La Gazette

n°272
8 septembre 2016

À la une

Le Bureau de l’égalité a 25 ans

Le Bureau vaudois de l’égalité entre les femmes et les hommes (BEFH) a été créé le 7 janvier 1991. L’entité compte aujourd’hui dix collaboratrices et collaborateurs, mais la première déléguée travaillait seule. À cette époque, la loi fédérale sur l’égalité n’existait pas encore et les chantiers à lancer étaient nombreux. Retour sur ce quart de siècle d’existence avec deux femmes qui ont dirigé le BEFH.

Quel bilan tirer des 25 ans d’activité du BEFH? «Positif!», répond sans hésiter Magaly Hanselmann, actuelle déléguée à l’égalité, qui quittera son poste à la fin du mois d’octobre. Et d’énumérer les acquis successifs qui, depuis 1991, ont inscrit l’égalité entre les femmes et les hommes dans la loi: entrée en vigueur de la loi fédérale sur l’égalité (LEg) en 1996, pour lutter principalement contre les inégalités salariales; loi sur les violences domestiques en 2004, qui permet de poursuivre d’office les violences commises au sein du couple; et congé maternité de 14 semaines pour les travailleuses, en 2005.

Les premières années

Dans les années 1990, les bureaux cantonaux de l’égalité se multiplient en Suisse. À sa création, le BEFH vaudois est rattaché au Service de l’emploi, au sein du Département de l’agriculture, de l’industrie et du commerce. La première déléguée à l’égalité, Françoise Pasche, travaille seule, puis avec une secrétaire à mi-temps. C’était «expérimental», raconte Nicole Golay, ancienne déléguée à l’égalité et actuelle directrice du Groupe Impact. «La première déléguée a fait tout ce qu’elle pouvait, mais c’était difficile, sans assise légale.» Le but est alors surtout de faire connaître la problématique. Une garderie appelée «Mosaïque» et destinée aux collaboratrices de l’État est ouverte. Une première!

Après l’adoption de la LEg

Nicole Golay arrive en 1996, en même temps que la LEg. «Ma situation était plus confortable. Françoise Pasche devait justifier tout ce qu’elle faisait et ramer avec peu de moyens!», explique l’ancienne déléguée. Les sujets à défendre sont «brûlants»: congé maternité, représentation féminine dans les milieux politiques, à une époque où aucune femme ne siège dans un Conseil d’État (!), rappelle Nicole Golay. «Il fallait faire connaître la LEg et la faire appliquer. Il fallait lancer des projets, parce que rien n’était fait. On a essayé de tout faire en parallèle!» Une juriste est engagée à 80%. «Puis l’effectif du bureau a régulièrement pu augmenter, dans une période où les restrictions budgétaires étaient pourtant implacables», se remémore Nicole Golay. De fait, en 2005, le BEFH emploie cinq personnes. La structure de garde d’enfants pour les employés de l’État est renforcée et la Journée «Oser tous les métiers» (JOM) est instituée en 2003.

Aujourd’hui

Suivront à la tête du BEFH Sylvie Durrer, dès 2006, qui partira pour le Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes, et Magaly Hanselmann, dès 2011.

Le programme initial, qui listait «éducation, enseignement, famille, participation de la femme aux niveaux social, politique et économique» (Femmes suisses, juin-juillet 1991), s’est étoffé. Le bureau est aujourd’hui actif dans quatre domaines principaux: le travail, la formation, les violences domestiques, et l’égalité au sein de l’administration cantonale (lire encadrés).

> www.vd.ch/befh

> LEg

3 questions à Nicole Golay

272_Portrait_n_72.JPG

Nicole Golay a été déléguée à l’égalité de 1996 à 2006. Elle dirige aujourd’hui le Groupe Impact, en charge de la gestion des conflits et des cas de harcèlement au sein de l’administration – (J.-B. Sieber/ARC).

Vous avez lancé la JOM pour l’égalité des chances en matière d’emploi. Comment cela a-t-il commencé?

Nous avons repris un projet fédéral. Une édition avait eu lieu en Suisse alémanique, uniquement destinée aux filles. La première année, nous avons fait comme ça. Mais je trouvais beaucoup plus cohérent d’inviter tous les élèves à aller voir ce que faisait un parent ou un adulte de sexe opposé. La deuxième JOM était ouverte aux garçons et aux filles.

Un souvenir marquant de vos années à la tête du BEFH?

La première campagne d’information que j’ai réalisée, et qui portait sur le harcèlement sexuel. La conseillère d’État Jacqueline Maurer-Mayor, fraîchement élue, avait dû la présenter lors de sa toute première conférence de presse. L’affiche ne faisait pas dans la dentelle: dans la nuit, trois loups, crocs acérés, assiégeaient une cabine téléphonique dans laquelle une femme s’était barricadée. Je pensais que cette thématique méritait une communication énergique, mais je n’avais pas anticipé le tollé que cela allait provoquer dans certains milieux.

En 2006, vous êtes partie pour diriger le Groupe Impact…

Le Groupe Impact a été fondé en 1999 et a été rattaché au BEFH durant six ans. Au BEFH, nous nous occupions du harcèlement sexuel. Des cas de harcèlement ou de mobbing arrivaient aussi chez nous tous azimuts. Il n’y avait aucune structure, et pas de base légale. Il a fallu mettre en place une structure avec des professionnels.

Lutte contre les violences domestiques

272_Capture_qu_74.JPG

Le flyer «Qui frappe part!» est distribué aux victimes et auteurs de violence conjugale lors de chaque intervention de police. Il contient des informations et une liste de contacts utiles.

En 2001 et 2011, deux plans de lutte contre la violence domestique ont été adoptés. «Le bilan est extrêmement positif et va au-delà de ce que nous avions fixé», souligne Magaly Hanselmann.

Des groupes de travail transversaux ont permis au BEFH, à la police et aux services d’urgence d’agir et d’informer de manière uniforme les victimes et auteurs de violences. Des programmes socio-éducatifs sont proposés. Et avec le programme «Qui frappe part!», lancé en 2015, ce n’est plus à la victime, mais à l’auteur des violences de quitter le domicile. Les expulsions ont été multipliées par dix entre 2014 et 2015. Enfin, un avant-projet de loi, présenté au début du mois de septembre, prévoit un renforcement des mesures d’intervention auprès des auteurs afin d’éviter la récidive et de protection des victimes.

> Lire le communiqué du 1er septembre

Le BEFH a été créé en 1991. Quatre déléguées à l’égalité se sont succédé à sa tête
Le BEFH a été créé en 1991. Quatre déléguées à l’égalité se sont succédé à sa tête – (christianchan/fotolia).

Repères chronologiques

272_Affiche_Ha_70.JPG

En 2007, l’affiche de cette campagne de prévention contre le harcèlement sexuel suscite beaucoup d’agitation. Nicole Golay s’en souvient encore – (dr).

1971: le droit de vote est accordé aux femmes en Suisse

1981: entrée dans la constitution suisse du principe de l’égalité des droits entre femmes et hommes

1988: création du Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes

1991: création du BEFH vaudois

14 juin 1991: grève des femmes (500’000 personnes font la grève en Suisse pour dénoncer les inégalités entre femmes et hommes)

1996: entrée en vigueur de la loi sur l’égalité

2004: modification du Code pénal sur les violences domestiques

2005: entrée en vigueur de l’assurance maternité

Déléguées vaudoises à l’égalité

1991-1996: Françoise Pasche

1996-2006: Nicole Golay

2006-2011: Sylvie Durrer

2011-2016: Magaly Hanselmann

3 questions à Magaly Hanselmann

272_Portrait_m_71.JPG

Magaly Hanselmann dirige le BEFH depuis 2011. Elle quittera ses fonctions à la fin du mois d’octobre – (J.-B. Sieber/ARC).

Quel bilan tirez-vous des cinq ans passés à la tête du BEFH?

