La Gazette

n°271
30 juin 2016

À la une

Concours de La Gazette: cet été, vous comptez pour nous!

Cet été, La Gazette tient à vous rappeler que vous comptez pour elle… en vous invitant à compter pour elle! L’équipe vous a concocté 18 questions «quantitatives» (c’est-à-dire dont la réponse est un nombre entier). Faciles et moins faciles, toutes sont réunies en un quiz estival en ligne. À la clef, plusieurs prix étourdissants, mais encore mystérieux!

La Gazette vous propose de compter dans la chaleur de l’été: combien de tuiles recouvrent la nouvelle toiture du Parlement? Combien d’urgences ont-elles été traitées au CHUV en 2015? Ou encore quelle est la taille du plus petit animal empaillé des collections du Musée de zoologie (en cm)? Les secteurs de l’État à sonder numériquement sont nombreux et variés! Toutes les réponses sont des nombres entiers. Beaucoup peuvent être trouvées sur le site vd.ch , mais pas toutes.

Viser juste

La gagnante ou le gagnant sera la personne qui aura répondu en moyenne au plus proche de la bonne réponse sur l'ensemble du quiz. Même si vous n'avez pas la réponse exacte à une question, cela vaut donc la peine de tenter une estimation!

Bonne chance!

> Accéder au quiz en ligne

18 questions «quantitatives» faciles (et moins faciles) vous attendent pour l'été
18 questions «quantitatives» faciles (et moins faciles) vous attendent pour l'été – (Br. Pict/fotolia).

Quiz en ligne

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Cliquez sur l'image pour accéder au quiz

> ACCÉDER AU QUIZ EN LIGNE

Conditions de participation

  • Seuls les employé-e-s de l'État (soit les personnes dont le bulletin de salaire provient du Service du personnel de l'État de Vaud) seront récompensés.
  • Délai de participation: mercredi 31 août, minuit
  • La remise des prix aura lieu à la rentrée
  • Pour toute question, écrire info.gazette(at)vd(dot)ch (avec la mention «Quiz estival» dans le titre)
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Actualités

Quand l’eau de nettoyage devient source de pollution

Avec l’arrivée des beaux jours, les nettoyages de balcons, terrasses, toitures ou voitures deviennent légion. Des pratiques apparemment banales, mais qui peuvent se révéler néfastes pour la faune et la flore des cours d’eau. Découvrez les explications de deux gardes-pêche de l’État de Vaud dans une vidéo de La Gazette.

Les gardes-pêche veillent au grain en ce début d’été. Ils sont actifs sur le front de la prévention des pollutions des «grilles d’eaux claires». Présentes un peu partout sous nos pieds, sous les trottoirs ou au bord des routes, tant en ville qu’à la campagne, ces dernières ont pour but d’évacuer les eaux de pluie et d’éviter les inondations sur les routes ou dans les habitations. Au printemps et en été, saisons propices aux nettoyages extérieurs par les particuliers, il arrive souvent que divers produits polluants soient déversés directement dans ces grilles.

Une pollution par méconnaissance

«Une pollution qui provient d’une grille d’eaux claires est souvent générée par ignorance, car nous pensons, à tort, que l’eau déversée dans une de ces grilles finit sa course au sein d’une station d’épuration (STEP), explique Philippe Savary, garde-pêche. Or, l’eau qui transite par ces grilles de sol se jette en réalité directement dans une rivière ou un lac.» Une pollution de ce type est considérée comme un délit, indépendamment de ses conséquences. Le cas relève de la loi fédérale sur la protection des eaux, et va d’une amende à une privation de liberté.

Les gardes-pêche sont sensibles, dans leur travail d’observation, à la couleur de l’eau et aux différentes odeurs, ainsi qu’à d’éventuelles mortalités de poissons pour détecter une pollution. «Dans notre canton, il y a entre 100 et 150 cas de pollution par année qui sont annoncés et pour lesquels une intervention de notre service ou de la Police cantonale est nécessaire, souligne Alexandre Cavin, garde-pêche. Mais, ce n’est que la pointe de l’iceberg puisqu’à tout moment une personne peut provoquer une pollution sans que l’on en soit forcément informé.»

Impacts sur la faune et la flore

Les polluants qui se retrouvent dans une grille d’eaux claires peuvent avoir des origines diverses. Il peut s’agir de détergents lors de nettoyages, d’hydrocarbures autour d’une zone industrielle ou de pesticides utilisés dans une région agricole. Les conséquences de ces pollutions peuvent être graves pour le milieu aquatique. Les plantes, les micro-organismes (insectes aquatiques) ainsi que les poissons souffrent de cette situation. Car pour se dégrader, ces substances utilisent l’oxygène présent dans l’eau, qui manque ensuite aux organismes vivants. Certains produits entraînent par ailleurs des mutations génétiques.

Adopter les bons comportements

Afin d’éviter ces pollutions, quelques précautions de base peuvent être adoptées par tous. Il est ainsi recommandé d’utiliser de l’eau sans produits pour le nettoyage des balcons, terrasses et toitures. On veillera également à récupérer et déposer les excédents des produits nocifs dans les centres de collectes. Enfin, les voitures doivent être lavées dans une station de lavage.

> Plus d'infos

Les gardes-pêche Philippe Savary et Alexandre Cavin veillent sur la santé des cours d'eau vaudois
Les gardes-pêche Philippe Savary et Alexandre Cavin veillent sur la santé des cours d'eau vaudois – (bic).

VIDÉO: pollutions des grilles d'eaux claires

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> Voir la VIDÉO

Garde-pêche, un métier en constante évolution

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6000 km de rivières sont sous la responsabilité des gardes-pêche vaudois – (J.-M. Zellweger).

Neuf gardes-pêche s’occupent actuellement des quelque 6000 km de rivières vaudoises.

Ils contrôlent les activités de pêche des professionnels et des amateurs, mais surveillent également la faune et la flore aquatique. Aujourd’hui, la profession se complexifie. «L’appellation de "garde-pêche" n'est plus vraiment d'actualité. Depuis ces quinze dernières années, ce n'est plus du tout le même job! Il faudrait plutôt parler de "police de l’environnement" pour décrire notre profession», relève Philippe Savary.

La campagne «sous chaque grille se cache une rivière»

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En ouvrant le flyer qui représente une grille d'eaux claires, les enfants peuvent découvrir les animaux aquatiques qui vivent dans les rivières – (flyer).

Après avoir été confronté à des situations de pollution des eaux, Philippe Savary a initié une campagne de prévention qui s’intitule «sous chaque grille se cache une rivière». En 2011, un flyer et un spot TV ont été créés. Une nouvelle campagne a été lancée en 2013, qui présentait la grille d'eaux claires «FishRoll», sur laquelle se trouvent un poisson et le mot «rivière» écrit en trois langues. L’objectif est de rappeler que seule l’eau de pluie devrait passer par les grilles d’eaux claires et qu’il convient d’adopter les bons gestes pour préserver l’environnement.

Nouveau flyer

Un nouveau flyer pour les enfants a été créé cette année. Il représente une grille d’eaux claires. Lorsqu’on l’ouvre, des animaux aquatiques – Berthe la truite, Charlie le chabot, Virgule la jeune libellule et quelques autres – racontent ce qui leur arrive en cas de pollution. La suite de leur histoire est à découvrir en ligne sur www.aquava.ch.

Cette opération de sensibilisation sera prochainement en lice dans un concours français récompensant des actions entreprises en faveur des rivières.

> www.aquava.ch

> Voir le spot TV

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Format bref: 6 siècles d’archives numérisées

Une rubrique destinée à accueillir des formats brefs a été lancée dans le précédent numéro. Le premier sujet retenu est parti d’une communication des Archives cantonales vaudoises. Entre le 4 mai 2009 et le 27 mai 2016, 2'269'353 prises de vues de «registres de reconnaissances» ont été réalisées. À qui et à quoi ça sert? Et comment cette opération unique a-t-elle été menée à bien? La réponse en vidéo, en un peu plus de 90 secondes.

Dernièrement, Le Temps constatait l’avènement d’un journalisme de «petites bouchées» (letemps.ch, 7 mai 2016). Par exemple, des vidéos informatives de moins d’une minute arrivent massivement sur les réseaux sociaux. De fait, les formats brefs fleurissent et souvent séduisent (le site du Monde alimente sa rubrique intitulée «60 secondes», l’émission «Nouvo» de la RTS propose «Du neuf en bref», etc.).

> Lire l’article du Temps

> Lire le communiqué des Archives cantonales

Le format bref impose des contraintes stimulantes tant à l'écrit qu'en vidéo
Le format bref impose des contraintes stimulantes tant à l'écrit qu'en vidéo – (flyingcowboy/fotolia).

VIDÉO: 6 siècles d'archives numérisées!

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Cliquez sur l'image pour voir la vidéo

Les Archives cantonales ont mis à disposition plus de 5000 registres de reconnaissances (ancêtres du Registre foncier) couvrant une période allant de 1234 à 1798. Une telle opération est sans précédent. Le tour de la question en 90 secondes.

> Voir la VIDÉO

Participez à notre laboratoire

Vous aimeriez comprendre rapidement un dossier complexe de l’État? Vous souhaitez expliquer à l’interne une problématique complexe que vous gérez? La Gazette ouvre un laboratoire pour explorer, dans une nouvelle rubrique, d'autres formats et outils d’information complémentaires: infographies, vidéo, animations, etc.

