La Gazette

n°273
3 novembre 2016

À la une

Des migrants assainissent les berges de la Venoge

Entre juin et septembre, sept requérants d’asile ont lutté contre certaines plantes exotiques, principalement le long de la Venoge. Ce programme d’occupation de l’Établissement vaudois d’accueil des migrants était mené en lien avec la Direction générale de l’environnement. Une vidéo présente le travail effectué sur le terrain.

Cet été, Awet, Aman, Ferdaus, Reza, Adrien, Diaite et Fares – d’Érythrée, Afghanistan, Congo, Sénégal et Libye –, accompagnés d’ingénieurs en environnement de la Fondation Actions en faveur de l’environnement (FAFE) ont inlassablement arraché «renouée du Japon», «impatiente glanduleuse», «buddléia de David» et autres «solidages américains». Ces espèces, dites exotiques et envahissantes (voir encadré), sont traquées par la Confédération, les cantons et les communes depuis plusieurs années, car elles menacent les espèces locales et posent des problèmes de santé publique.

Ce projet pilote a été mis en place par l’Établissement vaudois d’accueil des migrants (EVAM), la FAFE et la Division biodiversité et paysage de la Direction générale de l’environnement (DGE-BIODIV).

Allier asile…

«À travers ces programmes d’occupation (voir encadré), les personnes en procédure d’asile mettent un premier pied dans le monde du travail en Suisse», explique Evi Kassimidis, chargée de communication à l’EVAM. La plupart des requérants impliqués ont en effet un permis F, qui donne accès au marché de l’emploi. «Cette occupation leur permet d’exercer une activité qui rythme leur quotidien, de s’intégrer au sein d’une équipe, de reprendre confiance en eux et d’avoir une meilleure estime de leur personne», ajoute Evi Kassimidis. C’est aussi l’occasion pour les requérants d’asile de rencontrer la population locale et de pratiquer le français, précise la porte-parole de l’EVAM.

… et environnement

Les campagnes d’arrachage de ce type ont commencé en 2014, explique Christophe Portier-Fleury, gestionnaire de la nature à la DGE-BIODIV, avec des groupes d’une dizaine de civilistes, au rythme d’actions «coups de poing» d’une semaine sur un site. Après ces interventions relativement lourdes, la place était nette. C’est ainsi qu’est venue l’idée de collaborer avec des migrants et l’EVAM.

Travailler avec des requérants d’asile a impliqué d’autres contraintes, explique Christophe Portier-Fleury. Les migrants doivent retourner dans leur centre d’hébergement à Bussigny chaque soir. Et cette activité ne peut pas prendre plus de 50% de leur temps, car ils doivent chercher du travail, suivre des cours de langue et des modules sur les «us et coutumes ainsi que le fonctionnement de la vie en Suisse», explique Evi Kassimidis. Les trente jours de travail effectifs ont donc été répartis sur quatre mois, à raison de deux jours par semaine.

Bilan

Au total, 27 hectares ont été traités. «On est ravis, c’était incroyable, se réjouit Mathieu Baumann, l’un des trois encadrants de la FAFE. On a eu affaire à des gens très motivés!» Comme l’action s’est déroulée sur plusieurs mois, il a été possible de passer une deuxième fois sur certains sites. Une méthode efficace, car ces espèces poussent très rapidement. «Cela permet d’intervenir pendant les périodes idéales, c’est-à-dire avant la mise en graines. Et pour la plante, il n’y a rien de pire que de se faire arracher plusieurs fois de suite!», explique Christophe Portier Fleury.

Les encadrants de la FAFE relèvent que «des liens indéniables se sont créés entre les requérants», ainsi qu’avec eux. Il y a eu de «nets progrès en français». Enfin une «grande assiduité» a été constatée. Il s’agit pourtant d’un travail fastidieux, explique Christophe Portier-Fleury, car tout doit être fait manuellement et les sites sont parfois difficiles d’accès.

Perspectives

«À la DGE-BIODIV, on est très contents de travailler avec les migrants. Je les conseillerais chaleureusement», souligne Christophe Portier-Fleury. La FAFE et la DGE souhaitent reconduire le projet. Ce modèle d’action est déjà mis en place avec des communes, comme le rappelle Evi Kassimidis. «En 2016, à fin septembre, nous comptions des collaborations avec 17 communes vaudoises. Il y a par exemple eu plusieurs programmes d’assainissement de cours d’eau à Nyon et à Commugny.»

Le groupe au complet début juin. Les migrants sont intervenus sur des zones alluviales d’importance nationale, le long de la Venoge, à Denges et à Bussigny – (FAFE).

VIDÉO: des migrants assainissent les berges de la Venoge

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Plantes exotiques

Christophe Portier-Fleury travaille à la DGE-BIODIV. Ils sont deux gestionnaires de la nature et s’occupent de tout le canton – (bic).

On appelle plantes «exotiques» (ou «néophytes», c’est-à-dire «plantes nouvelles») les espèces introduites en Europe après la découverte de l’Amérique en 1492. Certains de ces végétaux se répandent massivement aux dépens des espèces locales.

La flore suisse se compose d’environ 3000 espèces. 550 d’entre elles sont néophytes, et 57 envahissantes, provenant surtout d’Asie et d’Amérique du Nord. Afin que son intervention soit la plus efficace possible, le Canton de Vaud lutte en priorité contre douze d’entre elles.

Dommages

Ces espèces posent des problèmes de santé publique, que ce soit le pollen très allergène de l’ambroisie ou le latex photosensible de la berce du Caucase, qui peut provoquer des brûlures au 2e et 3e degré. Il y a un impact économique: le séneçon du Cap, le bunias d’Orient ou le buddléia provoquent des pertes de rendement dans l’agriculture, des intoxications du bétail et une augmentation des coûts d’entretien des forêts. Certains ouvrages en bord de rivière, comme des ponts et des pylônes, peuvent être indirectement fragilisés par la berce, la renouée du Japon ou l’impatiente glanduleuse, qui favorisent l’érosion. Ces espèces qui menacent la biodiversité, puisqu’elles n’ont pas d’insectes prédateurs et croissent plus vite que les plantes locales, engendrent en Suisse environ 20 millions de dommages par an.

Intervention

Mieux vaut anticiper, insiste Christophe Portier-Fleury. Le prix de la lutte et de l’élimination croît selon l’état d’expansion des plantes. Cela peut aller très vite! Il conseille d’établir un plan d’action réaliste et effectuer un suivi des sites sur plusieurs années.

Des fiches sur les douze espèces prioritaires à destination des communes peuvent être téléchargées sur www.vd.ch. Elles décrivent les plantes (morphologie, mode de dissémination, etc.) et détaillent les méthodes de lutte (aide à la décision sur le terrain, description des mesures de lutte avec leurs coûts, élimination, etc.).

> Télécharger les fiches sur les douze espèces prioritaires

> www.infoflora.ch

Programme d’occupation

Le travail des migrants consistait, entre autres, à arracher la renouée du Japon, «la pire, car la plus costaude!», précise Christophe Portier-Fleury. Elle se régénère très vite à partir d’un petit fragment de tige ou de rhizome» – (bic).