C’est vraiment un poste passionnant, diversifié, qui demande des compétences dans plein de domaines différents et qui confronte à des réalités difficiles. La diversité des interlocuteurs est énorme: juges, professeurs, policiers, membres de l’administration, etc. À chaque fois il faut convaincre!

Un dossier marquant?

La question de la violence domestique me tient particulièrement à cœur. Il faut réaliser les conditions dans lesquelles certaines femmes vivent ici en Suisse. On n’est pas loin des conditions de tortures de certains prisonniers en Syrie. Je le dis par provocation. Mais il y a une méconnaissance des mécanismes de violence. (…) Dans le canton de Vaud, cinq homicides sur sept relèvent de la violence domestique! Ce sont 2800 infractions annuelles et 1500 interventions de la police. Trois à quatre par jour! C’est un phénomène massif. La violence commence par des actes qui sont banalisés, tirer les cheveux, une baffe…. Il est difficile d’intervenir en amont des actes les plus graves, en particulier des homicides. La sensibilisation n’est jamais finie. C’est une réalité complexe, avec des échos émotionnels.

Vous quittez le BEFH en octobre. Quelle sera votre prochaine fonction?

Je dirigerai le Secrétariat romand de l’Entraide protestante (EPER). Je travaillerai pour l’intégration des personnes immigrées, et la défense des personnes qui relèvent de l’asile. Les programmes de l’EPER soutiennent les personnes en situation de précarité, dont beaucoup de femmes, afin qu’elles puissent développer leurs propres ressources.

L’égalité dans l’administration cantonale

272_Capture_en_73.JPG

Menée en 2013, l’enquête RECADRE permet d’identifier le profil des cadres de l’administration.

En 2004, un plan pour l’égalité des chances au sein de l’administration et un règlement d’application (Régal) sont adoptés. Le Régal garantit des «conditions de travail non discriminatoires», encourage «une représentation équitable des deux sexes à tous les niveaux hiérarchiques» et favorise la conciliation entre vies professionnelle et privée.

Un contrôle de l’égalité salariale a été effectué par le Service du personnel. En 2014, l’écart salarial dans l’ACV se situait entre 3,4 et 3,5%. La marge acceptable est fixée à 5% pour les contrôles des marchés publics réalisés au niveau fédéral. En moyenne, la rémunération des hommes reste légèrement plus élevée que celle des femmes. D’autres contrôles seront effectués à l’avenir.

L’enquête RECADRE

En 2013, le BEFH a mandaté l’Université de Lausanne (UNIL) pour mener une enquête sur le profil des cadres au sein de l’administration et la répartition de ces postes entre les hommes et les femmes. Intitulée RECADRE, cette étude est d’une ampleur inédite: 1000 cadres de l’administration vaudoise ont été interrogés. Il en ressort qu’il existe deux filières. D’un côté, les «cadres experts»: très bien formées, ces personnes occupent des postes d’influence au sein d’un État-major ou d’un Secrétariat général. De l’autre, les cadres avec une fonction de management d’équipe. Les femmes occupent plus fréquemment le premier type de poste, les hommes le second. Ainsi il existe un plafond de verre: les femmes accèdent moins aux postes les plus élevés. RECADRE a permis de reconnaître le statut des «cadres-experts», qui peuvent désormais bénéficier des formations destinées aux cadres.

L’outil pro-égalité

L’Institut des hautes études en administration publique de l’UNIL a développé l’outil «pro-égalité». Disponible en libre accès sur internet, il permet d’estimer le niveau d’égalité ressenti par les collaborateurs. Un diagnostic est posé d’après les réponses récoltées et des ateliers sont proposés. Plusieurs services de l’État l’ont déjà testé.

> Régal (PDF)

> Résumé de l’enquête RECADRE (PDF)

> www.pro-egalite.ch

mail facebook twitter linkedin print

Actualités

Format bref: une réserve «mixte» dans les gorges de l’Orbe

Une rubrique destinée à accueillir des formats brefs et innovants a été ouverte ce printemps dans La Gazette. Après avoir plongé dans six siècles d’archives numérisées en juin, vous êtes invités à pénétrer dans la réserve «mixte» des gorges de l’Orbe grâce à des photos 360°. Vous pourrez y glaner des informations multimédias au fil de votre balade pour comprendre les particularités de cette zone forestière désormais protégée. Ce sujet a été proposé par Pascal Croisier, inspecteur des forêts.

En mai dernier, Le Temps constatait l’avènement d’un journalisme de «petites bouchées» (letemps.ch, 7 mai 2016). Par exemple, des vidéos informatives de moins d’une minute arrivent massivement sur les réseaux sociaux. De fait, les formats brefs fleurissent et souvent séduisent (le site du Monde alimente sa rubrique intitulée «60 secondes», l’émission «Nouvo» de la RTS propose «Du neuf en bref», etc.).

> Lire l’article du Temps

> Voir la vidéo: 6 siècles d’archives numérisées! (Gazette 271)

Participez à notre laboratoire

272_Appel_idee_75.JPG

(giorgos245/fotolia).

Vous aimeriez comprendre rapidement un dossier complexe de l’État ou expliquer à l’interne une problématique complexe que vous gérez? La Gazette ouvre un laboratoire pour explorer d'autres formats et outils d’information: infographies, vidéo, animations, etc.

Vous êtes membres du CHUV, de l’UNIL, de l’administration cantonale ou travaillez dans un établissement scolaire? Envoyez-nous des propositions de sujets à info.gazette(at)vd(dot)ch (en indiquant «format bref» dans le titre du message). Nous les traiterons dans nos prochains numéros, dans le format que nous jugerons le plus efficace.

Le format bref impose des contraintes stimulantes tant à l'écrit qu'en vidéo
Le format bref impose des contraintes stimulantes tant à l'écrit qu'en vidéo – (flyingcowboy/fotolia).

PHOTO 360°: entrez dans la réserve «mixte» des gorges de l’Orbe

272_Reserve-go_76.JPG

Cliquez sur l'image pour entrer dans la réserve mixte (à visualiser de préférence sur Explorer 11 ou un autre navigateur récent).

La réserve forestière des gorges de l’Orbe a été créée au printemps 2016, à l'initiative de la commune des Clées. L’État de Vaud, huit communes, des propriétaires privés et des organisations non gouvernementales ont collaboré.

> Accéder à la PHOTO 360°

mail facebook twitter linkedin print

Un buste du fondateur de l’École des sciences criminelles a été offert à l’UNIL

L’École des sciences criminelles a reçu au printemps un buste de son fondateur, le docteur Archibald Reiss. Il s’agit d’un don de l’Association des amitiés serbo-suisses. Une cérémonie en l’honneur de ce criminologue vaudois mondialement reconnu s’est tenue à l’Université de Lausanne. Voici son histoire.

Né en Allemagne en 1875 dans une famille aisée, Archibald Reiss émigre à Lausanne pour y étudier la chimie et obtient son doctorat. Passionné de photographie, il participe notamment au développement du service de radiologie de l’Hôpital cantonal. Au début du 20e siècle, grâce à son enseignement en photographie judiciaire, il fonde le premier Institut de police scientifique, qui deviendra en 2004 l’École des sciences criminelles (ESC) en intégrant le droit pénal. L'ESC demeure l’une des seules institutions en Europe à offrir une formation complète en science forensique.

Ambassadeur de la cause serbe durant la guerre

Après une brillante carrière, il décide, au début de la Première Guerre mondiale, de tout quitter et se rend en Serbie pour une enquête officielle sur les actes commis par les Austro-Hongrois. Œuvrant à la fois comme criminaliste et correspondant de guerre, il attire l’attention de la communauté internationale et publie son rapport. Quelques années plus tard, Archibald Reiss démissionne de l’enseignement et s’installe dans les environs de Belgrade. À sa mort, le 8 août 1929, la Serbie lui fait des obsèques officielles. Il lègue à l'État de Vaud sa fortune, une partie de ses décorations et des cadeaux d’une valeur de 100'000 francs ainsi que sa villa «La Lumière» à Pully, dont la valeur est alors estimée à 34'000 francs.