Vous êtes employés du CHUV, de l’UNIL ou de l’administration cantonale? Envoyez-nous des propositions de sujets à info.gazette(at)vd(dot)ch (en indiquant «format bref» dans le titre du message).

Nous les traiterons dans nos prochains numéros, avec nos moyens et dans le format que nous jugerons le plus efficace. Tout est possible (ou presque)! Seule contrainte: faire bref… tout en maintenant une qualité d’information.

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Laissez-vous séduire par une activité bénévole

Le 7 juin à 17h, un joyeux brouhaha s’échappait du rez-de-chaussée du Bâtiment administratif de la Pontaise. Curieuses et curieux – tous aspirants bénévoles – étaient venus prendre part au premier «speed-meeting» du bénévolat. Façon originale de rencontrer des associations, au rythme de discussions de huit minutes. Participants et organisateurs ont répondu aux questions de La Gazette en vidéo.

Ils étaient plus de quarante, collaboratrices et collaborateurs de l’État ou externes désireux de s’engager dans une activité bénévole, à participer au premier «speed-meeting» du bénévolat. Comme l’indique son nom, la rencontre se calque sur un speed-dating amoureux.

Tournus minuté

En entrant dans la salle, le décor est planté: 23 tables d’associations numérotées. Nadia Piemontesi Pahud, responsable du secteur bénévolat au sein de Bénévolat-Vaud, explique en ouverture le déroulement de la soirée: deux minutes de musique pour faire le tour des tables et choisir une association, huit minutes de discussion, puis deux minutes de musique pour trouver un nouvel interlocuteur, et ainsi de suite. À la fin, vingt minutes libres permettent aux participants de retourner vers les associations qui les ont intéressés. «L’idée n’est pas forcément de vous engager ce soir, mais se renseigner, donner des contacts», explique l’organisatrice à l’assemblée.

Première à l’État de Vaud

C’est la première fois que l’État de Vaud organise un tel événement destiné à ses collaborateurs, mais la formule a déjà été proposée plusieurs fois par Bénévolat-Vaud. «C’est un événement dynamique, sympa et agréable», commente Jorge Guimera, en charge de la promotion du bénévolat au Service des assurances sociales et de l’hébergement (SASH). Écoutez-le présenter la rencontre (encadré).

La parole aux participants

Quelles sont les motivations des participants? Écoutez Nathalie Wellens et Pierre-Antoine Schorderet expliquer pourquoi ils sont venus à cette rencontre, ainsi que Florent Liardet, du Parc naturel régional Gruyère Pays-d’Enhaut, ce qu’apporte ce type d’événement à son association (encadrés).

S’engager

Le monde du bénévolat vaudois est un «tissu très vivant», constitué d’une «grande variété d’associations», rappelle Jorge Guimera. En Suisse, en 2013-2014, 1,4 million de personnes se sont consacrées à au moins une activité non rémunérée dans le cadre d’organisations ou d’institutions, soit une personne sur cinq (rapport de l’Office fédéral de la statistique).

Il est recommandé aux bénévoles de ne pas s’engager plus de quatre à six heures par semaine. Mais les pratiques sont très diverses, souligne Jorge Guimera, et peuvent être plus concentrées, par exemple lors de camps de vacances, de festivals ou de manifestations ponctuelles. Avoir une activité bénévole, c’est «répondre à un besoin qu’on ressent de s’engager pour la collectivité. (…) Mais ça reste un échange.» La satisfaction vient de l’impression d’être utile».

Rencontres à venir et exposition

Deux autres «speed-meetings» destinés aux collaborateurs de l’État auront lieu jeudi 25 août au CHUV (12-14h) et mardi 11 octobre dans le bâtiment de Longemalle à Renens (17-19h) .

Parallèlement, l’exposition itinérante «L’Appart’» sera visible du 22 au 26 août au CHUV et du 3 au 13 octobre à Longemalle. Écoutez les explications de Nadia Piemontesi Pahud (encadré).

> Programme détaillé (intranet)

> Plus d’infos sur le bénévolat

> Site de Bénévolat-Vaud

> Lire Le bénévolat en Suisse 2013/2014, publication de l’Office fédéral de la statistique

VIDÉO: réaction d'un participant

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Cliquez sur l'image pour voir la vidéo – (bic).

Pierre-Antoine Schorderet, adjoint au Secrétariat général du Département de la santé et de l'action sociale, est déjà engagé dans une association. Il est venu au «speed-meeting»pour découvrir l'offre qui existe dans le canton de Vaud.

> Voir la VIDÉO

Mardi 7 juin, 23 associations et une quarantaine de participants ont pris part au premier «speed-meeting» du bénévolat
Mardi 7 juin, 23 associations et une quarantaine de participants ont pris part au premier «speed-meeting» du bénévolat – (bic).

VIDÉO: Jorge Guimera, organisateur, présente la manifestation

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Jorge Guimera, chef de projet au SASH, a organisé la manifestation en partenariat avec Bénévolat-Vaud.

> Voir la VIDÉO

VIDÉO: l'exposition «L'Appart'» expliquée par Nadia Piemontesi Pahud de Bénévolat-Vaud

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Nadia Piemontesi Pahud organisatrice du «speed-meeting» pour Bénévolat-Vaud, présente l'exposition itinérante «L'Appart'», visible au BAP (juin), au CHUV et dans le bâtiment de Longemalle à Renens.

> Voir la VIDÉO

> Plus d'infos sur «L'Appart'»

VIDÉO: réaction d'une participante

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Nathalie Wellens, responsable du programme cantonal interRAI au Service de la santé publique (SSP), s'est installée en Suisse récemment. Elle souhaite s'investir dans une association en lien avec les personnes âgées.

> Voir la VIDÉO

VIDÉO: réaction d'un représentant d'association

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Florent Liardet représentait l'association du Parc naturel régional Gruyère Pays-d'Enhaut lors de la rencontre, une occasion pour lui d'avoir un contact avec des bénévoles qui souhaitent s'engager.

> Voir la VIDÉO

> www.gruyerepaysdenhaut.ch

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C'est reparti pour «Ça marche avec mon podomètre!»

Marcher 10'000 pas par jour, c'est le défi que lance l'action «Ça marche avec mon podomètre!» aux collaboratrices et collaborateurs de l’administration cantonale vaudoise. Cette compétition ludique oppose les différents services et entités pour encourager le personnel de l'État à rester actif. Elle se déroulera du 12 au 25 septembre.

Pour la 8e année consécutive, l’action «Ça marche avec mon podomètre!» encourage le personnel de l’État à parcourir 10'000 pas quotidiens.

Déroulement

Durant deux semaines, les personnes inscrites enregistrent à l’aide d’un podomètre le nombre de pas effectués dans la journée. Ce résultat est ensuite transformé en mètres, puis additionné aux distances parcourues par les autres participants de la même entité. Une carte géographique représente le chemin total, par personne et par service. En fin d’action, le service ayant fait le plus grand nombre de pas (en moyenne par personne) est récompensé. Un prix du hasard et un prix du mérite seront également délivrés.

Objectif 2016: parcourir plus de 90'686 km

L’expérience conviviale se veut à la fois ludique et sérieuse, puisque ses effets sont bénéfiques pour la santé. Elle rencontre chaque année un vif succès auprès des participants. L’an dernier plus de 1000 collaborateurs inscrits ont cumulé 120'915'049 pas, soit 90’686 km en 14 jours! Ce chiffre sera-t-il dépassé en 2016?

Infos pratiques

Les responsables d'entité inscrivent leur équipe par courriel (podometre(at)ca-marche(dot)ch), en indiquant une personne de référence, d'ici au mardi 5 juillet 2016.

Les participants s’inscrivent jusqu’au 26 août.

L'action se déroule du 12 au 25 septembre 2016.

> Site de «Ça marche avec mon podomètre!»

En 2015, des balades animées par Pierre Corajoud avait été organisées dans le cadre de «Ça marche avec mon podomètre!»
En 2015, des balades animées par Pierre Corajoud avait été organisées dans le cadre de «Ça marche avec mon podomètre!» – (bic).

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Reportage

Trouver les mots

Les autorités délivrent l’information «de manière exacte, complète, claire et rapide» stipule la loi sur l’information. Joli programme! Mais concrètement, qu’est-ce que ça signifie, «s’exprimer clairement»? Et quel est l’enjeu? Tour d’horizon au cœur de l’administration, dans les coulisses d’«Allez savoir!», magazine de vulgarisation de l’Université de Lausanne, et au CHUV, où communiquer avec le patient est vital. Un florilège d’«obscurs acronymes» complète l’enquête.

L’administration cantonale et le CHUV ont le devoir de livrer une information claire à leurs usagers et patients. Quant à l’Université de Lausanne (UNIL), elle doit également «mettre à disposition de la société» les savoirs élaborés en son sein, comme le précise la charte de l’institution. Sur le papier, c’est facile, mais en pratique, qu’en est-il?

S’exprimer clairement

«S’exprimer clairement, c’est produire des représentations du monde non ambiguës, pour que l’interlocuteur puisse saisir et situer le point de vue défendu puis s’en forger un à son tour», explique Stéphanie Pahud, enseignante de linguistique française à l’UNIL. Cela mobilise des compétences en langue (syntaxe, lexique et registres), mais aussi socioculturelles. Les jargons techniques ou idéologiques sont à doser. «Il est nécessaire d’être exigeant, cohérent et conséquent, sur les plans langagier, cognitif et éthique, précise la chercheuse. Mais lorsque l’on vise la compréhension, dans un souci démocratique, c’est vital!» L’idée ne date pas d’hier, puisque Platon déjà, au début du 4e siècle avant notre ère, voyait le discours comme un moyen de sortir de l’ignorance.

