élargie, associant action en réseau et promotion de la santé. Le médiateur scolaire est un «nœud relationnel dans l’établissement», résume Sophie Schubert-Grundisch, un lien entre les acteurs de l’école concernés par la qualité de vie (élèves, enseignants, délégués PSPS, infirmière scolaire, médecin scolaire et direction).

> Plus d’infos sur les médiateurs scolaires

> Plus d’infos sur la formation à la HEP

Vaud, précurseur en médiation santé et handicap

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Le Bureau cantonal de médiation Santé et Handicap existe depuis 2004 – (brochure d'information).

Le secteur de la santé et du handicap ont droit à leur propre médiation en terres vaudoises. Le Bureau cantonal de médiation Santé et Handicap a vu le jour en 2004, après une prise de conscience du monde politique faisant suite à des cas de maltraitance dans certains EMS.

La médiation santé et handicap vise à résoudre des conflits entre un patient/résident et un professionnel lors d’un accompagnement thérapeutique. Son objectif est aussi d’écouter les patients et de les informer sur leurs droits.

85% de réussite

La réussite de cette médiation repose sur la mise en place d’une relation partenariale entre les parties concernées. «Dès le départ, nous avons cru à la richesse collaborative entre soignant et soigné. Le but étant d’avoir une relation horizontale entre eux, et non plus d’être dans une situation où le professionnel dicte tout ce qu’il faut faire au patient» souligne Chantal Thouverez, médiatrice. «Dans 85% des cas, la médiation aboutit à un accord», précise sa collègue Nadia Gaillet-Minkov.

Ce type de médiation est gratuit pour l’ensemble des personnes concernées (patients, famille, professionnels). Une permanence journalière est assurée par les deux médiatrices, de 9h30 à 13h.

> Plus d’infos sur le Bureau cantonal de médiation Santé et Handicap

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Brèves

La pose de la toiture du Parlement en 90 secondes dans une vidéo accélérée

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Le 12 avril dernier, un sapin trônait au faîte de la toiture du Parlement, pour indiquer que les derniers panneaux qui constituent la charpente du nouvel édifice étaient en place. Revivez en 90 secondes les étapes du chantier dans une vidéo accélérée ébouriffante.

Cette vidéo en time-lapse permet de suivre les différentes phases de l'érection du nouveau toit.

Une toiture originale

La particularité de cette toiture est d'être dépourvue de poutraison. Il s'agit d'un assemblage de grands panneaux qui reposent sur les seuls murs de la salle du Grand Conseil. Relativement souples, ces panneaux se rigidifient en s'assemblant les uns aux autres.

La mise en service du bâtiment et son inauguration sont prévues au premier semestre 2017.

Crédit vidéo

Reconstruction du Parlement vaudois à la Cité Lausanne: Montage de la toiture

Maître de l'ouvrage: Canton de Vaud; architectes: Atelier Cube + Bonell & Gil; ingénieur civil: Yves Weiland; charpente: Groupe Volet.

Prises de vue: Alexandre Volet, Atelier Volet Charpentier/Bâtisseur SA; montage: Léo Collomb, studio SML sàrl.

> Voir la VIDÉO

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Rendez-vous le 11 juin à Cheseaux pour le tournoi de foot de l'administration

(seps).

La fièvre du ballon rond monte au sein de l’Administration cantonale. Cette dernière organise son traditionnel tournoi de football le 11 juin prochain sur les terrains de Sorécot à Cheseaux. Supportrices et supporters sont attendus dès 10h pour encourager les 40 équipes inscrites!

Cet événement va regrouper près de 400 collaborateurs de l’État de Vaud sur les pelouses de Cheseaux. Les équipes seront composées de six joueurs, avec au minimum deux femmes et deux hommes sur le terrain. La surface de jeu sera limitée à une moitié de terrain. La remise des prix aura lieu aux environs de 17h.

Hasard du calendrier

Organisé par le Service de l’éducation physique et du sport, le tournoi de foot de l'administration se déroule toujours en marge d’une grande compétition internationale de football (Coupe du monde ou Championnat d’Europe). Hasard du calendrier, ce rendez-vous coïncidera cette année avec l’entrée en compétition de l’équipe de Suisse au Championnat d’Europe en France!

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CinéCivic: un concours pour sensibiliser les jeunes au vote

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Lancé en 2013 par le canton de Genève, CinéCivic est un concours qui invite les jeunes romands âgés de 12 à 25 ans à réaliser un film ou une affiche pour promouvoir le vote auprès de leurs pairs. L’information circule dans les écoles vaudoises.