Cérémonie d’inauguration

L’inauguration du buste a eu lieu le 27 mai 2016 en présence du chancelier d'État, Vincent Grandjean, de l’ancien recteur de l’Université de Lausanne, Dominique Arlettaz, du directeur de l’ESC, le professeur Olivier Ribaux, ainsi que d’une délégation serbe dont l’ambassadeur de la République de Serbie en Suisse et le président de l’association. Durant la cérémonie, l’Academy of Criminalistic and Police Studies de Belgrade et l’ESC ont été présentées, ainsi que leur collaboration. Un bref portrait historique d’Archibald Reiss a ensuite été dressé, avant une visite de l’ESC et de son musée, dans le bâtiment Batochime de l’UNIL, où le buste a été placé.

> «Sur les traces de Rodolphe Archibald Reiss», Le Temps (8.09.2014)

> «Rodolphe A. Reiss, précurseur de la police scientifique», 24 heures (29.05.2016)

D. Arlettaz, recteur de l'UNIL, V. Grandjean, chancelier de l'État de Vaud, O. Ribaux, dir. de l'ESC, S. Jankovic, ambassadrice de la République de Serbie en Suisse, T. Surlan, vice-doyenne de l'académie et Z. Jovanivic, président de l'assocaition des amitiés serbo-suisses
D. Arlettaz, recteur de l'UNIL, V. Grandjean, chancelier de l'État de Vaud, O. Ribaux, dir. de l'ESC, S. Jankovic, ambassadrice de la République de Serbie en Suisse, T. Surlan, vice-doyenne de l'académie et Z. Jovanivic, président de l'assocaition des amitiés serbo-suisses – (F. Imhof).

Un Vaudois méconnu

272_Musee_ESC_63.JPG

Le buste est installé dans le musée des sciences criminelles à l'UNIL – (F. Imhof).

Personnalité vaudoise importante, Archibald Reiss a révolutionné le monde de la criminalistique (ensemble des techniques mises en œuvre pour établir la preuve d’un crime et identifier son auteur). Cette discipline était peu développée jusqu’alors. «Il a été le fondateur d’une école unique en son temps et mondialement connue aujourd’hui, précise Éric Golaz, conseiller juridique à la Chancellerie d’État. Le caractère spécialisé de la matière et le départ, en deuxième partie de carrière, du professeur Reiss pour la Serbie ont sans doute contribué à faire de lui un de ces "Vaudois" méconnus.»

mail facebook twitter linkedin print

Collègue sportif: Flavio Lancia, conseiller en personnel et champion de bodybuilding

Des collaboratrices et collaborateurs de l’État de Vaud combinent leur travail avec une passion sportive et se dépassent pour obtenir des résultats exceptionnels. Flavio Lancia est conseiller en personnel à l’Office régional de placement d’Yverdon-les-Bains depuis treize ans et passionné de bodybuilding. Il a décroché la première place des championnats suisses dans cette discipline en 1999, 2013 et 2016.

Flavio Lancia pratique la musculation depuis longtemps. À force de façonner son corps, il a décidé de se lancer dans la compétition. Il s’entraîne actuellement six jours sur sept en faisant de la musculation et du cardio dans une salle de fitness. Il surveille également de près son alimentation afin de maintenir un poids identique toute l’année.

Un emploi et un mode de vie accordés

Bien que le fitness soit sa passion, il adore son travail à l'Office régional de placement (ORP), dans lequel il s’investit complètement. Il aime conseiller les demandeurs d’emploi afin de les aider à retrouver une situation stable, et plus particulièrement les jeunes adultes, appelés «primo demandeurs» dans son jargon professionnel. Flavio Lancia travaille aussi pour le semestre de motivation (SEMO), mesure proposée à la sortie de l’école obligatoire pour accompagner les jeunes en difficulté dans leur recherche de place d’apprentissage. Il leur rend visite régulièrement et les soutient dans leurs démarches.

Le culturiste s’entraîne essentiellement le soir, en rentrant du travail. Il précise ne pas avoir de difficulté à concilier son travail et sa passion, «c’est juste une question d’organisation». Lorsqu’il prépare ses compétitions, il doit manger toutes les trois heures. Pour faciliter ses prises alimentaires au travail, il apporte des frappés protéinés, qu’il boit comme ses collègues boivent le café à la cafétéria!

Flavio Lancia, qui dit avoir un caractère très «carré», fait l’analogie entre sa manière de travailler et de s’entraîner. Sa passion l’oblige à suivre une certaine discipline afin d’obtenir de bons résultats, explique-t-il. Il retrouve cette rigueur lorsqu’il conseille les demandeurs d’emploi à l’ORP.

Appel à volontaires

Vous êtes collaboratrice ou collaborateur de l’État de Vaud (dans l’administration, au CHUV, à l’UNIL, dans l’enseignement, autre) et alliez travail et passion sportive de haut niveau. Faites-le nous savoir par courriel à l’adresse info(dot)gazette(at)vd.ch.

Flavio Lancia travaille à l’ORP d’Yverdon-les-Bains la journée. Il s’entraîne le soir, en rentrant du travail
Flavio Lancia travaille à l’ORP d’Yverdon-les-Bains la journée. Il s’entraîne le soir, en rentrant du travail – (bic).

Des mois de préparation pour quelques minutes de compétition

272_flavio-lan_61.JPG

Flavio Lancia (au centre) lors des championnats suisses, le 21 mai dernier – (Fr. Richard).

En vue de sa participation aux championnats suisses, qui se sont déroulés le 21 mai dernier, et aux championnats du monde, les 18 et 19 juin, l’athlète s’est préparé durant quinze mois. En plus de ses entraînements intensifs au fitness, Flavio Lancia s’astreint à une diète drastique. Celle-ci consiste à diminuer au maximum les hydrates de carbone (féculents et graisses) et à augmenter sa consommation de protéines. Les repas doivent être pris à heures et intervalles réguliers. «On mange un peu comme un bébé, toutes les trois heures», dit-il en riant. Durant les dernières semaines, la fatigue se fait sentir, raconte le sportif, car l’apport en énergie est très réduit. Celui qui consomme en règle générale entre 4000 et 4500 calories par jour restreint son alimentation à environ 1500 calories quotidiennes, sans que les entraînements soient modifiés.

Le sportif est conseillé par un coach en alimentation et suivi par un médecin du sport. Cette préparation s’est avérée efficace, puisque cette année, l’athlète a terminé au premier rang des championnats suisses dans deux catégories (Body léger et Master plus de 40 ans) et septième aux championnats du monde qui se sont déroulés à Vérone en Italie.

mail facebook twitter linkedin print

Reportage

Les routes du canton se refont une beauté en été

La saison estivale est propice aux travaux d’entretien des chaussées. L’état du bitume est scruté en permanence et les routes bénéficient d’une nouvelle jeunesse lorsque cela est jugé nécessaire. Les explications d’Alain Delacrétaz, voyer à l’État de Vaud. Une vidéo réalisée lors de la réfection de la route du col du Marchairuz en juillet complète le reportage.

Un ballet incessant de camions prêts à déverser leur cargaison d’enrobé bitumineux, de la chaleur, des machines en action et des travailleurs aux aguets pour poser un revêtement tout neuf, c’est la scène quotidienne qu’offrait le chantier de la route du col du Marchairuz cet été. Les travaux se sont déroulés entre le 30 mai et le 23 juillet sur un tronçon de trois kilomètres. Le voyer Alain Delacrétaz, responsable de l’arrondissement de l’Ouest, veillait d’un œil attentif au bon déroulement des opérations.