Une langue comme les autres

«Il ne doit pas exister de "langue de l’administration", c’est ça l’enjeu!», résume Éric Golaz, conseiller juridique à la Chancellerie d'État. Dès lors qu’une langue particulière existe, elle peut faire difficulté au récepteur, qui ne la comprendra pas forcément.» Le travail de l’administration consiste à rendre des décisions motivées par des lois ou règlements. Mais ces derniers sont parfois eux-mêmes complexes, ce qui ne facilite pas toujours la démarche, rappelle le juriste.

En rédigeant une réponse, on use de phrases courtes et d’un vocabulaire commun. On fait attention aux références utilisées, explique-t-il. Par contre, «c’est à dessein qu’on utilisera des termes particuliers», pour faire référence à une loi ou un règlement précis.

Projets de loi bientôt devant le Grand Conseil

Deux projets de modifications de lois qui vont dans ce sens passeront d’ailleurs devant le Grand Conseil d’ici à la rentrée, à la suite d’une motion d’Isabelle Chevalley. Dorénavant, les abréviations et acronymes devront être évités dans les courriers (et en tout cas explicités au moins une fois dans le document); si des lois sont mentionnées, le titre complet ainsi que la référence devront être donnés. Le but est de faciliter les recherches pour l’administré, puisque tous les textes de loi sont accessibles sur internet (en page d’accueil du site vd.ch, notamment). «Aujourd’hui, la plupart de ces règles sont appliquées, c’est une évidence!», souligne Éric Golaz. Elles seront donc bientôt fixées par écrit. Quoi qu’il en soit, l’administré peut à tout moment demander une explication au service concerné et l’obtenir.

> Lire le rapport du Conseil d’État du 2 mars (PDF)

> Consulter la législation vaudoise en ligne

Jargon médical

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Pour être validés, les supports de communication du CHUV doivent répondre à certains critères qualité – (rogerphoto/fotolia).

Délivrer aux patients une information de qualité sur la prévention, les maladies, et les traitements est au centre des préoccupations du CHUV. Depuis un an environ, à la suite d'un rapport sorti en 2013 qui pointait un manque de cohérence des ressources d’information fournies aux patients et à leurs proches, un nouveau projet a vu le jour. Ce dernier est né de la collaboration entre la Direction médicale, la Direction des soins, l’Unité des affaires juridiques, ainsi que les Services de communication et d’appui multimédia. «Nous accompagnons les différents services de l’hôpital dans l’élaboration de leurs projets d’information», explique Anne-Sylvie Diezi, responsable du projet, «afin que les supports répondent au plus près des besoins des patients et qu’ils soient cohérents avec les messages existants».

Dans le cadre du projet, des outils de gestion documentaire ainsi que des guides méthodologiques sont mis à disposition des services. Tout nouveau projet fait désormais l’objet d’une évaluation par la Commission information patient. Pour être validés, les documents doivent répondre à certains critères qualité. Il s’agit notamment d’éviter les termes trop techniques et les acronymes, privilégier les phrases courtes et adapter la mise en page et l’organisation de l’information, afin qu’elle soit comprise par le plus grand nombre.

Patients non francophones

Au CHUV, certains documents sont parfois traduits dans les langues étrangères les plus courantes (allemand, anglais, italien, espagnol, portugais). Selon les besoins, les services peuvent également faire appel à des collaborateurs plurilingues volontaires – qui couvrent un large panel de langues (arabe, bulgare, finnois, grec, hongrois, plusieurs langues africaines, langue des signes, etc.) – voire, à des traducteurs professionnels.

Deux projets de modifications de lois passeront bientôt devant le Grand Conseil. L'usage des acronmyes et les références aux textes de lois dans les courriers rédigés par l'administration seront ainsi codifiés –
Deux projets de modifications de lois passeront bientôt devant le Grand Conseil. L'usage des acronmyes et les références aux textes de lois dans les courriers rédigés par l'administration seront ainsi codifiés – (bic).

Le service après-vente des explications

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Il arrive que des personne ayant mal pris ou mal compris un courrier s'adressent au médiateur cantonal, Christian Raetz – (J.-B. Sieber/ARC).

Christian Raetz, médiateur cantonal, rencontre parfois des gens qui «prennent mal» ou «ne comprennent pas» un courrier.

La communication par mail comporte à cet égard des risques spécifiques. «Les gens s’expriment de manière moins formelle. Mais le courrier électronique reste un écrit. Le danger est de perdre sa rigueur du fait du moyen utilisé», souligne le médiateur. Dans ces situations, le courriel mal perçu est fréquemment un révélateur d’une communication difficile. Si besoin, une médiation est entamée.

En cas de courriers mal compris, le Bureau cantonal de médiation administrative (BCMA) fournit directement des explications complémentaires s’il en a les moyens, ou demande ces explications aux autorités concernées. De tels cas peuvent intervenir dans des domaines techniques, par exemple les impôts ou les poursuites, mais aussi dans tous les secteurs où l’administration est en contact avec les citoyennes et citoyens.

Poids de l’écrit

Dans les relations entre administration et usagers, «l’écrit joue un rôle essentiel, analyse le médiateur. Il a un très gros impact sur la perception qu’a la personne de l’administration. Du côté de l’administration, l’exercice n’est pas facile. Il faut maintenir une langue qui doit rester administrative, parfois technique, mais être aussi compréhensible pour l’administré.»

> www.vd.ch/bcma

«Allez Savoir!», un magazine comme outil de vulgarisation

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David Spring, rédacteur responsable d'«Allez savoir!», accorde un soin particulier à la vulgarisation – (bic).

Paru pour la première fois en 1995, Allez Savoir! est aujourd’hui publié trois fois par an et tiré à 17'000 exemplaires. Avec un style d’écriture accessible à tous, le magazine de l’UNIL contribue à transmettre au public le savoir né entre les murs de l’ alma mater .

«L’objectif d’Allez Savoir! est de montrer en quoi l’UNIL est utile à la société. Il s’agit de faire la promotion de la recherche menée sur le campus lausannois et révéler les personnes qui se cachent derrière», indique David Spring, rédacteur responsable. Si les sujets traités collent à l’actualité, ils trouvent avant tout leur origine dans les recherches effectuées à l’UNIL.

Rendre accessible une information complexe

Un travail de vocabulaire considérable est fait pour restituer une information complexe de prime abord, explique le journaliste, qui a parfois aussi recours à des images ou périphrases. Dans des domaines tels que la biologie et le droit, il est nécessaire de se tenir scrupuleusement aux termes employés par ses interlocuteurs. «Je me prépare toujours minutieusement lorsque je vais interroger un chercheur pour un article. Je n’hésite pas à lui poser des questions basiques pour comprendre son sujet de recherche. Lors de la rédaction de l’article, je veille à répéter les informations et à donner une structure claire au lecteur», ajoute encore David Spring, qui dit écrire tant pour un participant au Forum des 100 que «pour son papa».

Vitrine de l’UNIL

Allez savoir! s’est ainsi imposé comme une belle vitrine de l’UNIL. L’abonnement est gratuit. Tous les numéros sont accessibles en ligne; les articles numériques sont parfois augmentés.

> S’abonner à Allez Savoir!

Obscurs acronymes

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Les acronymes se sont multipliés dans l'administration vaudoise sous l'effet DUPLO, en avril 1998 – (nector2borganie/fotolia).

Une difficulté bien connue des textes administratifs consiste en une présence massive d’acronymes. Certains sont d’ailleurs si bien passés dans le langage courant qu’il est difficile de se souvenir ce qu’ils signifiaient à l’origine.

Saurez-vous déchiffrer ces acronymes?

ANTILOPE (Administration Nouvelle du Traitement des Informations Législatives et Opérationnelles du Parlement et de l’Exécutif cantonaux)

DARD (Détachement d’Action Rapide et de Dissuasion)

DRUIDE (Directives et Règles à Usage Interne De l’Etat)

IMPACT (Interventions et Médiations Pour Amélioration des Conditions de Travail)

ORCA (ORganisation en cas de CAtastrophe)

SIEL (Système d’Information de l’Exécutif et du Législatif)

DUPLO et la multiplication des acronymes

Le nombre et la variété des acronymes ont explosé sous l’effet DUPLO (… acronyme de «Démarche urgente pour l’organisation de l’État») en avril 1998, se souvient Gilbert Coutaz, directeur des Archives cantonales. Cette multiplication est allée de pair avec le fait que la quasi-totalité des départements a changé de nom. Depuis, les fréquentes modifications ont rendu la lecture de l’administration plus difficile pour les usagers, explique l’archiviste.

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Rester à la page

Les personnes âgées tentent de rester à la page, et plus précisément à la page web. Difficile en effet pour nos aînés d’évoluer dans la société actuelle sans avoir de bonnes notions d’internet et des nouvelles technologies. Pour pallier les lacunes dans ce domaine, outre les cours d'informatique, plusieurs programmes adaptés aux besoins des seniors voient le jour.