CinéCivic a pour objectif de sensibiliser les jeunes à l’importance du vote. Ce concours leur laisse la parole pour qu’ils donnent l’envie, avec leurs mots et leurs codes, aux adolescents du même âge de participer aux votations et élections.

Quatrième édition romande

En trois éditions, 64 films et 80 affiches ont été créés par 172 jeunes citoyens et citoyennes. Cette édition 2016 de CinéCivic se déroule dans les cantons de Genève, Vaud, Neuchâtel, Fribourg et Berne, sous le parrainage du conseiller fédéral Alain Berset.

Infos pratiques

Les films, d'une durée de 30 à 90 secondes, sont à soumettre en format mp4 (concours ouvert aux 15 à 25 ans). Les affiches doivent être de dimension A3 (420 x 297 mm) (concours ouvert aux 12 à 25 ans).

Les contributions doivent être envoyées avant le 31 juillet.

Plusieurs prix seront remis dans chaque catégorie, lors d’une cérémonie en octobre.

> www.cinecivic.ch

> Conditions de participation/ Tutoriel vidéo pour réaliser un mini-film/ Affiches réalisées en 2015

> CinéCivic sur les réseaux sociaux: Facebook, Twitter: @cinecivic, Instagram, YouTube

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Pratique

Prendre en main son parcours professionnel (1/4): feedback et entretien d’appréciation

Dans le précédent numéro de La Gazette, un panorama des outils pour prendre en main son parcours professionnel au sein de l’administration a été dressé. Cet article met le focus sur le feedback et l’entretien d’appréciation.

Pratiquer le feedback consiste à échanger régulièrement des informations avec sa hiérarchie ou ses collègues. Le but est d’obtenir un retour objectif sur son comportement, ses compétences et ses résultats.

Un échange constructif

Le feedback se base sur des faits observables et non des impressions ou des ressentis. Il fait état autant des succès que des éléments qui peuvent être améliorés. Dans tous les cas, la démarche doit être constructive. Elle aide la personne qui reçoit le retour à progresser. Les informations collectées la confortent ou l’éclairent sur ses compétences et/ou les efforts à fournir.

L’entretien d’appréciation: un moment d'échange privilégié

Dans la continuité du feedback, l’entretien d’appréciation est un moment privilégié pour échanger de manière formelle avec sa hiérarchie. Pour le responsable comme pour le collaborateur, la discussion permet de vérifier si les compétences sont conformes aux exigences du poste. Si le collaborateur doit renforcer ou acquérir certaines compétences, le manager peut proposer des mesures, par exemple une formation ciblée.

L’entretien d’appréciation ne devrait pas contenir d’éléments surprenants. Il retranscrit l’évaluation des compétences, qui se construit tout au long de l’année au travers de feedbacks.

Cibler ses points forts pour aller de l’avant

Connaître ses points forts et ses limites est indispensable pour s’améliorer et développer ses compétences. Cela permet également de se projeter et évoluer sur le plan professionnel.

Plus d'informations

Des pages sont à disposition sur l'intranet. Il est également possible de s’adresser à son supérieur direct ou à l’unité RH du service.

> Consulter les pages intranet consacrées à l’entretien d’appréciation

Les feedbacks et les entretiens d'appréciation permettent de connaître ses points forts, se projeter et évoluer professionnellement
Les feedbacks et les entretiens d'appréciation permettent de connaître ses points forts, se projeter et évoluer professionnellement – (Fotomek/Fotolia).

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Que choisir pour sa retraite? Rente ou combinaison entre rente et capital?

Lorsque vous partez à la retraite, vous recevez en principe une rente de retraite. Vous pouvez toutefois demander à toucher une partie de cette rente sous forme de capital. Tour d'horizon des procédures à suivre ainsi que des avantages et inconvénients des deux options.

Si vous souhaitez toucher une partie de votre rente sous forme de capital, c’est à vous de faire la démarche. La Caisse de pensions de l’État de Vaud (CPEV) fixe une fourchette. Le montant minimum qui peut être pris en capital est de 20'000 francs. La limite supérieure est fixée à une somme équivalant à 50% de la valeur de la rente convertie en capital.

Délai pour se décider

Si vous retenez l’option «rente+capital», vous devez faire une demande écrite. Elle est à adresser à la CPEV, au plus tard six mois avant votre retraite. L'accord écrit du conjoint ou du partenaire est nécessaire, si vous êtes marié ou lié par un partenariat enregistré.