Les programmes d’occupation sont des travaux d’utilité publique qui aident les migrants à entrer dans le monde du travail. Les participants sont volontaires. À la fin du mois de septembre 2016, 149 requérants avaient participé à ces programmes, dénombre Evi Kassimidis.

Nature et culture

«Ces travaux sont souvent organisés en partenariat avec les services de la voirie des communes: nettoyage des lieux publics, parcs et forêts, pâturages…», explique la porte-parole de l’EVAM. Des migrants ont également prêté main-forte lors d’événements culturels, pour le montage et démontage des infrastructures, le service de la nourriture, ou l’accueil. Par exemple, lors du Festival de la Cité à Lausanne, ou durant l’été, des migrants travaillent à la plage de Vevey.

Bénéfice de ces programmes pour les migrants? «Le sentiment de faire quelque chose qui peut être apprécié par les citoyens de ce pays», explique Evi Kassimidis. Et dans les événements culturels, ils peuvent assister gratuitement aux spectacles.

Formation professionnelle

L’EVAM propose par ailleurs des programmes de formation et de pratique professionnelle en technique d’entretien, peinture, santé/social (pour devenir auxiliaire de santé) et cuisine.

> www.evam.ch

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Actualités

Nouveau format: visitez la maison de l’Élysée

Vous êtes invités à entrer dans la maison de l’Élysée, à Lausanne, grâce à des photos 360°. Le bâtiment est le lieu officiel de réception du Conseil d'État. Depuis que le château Saint-Maire est en rénovation, le collège gouvernemental y tient également sa séance hebdomadaire. Vous trouverez des informations multimédias à son sujet au fil de votre visite.

La Gazette a ouvert ce printemps un laboratoire pour explorer d'autres formats et outils d’information: infographies, vidéo, animations, etc.

PHOTO 360°: entrez dans la maison de l'Élysée

Cliquez sur l'image pour entrer dans la maison de l'Élysée (à visualiser de préférence sur Explorer 11 ou un autre navigateur récent)

Entrer dans la bâtisse et naviguez dans la photo 360° avec votre souris ou en bougeant votre smartphone ou tablette.

> Accédez à la PHOTO 360°

Participez à notre laboratoire

Vous aimeriez comprendre rapidement un dossier complexe de l’État ou expliquer à l’interne une problématique complexe que vous gérez? Vous êtes membres du CHUV, de l’UNIL, de l’administration cantonale ou travaillez dans un établissement scolaire? Envoyez-nous des propositions de sujets à info.gazette(at)vd(dot)ch (en indiquant «nouveau format» dans le titre du message). Nous les traiterons dans nos prochains numéros, dans le format que nous jugerons le plus efficace.

> Visitez la réserve «mixte» des gorges de l'Orbe (Gazette 272)

> 6 siècles d'archives numérisées (Gazette 271)

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Tout un système cardiovasculaire parcouru… avec des podomètres!

Cette année, les 1074 participants à l’action «Ҫa marche avec mon podomètre!» ont cumulé 133'801'271 pas en deux semaines, soit 100'346 km, soit encore la longueur qu’atteindrait l’ensemble des vaisseaux sanguins d’un adulte mis bout à bout. Au terme de ce périple administratif pédestre, trois équipes ont été primées et tous les marcheurs félicités.

Entre le 12 et le 25 septembre, 10'354 pas ont été effectués quotidiennement, en moyenne, par les collaboratrices et collaborateurs de l’État inscrits à l’action «Ҫa marche avec mon podomètre!» (seuls les comptes complétés correctement sont pris en compte pour ce chiffre). C’est plus que les 10'000 pas journaliers recommandés pour combler le déficit d’activité physique constaté auprès de plus des deux tiers de la population adulte suisse. Autant de petites foulées qui ont permis à chacun de prendre soin de sa santé… et, précisément, de son système cardiovasculaire.

Trois récompenses fruitées

Avec 18'391 pas quotidiens en moyenne par personne, l’Office d’impôt des districts de Lausanne et Ouest lausannois remporte le prix du plus grand nombre de pas. Le prix du mérite récompense la Policlinique médicale universitaire (PMU), fidèle depuis huit ans, qui détient le record de participation 2016, grâce à 51 comptes dûment complétés, et qui a augmenté sa moyenne de pas par personne cette année. Enfin, le Service de la population (SPOP) a obtenu le prix du hasard. Les trois entités recevront une corbeille de fruits chaque lundi de novembre.

Le Service de la santé publique (SSP) et le programme cantonal «Ҫa marche!», organisateurs de l’action, félicitent les vainqueurs et tous les participants.

Succès grandissant

Depuis sa première édition en 2008, «Ҫa marche avec mon podomètre!» a fait du chemin. «C’est une action qui plaît et qui a pris de l’ampleur», se réjouit Chloé Meillard, organisatrice. En 2008, 7 entités étaient inscrites, elles étaient 24 l’année suivante, en 2014, 65 équipes ont participé et 70 en 2016.

Cette année, deux activités ont été proposées à Lausanne, et, pour la première fois une à Vevey et une à Yverdon-les-Bains. La traditionnelle balade avec Pierre Corajoud, «toujours le must», sourit Chloé Meillard, a eu du succès (voir encadré). Celles et ceux qui ont participé aux initiations au nordic walking et au nordic propulsing ont constaté que ces techniques de marche avec des bâtons mobilisent le haut du corps et «mais sont assez intenses si on le fait bien!», explique l’organisatrice.

Prise de conscience

Le but de l’action «Ҫa marche avec mon podomètre!» est de montrer que la marche s’intègre facilement dans le quotidien, rappelle Chloé Meillard. Le podomètre permet de quantifier le nombre de pas faits chaque jour. «Changer de toutes petites choses peut avoir de belles retombées sur la santé», souligne l’organisatrice. Pour rappel, les instances de santé publique préconisent deux heures et demie d’activité physique d’intensité moyenne, c’est-à-dire entraînant un essoufflement léger, par semaine.

Balade insolite et podomètre

Une balade accompagnée par Pierre Corajoud a eu lieu dans le quartier sous gare, à Lausanne. Le groupe, composé d'une trentaine de marcheurs, a notamment traversé le parc de la HEP – (bic).

Podomètres enclenchés, une trentaine d’employés de l’administration cantonale a suivi Pierre Corajoud le 12 septembre pour une visite insolite dans le quartier sous gare de Lausanne.

Réuni sur le Boulevard de Grancy, le groupe écoute attentivement le guide. Seul boulevard de Lausanne, Grancy est créé en 1890 par des promoteurs qui souhaitent construire une vaste artère. Mais le projet pharaonique est rapidement abandonné et le boulevard rétrécit.

Les promeneurs se mettent en marche en direction du parc de Milan. Premier arrêt au chemin des délices, près de l’endroit où fut bâti le Grand-Montriond, une maison de maître édifiée au 18e siècle et dans laquelle Voltaire a séjourné pendant deux hivers. Anecdote suffisante pour que l’on donne son nom à la rue d’à côté. Après avoir traversé le parc de la Haute École pédagogique (HEP), le groupe s’arrête devant l’un des plus vieux arbres de Lausanne, un gigantesque platane qui se dresse dans un jardin sur le chemin des mouettes.