Bien que la nouvelle génération de retraités ait le plus souvent déjà utilisé internet et les appareils connectés durant sa vie active, l'offre, de plus en plus diversifiée et en constante augmentation, peut être parfois difficile à suivre. Olivier Mottier, secrétaire général de la Fédération patronale des EMS vaudois, explique que de nombreux prestataires proposent aujourd’hui des paquets informatiques composés de programmes ajustés aux besoins et attentes du troisième âge.

Un outil numérique pour renforcer les liens sociaux entre seniors

Le laboratoire de recherche EPFL+ECAL Lab, en collaboration avec Pro-senectute, travaille par exemple sur un projet d’outil numérique, financé par la fondation Leenaards, qui a pour but de renforcer les liens sociaux entre les habitants âgés des «quartiers solidaires» (voir encadré). Ces derniers ont d’ailleurs participé au projet en donnant leur avis sur les différentes interfaces proposées. «La prétendue difficulté des aînés à s’approprier le numérique est essentiellement due au fait que les applications existantes ne répondent pas à leurs aspirations et leurs intérêts», analyse Nicolas Henchoz, directeur de l’EPFL+ECAL Lab.

Plus précisément, l’objectif de ce nouveau projet sera de fournir une aide dans l’organisation des activités de groupe au sein de communautés. Tout changement ou annulation de sorties pourra ainsi être facilement communiqué. Le partage de photos et anecdotes entre participants sera aussi encouragé. «Mais nous ne voulons surtout pas faire un Facebook pour les vieux», insiste Nicolas Henchoz. Il s’agit au contraire de créer des applications au service de la vie réelle, avec des interfaces adaptées au contexte de vie des utilisateurs, plutôt que de vendre une multiplicité de produits et de fonctions numériques qui confinent l’utilisateur dans un univers virtuel.

Prototype testé

Après trois ans de recherches, d’enquêtes et d’immersion dans des communautés, un prototype est en phase de test. «Pour l’instant, je ne peux encore rien affirmer quant à l’avenir du projet, ajoute Nicolas Henchoz. Tout dépend des résultats. D’un côté, l’objectif est de mettre ce service en ligne afin de le proposer concrètement aux seniors. Mais pour cela, nous devrons finaliser un partenariat pour qu’un tiers prenne en charge la partie opérationnelle. De l’autre, nous souhaitons poursuivre la recherche pour tirer parti des connaissances acquises au profit d’autres services, complémentaires (maintien à domicile, etc.).»

> www.epfl-ecal-lab.ch

> Plus d'infos sur le projet EPFL+ECAL Lab

De nombreux prestataires proposent aujourd’hui des paquets informatiques composés de programmes ajustés aux besoins et attentes des seniors
De nombreux prestataires proposent aujourd’hui des paquets informatiques composés de programmes ajustés aux besoins et attentes des seniors – (EPFL+ECAL Lab).

Incidence des nouvelles technologies sur les personnes âgées

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Les personnes âgées qui utilisent internet se sentent socialement mieux intégrées que les autres et pensent que le web les aide à rester autonomes – (goodluz/fotolia).

Selon une étude mandatée par Pro-senectute et réalisée par le Centre de gérontologie de l’Université de Zurich, les personnes âgées qui utilisent internet se sentent socialement mieux intégrées que les autres et pensent que le web les aide à rester autonomes. La part des seniors internautes a par ailleurs augmenté de moitié depuis 2010. Comme le précise Olivier Glassey, maître d’enseignement et de recherche en sciences sociales et politiques à l’Université de Lausanne, initier les personnes âgées à l’informatique leur permet de lutter contre leurs potentiels sentiments de frustration et d’exclusion. Internet peut, à titre d’exemple, permettre à des seniors de communiquer avec leurs petits-enfants via entre autres le partage de photos et de messages, et faire ainsi office de passerelles intergénérationnelles.

René Goy, directeur adjoint de Pro-senectute Vaud, attire cependant l’attention sur certains effets indésirables des nouvelles technologies. Bien qu’elles aient pour but de faciliter la vie de leurs usagers, elles peuvent parfois aussi produire un sentiment d’insécurité (le destinataire a-t-il bien reçu le message?) ou de délaissement (les réseaux sociaux vont-ils remplacer les traditionnelles visites?).

«Quartiers solidaires»

«Les quartiers solidaires» ont pour dessein de prévenir l’isolement en créant du lien social entre les habitants d’un même quartier, voire au-delà. Pour cela, des espaces d’échange sont aménagés et une vingtaine de professionnels travaillent à l’organisation d'activités (ateliers théâtre, séances cinéma, raclettes, etc.). Les habitants intéressés sont par ailleurs fortement invités à prendre d’eux-mêmes des initiatives.

Le premier «quartier solidaire» a été créé en 2003 par Pro-senectute et la Fondation Leenaards. Le concept a si bien séduit qu’aujourd’hui, le Canton de Vaud et les communes soutiennent pas moins de vingt-deux «quartiers solidaires» et quatre «villages solidaires».

> www.quartiers-solidaires.ch

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Brèves

La CPEV réalise une performance brute de 3,2% dans un contexte 2015 difficile

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Les placements ont connu un exercice chahuté, marqué par les turbulences des marchés financiers. En parallèle, la Caisse de pensions de l’État de Vaud (CPEV) a constitué ses nouveaux organes, l'Assemblée des délégués des assurés et le Conseil d'administration.

En 2015, la Caisse a subi, comme tout le secteur du 2e pilier, les turbulences de l’économie mondiale, l’impact de l’abandon par la BNS du taux plancher de change du franc contre l’euro, les taux d’intérêt bas et l’inflation négative en Suisse.

Dans cet environnement difficile, la CPEV a obtenu une performance brute globale de 3,2%.

Nouveaux organes

L'Assemblée des délégués des assurés a été constituée le 2 juillet 2015. Le nouveau Conseil d’administration, composé de huit membres, est quant à lui entré en fonction le 1er janvier 2016.

> Lire le communiqué

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Nouvelle préposée à la protection des données et à l’information

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Désignée par le Conseil d’État pour succéder à Christian Raetz, Mireille Muller-Zahnd sera la nouvelle préposée à la protection des données et à l’information dès le 1er septembre 2016. D'ici là, Mélanie Buard continuera d'assurer l'intérim qui lui a été confié le 1er janvier 2014.

À 55 ans, Mireille Muller-Zahnd dispose d'une longue expérience au sein du service public vaudois. D’abord adjointe du chancelier, elle a ensuite occupé le poste de secrétaire générale de l'Université, puis celui de secrétaire générale suppléante au Département du territoire et de l'environnement. Avocate de formation, Mireille Muller-Zahnd maîtrise le suisse-allemand.

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Le tournoi de football de l’administration est reporté au 20 août

Les vainqueurs du tournoi lors de l'édition 2014 – (seps).

Annulé le 11 juin dernier pour cause de mauvais temps, le tournoi de football de l’administration cantonale se déroulera finalement samedi 20 août sur les terrains de Sorécot à Cheseaux.

Cet événement devrait regrouper près de 400 collaborateurs de l’État de Vaud sur les pelouses de Cheseaux. Les équipes seront composées de six joueurs, avec au minimum deux femmes et deux hommes sur le terrain. La surface de jeu sera limitée à une moitié de terrain. La remise des prix aura lieu aux environs de 17h.

Le Service de l’éducation physique et du sport précise toutefois que le tournoi n’aura lieu que si les conditions météorologiques sont favorables.

Les supportrices et supporters sont les bienvenus pour encourager et donner de la voix aux abords des terrains!

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Évaluation financière positive pour le Canton

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L’agence Standard & Poor’s (S&P) maintient la note de référence à long terme «AAA» du Canton de Vaud. Son communiqué souligne l'économie riche et concurrentielle du canton, ainsi que sa situation de liquidité exceptionnelle. La perspective est stable.

L’agence S&P est très confiante quant à l’avenir financier du Canton, même si elle projette une faible croissance des revenus fiscaux dans les années à venir, ainsi qu’une augmentation des dépenses de prévoyance sociale et de santé. S&P salue entre autres la capacité du Canton à construire un consensus sur les réformes importantes, comme la nouvelle réforme de l’imposition des entreprises (RIE III).

> Lire le communiqué (PDF)

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Conserver la mémoire à l'ère numérique

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L'archiviste cantonal, Gilbert Coutaz, explore les enjeux et l'évolution de l'archivistique publique dans un livre paru ce printemps dans la collection «Le savoir suisse».

Les archives existent avant tout pour mesurer la richesse patrimoniale et historique d’un pays, d’une région ou d’une organisation. Elles traduisent également le niveau de transparence et d’évolution de nos sociétés dont elles constituent le reflet fidèle et souvent complet.

Après avoir dressé un panorama historique de la discipline et ses enjeux, Gilbert Coutaz aborde les questionnements qu’imposent les nouveaux supports à ceux qui sont appelés à les conserver. Quels sont les nouveaux patrimoines? Quelles collaborations instaurer avec les producteurs de contenus numériques? Faut-il anonymiser les données au nom du droit à l'oubli? C’est un «nouveau pacte» qui doit désormais lier l'archiviste et la société.

> Gilbert Coutaz, Archives en Suisse. Conserver la mémoire à l'ère du numérique, Presses polytechniques et universitaires romandes, 2016, 136 pages, 17.50.–

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Du neuf pour le site dédié aux ventes et enchères des offices des poursuites et faillites

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Les offices des poursuites et faillites publient sur internet depuis 2006 le catalogue de toutes leurs ventes (ventes aux enchères, appels d’offres et ventes liquidations). Afin de mieux valoriser celles-ci, le site internet a été remodelé.