1500 km de bitume à entretenir

Sur l’ensemble du canton, quatre voyers, c’est-à-dire des spécialistes chargés de veiller à l’entretien et/ou à l’aménagement des voies de communication, assurent les relations entre la Direction générale de la mobilité et des routes (DGMR) et les communes de leur district respectif. «Les travaux de revêtement routier font partie de nos activités. Cela nous occupe plus particulièrement pendant l’été, où les conditions météorologiques sont favorables à l’entretien des chaussées», explique Alain Delacrétaz.

Les quelque 1500 kilomètres de routes cantonales font l’objet d’une surveillance particulière. «De nos jours, les routes doivent faire face à une hausse du nombre de véhicules et du poids du trafic. À titre d’exemple, un camion a un impact équivalent à celui de 10’000 à 15’000 voitures au niveau de l’usure des routes», souligne Alain Delacrétaz. La DGMR a pour mission de permettre aux Vaudois de transiter par des routes de bonne qualité, sécurisées, et qui lui permettent de se déplacer dans les meilleures conditions possible.

Une procédure de planification bien rodée

«Ce qui va engager un chantier et nous amener à intervenir sur une route plus rapidement que sur une autre est le fruit d’une planification de l’entretien à moyen et long terme, indique Alain Delacrétaz. Nous avons le plus souvent une idée assez précise des routes sur lesquelles nous allons devoir intervenir dans le futur grâce à des observations régulièrement réalisées sur le terrain». Des travaux de ce genre nécessitent une préparation minutieuse avec les partenaires locaux. «Il est indispensable que les chantiers soient menés en étroite collaboration avec les communes et les propriétaires riverains, explique le voyer. Ceci afin de ne pas les surprendre et de permettre la continuation de leurs activités journalières durant la période des travaux».

> www.vd.ch/dgmr

L’État de Vaud planifie chaque année une quinzaine de chantiers sur les routes cantonales. Ici: un camion amène l’«enrobé» bitumineux à 130°C, qui est ensuite étendu par la finisseuse (à gauche)
L’État de Vaud planifie chaque année une quinzaine de chantiers sur les routes cantonales. Ici: un camion amène l’«enrobé» bitumineux à 130°C, qui est ensuite étendu par la finisseuse (à gauche) – (J.-B. Sieber/ARC).

VIDÉO: entretien des routes: budget et environnement

272_alain_dela_69.JPG

Cliquez sur l’image pour voir la vidéo.

> Voir la VIDÉO

Aide-mémoire à destination des communes

272_Capture_va_65.JPG

La nouvelle édition du vade-mecum, parue en août 2016, peut être téléchargée à l’adresse www.vd.ch/dgmr, rubrique «Pour les communes».

La DGMR vient de publier une version mise à jour de son vade-mecum à destination des communes. Intitulé «En bonne voie avec la Direction générale de la mobilité et des routes», ce fascicule clarifie le partage des compétences entre le Canton et les communes et passe en revue les principales questions pour lesquelles ils sont amenés à coopérer.

> Télécharger la brochure (PDF, 1,2 Mo)

> Plus d’infos

Profil d’une route cantonale

272_Equipe_mar_64.JPG

L’équipe du chantier du Marchairuz: Frédéric Rochat, cantonnier de la Vallée de Joux, Alain Delacrétaz, voyer, Smajl Smajlaj, contremaître de l’entreprise Camandona en charge des travaux, et Sébastien Bader, surveillant du chantier – (bic).

Dans la majorité des cas, une route est composée d’une «fondation» de gravier (30 à 50 cm), recouverte de deux ou trois couches de «support» (6 à 8 cm chacune) en «enrobé» bitumineux, un mélange de gravier, sable et bitume. En surface vient la couche d’usure appelée «tapis» (2 à 5 cm). L’épaisseur de chacun des composants d’un tel sandwich dépend du type de trafic.

Déroulement des travaux

Un carottage initial permet de déterminer l’état d’usure des couches de la route et le mode d’intervention approprié. La première étape consiste en un «rabotage». Les couches supérieures de la route sont grattées, plus ou moins profondément selon leur état. Puis, la fondation est «encollée», soit enduite d’une substance très collante. Plusieurs couches de support sont ensuite appliquées une à une, et finalement le tapis. Ce dernier doit être posé par beau temps et par une température extérieure de 10 à 15°C.

L’enrobé est déversé encore chaud, entre 130 et 170°C, selon qu’il s'agit d'un enrobé tiède ou chaud (voir la vidéo), par le camion de transport dans une «finisseuse», grande machine à chenilles (voir la photo principale) qui répartit la matière sur la chaussée, puis l’aplatit. Des rouleaux compresseurs passent sur la surface juste après. L’opération se fait toujours à la montée.

Des analyses chimiques de l’enrobé sont effectuées au cours des opérations, afin de vérifier que la composition du mélange est bonne.

Plus haut col routier du canton

Au Marchairuz, col routier le plus élevé du canton (il dépasse les Mosses de deux mètres!), la pente constituait une difficulté technique. Le trafic a dû être complètement bloqué.

mail facebook twitter linkedin print

Les officiers de l’état civil, ces témoins de nos vies

Ils sont une vingtaine dans le canton de Vaud, à marier des couples, prendre acte des naissances, documenter les changements de noms, suivre les procédures d’adoption ou enregistrer les annonces de décès. Ces témoins des grandes étapes de nos vies de citoyens, ce sont les officières et officiers de l’état civil.

«La mission principale des officiers de l’état civil est d’accompagner l’administré dans chaque étape d’état civil de sa vie, de la naissance au décès», résume Vinciane Frund, cheffe de la Division état civil au Service de la population (SPOP). Une moitié de leur temps est consacrée à célébrer des mariages, l’autre à tenir à jour les registres de l’état civil, en y inscrivant par exemple les naissances, reconnaissances en paternité ou décès.

Brevet fédéral

Si les «pétabossons» d’autrefois étaient des indépendants, les officiers de l’état civil sont aujourd’hui engagés par l’État. Un brevet fédéral a été mis en place. Il s’effectue en cours d’emploi et dure entre deux et trois ans, selon le pourcentage d’engagement.

La formation comporte trois passages obligés: d’abord sur le terrain, dans l’un des quatre Offices de l’état civil vaudois, à Yverdon, Morges, Lausanne ou Vevey; puis au Centre administratif de l’état civil à Moudon, où sont conservés dans des caves sécurisées les registres en papier; enfin, à la Direction de l’état civil, rue Caroline à Lausanne, où les apprentis officiers de l’état civil apprennent à mener des procédures plus complexes, comme les adoptions ou les démarches d’authentification de documents.

À cela s’ajoutent quatorze modules, pour leur apprendre à utiliser le nouveau système informatique «Infostar», qui s’est substitué aux registres en papier (voir encadré), ou encore les sensibiliser au fonctionnement de l’État, au droit et à la manipulation des données privées. Depuis 2015, le Centre d’éducation permanente (CEP) propose même un cours de présidence de cérémonie aux candidats vaudois.

Qui devient officier de l’état civil?

Les officiers de l’état civil assurent le suivi de leurs dossiers de A à Z, précise Vinciane Frund. «C’est intéressant de comprendre de l’intérieur la totalité d’une procédure administrative.» La moyenne d’âge, plutôt basse, tourne autour de 40-45 ans. «C’est un métier qui attire plutôt les femmes», remarque la responsable. Sans doute parce que beaucoup de temps partiels étaient proposés. Mais depuis cinq à six ans, la tendance change et les candidatures masculines sont plus nombreuses.

Les motivations varient. Parfois, il s’agit «de gens qui ont assisté à une célébration et se sont dit que c’était épatant», explique Vinciane Frund. Cela peut également arriver «par hasard», comme ce fut le cas pour Alexandra Rohrer, officière de l’état civil à Lausanne. Écoutez-la parler de sa profession (encadré).

> www.vd.ch/etat-civil

Poste mis au concours

Un poste d’officier de l’état civil est actuellement mis au concours par le SPOP. La formation se fait en cours d’emploi.