La petite troupe remonte finalement en direction du centre en empruntant la promenade de la ficelle, qui doit son nom à l’ancien petit train reliant Ouchy au Flon, avant l’avènement du M2. Ainsi s’achève la balade, qui a fait découvrir aux participants des cheminements oubliés et des endroits idylliques.

Une partie de l'équipe de l'ACI, grande vainqueure 2016. De gauche à droite: Jonathan Virgolin, Maude Périsset, Patrick Giacomini et Claude Mettraux – (bic).

Palmarès 2016

L’équipe de l’administration cantonale des impôts (ACI) s’est hissée à la première place du classement. Que ce soit pour faire des contacts ou pour préserver leur santé, tous les membres de l’équipe ont joué le jeu, explique Claude Mettraux. Les participants ont mis en place des astuces pour atteindre les 10'000 pas journaliers, comme ne plus prendre les transports publics sur de courtes distances. «Le plus étonnant c’est qu’on ne perd pas forcément plus de temps en se déplaçant à pied», constate Maude Périsset. Avec 1'544’817 pas effectués, l’équipe de l’ACI est désormais suffisamment entraînée pour livrer les déclarations d’impôts… à pied!

Primés pour leur fidélité

Les 51 membres de l’équipe de la PMU ont parcouru 5680 km, autrement dit, ils se sont rendus à Tachkent, en Ouzbékistan. La policlinique participe à l’action depuis ses débuts, et en a même été l'initiatrice explique Katarzyna Gornik Verselle. Recevoir le prix du mérite est donc une fierté. «Afin de motiver les collaborateurs, la direction s’est engagée pour la troisième année consécutive à financer chaque kilomètre parcouru pour soutenir une ONG», explique la référente de l’équipe. Cette année, 4800 francs ont été versés à Terre des hommes pour un programme au Burkina Faso.

Tirés au sort

Avec une belle moyenne de 11'103 pas par jour, l’équipe du SPOP est lauréate du prix du hasard. Nicolas Saillen, chef de service adjoint, est un fidèle de l’action; il y participe depuis quelques années afin de se dépasser, par challenge. Pour Marti Fiori, qui évite au maximum les transports publics, l’action permet de se rendre compte du nombre de pas effectués en un jour.

Pour rester en forme

Le site de l'action «Ҫa marche!» (www.ca-marche.ch) promeut le mouvement et une alimentation équilibrée – (capture).

Pour rester actif et prendre soin de sa santé tout au long de l’année, le site du programme «Ҫa marche! Bouger plus, manger mieux» met à disposition les outils suivants:

  • une carte interactive et un agenda où sont recensées les activités sportives du canton
  • un outil pour trouver un partenaire de sport (par région et par discipline)
  • des recommandations en matière d’alimentation et d’activité physique pour toutes les catégories d’âge
  • un planificateur de menus
  • une recette par semaine élaborée par une diététicienne

    > www.ca-marche.ch

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Collègue sportif: Pascal Piemontesi, policier et lutteur

Des collaboratrices et collaborateurs de l'État de Vaud combinent leur travail avec une passion sportive et se dépassent pour obtenir des résultats exceptionnels. Pascal Piemontesi est gendarme à Échallens, mais aussi lutteur depuis une dizaine d’années. Il est l'un des six Vaudois à avoir été sélectionné pour la Fête fédérale de lutte suisse à Estavayer en août dernier.

Pascal Piemontesi a commencé la lutte suisse à 17 ans, quelques années avant de rejoindre la Police cantonale vaudoise. C'est au sein du club de Mont-sur-Rolle qu'il découvre ce sport national. Le futur gendarme se passionne rapidement pour cette discipline qui a su garder ses origines anciennes et qui promeut «des valeurs saines comme la convivialité, les traditions et le respect», explique-t-il. À côté de la lutte, Pascal Piemontesi travaille comme gendarme, profession qu'il souhaitait exercer depuis de nombreuses années afin d'être proche de la population. Le lutteur dit y retrouver la tradition et le respect véhiculés au sein de la lutte, ce qu'il apprécie particulièrement.

Trouver un équilibre

Jongler entre le travail et les entraînements n'est pas toujours évident. Grâce au soutien de sa hiérarchie, le sportif a pu baisser son temps de travail à 60 % pendant deux ans afin de se préparer pour «la Fédérale» à Estavayer. Cela lui a permis de s'entraîner jusqu'à dix fois par semaine! Aujourd’hui, il travaille à nouveau à 100%, ce qui lui laisse moins de temps pour pratiquer la lutte. Pour concilier au mieux travail et passion sportive, «l'important est de trouver un équilibre, de rester à l'écoute de son corps et de garder du temps pour ses amis», confie le lutteur.

Décrocher une couronne fédérale

La saison de lutte 2016 fut l'une des meilleures pour le gendarme, qui a gagné six couronnes cantonales. Bien qu'il n’ait pas réussi à décrocher une couronne fédérale à Estavayer, le lutteur ne baisse pas les bras et espère continuer à progresser en vue de la prochaine Fête de lutte suisse, qui aura lieu en 2019 à Zoug.

Appel à volontaires

Vous êtes collaboratrice ou collaborateur de l’État de Vaud (dans l’administration, au CHUV, à l’UNIL, dans l’enseignement, autre) et alliez travail et passion sportive de haut niveau. Faites-le nous savoir par courriel à l’adresse info(dot)gazette(at)vd.ch.

Pascal Piemontesi dit retrouver la tradition et le respect véhiculés au sein de la lutte dans son métier de gendarme – (bic).

Histoire de la lutte suisse

Pascal Piemontesi a pris part à sa 3e Fête fédérale de lutte à Estavayer en août. Il est l'un des trois Romands à avoir fait huit «passes», combats d’une durée de cinq à huit minutes dans le vocabulaire de la lutte – (N. Blanchette).

Sport national souvent méconnu en Suisse romande, la «lutte à la culotte» ou «lutte suisse» trouve ses origines dans les zones alpines alémaniques. Il est difficile de dater précisément les premières compétitions de lutte.

Du passe-temps pour bergers au sport national

La lutte a été popularisée par les paysans et bergers d’alpage de la Suisse centrale durant le 17e siècle. C’est à cette époque que la culotte, élément-clé de la discipline, fait son apparition. Short large en toile de jute muni d’une ceinture, cet accessoire constitue un moyen de se mesurer aux hommes d’une autre vallée sans abîmer leur vêtement. Au 19e siècle, ce qui était un passe-temps pour les bergers devient progressivement un sport national. Ce sont notamment les sociétés de gymnastique qui font connaître la discipline dans les villes et sur le plateau suisse.

Aujourd’hui, la popularité des fêtes de lutte a fortement augmenté. Véritable phénomène alémanique, le «Schwingen» est de plus en plus répandu au sein de la population francophone. Toutefois, cette année à Estavayer, seuls 27 Romands ont été sélectionnés sur 275 participants.

Et les femmes?