Le nouveau site des ventes et enchères des offices des poursuites et faillites facilite l’accès à l’information des ventes.

Nouvelles fonctionnalités

La navigation s’effectue par cinq rubriques principales: objets mobiliers divers, objets immobiliers, véhicules, bijoux et titres. Les objets sont désormais décrits en détail et illustrés. Un moteur de recherche permet d’effectuer des recherches par catégorie d’objet, par date de vente ou par région. Les modalités d’acquisition d’un bien selon le type de vente sont également précisées. Enfin, il est possible de s’abonner à des alertes e-mails et de «partager» un objet mis en vente sur les réseaux sociaux.

> www.vd.ch/ventes-poursuites-faillites

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Pratique

Prendre en main son parcours professionnel (2/4): se former pour développer ses compétences

La Gazette poursuit la série d’articles qu’elle consacre aux outils pour prendre en main son parcours professionnel au sein de l’administration. C’est cette fois la formation continue qui passe sous la loupe. Dans un environnement professionnel en constante évolution, celle-ci est devenue indispensable.

Quelle que soit la nature de son métier, continuer à se former est un moyen de maintenir ou développer ses compétences. Cela permet également de soutenir un plan de carrière et/ou ses objectifs personnels.

Choisir sa formation

Comme le mentionnait l’article précédent (Gazette 270), les souhaits de formation sont abordés durant l’entretien d’appréciation avec son supérieur hiérarchique (néanmoins, le collaborateur peut en faire part en tout temps). Ce choix ne se fait pas au hasard. Pour être utiles, les compétences acquises lors d’une formation doivent pouvoir être transférées sur la place de travail.

Dans le cas d’une mobilité professionnelle, il est important de connaître les compétences attendues pour le poste visé. Le choix de la formation s’axera alors sur les éventuelles compétences à améliorer.

L’offre du CEP

L’État, au travers du Centre d’éducation permanente (CEP), offre un catalogue varié de formations au personnel de l’administration. Des formations courtes, longues, voire certifiantes peuvent être envisagées. Elles impliquent, selon leur durée et/ou leur coût, la signature d’une convention de formation.

Autres approches

Les formations formelles ne sont toutefois pas les seuls moyens de développer ses compétences et de maintenir à jour ses connaissances. Lire des articles en lien son activité professionnelle, assister à des conférences, être coaché par un collègue possédant un savoir-faire spécifique, suivre des formations en ligne…Tout un panel d’autres approches existe. Les universités proposent de plus en plus de formations e-learning , dont beaucoup sont gratuites, comme par exemple, les MOOCs (pour massive open online course , voir encadré).

Être le moteur de son évolution

En bref, la formation ne se réduit pas à quelques jours par an dans une salle de classe. Elle peut aussi se faire sur sa place de travail ou à distance. Dans tous les cas, le collaborateur reste le moteur de son propre développement.

> Pages intranet dédiées à la formation

> Site du CEP

Pour se former, il est par exemple possible de s’inscrire à un cours au CEP, lire des articles en lien avec son activité ou suivre un MOOC
Pour se former, il est par exemple possible de s’inscrire à un cours au CEP, lire des articles en lien avec son activité ou suivre un MOOC – (fotomek/fotolia).

Qu'est-ce qu'un MOOC?

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MOOC signifie «massive open online course». Ces cours diffusés sur internet sont gratuits et libres d’accès – (momius/fotolia).

L’acronyme MOOC signifie « massive open online course », que l’on peut traduire par «cours en ligne ouvert et massif».

Il s’agit:

  • de cours et non pas de conférences ou de reportages. Ces enseignements sont d’un niveau universitaire.
  • de cours diffusés sur internet.
  • de cours gratuits et libre d’accès. Aucun prérequis n’est exigé de la part des participants. De plus, l’inscription sur les différentes plateformes de MOOCs est entièrement gratuite. Seule la délivrance de certificats (facultatifs) est payante. Cela ne signifie pas pour autant que le contenu proposé sur ces plateformes soit libre de droit. D’une manière générale, il ne peut être ni réutilisé, ni rediffusé sans le consentement de leurs auteurs.
  • de cours massifs. Le nombre d'inscrits par cours peut varier de quelques milliers à plus de 100'000 participants. Cependant, tous les étudiants n’ont pas forcément l’intention de suivre l'enseignement du début jusqu'à la fin, et seule une petite proportion d’étudiants est véritablement active.
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Astuces écoresponsables au travail

Certains gestes du quotidien, bien qu’ils puissent paraître anodins, ont en réalité un impact positif considérable sur l’environnement. Changer quelques-unes de nos habitudes ne coûte rien, ne prend pas de temps et ne demande quasiment aucun effort. Petit guide des nombreux réflexes écoresponsables qui peuvent être adoptés sur le lieu de travail (et qui seront tout aussi utiles à la maison).

Consommation réfléchie du matériel de bureau, tri adéquat des déchets ou encore économie d’énergie sont autant de domaines qui permettent de limiter notre impact environnemental. L’Unité de développement durable propose des pistes d’action dans ces domaines dans ses pages web «Développement durable au travail» .

Le matériel

Le papier représente le matériel le plus employé dans l’administration cantonale, qui, selon sa centrale d’achat, utilise l’équivalent d’un peu plus de 44 kg de papier par poste de travail à temps plein et par an, toutes professions confondues. Réfléchir à la réelle utilité d’imprimer chaque document permet de baisser très vite cette consommation. Par ailleurs, imprimer recto-verso et utiliser du papier recyclé réduit fortement l’impact environnemental. De plus, les feuilles usagées avec un côté vierge – maintenues en bloc avec une petite pince métallique – peuvent très bien servir à la prise de notes ou de papier brouillon. Enfin, les feuilles usagées rejoindront naturellement le recyclage (bac spécialement prévu à cet effet dans les poubelles de bureau).

L’énergie

L’économie d’énergie passe par des gestes simples, comme éteindre les lumières, les ordinateurs et autres appareils électriques (machines à café, ventilateurs, etc.) en quittant les locaux le soir, voire même dès qu’ils ne sont pas utilisés, notamment pendant la pause de midi. À titre d’exemple, éteindre son ordinateur chaque soir permet d’économiser, au bout d’un an, l’équivalent de l’énergie fournie par 10 kg de pétrole.

> Plus d'infos sur le développement durable au travail

> Plus d'infos sur la consommation de papier

> Plus d'infos sur la consommation des appareils électriques (PDF)

L’économie d’énergie passe par des gestes simples, comme éteindre les lumières, les ordinateurs et autres appareils électriques en quittant les locaux
L’économie d’énergie passe par des gestes simples, comme éteindre les lumières, les ordinateurs et autres appareils électriques en quittant les locaux – (vege/fotolia).

Les mails

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Les recherches sur le web ainsi que l’envoi et le stockage de courriels représentent un coût énergétique considérable – (S. Garcia/fotolia).

Un rapport du Conseil fédéral sorti en août 2015 rappelle qu’en Suisse, la consommation énergétique des infrastructures pour les services internet représente près de 8% de la consommation d’électricité du pays. Par conséquent, les recherches sur le web ainsi que l’envoi et le stockage de courriels représentent un coût énergétique considérable. Selon une étude de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME), l’envoi d’une trentaine de courriels d’1 Mo à 2 destinataires par jour et par personne génère annuellement des émissions équivalentes à 180 kg de CO2, ce qui équivaut à plus de 1000 km parcourus en voiture. Pour tenter, là aussi, de limiter les dégâts, il faut veiller à vider régulièrement sa boîte mails, ne pas surcharger ses mails de pièces jointes lourdes et réduire au minimum nécessaire le nombre de destinataires.

> Lire l'étude de l'ADEME, «Internet, courriels: réduire les impacts» (PDF)

> Lire le rapport du Conseil fédéral (PDF)

Le chauffage

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Pour chauffer une pièce de 12 mètres carrés, un litre de pétrole est brûlé tous les trois jours – (pressmaster/fotolia).

Pour chauffer une pièce de 12 mètres carrés, un litre de pétrole est brûlé tous les 3 jours (moyenne annuelle). Le chauffage est l'un des domaines où le potentiel d'économie d’énergie est le plus grand. Une diminution d’un degré au thermostat d’un radiateur permet de réduire sa consommation énergétique de 5 à 7%, soit environ 11,5 kg de pétrole par personne par année. Dans le canton de Vaud, près de 25% de l'énergie utilisée actuellement pour se chauffer pourrait être économisée en exploitant les installations existantes de manière optimale. Ainsi, lorsque les radiateurs sont enclenchés, il est important d’aérer les locaux de manière brève et intense et de vraiment éviter de laisser les fenêtres entrouvertes. Durant les week-ends ou les vacances, fermer les stores permet de mieux préserver encore la chaleur dans le bâtiment et de réduire les besoins en chauffage.

> Plus d'infos sur le confort thermique

> Plus d'infos sur le chauffage (PDF)

> Quelques gestes écologiques

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Charrette! Le «Pense te voir» est de retour!

Nom de bleu, t’as vu ça? La rubrique «Pense te voir!» revient dans La Gazette! Elle accueille coups de cœur lexicaux, anecdotes et autres historiettes à consonance vaudoise. L’expression du mois fleure doux un «souvenir de marmot» de Maxime Trolliet, ingénieur en environnement à Prilly: «Charrette va, brouette vient!».