Profils des candidats

Les exigences pour devenir officier ou officière de l’état civil sont d’avoir un CFC et une expérience du monde administratif (dans une commune, un canton, une gérance ou une assurance, par exemple). La loi fédérale exige en plus la nationalité suisse. Et il faut être détenteur d’un permis de conduire.

L’officier de l’état civil doit faire preuve d’entregent et de courtoisie, être à l’aise pour parler en public, tout en sachant rester discret. Enfin, il doit être précis et pouvoir rédiger sans faute: les coquilles dans les noms et prénoms sont proscrites.

> Lien vers l'offre d'emploi

Alexandra Rohrer et ses collègues officiers de l’état civil célèbrent les cérémonies, comme ici dans la salle des mariages de l’Hôtel-de-Ville de Lausanne. Mais ils s’occupent également de toute la procédure administrative en amont
Alexandra Rohrer et ses collègues officiers de l’état civil célèbrent les cérémonies, comme ici dans la salle des mariages de l’Hôtel-de-Ville de Lausanne. Mais ils s’occupent également de toute la procédure administrative en amont – (dr).

VIDÉO: Alexandra Rohrer, officière de l’état civil à Lausanne, présente son métier

272_Alexandra__66.JPG

Cliquez sur l’image pour voir la vidéo – (bic).

Alexandra Rohrer est officière de l’état civil à Lausanne. En septembre, elle a repris ad interim la tête de l’Office d’Yverdon. En août, période plébiscitée par les fiancés, la jeune femme a célébré jusqu’à quinze mariages par semaine.

> Voir la VIDÉO

Des registres à la page

272_registre_e_67.JPG

Depuis 2004, la base de données Infostar remplace les anciens registres de l’état civil tenus à la main. Elle est commune à tous les cantons de Suisse – (dr).

Depuis 2004, les registres de l’état civil en papier ont fait place à une base de données numérique, baptisée «Infostar» (pour INFOrmatisiertes STAndesRegister, soit registre de l’état civil informatisé). Elle est alimentée par tous les cantons suisses.

«Saisir des données dans un registre informatisé, ça change votre perception de l’état civil!», remarque Vinciane Frund. Avant, il existait cinq types de registres, pour les familles, naissances, mariages, décès et reconnaissances d’enfants. À présent, toutes les informations sont centralisées dans Infostar. Cela évite d’effectuer des opérations en double et diminue les erreurs. Car l’exigence reste la même: «nous sommes censés faire zéro faute!», souligne la responsable de l’état civil vaudois.

Toutefois, la tenue manuelle des registres fait toujours partie de la formation des officiers de l’état civil. Elle est enseignée au centre administratif de Moudon.

Nouvelles technologies

L’état civil recourt volontiers aux nouvelles technologies. Depuis dix ans, les actes d’état civil peuvent être commandés en ligne. Et depuis juin 2014, dans le cadre d’une démarche pionnière amorcée par le SPOP pour toutes ses entités, l’ensemble des documents de la Division état civil sont numérisés et accessibles à chacun des cinquante collaborateurs.

> Actes d’état civil pouvant être commandés en ligne

Les célébrations sur site d’exception, une spécificité vaudoise

272_Mariage_lu_68.JPG

Comme douze autres sites d’exception vaudois, le château de Lucens accueille des cérémonies de mariage – (Ch. J. Cheol/sumodori.com).

Dans le canton de Vaud, les cérémonies de mariage peuvent avoir lieu dans des salles dites «d’exception». L’offre est plus importante que dans les autres cantons, puisque treize lieux hors du commun peuvent être choisis. Il s’agit principalement de châteaux (par exemple, à Lucens, La Sarraz ou Éclépens), mais aussi d’un bateau de la CGN.

Autre particularité vaudoise, appréciée des fiancés, les Offices de l’état civil sont ouverts jusqu’à trois samedis par mois.

Succès

Un mariage peut être célébré n’importe où en Suisse, rappelle Vinciane Frund. Beaucoup de couples viennent donc se marier en terres vaudoises. Qui plus est, les cérémonies religieuses sont de moins en moins nombreuses, ajoute Alexandra Rohrer. Les célébrations sur site d’exception permettent aux couples et à leurs invités de garder un souvenir mémorable de ce moment.

> Liste des salles d’exception

mail facebook twitter linkedin print

Brèves

Le compte est bon pour le quiz estival de La Gazette!

272_Capture_qu_49.JPG

Les 18 questions du concours d'été ont titillé plus de 130 participants. Le quiz est désormais clos et le suspense à son comble. Les réponses et le palmarès seront donnés dans le numéro d'octobre de La Gazette.

Plusieurs prix récompenseront les heureux estimateurs vainqueurs lors d'une cérémonie.

En guise d'avant-goût, les curieuses et curieux apprendront que 22'478 tuiles recouvrent la nouvelle salle parlementaire à Lausanne. La personne qui s'est le plus approchée de la réponse avait visé 21'500 tuiles. Bravo!

> Voir les questions du quiz

mail facebook twitter linkedin print

Le FC Grand Conseil au tournoi de foot des Parlements de Suisse

272_tournoifoo_43.JPG

Composée de députés ainsi que de collaborateurs parlementaires, l’équipe de football du Grand Conseil a terminé au cinquième rang lors du 31e tournoi des Parlements de Suisse. La rencontre s’est tenue le 20 août dernier à Cham, dans le canton de Zoug. Dix-neuf équipes étaient inscrites.

Les parlementaires vaudois ont été éliminés en quart de finale par l’équipe tessinoise, victorieuse de l’édition 2016 du tournoi. Les trois penaltys arrêtés par Luca Serena, gardien de l’équipe et rédacteur en chef du Bulletin du Grand Conseil, ont été déterminants dans le classement.

L’année prochaine, le tournoi des Parlements aura lien dans le canton de Saint-Gall.

mail facebook twitter linkedin print

«Renouvaud», le nouveau réseau des bibliothèques vaudoises

272_Capture_re_47.JPG

Le 22 août dernier, un nouveau réseau des bibliothèques vaudoises a vu le jour, sous le nom de «Renouvaud». Cela fait suite à la décision du Canton de Vaud de sortir du Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale (RERO).

«Renouvaud» réunit 110 bibliothèques, parmi lesquelles la BCU de Lausanne, des bibliothèques patrimoniales, universitaires, de Hautes Écoles, spécialisées, médicales, d’archives et de musées, ainsi que des bibliothèques communales et scolaires.

De manière à faciliter la recherche, il est structuré en deux institutions, «Sciences et Patrimoine» et «École et Lecture publique».

> Lire le communiqué de presse (PDF)

mail facebook twitter linkedin print

Les inscriptions à la JOM sont ouvertes

272_Jom_flyer_48.JPG

La journée «Oser tous les métiers» (JOM) aura lieu jeudi 10 novembre. Les écolières de la 7e à la 9e année scolaire (HarmoS) du canton de Vaud pourront découvrir le métier d'un homme, et les écoliers celui d'une femme. Les enfants accompagnent leur père ou mère au travail, ou un proche de sexe opposé, selon un principe croisé.

Pour participer à la JOM, l’élève doit compléter le formulaire d’inscription (au bas du dépliant à télécharger, ci-dessous) d’ici au 10 octobre. Une dispense de cours pour jeudi 10 novembre est accordée par le Département de la formation, de la jeunesse et de la culture aux élèves souhaitant prendre part à l’événement.

Le Bureau de l’égalité entre les femmes et les hommes organise le même jour huit ateliers pour permettre aux filles et aux garçons de découvrir un métier d’un «autre genre». L’inscription aux ateliers se fait sur internet jusqu’au 28 septembre.

> Dépliant et formulaire d'inscription (PDF)

> Inscriptions aux ateliers (en ligne)

mail facebook twitter linkedin print

SIEL, le nouveau Système d’information de l'Exécutif et du Législatif

(ranczandras/ra2studio)

Antilope, le logiciel grâce auquel s'élaborent tous les textes légaux et réglementaires de l'État, sera remplacé. La Commission thématique des systèmes d'information du Grand Conseil vient d'approuver un crédit d'investissement de 13'036'200 francs demandé par le Conseil d'État pour un nouveau Système d’information de l’Exécutif et du Législatif (SIEL).