La lutte est un sport éminemment masculin. La participation des femmes aux Fêtes fédérales de lutte est strictement interdite. Les amatrices du sport de combat doivent ainsi se contenter de combattre au sein de leur propre association. Les seules femmes autorisées à entrer dans l’arène sont les demoiselles d’honneur revêtues de l’habit traditionnel de leur canton. Cependant, pour la première fois depuis sa création, la Fête fédérale de lutte est dirigée par une femme.

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Les réponses du quiz estival de La Gazette

Cet été, vous avez été 143 à participer au concours de La Gazette. L’occasion par exemple d’apprendre que la toiture du nouveau Parlement est recouverte de 22'478 tuiles. Après un long suspense, voici les réponses tant attendues aux questions du concours!

Une cérémonie de remise des prix en l’honneur des gagnants aura lieu début novembre. Un reportage vidéo sera consacré à cet événement dans La Gazette de décembre.

Un grand merci à toutes celles et ceux qui se sont trituré les méninges avec les questions numériques de ce quiz d’été. Voici (enfin!) les réponses.

Les réponses

  1. Combien y a-t-il de services à l’État de Vaud? 40
  2. Combien y a-t-il de tuiles sur la nouvelle toiture du Parlement (au-dessus de la salle parlementaire uniquement)? 22’478
  3. Combien de chiens policiers travaillent-ils avec la gendarmerie vaudoise? 19
  4. Quelle est la longueur du périmètre du territoire cantonal (en km)? 750
  5. Combien d’heures le Conseil d’État a-t-il siégé en 2015? 220
  6. Combien le site vd.ch proposait-il de pages consultables au 1er juin 2016? 24'858
  7. Combien d’élèves ont-ils effectué leur rentrée des classes en degrés obligatoires (1re-11e) dans le canton de Vaud en août 2015? 89'781
  8. Quel était l’âge moyen des collaborateurs de l’État en juin 2016 (en années)? 44
  9. Combien d’urgences ont-elles été traitées au CHUV en 2015? 39’592
  10. Combien de prêts ont-ils été effectués par la Bibliothèque cantonale et universitaire en 2015 (sites Unithèque, Riponne, Internef, HEP, Provence, y compris prêts entre bibliothèques externes)? 626’394
  11. Combien y avait-il de femmes dans le canton de Vaud au 31 décembre 2015? 391’716
  12. Combien de vidéos ont-elles été mises en ligne sur la chaîne YouTube de l’État de Vaud en 2015? 42
  13. Combien de personnes ont-elles été naturalisées dans le canton de Vaud en 2015? 4507
  14. Quelle est la taille du plus petit animal empaillé des collections du Musée cantonal de zoologie (en cm)? 6
  15. Combien d’habitants comptait la commune la moins peuplée du canton de Vaud en 2015? 58
  16. Combien de contrôles techniques ont-ils été effectués sur des bateaux dans le canton de Vaud en mai 2016? 498
  17. En quelle année l'État de Vaud a-t-il acquis son premier ordinateur? 1961
  18. Combien de nouveaux habitants sont-ils arrivés dans le canton de Vaud en 2015? 12'100

Le nombre de tuiles qui recouvrent le nouveau Parlement a été donné à La Gazette par Pascal Jeker, architecte dans le bureau en charge du chantier, l'Atelier Cube à Lausanne – (J.-B. Sieber/ARC).

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Reportage

Le journal «Tintin» a été interdit dans le Pays de Vaud en 1953. Qu’en serait-il aujourd’hui?

La mesure a de quoi faire sourire aujourd’hui. Et pourtant, le journal «Tintin» a bel et bien été interdit dans le canton de Vaud en 1953. Retour sur cet événement peu banal et évocation des moyens dont dispose actuellement l’État de Vaud pour interdire une publication.

Tintin et le canton de Vaud, c’est d’abord l’amour d’Hergé pour la région de La Côte. L’auteur a passé plusieurs vacances à l’Hôtel de la plage à Gland. Il s’est ensuite directement inspiré du physicien vaudois Auguste Piccard pour créer le personnage de Tryphon Tournesol. Or, c’est justement lancés à la recherche de ce dernier que Tintin et le Capitaine Haddock débarquaient il y a soixante ans à Nyon, route de Saint-Cergue 113, pour y rencontrer le professeur Topolino, dans l’album L’Affaire Tournesol, publié en 1956.

Le journal «Tintin» interdit pour immoralité

Cependant, trois ans plus tôt, Tintin et d’autres bandes dessinées bien connues de l’époque, notamment Zorro ou Michel Vaillant, ne semblaient pas faire l’unanimité en terres vaudoises. À tel point que, comme le révélait un article de 24 heures («1953: Vaud interdit le journal Tintin», 3.10.2012), une circulaire datée du 14 février 1953 issue du Département de justice et police du canton interdit pour immoralité la vente de certaines publications à des jeunes en âge de scolarité. Le journal Tintin en fait partie (voir encadré).

«La notion d’immoralité concernant cette publication est finalement assez vague et cela reste difficile de voir où était le problème, explique Jérôme Guisolan, archiviste aux Archives cantonales. Mais il faut garder à l’esprit que c’est le journal Tintin (hebdomadaire contenant des histoires courtes d’autres auteurs également) et non les albums qui ont été interdits.» À peine prononcée, la décision du Conseil d’État n’avait en tout cas pas manqué de faire réagir. L’Ambassade de France, par l’intermédiaire de son attaché culturel, avait dans la foulée défendu la maison d’édition tricolore du journal avec un ton des plus explicites (voir encadré).

Évolution de l’intérêt public et de la liberté de la presse

Finalement, le Conseil d’État reviendra sur sa décision en publiant dix jours plus tard une rectification de la fameuse circulaire afin d’écarter le journal Tintin de la liste. Cet événement pour le moins insolite permet de s’interroger sur les moyens aujourd’hui à disposition du Canton pour interdire une publication.

Comme le rappelle Alexia Mayer, conseillère juridique au Service juridique et législatif (SJL), il existe une loi cantonale sur la presse datant de 1937 (LPresse). En vertu de l’article 12, l’État peut «interdire l'exposition publique, le colportage, la vente sur la voie publique et la vente à des mineurs âgés de moins de dix-huit ans, de publications de nature à porter atteinte à la morale ou à provoquer des actes délictueux.» Toutefois, à la connaissance du SJL, cet article n’a pas été appliqué depuis de nombreuses années, précise la conseillère juridique. Qui plus est, la notion d’intérêt public a évolué au cours du temps et la liberté de la presse est aujourd’hui mieux protégée (avec notamment un article dans la Constitution fédérale).

> Lire l’article paru dans 24 heures

> LPresse

Lettre de l’Ambassade de France au conseiller d’État Pierre Oguey

L’Ambassade de France réagit dix jours après la diffusion de la circulaire d'interdiction. Cliquez sur l'image pour l'agrandir – (acv).

Dans une lettre du 24 février, Henri Guillemin, attaché culturel français, demande au conseiller d’État vaudois Pierre Oguey, chef du Département de l’instruction publique, de revenir sur l’interdiction du journal Tintin. L’attaché culturel a été sollicité par l’éditeur français du périodique.