Dans le cas où vous choisissez de toucher l’entier de votre avoir de 2e pilier sous forme de rente, vous n’avez aucune démarche particulière à faire.

Quelle option choisir?

La décision dépend de votre situation personnelle, du contexte familial et patrimonial, ainsi que de vos projets de retraite. Chaque option a ses avantages et inconvénients.

Si vous optez pour le versement d’une partie de votre rente en capital, vous pouvez choisir librement son affectation en vue d’obtenir des rendements supérieurs ou l'optimiser fiscalement. Ceci vous oblige à gérer l’incertitude et les risques liés à la longévité, la sécurité des placements et leur rendement. Lors de votre décès, le solde du capital sera transmis à vos héritiers.

La rente, c’est la sécurité. Elle vous garantit un revenu régulier et à vie. Vous n’avez pas à vous préoccuper de la manière de placer vos fonds. En cas de décès, des prestations sont versées à votre conjoint survivant ou concubin et aux orphelins jusqu'à l'âge de 18 ans, ou 25 ans s'ils sont en formation.

Il n'y a donc pas de bon ou mauvais choix. La décision dépend en fin de compte de la situation personnelle de chaque assuré et de ses aspirations.

> www.cpev.ch

Lors d'un départ à la retraite, il est possible de choisir entre une rente ou une combinaison mêlant rente et capitale. Le futur retraité doit choisir en fonction de sa situation et ses aspirations
Lors d'un départ à la retraite, il est possible de choisir entre une rente ou une combinaison mêlant rente et capitale. Le futur retraité doit choisir en fonction de sa situation et ses aspirations – (S. Perrin).

Avantages & inconvénients

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Cliquez sur l'image pour l'agrandir – (cpev).

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E-learning: la sécurité informatique en dix modules

Depuis mai, une nouvelle formation en ligne sur le thème de la sécurité informatique est proposée aux collaboratrices et collaborateurs de l’État. Dix modules renseignent sur les risques encourus au travail et à la maison. Les droits et la responsabilité de chacun vis-à-vis du matériel informatique et des données hébergées sur les réseaux de l’État sont rappelés.

Ces modules de quinze à trente minutes chacun peuvent être suivis durant le temps de travail. André Bourget, responsable de l’Unité de sécurité à la Direction des systèmes d’information, explique leur intérêt.

Pourquoi offrir une telle formation?

Les utilisateurs sont souvent, sans en être pleinement conscients, des éléments clefs dans le système de sécurisation. Il était donc indispensable de fournir aux collaborateurs et partenaires de l'administration des informations qui leur permettent de travailler conformément aux prescriptions de sécurité.

Les menaces sur le système informatique de l’État viennent-elles plus facilement de l’interne ou de l’externe?

Un peu plus des trois quarts des incidents de sécurité sont causés par des personnes internes. Cela met clairement en lumière la nécessité d'améliorer les comportements. Certains incidents sont volontaires. L’intention est de nuire et les conséquences peuvent être lourdes. Mais les incidents les plus fréquents sont involontaires, conséquences d'une fausse manipulation ou d'une erreur.

Ces dix modules permettent-ils vraiment d’augmenter la sécurité?

Nous nous sommes rendu compte que dans la majorité des cas, les personnes concernées étaient mal ou pas informées sur le comportement qu'elles auraient dû avoir. Les tests effectués sur notre programme de e-learning montrent qu'une personne qui a suivi l'ensemble des modules adopte les bonnes attitudes dans les bonnes circonstances. Je suis conscient qu'il n'est pas possible de tout retenir, mais nous avons choisi une forme ludique et concise qui rend la formation agréable.

Qu’est-ce qu’un collaborateur risque s’il compromet la sécurité des données de l’État?

Les conséquences sont très variables en fonction des circonstances. Elles peuvent aller du simple rappel à l'ordre à un licenciement pour juste motifs.

Pourquoi recommandez-vous de suivre ces modules?

L'employeur voit la sécurité de ses données et de son système d'information augmenter. Quant à l'utilisateur, il fait d'une pierre deux coups. Il protège son travail, les données qui lui sont confiées, et ses outils. Par ailleurs, il peut appliquer ce qu’il a appris chez lui, à son réseau WiFi privé, sa tablette et son ordinateur.