Déployé en 1995, Antilope s’est retrouvé dépassé par les développements des nouvelles technologies. Les mises à jour de l’application sont devenues plus lourdes à gérer et certains «bugs» sont apparus. Le projet «Bleu SIEL» proposera une refonte du système d’information et remplacera les applications Antilope et Safari. Ce système simplifié sera mis à disposition de l’ensemble des utilisateurs, en particulier du Grand Conseil, du Conseil d’État, des départements et d’entités spécifiques, comme le Service juridique et législatif ou le Bureau d'information et de communication.

> Lire la décision du Conseil d'État

mail facebook twitter linkedin print

125'420 élèves ont pris place sur les bancs des écoles vaudoises

(gpointstudio/fotolia)

Lundi 22 août, plus de 125'000 enfants et jeunes ont fait leur rentrée, dont 91'134 élèves en âge de scolarité obligatoire, 12'656 gymnasiens et plus de 22'000 apprentis. Au total, les effectifs vaudois ont augmenté d’environ 1,68% par rapport à l’année dernière. Cet accroissement s’explique par le solde migratoire et par la hausse des naissances.

Cette année, un pôle se concentrant sur la migration et l’accueil des jeunes allophones a été créé au sein de la Direction générale de l’enseignement post obligatoire. Le but est de mieux prendre en compte les besoins des jeunes migrants, en particulier les mineurs non accompagnés. Autre changement, l’ouverture du Gymnase de Renens avec un an d’avance, afin de faire face à l’augmentation du nombre d’élèves dans le canton.

> Lire le communiqué

mail facebook twitter linkedin print

Pratique

Renforcer la sécurité de ses mots de passe

Utiliser des mots de passe complexes et différents pour chaque site internet ou application permet de préserver la confidentialité et l’intégrité des données personnelles et professionnelles. Toutefois, mémoriser un grand nombre de clés d’accès peut se transformer en un véritable casse-tête. Voici des astuces pour se faciliter la tâche et quelques recommandations afin d’optimiser la sécurité de ses comptes utilisateur.

LinkedIn, Gmail, e-banking, comptes professionnels... De nos jours, nous devons nous souvenir d’une kyrielle de mots de passe. S’il est tentant d’utiliser des mots de passe simples et semblables pour chaque service, une telle pratique engendre certains risques. Un mot de passe trop simple peut facilement être retrouvé à l’aide d’un outil automatisé. Si l’un des comptes est piraté, tous les autres utilisant le même mot de passe sont menacés. Il est donc essentiel de choisir des clés d’accès robustes et différentes pour chaque compte.

Facile à dire! Mais comment créer des mots de passe à la fois complexes et simples à retenir? On peut commencer par se poser les questions suivantes:

  • Est-ce que j’utilise toujours les mêmes mots de passe?
  • Est-ce que je les change régulièrement?
  • Comment sont-ils composés?
  • Comment m’en souvenir?

Trouver une routine personnelle

La plupart du temps, il est plus facile de se souvenir de la manière avec laquelle nous avons construit un mot de passe que d’en mémoriser une multitude, tous distincts les uns des autres. Il est donc recommandé de trouver une routine personnelle et de la décliner sur chaque compte. Une partie du mot de passe reste fixe et complexe tandis que la seconde est variable, selon l’emplacement et le besoin. La partie fixe doit être forte, c’est-à-dire contenir des chiffres et des caractères spéciaux. De manière générale, le mot de passe doit dépasser dix caractères. Voici quelques exemples:

  • p3+5=8#&FyA(Facebook)
  • p3+5=8#&LyI(Linkedin)
  • p3+5=8#&GyM(Gmail)

Diminuer le risque de piratage informatique

Changer régulièrement ses clés d’accès, ne les révéler à personne et ne pas les enregistrer dans son navigateur internet permet de limiter le risque d’usurpation d’identité et le piratage de comptes. Les applications coffre-fort à mots de passe, telle que KeePass sont également une bonne alternative pour renforcer la sécurité de nos données.

Il est plus facile de mémoriser une manière de composer des mots de passe que d'en retenir une grande quantité, tous différents les uns des autres
Il est plus facile de mémoriser une manière de composer des mots de passe que d'en retenir une grande quantité, tous différents les uns des autres – (dr).

Pour en savoir plus

Les collaborateurs de l’État peuvent suivre une formation e-learning sur la sécurité informatique (lire l'article à ce sujet dans La Gazette 270) ainsi qu’un cours de sensibilisation d’une demi-journée au Centre d’éducation permanente (CEP). Gratuit, ce dernier s’intitule «Sécurité informatique et gestion de la e-réputation».

Contact et liens utiles

Pour toute question sur la sécurité informatique: securite.informatique(at)vd(dot)ch

> Formation e-learning (accessible via IAM)

> Cours du CEP

> Pages intranet dédiées à la sécurité

> KeePass

mail facebook twitter linkedin print

Rapports entre le personnel de l’État et la presse

Dans la continuité de l’article sur le secret professionnel paru avant l’été, ce texte fait le point sur la communication entre le personnel de l’État et les médias. Quel comportement adopter lorsque l’on est sollicité par un journaliste? Quels types d’informations peuvent être transmises? Et par qui? Un engagement politique et un poste à l’État sont-ils compatibles?

En vertu de la loi sur l’information (LInfo), la presse peut avoir accès aux documents officiels de l’État. Le but est de «garantir la transparence des activités des autorités afin de favoriser la libre formation de l’opinion publique» (art.1). Certaines informations sont transmises d’office (lors de conférences de presse, ou dans des rapports d’activité, par exemple). D’autres peuvent être demandées par les journalistes. Sauf si cela contrevient à des intérêts publics ou privés prépondérants (bon fonctionnement des autorités, sécurité publique, protection de la sphère privée, secret professionnel, etc.), les informations demandées doivent être fournies.

Règlement d’application

Le règlement d’application de la loi sur l’information (RLInfo, art.7, voir encadré) distingue deux types d’information: politique et technique. La première est du ressort des conseillers d’État; elle peut être déléguée aux chefs de service. En effet, d’un point de vue politique, c’est le gouvernement qui est responsable devant le Parlement et le peuple de tout ce qui touche à l’administration. Les informations techniques peuvent quant à elles être délivrées par les chefs de service ou leurs collaborateurs.

Information technique ou politique?

Distinguer ce qui relève de la sphère technique ou politique n’est pas toujours aisé. Parfois, les deux domaines s’entremêlent. Et lors d’une interview, des questions plus vastes peuvent intervenir après des points techniques. «Il faut toujours imaginer la portée de ce que l'on déclare, explique Vincent Grandjean, chancelier de l’État de Vaud, se demander à quelle fin la question est posée: c'est alors qu'on remarque qu'une information technique, factuelle peut révéler le caractère politique d'une question qui ne l'était pas en apparence.» Il faut prendre en compte le contexte et l’impact des informations données aux médias. La façon dont une information est mise en perspective ou commentée peut lui faire revêtir un caractère politique.

Comment faire en pratique

En principe, tout contact avec un journaliste au sein d’un département doit être signalé au chef de département (directive DRUIDE 4.1.1, voir encadré). En cas de doute sur la nature de l’information demandée (politique ou technique), c’est le chef de département qui tranche. Avant de répondre à la presse, les collaborateurs en réfèrent normalement à leur chef de service, ou si la personne n’est pas atteignable, au délégué départemental à la communication. Dans la pratique, certains postes ou missions demandent plus de latitude.

Devoir de fidélité

Enfin, le devoir d’informer est subordonné au devoir de fidélité vis-à-vis de l’État (loi sur le personnel, art.50, voir encadré).