Extraits

«Monsieur le Conseiller d’État (…),

Je me permets de vous importuner pour une question bien minime et qui, cependant, je crois, provoque une sorte d’aimable tempête dans le canton de Vaud. Il s’agit de l’interdiction de Tintin!

(…)

Je connais très bien ce personnage de Tintin qui constitue une sorte de membre de notre famille, car mes quatre enfants successivement en ont fait leur ami, et nos deux derniers continuent à le tenir pour un frère bien-aimé.

Nous attacherions du prix à une révision éventuelle de cette interdiction, un peu surprenante, prononcée le 14 février par les autorités vaudoises, et je viens ici vous présenter un placet en faveur de la levée d’écrou du jeune prisonnier.

(…)

Henri Guillemin,

Attaché culturel et d’information»

Couverture de la première édition du journal «Tintin», le 26 septembre 1946 (Hergé-Moulinsart 2016).

Hergé au mudac

L'exposition «Le monde d'Hergé» est visible jusqu'au 15 janvier 2017 au mudac à Lausanne – (D. Gagnebin De Bons/mudac).

Une exposition sur Tintin et Hergé est à découvrir au Musée de design et d'arts appliqués contemporains (mudac) jusqu'au 15 janvier 2017.

«Le monde d’Hergé» présente l'univers du maître de la ligne claire, grâce à des planches originales, documents d'archives, photos et travaux inédits. Les multiples facettes d'Hergé, tour à tour illustrateur, caricaturiste, affichiste, graphiste sont explorées.

L'exposition a été conçue par le Musée Hergé de Louvain-la-Neuve.

> «Le monde d’Hergé». Exposition au mudac, à Lausanne, jusqu’au 15 janvier 2017: ma-di: 11-18h.

> Voir une vidéo de présentation

> Site du mudac

«Littérature immorale»

La circulaire S/185 est conservée aux Archives cantonales vaudoises, sous la cote ACV, S 66/380. Cliquez sur l'image pour l'agrandir – (acv).

Le 10 décembre 1952, le Grand Conseil demande «que le Conseil d’État prenne toutes les mesures utiles afin d’empêcher la vente à la jeunesse de publications malsaines et d’encourager toute initiative ou toute institution propres à développer une lecture saine pour la jeunesse.» Dans une circulaire du 14 février 1953, le Département de justice et police dresse une liste de publications «immorales». Celle-ci complète une autre liste datant du 31 décembre 1948.

Extraits

« (…) le Département de justice et police, d’entente avec le Département de l’instruction publique et des cultes, invite les Municipalités à:

1. interdire l’exposition publique de tous écrits ou images immoraux ou indécents, cette interdiction comprenant l’affichage, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des magasins, kiosques, établissements publics, et tous autres où le public a accès;

2. interdire la vente et la remise à des mineurs en âge de scolarité des publications périodiques ci-après (…):

Aventures de Pecos Bill, le légendaire héros du Texas

34-Caméra

Le Capitaine Ricardo raconte une aventure

Collection Tarzan

L’Intrépide

Les nouvelles aventures de Victor Vincent (cap. Ricardo)

Petits Moineaux

Le Petit Sheriff

Super Aventure

Super Boy

Tintin

Vaillant

Zorro

(…)»

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Développement durable et restauration collective… de la graine à l’assiette

En novembre 2014, l’État de Vaud a mis en place une stratégie pour promouvoir les produits locaux et de saison dans la restauration collective. L’objectif est que leur consommation augmente dans chaque cantine publique et parapublique vaudoise. Les responsables des cafétérias d'Agrilogie à Marcelin, de l’Unithèque à l'UNIL et du CHUV parlent de leurs expériences.

Chaque année, 18 millions de repas sont servis dans les cantines publiques et parapubliques (écoles, accueil de jour des enfants, EMS, institutions socio-éducatives, hôpitaux). La stratégie cantonale se concrétise actuellement en trois axes: formation des cuisiniers et acheteurs de denrées alimentaires; diagnostic des achats des cuisines avec l’outil Beelong (voir encadré) et développement de plate-formes producteurs/acheteurs.

Des outils pour consommer local

L’Unité de développement durable (UDD) anime des cours pour les cuisiniers et responsables des achats au Centre d’éducation permanente (CEP). L’objectif est de comprendre les enjeux d’une alimentation locale et de saison, de prendre connaissance d’expériences réussies et de travailler en réseau. En complément, le diagnostic Beelong, outil d’évaluation de l’impact environnemental mis au point à l’École hôtelière de Lausanne, fournit un appui méthodologique pour entreprendre des actions qui améliorent le bilan écologique de nos repas.

En parallèle, le Service de l’agriculture et de la viticulture (SAVI) envisage de créer une plate-forme producteurs/acheteurs. «Ce qu’on veut, c’est mettre en contact l’offre et la demande», explique Geneviève Favre de Prométerre, l'association faîtière des agriculteurs.

Une alimentation responsable

En encourageant l’application de principes de développement durable dans les cantines, l’État souhaite soutenir les activités agricoles sur le territoire. Une alimentation locale diminue la consommation d’énergie et la production de CO2 dus aux modes de production et aux transports. «La bonne surprise c’est que de nombreux cuisiniers travaillent déjà avec des produits de proximité», constate Gaël Gillabert de l’UDD.

L’État de Vaud organise le 16 novembre, dans le cadre de la manifestation Gastronomia à Lausanne un événement intitulé: «La traçabilité des produits alimentaires dans la restauration collective: quels est le rôle des acteurs de la distribution?» (sur invitation).

> www.vd.ch/udd

Le réfectoire de l’Unithèque à l’UNIL

Nino Cananiello, directeur de la cafétéria de l'Unithèque, et Mélanie Bocale, en charge de l'administration – (bic).

Dans le réfectoire de l’Unithèque, dirigé par Nino Cananiello, le «fait maison» a toujours été privilégié. Près de la moitié des produits viennent de Suisse et sont travaillés directement en cuisine. Les fruits et légumes étaient déjà achetés auprès d'agriculteurs de la région. Presque tous les fruits et légumes servis à la cantine de l’Unithèque proviennent de petites exploitations des environs de Lausanne en été et dans une proportion de 70% en hiver. Mais le rapport Beelong, effectué en 2013, a permis à Nino Cananiello de se rendre compte qu’il pouvait acheter davantage auprès des nouveaux producteurs régionaux. Le bilan a également été présenté aux cuisiniers. «L’important, c’est de travailler avec des personnes proches dont les produits correspondent tout à fait à mes attentes», souligne Nino Cananiello.

Une alimentation locale diminue la consommation d'énergie et la production de CO2 dus à la production et au transport – (UDD).

Restaurant Agrilogie à l’École d’agriculture de Marcelin

Étienne Gonvers, chef de cuisine du restaurant Agrilogie à Marcelin – (bic).