C’est au hasard d’une recherche sur internet que Maxime Trolliet est tombé «avec un grand sourire» sur l’appel à contribution de La Gazette et des clarifications lexicales sur le «quenu» et le «revon» (Gazette 263). Le jeune homme, employé du service des travaux de la commune de Prilly, a fait son service civil auprès de l’État de Vaud, à la protection de la faune et de la flore.

Il nous soumet une expression bien de chez nous, et qui chante encore à ses oreilles «le souvenir d’un grand-papa parti un peu tôt». «Charrette va, brouette vient!», aimait à répéter son ancêtre, assis au bord de la fontaine, dans sa vieille ferme du Gros-de-Vaud.

Façon éloquente de dire qu’il ne se passe rien

Maxime Trolliet aurait de la peine à traduire ces mots, qui pour lui équivalent un peu à «nom de tonnerre» ou «nom de bleu». «C’est ce genre d’expressions qui ne veulent pas forcément dire grand-chose», explique-t-il. Un peu comme «tu vois, quoi!». «Façon éloquente de manifester que rien de bien fameux ne se passe, poursuit-il, et que c’est un temps à prendre deux décis de plus. – Qu’est-ce que tu racontes? – Oh ben charrette va, brouette vient… et toi?» Manière aussi de ne pas prononcer «nom de D***» devant les plus petits, comme il arrive encore à Maxime Trolliet de le faire, lorsqu’il n’emploie pas cette expression «juste pour rigoler».

Rouspéter en bonne compagnie

Bernard Gloor, enseignant puis directeur du Collège secondaire d’Orbe désormais à la retraite et auteur du récent Langage des Vaudois (Cabédita, 2015), n’avait jamais entendu «charrette va, brouette vient!» spécifiquement. Par contre, il connaît bien «charrette va!», que le Vaudois emploie comme interjection avec quelqu’un qu’il apprécie ou lorsqu’il est déçu en bien.

Moitié-moitié

Plus connu encore, comme le rappelle Bernard Gloor, «charrette» tout seul. Le mot désigne bien sûr en français «standard» un moyen de locomotion, mais en vaudois, c’est aussi un juron pour dire «sapristi!» ou «zut!».

Toutefois, gare à ce mot à double facette! Tantôt plutôt positif – c’est l’emploi le plus fréquent, selon l’expert: «il t’a bien eu, charrette!». Tantôt négatif, comme atténuation du plus sanguin «charogne!». «Charrette» fait d’ailleurs partie des termes de malédiction recensés par Jules Reymond et Maurice Bossard dans Patois vaudois. Grammaire et vocabulaire (Cabédita, 2010). «Quand il veut maudire quelqu’un ou quelque chose, montrer tout le dégoût – ou parfois l’admiration – qu’il ressent», le Vaudois l’emploie, tout comme «crédouble», «crénom de nom», «diantre», «tsarogne» ou «misére». Les deux auteurs relèvent encore que beaucoup des jurons employés par les Vaudois sont des euphémismes: «charrette» pour «charogne», «tonneau» pour «tounèro», «cré» pour «sacré» ou «mon té» pour «mon Dieu».

Alors, crénom de charrette! Voilà matière à «cotterger» pendant l’«tsautein» (autrement dit, à causer durant l’été) et veille te voir de pas oublier d'envoyer une inclassable expression vaudoise à La Gazette pour la rentrée!

Maxime Trolliet, ingénieur en environnement à la commune de Prilly
Maxime Trolliet, ingénieur en environnement à la commune de Prilly – (dr).

Une entreprise collective

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Jean Villard Gilles, qui affectionnait l'expression «Pense te voir!» et qui aura été le premier contributeur de cette rubrique – (ALS/Fonds B. Moulin).

La rubrique «Pense te voir!» de La Gazette accueille historiettes, anecdotes, étymologies savantes ou populaires et autres coups de cœur lexicaux et linguistiques à sonorités vaudoises.

Un mot, une expression vaudoise que vous employez à tout bout de champ? Qui vous rappelle un souvenir vague ou précis ancré ici ou là dans le canton? Irremplaçable à vos yeux? Intraduisible? Qui vous fait sourire? Ou dont vous aimez tant les chantantes sonorités? Écrivez à info.gazette(at)vd(dot)ch. Vous pouvez proposer un mot ou une expression seuls ou, si la muse vaudoise vous emporte, un texte bref de votre cru. Sans omettre de préciser ce qui vous a fait choisir ce mot ou cette expression. On en parlera ici.

> Adresse d’envoi (mention: Rubrique «Pense te voir!»): info.gazette(at)vd(dot)ch

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Le secret de fonction

Les obligations liées au secret de fonction ont déjà fait couler beaucoup d’encre. Qui y est tenu? Pour combien de temps? Quels sont les risques encourus en cas de violation? Cet article propose un rapide tour d’horizon du sujet.

Dans le cadre de leurs fonctions, les collaboratrices et collaborateurs de l’État ont accès à des informations susceptibles de toucher tant à l’intérêt public qu’à la vie privée des administrés. Le secret de fonction vise à garantir le bon fonctionnement de l’administration.

Qu’est-ce que le secret de fonction?

Il s’agit de l’obligation faite aux employés de l’État de garder le secret sur les affaires qu’ils sont amenés à connaître dans le cadre de leurs fonctions. Les informations parvenues à la connaissance d’un collaborateur hors de ses activités, mais dans le cadre de l’administration (y compris durant les pauses) sont également couvertes par le secret de fonction. Tel n’est en revanche pas le cas de ce que la personne a pu apprendre à titre privé.

Qui est soumis au secret de fonction?

Le secret de fonction s’applique à tous les collaborateurs de la fonction publique, y compris aux auxiliaires, aux apprentis et aux délégataires d’une tâche publique.

Quels sont les fondements du secret de fonction?

En vertu du principe de transparence, les documents officiels sont généralement publics et transmissibles. Cela étant, des lois ou des intérêts privés ou publics prépondérants peuvent faire obstacle à ce principe (art. 15-17 LInfo, voir encadré). Ces exceptions constituent les fondements du secret de fonction. Il appartient alors à l’autorité d’engagement de déterminer quelles informations doivent être divulguées ou non, et dans quelle mesure. En cas de doute, le collaborateur se renseignera auprès de son chef de service avant de procéder à toute communication externe.

Quelle est la durée de l’obligation?

L’obligation de garder le secret naît dès la création des rapports de travail et perdure après la fin de ceux-ci. L’obligation peut toutefois être levée avec le consentement écrit du chef de service.

Que risque-t-on en cas de violation du secret de fonction?

Les sanctions encourues peuvent être administratives et/ou pénales. En droit administratif, la violation du secret de fonction peut donner lieu à un avertissement, voire à un licenciement avec effet immédiat pour juste motif. En droit pénal, il s’agit d’une infraction qui est poursuivie d’office. La sanction peut aller d’une peine pécuniaire à une peine privative de liberté de trois ans au plus.

Article à venir sur les rapports avec les médias

Un article sur les compétences internes en matière de rapports avec les médias fera suite à ce texte. Il sera à découvrir dans La Gazette de la rentrée.

Contact

Votre unité RH ou le Secteur juridique du Service du personnel (SPEV): spev.juridique(at)vd(dot)ch .

Le SPEV est à disposition des services pour des conseils portant sur des situations particulières.

Le personnel de l'État est tenu de garder le secret sur les informations dont il a connaissance au travail, y compris durant les pauses
Le personnel de l'État est tenu de garder le secret sur les informations dont il a connaissance au travail, y compris durant les pauses – (tashatuvango/fotolia).

Bases légales

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Ce sont la loi sur l'information et son règlement d'application qui codifient le secret de fonction dans l'administration cantonale. Sa violation relève du Code pénal – (J.-M. Zellweger).

Dans l’administration cantonale vaudoise, le secret de fonction est réglé aux articles 18 de la loi sur l’information (LInfo) et 27 de son règlement d’application (RLInfo).

Dispositions générales (art. 18 LInfo)

1. Il est interdit aux collaborateurs de la fonction publique ainsi qu’aux délégataires d’une tâche publique de divulguer des informations ou des documents officiels dont ils ont eu connaissance dans l’exercice de leur fonction, et qui doivent rester secrets en raison de la loi ou d’un intérêt public ou privé prépondérant.

2. Cette obligation de garder le secret subsiste après la cessation des rapports de service.

3. La violation du secret de fonction au sens des alinéas précédents est sanctionnée par l’article 320 du Code pénal.

Levée du secret de fonction (art. 27 RLinfo)

1. L’autorité d’engagement est compétente pour lever le secret de fonction et pour autoriser les dépositions en justice.

2. En cas de doute, ou lorsqu’elle envisage de refuser de lever le secret de fonction ou d’autoriser une déposition, elle requiert le préavis du Service juridique et législatif.

3. En cas d’urgence, l’autorisation peut être accordée oralement et doit être confirmée ensuite par écrit.

4. L’autorisation reste nécessaire après la fin des rapports de travail.

Sanction (art. 320 CP)

La violation du secret de fonction est sanctionnée dans le Code pénal (CP) par le droit fédéral.

Violation du secret de fonction

1. Celui qui aura révélé un secret à lui confié en sa qualité de membre d’une autorité ou de fonctionnaire, ou dont il avait eu connaissance à raison de sa charge ou de son emploi, sera puni d’une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d’une peine pécuniaire.