Si un collaborateur refuse de donner une information à la presse, «il n’y a pas de sanction à proprement parler, mais une procédure formelle est à disposition du média éconduit», explique Vincent Grandjean. Le média peut faire appel à la préposée à la protection des données et à l’information, voire à la Cour de droit administratif et public.

Et si, à l’inverse, une information ou un avis en conflit avec le règlement est livré à un journaliste? «Selon le degré de gravité, il peut s’agir d’une violation des devoirs du collaborateur ou de la collaboratrice, rappelle le chancelier. Toutefois, en pratique, les problèmes de communication avec la presse sont peu nombreux, si on les rapporte à la fréquence des contacts avec les médias.»

> LInfo (PDF)

> Pages intranet dédiées à la LInfo

> RLInfo (PDF)

> Directive DRUIDE n°4.4.1 «Presse et médias» (PDF)

Il faut distinguer les informations de nature politique et technique. Les premières relèvent des conseillers d'État, les secondes peuvent êtres délivrées par les chefs de service ou leurs collaborateurs
Il faut distinguer les informations de nature politique et technique. Les premières relèvent des conseillers d'État, les secondes peuvent êtres délivrées par les chefs de service ou leurs collaborateurs – (Br. Jackson/fotolia).

Affiliation à un parti politique

Certaines activités, menées durant leur temps libre, peuvent conduire des collaborateurs à parler à la presse. Par exemple, un engagement politique.

Chacun a le droit d’être affilié à un parti politique, en vertu de la liberté d’opinion et d’association. Ces activités doivent cependant être compatibles avec la fonction exercée à l’État et ne pas contrevenir au devoir de réserve que tous les collaborateurs de l’État doivent à leur employeur. «Le Tribunal fédéral a eu l’occasion de rappeler que l’étendue de ce devoir de réserve, en tant que limite à la liberté d’expression (… ), dépend étroitement du niveau de responsabilité du collaborateur et de la nature du poste occupé», précise le chancelier.

Lois et réglements

RLInfo, art.7

1. Le chef de département assure l’information des médias sur les sujets de nature politique. Selon les circonstances et de cas en cas, il peut déléguer cette compétence à un chef de service ou à un haut fonctionnaire.

2. Le chef de service et ses collaborateurs assurent l’information des médias sur les sujets de nature technique relevant de leurs sphères de compétence.

Directive DRUIDE 4.4.1

4. Lorsqu'ils sont interpellés par des journalistes, les chefs de service, les directeurs d'établissements et les délégués départementaux à la communication sont autorisés à donner toutes informations de nature technique, sous réserve qu'aucun texte légal ou réglementaire, ni aucun intérêt public ou privé prépondérant ne s'y oppose. En cas de doute sur l'appréciation de l'information demandée, ils en réfèrent à leur chef de département.

Lorsqu'un autre fonctionnaire est interpellé par un journaliste, il doit en principe, avant de répondre, en référer à son chef de service ou, si celui-ci n'est pas atteignable, au délégué à la communication de son département. Selon la nature des renseignements demandés, celui-ci apprécie s'il doit consulter le chef du département.

Loi sur le personnel, art.50

2. Le collaborateur doit agir, en toutes circonstances, de manière professionnelle et conformément aux intérêts de l'État et du service public, dans le respect des normes en vigueur, des missions et des directives de son supérieur.

mail facebook twitter linkedin print

Prendre en main son parcours professionnel (3/4): le cahier des charges, un outil pour rédiger son dossier de candidature

Les précédents articles de cette série consacrée aux moyens à disposition pour prendre en main son parcours professionnel au sein de l’administration ont pointé l’importance de connaître ses points forts et développer ses compétences. Il est temps d’identifier les postes à pourvoir.

L’administration cantonale publie ses postes vacants dans un portail d’offres d’emplois accessible sur le site internet de l’État de Vaud: www.vd.ch/carriere. La recherche peut s’effectuer par mot clé, domaine d’activité, région ou type de poste. Chaque poste publié contient une annonce et un lien vers le descriptif du service publiant l’offre. Dans la plupart des cas, un lien vers le cahier des charges est disponible. Ce dernier décrit les missions et les activités du poste, les qualifications requises et les compétences nécessaires.

Identifier les annonces pertinentes

Lors d’une postulation, il est important de prendre connaissance en détail du cahier des charges de l’emploi visé. Il permet aux candidats de vérifier que les activités liées au poste s'inscrivent dans la continuité des responsabilités déjà assumées.

Pendant la préparation de son dossier de candidature, il sera pertinent pour la personne qui postule de faire ressortir dans son CV en priorité les activités pour lesquelles elle a déjà une expérience. On expliquera ensuite, dans une lettre de motivation, au travers d’exemples concrets, comment ses compétences et expériences passées permettront de répondre à l’ensemble des exigences du poste.

Tenir son cahier des charges à jour

Le CV doit être un reflet du parcours professionnel réel. Si le cahier des charges du poste occupé est tenu à jour, il sera d’autant plus facile de l’exploiter pour préparer une candidature. La mise à jour de ce document se fait lors des entretiens d’appréciation (lire l’article paru dans La Gazette 270).

Si vous n’êtes pas à l’aise pour préparer votre dossier de candidature, de nombreuses informations sont disponibles sur internet. Vous pouvez aussi solliciter un entretien auprès d’un spécialiste du Service du personnel (SPEV) pour vous accompagner.

> www.vd.ch/carriere

> Adresse de contact: SPEV.mobilite(at)vd(dot)ch

> Télécharger la brochure «Dossier de candidature, entretien d'embauche: les bons plans» (PDF)

Le cahier des charges d’une offre d’emploi permet de connaître les exigences du poste; celui du poste occupé aide à faire le point sur ses compétences
Le cahier des charges d’une offre d’emploi permet de connaître les exigences du poste; celui du poste occupé aide à faire le point sur ses compétences – (fotomek/fotolia).

mail facebook twitter linkedin print

Culture

La Collection d’art Nestlé dévoilée au Musée Jenisch à Vevey

Pour la seconde fois depuis sa création, la Collection d’art Nestlé est exposée au grand public. À l’occasion des 150 ans de la multinationale, l’exposition «Origine et Horizon» présente jusqu’au 2 octobre les cent plus belles œuvres de la collection au Musée Jenisch à Vevey.

La Collection d’art Nestlé est créée à la fin des années 1950, sous l’impulsion de Jean Tschumi, architecte du siège de la multinationale. À ce jour, elle regroupe les œuvres d’artistes majeurs du 20 e siècle, tels que Andy Warhol, Alexander Calder ou encore Jean Tinguely et Ferdinand Hodler. «Formant aujourd’hui l’une des plus grandes richesses patrimoniales de la ville de Vevey, elle reflète (un) parti pris atypique, alliant à l’ancrage local l’ambition d’un rayonnement mondial», souligne Julie Enckell, conservatrice au Musée Jenisch, dans la publication Nestlé Art Collection (éd. JRP Ringier, 2015).

Retour sur l’évolution de la collection

«Origine et Horizon» lève le voile sur ce riche patrimoine et revisite les raisons d’être de la collection. Les dessins et projets préparatoires du bâtiment en Bergère réalisé par Jean Tschumi ainsi que les archives de la collection sont affichés, afin que le public puisse mieux comprendre les étapes du développement de la Collection d’art Nestlé. L’avenir de ce vaste patrimoine est, lui, évoqué à travers des œuvres de jeunes talents, comme le Belge Ante Timmermans. Ces artistes apportent un regard plus contemporain sur le monde et tracent les perspectives futures.

Visite du siège mondial de Nestlé

Parallèlement à l’accrochage, les visiteurs sont invités à découvrir les œuvres réalisées spécialement pour le siège lors de visites guidées du quartier général de Nestlé. Ces dernières permettent de saisir les multiples facettes de cette vaste collection et de parcourir le fameux édifice en «Y» incurvé.

> «Origine et horizon. La Collection d’art Nestlé». Exposition au Musée Jenisch, à Vevey, jusqu’au 2 octobre: ma-di: 10-18h, je: 10-20h.