Étienne Gonvers, chef de cuisine du restaurant Agrilogie à Marcelin, est sensible à l’achat de produits locaux et de saison. 80% des fruits et légumes utilisés proviennent du jardin à côté du restaurant. Beelong lui a permis d’aller plus loin dans sa démarche. «Cet outil a été une prise de conscience», explique le chef de cuisine. Par exemple, Étienne Gonvers n'utilise désormais plus de lentilles provenant du Canada, mais leur préfère une espèce cultivée à La Sarraz, dans le canton de Vaud. La recette de la sauce à salade a également été rectifiée. Aujourd’hui, elle est «faite maison» et avec du colza suisse. «Beelong nous a fourni un rapport détaillé qui nous a permis d’identifier directement ce que nous pouvions améliorer», se réjouit le chef de cuisine. «L’avantage de cette démarche n’est pas seulement qu'elle est écologique, elle permet aussi de faire vivre les agriculteurs de la région, ajoute Étienne Gonvers. Néanmoins, cette pratique implique que les mêmes produits reviennent régulièrement. À nous de les cuisiner différemment!»

Les cafétérias du CHUV

Patrice Didier, responsable des restaurants du personnel du CHUV – (bic).

Sous la responsabilité de Patrice Didier, les restaurants du personnel du CHUV (Cité hospitalière du Bugnon, Centre universitaire de traitement et réadaptation Sylvana et les bâtiments du Département de psychiatrie) servent environ 6000 repas journaliers, ce qui fait de l’établissement hospitalier le plus grand «restaurant» du canton. Au CHUV, 56% des aliments servis dans les assiettes sont de provenance suisse. Pour améliorer les pratiques d’achats, quelques cuisiniers assistent aux cours donnés au CEP. Le responsable, attentif à la provenance des produits, a également fait appel en 2015 à Beelong. Le rapport indique notamment que le jus d’orange qui est servi dans les cafétérias pèse lourd sur le bilan environnemental. «Nous sommes obligés de proposer du jus d’orange, explique Patrice Didier, car nos consommateurs y sont habitués, même si c’est un produit qu’on ne peut pas se procurer ici. Pour améliorer notre offre nous allons également mettre sur la carte du jus de pomme suisse».

L’outil Beelong

L'outil Beelong permet aux établissements qui y recourent d'évaluer leur empreinte écologique – (beelong.ch).

Beelong donne aux professionnels de la restauration des conseils et des guides pratiques pour augmenter leur offre de produits locaux et de saison. Cet outil évalue l’empreinte écologique d’un établissement en livrant un rapport détaillé sur l’impact environnemental des aliments servis dans les assiettes. Les tickets d’achat de tous les aliments sont comparés avec une base de données de plus de 30'000 produits. L’analyse se base sur des critères tels que la provenance, la saisonnalité, le mode de production, l’impact sur le climat et les ressources ainsi que le processus de transformation des produits. Le rapport donne ensuite une note allant de A à G qui détermine la performance environnementale de chaque aliment servi et du restaurant de manière globale.

> www.beelong.ch

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Brèves

Allocations familiales en hausse

(Kzenon/fotolia)

Le montant des allocations familiales a augmenté le 1er septembre. Cette décision fait suite à la votation cantonale sur la réforme vaudoise de l'imposition des entreprises (RIE III).

Pour toutes les catégories de bénéficiaires (hors activité agricole) dans le canton de Vaud, les montants minimums d’allocations familiales appliqués sont les suivants:

  • allocation pour enfant de moins de 16 ans révolus: 250 fr. pour le 1er et 2e enfant; 370 fr. dès le 3e enfant
  • allocation pour enfant invalide de 16 à 20 ans: 330 fr. pour le 1er et 2e enfant; 450 fr. dès le 3e enfant
  • allocation pour enfant en formation professionnelle ou aux études (du premier mois à la fin de la formation, ou au plus tard jusqu'à 25 ans révolus): 330 fr. pour le 1er et 2e enfant; 450 fr. dès le 3e enfant
  • allocation de naissance ou d'adoption: 1500 fr. L'allocation est doublée en cas de naissance multiple ou d'acceuil simultané de plus d'un enfant en vue d'adoption (l'administration cantonale vaudoise verse 1600 fr. à ses employées ayant droit)

    > Plus d’infos sur les allocations familiales

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Offre de formation continue 2017: cap sur l'innovation

Le Centre d'éducation permanente (CEP) a publié son offre de formation 2017. Les nouveautés sont essentiellement axées sur la diversification des apprentissages.

Aide au choix

Une nouvelle rubrique a été associée au descriptif des cours sur le site web. Elle propose des formations pour aller plus loin et enrichir les compétences développées.

Actualités et outils

Une équipe d’e-veilleurs scrute l'actualité et propose chaque semaine des articles, vidéos, infos pratiques et autres ressources traitant des thèmes au centre de vos fonctions.

Clients explorateurs

Pour développer de nouvelles formules, tester et enrichir des prototypes, le CEP vous invite à participer gratuitement, pour une heure ou un jour, à de nouvelles séquences de formation.

> Lien vers la rubrique actualités et outils

> Inscriptions / Voir la vidéo «Devenez clients-explorateurs!»

> Lien vers le catalogue 2017

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Restauration du portail principal de la cathédrale

La circoncision, claveau après nettoyage (K. Queijo).

Le 11 octobre, après quatorze mois de travaux de conservation et de restauration, le portail Montfalcon qui entoure l’entrée principale de la cathédrale de Lausanne a été inauguré.

La réhabilitation des sculptures de la fin du 19e siècle a nécessité l’intervention de 35 personnes d’une douzaine d’entreprises spécialisées. Afin de conserver les sculptures, les micro-organismes et la croûte noire qui se développaient sur la pierre depuis plus d’un siècle ont été enlevés.

Le portail a été reconstruit entre 1892 et 1909, sur la base de l’œuvre originale commencée en 1515 sous l’impulsion de l’évêque Aymon de Montfalcon et encore inachevée à la Réforme en 1536. Il a été rétabli par le sculpteur vaudois Raphaël Lugeon (1862-1946) en calcaire de Lens, un matériau résistant.

Invisible durant les travaux, le portail Montfalcon a été découvert à l’occasion d’une brève cérémonie.

> Lire le communiqué

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Programme de dépistage du cancer du côlon

L'État de Vaud déploie un programme de dépistage du cancer du côlon. Les personnes âgées de 50 à 69 ans résidant dans le canton seront invitées par courrier à y prendre part.

Chaque année, environ 400 nouveaux cas de cancer du côlon sont diagnostiqués dans le canton de Vaud et 130 personnes en décèdent. Le programme vise à améliorer la détection précoce du cancer colorectal, dont dépend le pronostic de la maladie.

Les personnes concernées pourront réaliser soit un test immunologique de recherche de sang dans les selles tous les deux ans, soit une coloscopie optique tous les 10 ans. Les tests sont exemptés de franchise. Seuls 10% de leur coût reste à la charge des personnes.

Ce dispositif, pionnier sur un plan national, est coordonné par la Fondation vaudoise pour le dépistage du cancer.

> Plus d'infos: www.fvdc.ch

> Lire le communiqué

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VIDÉO: soirée de présentation du PALM 2016

Cliquez sur l’image pour voir la vidéo

Jeudi 6 octobre, le Projet d'agglomération Lausanne-Morges de troisième génération (PALM 2016) a été présenté lors d'une conférence à Beausobre. La soirée lançait aussi la mise en consultation publique, qui s'est achevée le 30 octobre.