La révélation demeure punissable alors même que la charge ou l’emploi a pris fin.

2. La révélation ne sera pas punissable si elle a été faite avec le consentement écrit de l’autorité supérieure.

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Urgence médicale: appelez le 144

Le 144, valable sur l’ensemble du territoire suisse, est un numéro de téléphone réservé aux urgences médicales. Principalement mandatée par l’État de Vaud, la Fondation Urgences Santé gère la centrale 144 de Lausanne pour les cantons de Vaud et Neuchâtel, pour la Broye fribourgeoise ainsi que pour la commune genevoise de Céligny. Son directeur, Stephan Misteli, explique son fonctionnement.

Les appels au 144 – presque 200'000 en 2015 – sont réceptionnés par des professionnels de la santé, chargés d’évaluer l’état du patient et de lui envoyer les secours appropriés. Ces derniers bénéficient d’une formation initiale d’infirmiers ou d’ambulanciers, ainsi que d’une formation complémentaire de trois mois, spécifique à leur travail à la centrale. À quoi s'ajoutent encore huitante heures de formation continue par année.

Urgence médicale vitale

Après avoir reçu les toutes premières réponses sur les symptômes que le patient présente et sa localisation, la centrale 144 envoie les secours – ambulances, SMUR (services mobiles d’urgence et de réanimation), voire hélicoptère. Dans les cas jugés particulièrement urgents, les secours reçoivent les informations par voie électronique de la centrale déjà avant la fin de l’appel. Un long appel avec le 144 ne retarde donc en rien l’arrivée des secours et permet à la centrale de récolter des précisions supplémentaires quant à l’état du patient, mais aussi de prodiguer des conseils sur les gestes à effectuer en attendant l’arrivée des professionnels.

Ambulance – SMUR – hélicoptère

L’ambulance constitue le premier moyen engageable, sauf en terrain difficile. Des ambulanciers professionnels sont à son bord, mais contrairement au SMUR, elle ne transporte pas de médecin. L’hélicoptère peut être un moyen de transport en cas de fort engorgement des routes ou lorsque les régions sont trop éloignées pour être rejointes par une ambulance dans les 10 à 15 minutes visées. L'hélicoptère peut également permettre d’acheminer un médecin d’urgence pour les cas les plus graves.

Les secours arrivent en moins de 15 minutes

«Dans 90% des cas, les secours rejoignent le patient en moins d’un quart d’heure», explique Stephan Misteli. Si Lausanne et les autres grandes villes sont les régions les mieux desservies, d’autres le sont moins comme par exemple en montagne. Outre l’hélicoptère, la centrale peut faire appel dans ces cas-là à des «premiers répondants». Ce sont des personnes issues de formations médicales habitant la région et qui peuvent effectuer les premiers soins dans l’attente de l’ambulance.

> Site de la Fondation Urgences Santé

> Plus d'infos sur les urgences médicales

Le 144, valable sur l’ensemble du territoire suisse, est un numéro de téléphone réservé aux urgences médicales
Le 144, valable sur l’ensemble du territoire suisse, est un numéro de téléphone réservé aux urgences médicales – (D. Greyo).

Que faire en cas d'urgence médicale non vitale?

Dans le cas d’une urgence médicale qui ne demanderait pas que les secours se déplacent, l’idéal est que le patient contacte en premier lieu son médecin traitant. Si ce dernier n’est pas joignable, il est préférable qu’il appelle la centrale téléphonique des médecins de garde au 0848 133 133 avant de se rendre aux urgences d’un hôpital. Cette centrale téléphonique est, tout comme la centrale 144, gérée par la Fondation Urgences Santé. Ouverte toute l’année à toute heure du jour et de la nuit, elle a pour mission de conseiller le patient et l’orienter si besoin vers le médecin ou la pharmacie de garde les plus proches.

> Plus d'infos sur les médecins de garde

Applications gratuites à télécharger

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L’application echo112 facilite la localisation des appels et permet ainsi aux secours de rejoindre au plus vite le patient en attente de soins. Valable également à l’étranger, elle est téléchargeable gratuitement sur un smartphone. Elle succède à l’application my144.

Selon Stephan Misteli, echo112 est malheureusement très peu connue et c’est le plus souvent au moment de l’appel au 144 que la personne doit la télécharger en urgence pour pouvoir être localisée.

> Télécharger l'application Echo112 sur GooglePlay

> Télécharger l'application Echo112 sur l'AppleStore

Prise en charge

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Le patient est acheminé vers l’hôpital le plus proche qui soit adapté à ses symptômes les plus graves – (chuv/cemcav).

Pierre-Nicolas Carron, médecin adjoint et responsable du secteur préhospitalier du CHUV, précise que «dans 70 à 80% des cas, les patients sont évalués et reçoivent des premiers soins par les ambulanciers». Ces derniers sont au bénéfice d’une formation spécialisée de trois ans qui leur permet d’initier les premiers gestes d’urgence et d’administrer des médicaments selon des protocoles médico-délégués. Si nécessaire, un médecin d’urgence peut être envoyé sur place, via le SMUR ou l’hélicoptère.

Ensuite, le patient est acheminé vers l’hôpital le plus proche qui soit adapté aux symptômes les plus graves qu’il présente. Dans les cas les moins graves, l’hôpital prend en charge le patient au moment où ce dernier arrive aux urgences. Dans les cas plus préoccupants, les ambulanciers préviennent l’hôpital par téléphone afin que son personnel puisse être regroupé et prêt à intervenir à l’arrivée des secours.

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Divers

L'Euro 2016 s’invite dans La Gazette

À l'occasion du Championnat d'Europe de football, une série de portraits intitulés «L’Euro vu par l’ACV» paraît sur l'intranet de l'État. La Gazette vous propose des extraits de trois de ces interviews.

La rubrique éphémère «L'Euro vu par l'ACV» donne la parole à des collaboratrices et collaborateurs de l’administration cantonale afin de découvrir les liens personnels qu'ils entretiennent avec le football et comment ils vivent l'Euro.

> Voir toute la série de portraits (intranet)

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Stève Maucci, chef du Service de la population

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Stève Maucci, chef du Service de la population, évoque sa passion du football et les valeurs rattachées à ce sport.

Est-ce que votre passion pour le football influence votre manière d’être au travail?

Oui, il y a des parallèles qui existent entre la pratique du foot et celle de mon activité professionnelle. Pour avoir du succès avec une équipe, il faut mettre les bonnes personnes au bon endroit sur le terrain et arriver aussi à garder motivées celles qui se trouvent sur le banc des remplaçants. Il convient aussi de fixer des objectifs raisonnables à atteindre, de veiller à une diversité de l’effectif et de penser à la relève.

Comment suivez-vous ce Championnat d’Europe?

Je vais me rendre quelques soirs à la salle de sport de ma commune (Bottens) où des matches seront retransmis sur un écran. J’apprécie ces moments de convivialité où l’on peut se retrouver entre habitants et échanger en suivant une partie de football.

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Vanessa Festeau, enseignante de français et latin

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Vanessa Festeau, enseignante de français et latin à Cheseaux (degrés 9-11), parle de son intérêt pour l’équipe de la République tchèque.

Avez-vous un souvenir particulier lié à un match de l’Euro lors des précédentes éditions?

Je garde en mémoire la demi-finale de l’Euro 2004 entre la République tchèque et la Grèce. Pavel Nedved, dont j’ai toujours été fan, avait dû sortir sur blessure au cours du match et la République tchèque avait fini par s’incliner lors de la prolongation.

Est-ce que votre passion pour le foot influence votre manière d’être au travail?

Principalement sur le plan vestimentaire. Lorsque l’une de mes équipes favorites s’impose, je mets volontiers le lendemain des vêtements qui renvoient à ses couleurs. J’aime bien aussi porter, lors d’un Mondial ou d’un Euro, un bracelet composé de ballons de football que j’avais reçu à l’occasion de mes 18 ans.

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Sandro Picciola, apprenti au Service de la santé publique

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Sandro Picciola, apprenti de 1re année au Service de la santé publique, au bénéfice d’un programme sport-études, raconte son envie de devenir un jour footballeur professionnel.

Pourquoi aimez-vous le football? Comment est née cette passion?

Mes premiers pas sur un terrain de football remontent à l’âge de 5 ans. J’ai d’abord joué à Étoile-Broye, puis à Malley, avant de rejoindre les rangs du Lausanne-Sport. Mon rêve serait de devenir joueur professionnel. C’est dans cette optique que j'effectue mon apprentissage d’employé de commerce selon un programme sport-études, ce qui me permet d’avoir du temps libre pour m’entraîner au football.

Quelle équipe allez-vous soutenir en premier lieu et pourquoi?

Mon équipe de cœur est l’Italie. J’apprécie tout particulièrement son style de jeu défensif et sa cohésion de groupe. Je trouve que la force du collectif transalpin compense l’absence actuelle de stars dans cette formation.

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Culture

Les migrations romaines font une halte dans la Broye

Les Musées romains d’Avenches et de Vallon (FR) proposent une exposition temporaire sur deux sites sur le thème des migrations romaines. Les visiteurs sont attendus dans la Broye jusqu’au 8 janvier pour découvrir le vécu de Romains lors de leurs pérégrinations de l’époque.