> Visite guidée du site en Bergère: 10, 17, 22 sept. et 1er oct.

> Une publication paraît pour l’occasion: Nestlé Art Collection , édition JRP Ringier, 2015, 295 pages, 55.–

> Site du Musée Jenisch

Ferdinand Hodler, Le Grammont, 1917
Ferdinand Hodler, Le Grammont, 1917 – (Nestlé S.A/Claude Bornand).

Naissance de la collection

272_Alexander__62.JPG

Alexander Calder, Stabile Form, 1963 – (Nestlé S.A/Christian Riis Ruggaber).

L’histoire de la Collection d’art Nestlé est fortement liée à celle de l’édifice en Bergère, dessiné par l’architecte Jean Tschumi en 1960. Lors de l’élaboration du bâtiment, le Suisse désire inscrire les arts visuels au cœur du projet architectural. Il commande des œuvres à des artistes tels que Hans Erni, peintre et sculpteur suisse. Au moment d’inaugurer le bâtiment, l’architecte exprime le désir que celui-ci accueille de nouvelles œuvres d’art. En 1988, son souhait est exaucé. Le président du conseil d’administration de Nestlé de l’époque, Paul R. Jolles, entreprend de développer une collection, afin de faire du siège de l’entreprise un lieu riche de patrimoine et de culture. Peu à peu, des œuvres d’artistes internationaux et suisses entrent dans la collection. Certaines d’entre elles sont commandées directement aux artistes pour être installées in situ .

Collaboration avec le Musée Jenisch

Quelques années plus tard, une collaboration débute entre le Musée Jenisch et la multinationale suisse. Une collection d’œuvres sur papier est constituée et déposée au sein de l’institution veveysane. À l’aube des 150 ans de Nestlé, la collection réunit environ 300 pièces réparties entre le siège de la société et le Musée Jenisch.

mail facebook twitter linkedin print

Des centaines d’oasis de tranquillité à découvrir

272_Journees-p_53.JPG

Ces 10 et 11 septembre auront lieu les Journées européennes du patrimoine. Le public pourra visiter des monuments et des sites historiques habituellement inaccessibles dans plus de 360 localités suisses. Intitulée «Oasis des villes, oasis des champs», cette édition met en lumière des jardins, parcs et places remarquables afin de souligner l’importance croissante de ces lieux pour notre société.

Dans le canton de Vaud, des maisons de maître aux jardins magnifiques, des grands domaines ruraux ainsi que des édifices retirés ou oubliés au cœur de Lausanne se partagent l’affiche de la manifestation. Les visiteurs auront l’occasion unique d’explorer le Domaine de la Doges à la Tour-de-Peilz, les jardins suspendus de la ville haute de Moudon ou l’ancien Kursaal, salle de spectacle Art Nouveau de 1901 à Lausanne.

> «Journées européennes du patrimoine 2016. Oasis des villes, oasis des champs». Manifestation dans plus de 350 localités en Suisse, 10 et 11 septembre.

> Entrée gratuite, sans inscription pour la majorité des lieux.

> Site des Journées européennes du patrimoine

> Programme vaudois

mail facebook twitter linkedin print

Les «Façons de voir» de Robert Ireland au CHUV

Robert Ireland, Nature-culture, 2007 (détail)

L’Espace CHUV propose aux visiteurs une exposition consacrée à un ancien diplômé de l'École cantonale d'art de Lausanne, Robert Ireland. L'accrochage s'intéresse à la représentation du savoir et aux détournements iconographiques. Ces thèmes sont au cœur de la démarche de l'artiste, qui interroge codes et langages.

Robert Ireland est né à Dallas en 1964. Il est lauréat de nombreux prix et bourses dont la Bourse artistique de l’État de Vaud (2009), de la Fondation Leenaards (2003), le Prix du Concours fédéral d’art (2001) et de la Fondation Irène Reymond (1997). Il enseigne à l’École cantonale d’art du Valais et mène une activité critique et littéraire parallèlement à sa pratique artistique.

> «Robert Ireland: "Façons de voir"». Exposition à l’Espace CHUV, dans le hall principal du bâtiment hospitalier, jusqu'au 24 novembre: lu-di: 8-20h.

> Entrée libre

> Site de l’Espace CHUV

mail facebook twitter linkedin print

«Vaud du ciel, hier et aujourd'hui»

272_vaud_du_ci_54.JPG

La Direction générale de l’environnement (DGE), les Archives cantonales vaudoises et le Service du développement territorial détiennent conjointement une collection de plus de 3000 anciennes photographies aériennes du canton de Vaud, datant de 1930 à 1962. Jean-Michel Zellweger, délégué scientifique à la DGE, pilote et passionné de photographie aérienne, a imaginé juxtaposer ces images d’hier avec des photographies d’aujourd’hui.

«Vaud du ciel, hier et aujourd’hui» présente une cinquantaine de paires de photos concordantes représentatives des régions du canton. En reprenant les mêmes vues, le photographe montre l’évolution des paysages vaudois depuis le milieu du siècle passé. Jean-Michel Zellweger a pris plus de 30'000 clichés au cours d’une centaine d’heures de vol.

> «Vaud du ciel, hier et aujourd’hui». Exposition dans le hall d'entrée du bâtiment de la rue Caroline 11 à Lausanne, du 3 au 21 octobre: lu-ve: 7h30-17h30.

> Entrée libre

mail facebook twitter linkedin print

Collègues écrivains

Employés dans l'administration cantonale, enseignants, pasteurs, ils consacrent une part de leur temps libre à l'écriture de fiction. Voici les publications dues à ces collègues et parues récemment.

Les œuvres littéraires citées ci-dessous ou dans un précédent numéro de La Gazette, parues en 2016 et signées d'employés de l'État de Vaud, forment une liste incomplète. Si vous travaillez pour l'État et avez publié un roman, une pièce de théâtre ou un recueil de poèmes cette année, merci de le faire savoir par un courriel à l'adresse info.gazette(at)vd.ch, la rédaction pourra ainsi poursuivre ce tour d'horizon.

mail facebook twitter linkedin print

Jean-Yves Dubath: Un homme en lutte suisse

Le dernier roman de Jean-Yves Dubath plaira aux nostalgiques de la Fête fédérale de lutte. Entièrement consacré aux pensées d’un lutteur romand, «Un homme en lutte suisse» retrace les souvenirs de l’auteur, qui a cessé la pratique de ce sport national après une défaite lors de «la Romande de Corgémont».

Rapportant des anecdotes personnelles, l’ouvrage plonge le lecteur dans l’univers des chemises bleues à edelweiss et des culottes en toile. «En Fédérale, en Cantonale, la couronne remise aux lutteurs est un assemblage en deux demi cercles de feuilles de chêne, munies d'un ruban à deux couleurs qui s'en va pendre en volutes dans le cou de celui qui le reçoit».

Né en 1955 à Vevey, Jean-Yves Dubath, autrefois chroniqueur de cinéma, travaille aujourd’hui comme archiviste au sein de la Direction générale de la mobilité et des routes. Il est l’auteur de sept romans, dont deux publiés sous le pseudonyme de Jean-Yves Bénévent.

> Jean-Yves Dubath, Un homme en lutte suisse, BSN Press, 2016, 104 pages, 18.–

272_Couv_homme_57.JPG
mail facebook twitter linkedin print

Annonces

Petites annonces

mail facebook twitter linkedin print

Offres d'emploi

mail facebook twitter linkedin print
Éditeur: État de Vaud. Rédacteur responsable: Laurent Koutaïssoff. Rédaction: Leila Bouanani, Pauline Chappuis, Alice Ganguillet, Emilie Matti, Marie Minger, Sébastien Schorderet, Sam Vuilleumier, Emérence Ziehli. Contact: info.gazette@vd.ch
Copyright(c) La Gazette n°272 - 8 septembre 2016