Les élus des communes du périmètre de l'agglomération étaient présents. Les conseillères d'État Jacqueline de Quattro, en charge du territoire, et Nuria Gorrite, en charge des infrastructures, ont notamment pris la parole.

Le PALM vise à développer l'agglomération Lausanne-Morges dans les domaines de l'urbanisation, de la mobilité, du paysage et de l'environnement, afin qu'elle accueille 80'000 habitants et 50'000 emplois supplémentaires d'ici 2030, en maintenant la qualité de vie et l'attractivité dont elle jouit.

> Voir la VIDÉO

> Lire le communiqué sur la mise en consultation

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Projet de budget 2017

Le conseiller d'État Pascal Broulis, lors de la conférence de presse – (J.-B. Sieber/ARC).

Le projet de budget de l’État pour l’année 2017 présente un excédent de revenus de 84'500 francs. L’augmentation des charges a été maîtrisée, tandis que la progression des recettes a été faible.

Le projet de budget 2017 finance les mesures du Programme de législature, tout en contenant les charges dans une croissance limitée à 2% (c’est-à-dire en respectant la limite fixée dans la planification de 2015).

Le budget 2017 prévoit une importante hausse des dépenses, notamment dans les domaines du social, de la santé, de l'enseignement, de la formation et de la culture. Cette augmentation s’explique principalement par l'accroissement de l'activité et des besoins en lien avec la pression démographique et le vieillissement de la population du canton. Fondée sur une conjoncture peu dynamique et incertaine, la progression des recettes est limitée, particulièrement à cause de la stagnation de l’impôt sur le revenu, qui représente 60% des recettes fiscales.

> Lire le communiqué

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Pratique

Pense te voir! De camber à enjamber, il n’y a qu’un pas

Le temps passe à grandes enjambées, emportant avec lui certains mots. Et l’on est parfois surpris de les réentendre, quand ils surgissent, au détour d’une phrase, là où on ne les attend pas. Comme ce verbe «camber», que le Larousse en ligne exécute de manière lapidaire «En Suisse, enjamber».

On associe à ce verbe transitif quelque chose de brièvement aérien; un parfum de liberté; de promenades en forêt, à l’écart des sentiers, quand il faut solliciter la musculature de ses jambes pour camber un torrent, un ruisseau; franchir un pas boueux. Ou au jardin, quand on cambe vite, par paresse, la plate-bande d’hortensias, histoire de s’éviter un laborieux détour par le sentier dallé.

Encouble étymologique

Camber, c’est avant tout une affaire musculaire. En cambant, on fait travailler ses extenseurs, ses quadriceps, ses péroniers latéraux, ses triceps suraux – sans oublier les fessiers. Donc ses jambes, pour faire court. Et de «jambe» à «cambe», il n’y a qu’un pas. Aujourd’hui, quand on gambade à Pampigny ou à Paris, on sait très bien de quoi on parle. On comprend donc bien le verbe «gamber», qui existait autrefois (du bas latin «gamba», «jarret du cheval, patte», mot lui-même issu du mot grec «kampê»*, qui désignait la courbure, l’articulation d'un membre). Mais ne nous prenons pas les pieds dans ces digressions étymologiques, qui risquent de nous faire perdre le fil.

Gare aux parlementaires et aux gouilles

On aurait tort, en fin de compte, de n’associer le verbe «camber» qu’aux seules escapades en plein air. Car le verbe s’est frayé un passage jusque sous les lambris disparus d’une assemblée tout à fait urbaine, où l’exiguïté des lieux obligeait un jeune député, aujourd’hui conseiller d’État, à jouer les gymnastes à l’heure de s’adresser à ses pairs. Et c’est bien ce verbe (d’origine grecque…), qui est naturellement venu aux lèvres de Pascal Broulis à l’heure d’évoquer ses souvenirs de feu la salle Perregaux: «Quand on devait monter au micro, il fallait camber souvent les pieds de plusieurs parlementaires; la salle était petite.» (voir la vidéo de La Gazette 268, dès 1’32’’)

Mais si les députés en chaussures de ville se cambaient parmi au Parlement, les coureuses et coureurs à pied de Romanel-sur-Lausanne, eux, s’entraînent dans des baskets plus adaptées aux inégalités du sol, aux fondrières que les pluies d’automne font dans les chemins creux. C’est bien pour cela qu’ils ont baptisé leur club les Cambe-Gouilles.

> Larousse en ligne

> *Glossaire des termes régionaux de Suisse romande et de Savoie

> «Pense te voir!» sur intranet

Les coureurs de Romanel ont de bonnes baskets… pour camber les gouilles! – (WoGi/fotolia).

Une entreprise collective

Jean Villard Gilles, qui affectionnait l'expression «Pense te voir!», aura été le premier contributeur de cette rubrique – (ALS/Fonds B. Moulin).

La rubrique «Pense te voir!» de La Gazette accueille historiettes, anecdotes, étymologies savantes ou populaires et autres coups de cœur lexicaux et linguistiques à sonorités vaudoises.

Un mot, une expression vaudoise que vous employez à tout bout de champ? Qui vous rappelle un souvenir vague ou précis ancré ici ou là dans le canton? Irremplaçable à vos yeux? Intraduisible? Qui vous fait sourire? Ou dont vous aimez tant les chantantes sonorités? Écrivez à info.gazette(at)vd(dot)ch. Vous pouvez proposer un mot ou une expression seuls ou, si la muse vaudoise vous emporte, un texte bref de votre cru. Sans omettre de préciser ce qui vous a fait choisir ce mot ou cette expression. On en parlera ici.

> Adresse d’envoi (mention: Rubrique «Pense te voir!»): info.gazette(at)vd(dot)ch

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Prendre en main son parcours professionnel (4/4): entreprendre un bilan de compétences

Réaliser un bilan de compétences permet de s’assurer que l’on est en adéquation avec la construction de son projet professionnel. Trois possibilités sont offertes au personnel de l’État pour faire le point. Avec cet article se clôt la série consacrée au parcours professionnel dans l’administration.

Connaissance de soi, développement de ses compétences et postulation ne font sens que si la collaboratrice ou le collaborateur a préalablement défini un projet professionnel. Plusieurs éléments permettent de construire ce dernier: notamment identifier le type d’environnement recherché, la nature des activités souhaitées (et celles à éviter), les connaissances et compétences mobilisables, voire définir précisément un poste ciblé. Dans tous les cas, le projet se traduira par un plan d’action qui permette d’atteindre son objectif.

Le bilan de compétences est une prestation offerte au sein de l’administration cantonale, qui souhaite ainsi accompagner son personnel dans la définition de son projet professionnel. Il existe trois possibilités pour faire le point.

Atelier collectif au CEP

L’atelier collectif donné par le Centre d’éducation permanente (CEP) permet de mener une première réflexion sur son parcours de vie, ses motivations et ses compétences. Cet atelier implique la même démarche qu’une formation; la direction doit donc donner son accord.

Bilan individuel du SPEV

Le bilan individuel proposé par le Service du personnel (SPEV) permet d’obtenir un feedback personnalisé sur son expérience. Il conduit à la rédaction d’un portfolio de compétences et la définition d’un projet et d’un plan d’action. Ce bilan peut se faire de manière confidentielle ou en accord avec sa hiérarchie.