> Accéder à la formation en ligne

> Plus d'infos sur cette formation (intranet)

Les collaborateurs de l'État manipulent des données confidentielles, comme des casiers judiciaires, des dossiers médicaux ou des informations fiscales. Une nouvelle formation rappelle la responsabilité que cela implique
Les collaborateurs de l'État manipulent des données confidentielles, comme des casiers judiciaires, des dossiers médicaux ou des informations fiscales. Une nouvelle formation rappelle la responsabilité que cela implique – (maxkabakov).

Dix thèmes à découvrir

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Les dix modules sont accessibles via le portail IAM. Facultatifs, ils peuvent être suivis durant le temps de travail – (yeyen).

  • Introduction à la sécurité de l’information
  • La sécurité à domicile
  • La sécurité au travail
  • Usage et risques de la messagerie électronique
  • Usages et risques sur internet
  • Sensibilité et sécurité des données
  • E-réputation et réseaux sociaux
  • Mobilité
  • Aspects juridiques
  • Comportement et responsabilité du collaborateur
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Culture

Les 100 ans de la Maternité du CHUV célébrés à l’Espace Arlaud

La Maternité du CHUV fête en 2016 ses cent ans d’existence. À cette occasion, une exposition de l’Espace Arlaud à Lausanne retrace l’histoire de ce lieu qui a accueilli en un siècle la naissance de près de 160'000 bébés. Les visiteurs sont attendus jusqu’au 3 juillet 2016. L’entrée est libre.

L’exposition proposée à l’Espace Arlaud se présente sur deux étages. Au rez-de-chaussée, le public est invité à plonger dans l’histoire de la Maternité à travers l’évolution de son architecture et la façon de travailler du personnel soignant. Au premier étage, l’exposition prend une tournure plus artistique avec le travail de photographes sur la thématique de la naissance.

Retour sur l’histoire des lieux

À l’aide de photographies et de plans de bâtiments, il est possible d’observer les changements intervenus au cours du temps, aussi bien dans les constructions extérieures que dans les infrastructures et le mobilier intérieur. On apprend notamment que la localisation de la Maternité ne doit rien au hasard et que sa réalisation s’est faite au nord de l’Hôpital cantonal (inauguré en 1883) afin de placer les mères et leurs bébés dans un environnement de tranquillité.

Dans la salle ouest du rez-de-chaussée, le visiteur est amené à découvrir, via des archives photographiques et des cartes postales d’accouchées, la vie des professionnels (médecins, sages-femmes) et des usagers (patientes, parents, enfants) de la Maternité au siècle passé.

La naissance sous forme artistique

L’exposition se poursuit au premier étage avec une exposition de photographies artistiques. «L’idée est de profiter de l’aspect historique en lien avec les 100 ans de la Maternité du CHUV pour s’intéresser aussi à l’aspect universel de la naissance», indique Elise Méan, responsable communication du Département de gynécologie-obstétrique et génétique médicale du CHUV. Trois photographes contemporains (Elina Brotherus – Finlande, Moa Karlberg – Suède, Christophe Chammartin – Suisse) présentent leurs regards sur un événement aussi beau que fascinant.

Travail d’étudiants à l’honneur

La visite se termine par un volet social avec un travail de recherche réalisé par des étudiants de Master de l’Institut des sciences sociales de l’Université de Lausanne. Ces derniers ont recueilli des témoignages de femmes, sages-femmes, parents ou soignants qui évoquent leurs propres expériences avec le monde de la maternité.

> «La Maternité du CHUV fête ses 100 ans !». Exposition à l'Espace Arlaud, Place de la Riponne, à Lausanne, jusqu'au 3 juillet 2016: me-ve: 12-18h, sa-di: 11-17h.

> Entrée libre

> Site de l'Espace Arlaud

> Plus d’infos sur les festivités du 100e anniversaire de la Maternité du CHUV

L’exposition comprend une partie dédiée aux travaux de trois photographes sur le thème de la naissance
L’exposition comprend une partie dédiée aux travaux de trois photographes sur le thème de la naissance – (Espace Arlaud).

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À la découverte du jardin des pharaons

Le jardin de Nebamon – (wikimedia commons).

Vers 1539 à 1077 avant Jésus-Christ, âge d'or de la civilisation égyptienne, les végétaux avaient une grande importance. Les Musée et Jardins botaniques y consacrent une exposition.

Dans l'Égypte du Nouvel Empire, l'agriculture, rythmée par les crues du Nil, a permis la subsistance au milieu du désert d'une société déjà complexe. Symboles de pouvoir, beaucoup de végétaux étaient aussi exhibés dans des jardins d'agrément ou sur des couronnes et des guirlandes portés par les vivants comme par les défunts.