Migrer signifie quitter ses amis et sa famille; laisser derrière soi sa patrie, ses repères. Celui qui s’en va peut ressentir de la peur ou de la nostalgie; mais il peut aussi éprouver un sentiment de curiosité face à l’inconnu. Ces sensations, certains d'entre nous les expérimentent aujourd'hui, tout comme les Romains, il y a vingt siècles.

La migration, un fil rouge temporel

Sujet d’actualité par excellence en 2016, la migration a toujours fait partie de l’existence des individus. «Cette exposition montre, à travers notamment des objets archéologiques, que la migration, l’intégration ou la libre circulation des personnes, sont des thématiques qui étaient déjà présentes dans l’Antiquité. Les hommes ont toujours migré au cours de l’histoire, il n’y a rien de nouveau», souligne Sophie Delbarre-Bärtschi, conservatrice au Musée romain d’Avenches.

«Partout chez soi? Migrations et intégrations dans l’Empire romain» s'inspire d’une autre exposition, intitulée « Römer unterwegs, überall zu Hause und doch fremd » et montée au Musée de Windisch à Brugg en 2007. Cette dernière a déjà été reprise par plusieurs musées allemands et autrichiens.

Six thématiques à découvrir

L’exposition temporaire s'articule autour de six thématiques, trois à Avenches et trois à Vallon. Chacun des deux sites propose la même introduction. Dans le musée vaudois, les trois thèmes développés sont le voyage, les déplacements à l’étranger et la nostalgie ressentie sur la route. Deux stèles funéraires de soldats venus de Turquie et Hongrie, présentées pour la première fois, constituent un des points forts de l’exposition sur le site d’Avenches.

> «Partout chez soi? Migrations et intégrations dans l’Empire romain». Expositions aux Musées romains d’Avenches et de Vallon, jusqu’au 8 janvier. Avenches: ma-di: 10-17h (jusqu’au mois de septembre); ma-di: 14-17h (dès octobre). Vallon: me-di: 14-18h (jusqu’au mois de septembre); me-di: 14-17h (dès octobre).

> Le billet est commun pour les deux expositions

> Site du Musée romain d’Avenches

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La peinture sans couleur de Piero Manzoni

Vue d'une salle – (N. Rupp/mcb-a).

Le Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne organise la première exposition dédiée à Piero Manzoni (1933-1963) en Suisse. L'accrochage est centré sur ses «Achromes», œuvres monochromes blanches.

L'exposition du Musée cantonal des Beaux-Arts (McB-A) réunit septante pièces majeures de l'artiste italien (à la carrière brève), de ses célèbres toiles plissées aux dernières œuvres en polystyrène, de ses rares sculptures aux travaux sur papier.

Fasciné notamment par les monochromes bleus d’Yves Klein, Piero Manzoni propose une approche plus radicale encore: l’absence même de couleur. Il laisse agir les caractéristiques des matériaux qu'il choisit – tous proches du blanc – et n'intervient que de manière minimale (plissages, badigeonnage, couture).

Nouvelles salles au McB-A

Par ailleurs, dès le 1er juillet, de nouvelles salles seront visibles gratuitement au McB-A. Le public y découvrira des informations et actualités sur le nouveau musée et ses collections, une installation immersive de Claudia Comte, une cabane pour les enfants et un café.

> «Achrome. Piero Manzoni, la peinture sans couleur». Exposition au McB-A, jusqu’au 25 septembre: ma-me-ve: 11-18h, je: 11-20h, sa-di: 11-17h.

> Entrée libre

> Site du McB-A

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Carapaces et sortilèges au Musée de zoologie

(affiche)

François Chapelain-Midy (1937-2007), sculpteur et taxidermiste, crée des sculptures animalières, principalement des insectes en bronze, ciselés et patinés, allant du brun au vert. Le Musée de zoologie accueille la première exposition consacrée à cet artiste en Suisse.

Parmi les 36 sculptures présentées au Musée de zoologie, plus de la moitié sont mises en regard des spécimens qu'elles représentent, issus des collections du musée.

François Chapelain-Midy a reçu de nombreux prix pour son œuvre et exposé dans des salons d'art et des musées français prestigieux, et tout dernièrement à la COP 21 de Paris.

> «Carapaces et Sortilèges. Sculptures de François Chapelain-Midy». Exposition au Musée de zoologie, jusqu’au 15 août 2016: ma-je: 11-18h, ve-di: 11-17h.

> Entrée libre

> Site du Musée de zoologie

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Le CHUV expose sa collection d'art contemporain

La Rivière, 2009 – (S. Defraoui)

Le premier volet d’un cycle d'expositions estivales consacrées à des collections d’art institutionnelles (administrations et hôpitaux publics, sociétés, banques, compagnies d'assurance ou cliniques privées) est visible dans le hall de l'hôpital universitaire. C'est la collection d'art contemporain du CHUV qui est à l'honneur cet été.

Parmi les plus de 1000 œuvres d’art qui constituent la collection du CHUV, on compte des pièces en lien avec le pourcent artistique des bâtiments de l’État de Vaud, des commandes ponctuelles, des achats et des dons. La collection d'art contemporain a été créée dans les années 1990 par la Commission culturelle de l'hôpital universitaire, principalement grâce aux dons des artistes à la suite de leurs expositions à l’Espace CHUV.

L’art à l’hôpital répond à une politique culturelle encouragée par l’UNESCO au niveau international.

> «La collection d’art contemporain du CHUV». Exposition à l'Espace CHUV, dans le hall principal du Bâtiment hospitalier, jusqu’au 1 er septembre: lu-di: 8-20h.

> Entrée libre

> Site de l’Espace CHUV

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Collègues écrivains

Employés dans l'administration cantonale, enseignants, pasteurs, ils consacrent une part de leur temps libre à l'écriture de fiction. Voici les publications dues à ces collègues et parues récemment.

Les œuvres littéraires citées ci-dessous ou dans un précédent numéro de La Gazette, parues en 2016 et signées d'employés de l'État de Vaud, forment une liste incomplète. Si vous travaillez pour l'État et avez publié un roman, une pièce de théâtre ou un recueil de poèmes cette année, merci de le faire savoir par un courriel à l'adresse info.gazette(at)vd.ch, la rédaction pourra ainsi poursuivre ce tour d'horizon.

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Marie-Claire Gross: Relier les rives

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Inspiré d’une histoire réelle, le premier roman de Marie-Claire Gross raconte les aventures de Soraya, 38 ans. Cette immigrée jordanienne, mère de trois filles adolescentes, supporte difficilement la précarité de sa nouvelle vie sur le sol suisse et sombre dans l’alcool et la clochardise.

L’histoire, racontée à la première personne, a la singularité de comporter une deuxième narratrice. Lou-Anne travaille pour les services sociaux. Intriguée par Soraya, elle se documente sur elle et tente de la comprendre et lui apporter son aide.

Marie-Claire Gross est enseignante de français au Centre d'enseignement professionnel de Vevey. Elle occupe son temps libre entre les ateliers d’écritures auxquels elle participe et la formation qu’elle suit à l’Institut littéraire de Bienne.

> Marie-Claire Gross, Relier les rives, Éditions Bernard Campiche, 2016, 136 pages, 28.–

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Laurent Koutaïssoff: Les chemins à l'envers

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Avec «Les chemins à l'envers», Laurent Koutaïssoff signe son premier recueil de poésie.

Les collines offrent leurs secrets intimes lorsqu'un vent froid cisèle leur profil.

Le combat s'engage sous le pertuis mais les arbres, en gris de moraine, refusent tout langage et nouent leurs racines en danseuses de nuit.

Il me manque ces mots d'ardoise, friables et tranchants. Et je trouverai ces chemins à l'envers que je trace d'un doigt en suivant les caprices de l'écorce. Jusqu'au prochain matin de suie. (Extrait) <em/>

Né en 1966, Laurent Koutaïssoff vit à Lausanne. Il est chef du Bureau d'information et de communication de l'État de Vaud. Ses deux premiers romans, La mort de la carpe (2012) et Le sourire de Thérèse (2014), sont également parus chez Slatkine.

> Laurent Koutaïssoff, Les chemins à l'envers, Slatkine, 2016, 96 pages, 27.–

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Elisa Shua Dusapin: Hiver à Sokcho

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Exceptionnellement, cet ouvrage présenté n’est pas dû à un «collègue écrivain» mais à une étudiante en lettres de l’Université de Lausanne. Elisa Shua Dusapin a remporté le Prix Robert Walser pour son premier roman intitulé «Hiver à Sokcho».

Sokcho est le nom d’une petite ville portuaire à la frontière de la Corée du Nord. C’est là qu’une jeune franco-coréenne fait la connaissance d’un auteur de bande dessinée français. De cette rencontre naît une relation fragile, un lien entre deux cultures très différentes.

Elisa Shua Dusapin est née en 1992 d’un père français et d’une mère coréenne. Elle étudie en Suisse, au Gymnase de Porrentruy, à l’Institut littéraire suisse de Bienne puis à l’Université de Lausanne.

> Elisa Shua Dusapin, Hiver à Sokcho, Éditions Zoé, 2016 (à paraître en août), 144 pages

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Éditeur: État de Vaud. Rédacteur responsable: Laurent Koutaïssoff. Rédaction: Fiona Amitrano, Pauline Chappuis, Emilie Matti, Marie Minger, Florence Perret, Sébastien Schorderet. Contact: info.gazette@vd.ch
Copyright(c) La Gazette n°271 - 30 juin 2016