«Le jardin des pharaons» présente des plantes vivantes cultivées à l'époque des pharaons au Jardin botanique et, au Musée, les très rares guirlandes de fleurs trouvées dans les tombes égyptiennes. Elle dévoile également le travail des archéobotanistes.

> «Le jardin des pharaons». Exposition aux Musée et Jardin botaniques, place de Milan, Montriond à Lausanne, jusqu'au 30 octobre: lu-di: 10-18h.

> Entrée libre

> Site des Musée et Jardin botaniques

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Voyage musical en terre vaudoise

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La Bibliothèque cantonale et universitaire (BCU) dévoile pour la première fois au grand public une partie importante de ses collections musicales.

Originale et riche en documents de nature diverse, l'exposition «De SI de LA» souligne la valeur que la BCU accorde à la conservation et la valorisation du patrimoine musical vaudois.

Sans être exhaustive ni chronologique, l'exposition met en avant des destins personnels qui soulignent l’ouverture et la diversité de la scène musicale vaudoise.

> «De SI de LA. Vaud, croisées musicale». Exposition à la BCUL, site Riponne, jusqu'au 17 septembre: lu-ve: 8-22h, sa: 8-17h.

> Entrée libre

> Site de la BCU

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La Mémoire du futur

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Avec «La Mémoire du futur», le Musée de l’Élysée invite la création contemporaine à se pencher sur les fondamentaux du médium photographique, innove en dévoilant une technologie de numérisation 3D développée par Artmyn, une spin-off de l’EPFL et donne à voir son patrimoine visuel unique.

L'exposition fait dialoguer des œuvres de pionniers des techniques photographiques (le passé), des œuvres d’artistes contemporains ressuscitant ces savoir-faire (le présent) et des technologies d’avant-garde qui remettent au goût du jour ces procédés anciens (le futur).

Œuvres des collections du musée, artistes contemporains et nouvelles technologies se confrontent et s’associent pour donner une vision insolite de l’histoire du médium photographique.

L'exposition est accompagnée d'une publication.

> «La Mémoire du futur. Dialogues photographiques entre passé, présent et futur». Exposition au Musée de l'Élysée, à Lausanne, jusqu'au 28 août: ma-di: 11-18h.

> Entrée libre le premier samedi du mois

> Site du Musée de l’Elysée

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Collègues écrivains

Employés dans l'administration cantonale, enseignants, pasteurs, ils consacrent une part de leur temps libre à l'écriture de fiction. Voici les publications dues à ces collègues et parues récemment.

Les œuvres littéraires citées ci-dessous ou dans un précédent numéro de La Gazette, parues en 2016 et signées d'employés de l'État de Vaud, forment une liste incomplète. Si vous travaillez pour l'État et avez publié un roman, une pièce de théâtre ou un recueil de poèmes cette année, merci de le faire savoir par un courriel à l'adresse info.gazette(at)vd.ch, la rédaction pourra ainsi poursuivre ce tour d'horizon.

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Claire Genoux: Orpheline

Les 139 poèmes de ce recueil racontent le décès d’une femme et le deuil de ses enfants. Il y a deux ans, un jeudi trois avril, Claire Genoux est devenue orpheline. À quarante-deux ans, elle a perdu sa maman, Martine Bryois, en mémoire de laquelle elle publie maintenant ce livre.

«Quand elle dit pour la maladie
devant le plat de viande et les sauces
quand elle parle devant nous
je redeviens son enfant
j’écoute sa voix
comme si c’était la mienne
dans le ciel qui s’éteint
comme si tout à coup
elle me recollait un langage là-dedans
qui ne partira plus»
(extrait)

Claire Genoux est née à Lausanne en 1971. Elle enseigne à l’Université de Lausanne au sein de l’École de français langue étrangère. Pendant son temps libre, elle se consacre à la poésie. Claire Genoux a reçu en 1999 le Prix Ramuz de poésie pour son livre intitulé Saisons du corps (Empreintes).

> Claire Genoux, Orpheline, Éditions Bernard Campiche, 2016, 184 pages, 29.–

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Éditeur: État de Vaud. Rédacteur responsable: Laurent Koutaïssoff. Rédaction: Pauline Chappuis, Emilie Matti, Marie Minger, Nicole Samuel Manzo, Sébastien Schorderet. Contact: info.gazette@vd.ch
Copyright(c) La Gazette n°270 - 25 mai 2016