Développement des compétences des cadres

La démarche de développement des compétences des cadres (DCC) permet aux cadres et spécialistes de l’administration cantonale vaudoise motivés par une évolution professionnelle de disposer, par l’intermédiaire d'outils comme le test de personnalité ou l’assessment, d’une meilleure connaissance de leur fonctionnement, en termes de points forts et de points de développement. Les participants sont encadrés par des spécialistes en recrutement et développement des compétences. Cette démarche comprend à la fois des étapes collectives et individuelles. Elle permet à ceux qui la suivent de clarifier leurs objectifs professionnels et les actions à entreprendre pour les concrétiser.

> Atelier du CEP

> Plus d’infos sur le bilan de compétences (intranet)

> Plus d’infos sur le DCC (intranet)

Le bilan de compétences permet de définir son projet professionnel et mettre en place un plan d’action – (fotomek/fotolia).

Quel métier cibler?

Le répertoire des emplois types est accessible sur le site www.vd.ch et sur l’intranet de l’État de Vaud – (capture).

L’État dispose d’un répertoire des emplois types (REM). Les grands types d’emploi y sont répertoriés et les missions, activités essentielles, compétences et qualifications requises pour chaque type de postes y sont décrites. Il est possible de faire des recherches par branche et famille de métier, par nom ou par mot clé. C’est un vivier d’informations utiles pour identifier des métiers et clarifier ses cibles professionnelles.

> Lien vers le REM (internet)

> Lien vers le REM (intranet)

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Produits de Marcelin à prix préférentiels et marché d'automne

Pommes, jus de pommes, miel et vin des Domaines de Marcelin et des Hospices Cantonaux, dont l’État de Vaud est propriétaire, sont disponibles pour le personnel de l'État à des prix spéciaux. Un marché d’automne aura lieu les 4 et 5 novembre au Service de l'agriculture et de la viticulture.

Pour bénéficier des rabais réservés au personnel de l'État sur les produits du terroir, chacun peut remplir le bulletin de commande (ci-dessous) jusqu’au 15 décembre 2016.

Les produits sont en vente sur place à Marcelin, à Morges, jusqu’au 23 décembre. Ils peuvent également être retirés sur demande à la Cave des Hospices cantonaux à Villeneuve, le samedi 17 décembre. Aucune livraison ne pourra être effectuée. Les pommes ne sont disponibles qu’à Marcelin.

Marché d’automne à Marcelin

Il est aussi possible de profiter des produits à prix spéciaux lors du marché d'automne les 4 et 5 novembre 2016. Dégustation de jus de fruits et de vin, vente de produits du terroir, restauration et cors des Alpes seront également au programme.

> Bulletin de commande pour le personnel de l’État (PDF)

> Marché d’automne: ve 4 novembre: 10-19h et sa 5 novembre: 9h30-14h (programme PDF)

> Retrait des produits: à Marcelin jusqu’au 23 décembre ou à la Cave des Hospices cantonaux à Villeneuve, samedi 17 décembre: 10-17h.

> www.vd.ch/agriculture

De nombreuses variétés de pommes peuvent être commandées ou achetées sur place lors des portes ouvertes – (dr).

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Avance AVS ou rente-pont?

Votre plan de prévoyance permet de partir à la retraite avant l'âge prévu par l'AVS. Comment maintenir votre niveau de revenu dans l'intervalle?

Le plan de prévoyance de la Caisse de pensions de l’État de Vaud (CPEV) permet de partir à la retraite avant l'âge ordinaire de l'AVS. Si tel est le cas, l'assuré reçoit dans un premier temps uniquement sa pension de 2e pilier, générant une lacune de revenu jusqu'au moment où il touchera également la rente AVS (1er pilier). Pour y remédier, la CPEV prévoit que l'assuré partant à la retraite et se retrouvant dans ce cas de figure puisse bénéficier d'un complément de revenu.

Rente-pont

La rente-pont est une rente mensuelle automatiquement accordée à l'assuré qui remplit les conditions. Elle est versée par la CPEV jusqu'au mois précédent l'entrée en vigueur de la rente AVS. Si l’assuré opte pour une rente AVS anticipée, possible dès 63 ans, le même principe s’applique. Le versement de la rente-pont cesse lorsque débute celui de la rente AVS anticipée. Les montants versés au titre de rente-pont sont acquis à l'assuré et ne doivent pas être remboursés.

Avance AVS

L'avance AVS est une prestation proche de la rente-pont, qui partage la même raison d'être: maintenir le revenu en attendant l'AVS. Cependant, elle se différencie par le fait que c'est une avance qui doit être remboursée par l'assuré. De plus, elle doit être demandée par ce dernier à la CPEV. Cette requête peut être faite en tout temps, mais au plus tard six mois avant le départ à la retraite.

Le montant de l'avance AVS est versé mensuellement dès la retraite CPEV et jusqu'à l'âge ordinaire de l'AVS. Ce montant est fixé par l'assuré, mais ne peut dépasser la rente AVS mensuelle maximale (2350 francs), sous déduction de la rente-pont éventuelle. En cas de décès durant cette période, le versement cesse.

Le remboursement de l'avance AVS est viager et débute à la fin de son versement. Il s'arrête au moment du décès de l'assuré, quel que soit le montant remboursé. Le remboursement est calculé sur la base d'une tabelle actuarielle incluse dans le règlement de prévoyance de la caisse.

L'avance AVS et la rente-pont peuvent être cumulées.

> www.cpev.ch

Pour les départs à la retraite avant l’âge ordinaire de l’AVS, deux compléments de revenus sont prévus: la rente-pont et l’avance AVS – (O. Le Moal/fotolia).

Comment ça marche?

Cliquez sur l'image pour l'agrandir – (cpev).

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Culture

Pas de panique au Musée de la main!

L’exposition «Pas de panique! La peur, notre meilleure amie ou notre pire ennemie?» au Musée de la main UNIL-CHUV emmène le visiteur à la découverte de cette émotion fascinante. L’occasion de tester à travers des expériences amusantes, la peur sous toutes ses formes… Frissons garantis!

Pourquoi avons-nous l’estomac qui se noue avant un entretien d’embauche? La chair de poule devant un film d’horreur et les poils qui se hérissent en présence d’une araignée? Ces expressions ne font pas référence au corps par hasard. La peur naît dans l’amygdale, à l'intérieur du cerveau, et s’exprime ensuite dans nos organes. Bien que cette émotion soit désagréable, la peur est normale et nécessaire. «Elle est l’assurance de notre survie», explique Pierre-Yves Frei, journaliste scientifique et l’un des deux concepteurs de l’exposition, avec la neuroscientifique Mona Spiridon. Ce système d’alarme permet de fuir ou de se défendre face au danger. Mais ce mécanisme qui nous protège peut parfois nous desservir, quand la peur est trop présente et qu’elle nous handicape dans la vie quotidienne.

Un parcours dans l’univers de la peur

L’exposition, conçue en deux parties, présente la peur normale et l’anxiété pathologique, en passant par la peur animale et nos phobies diverses. À l’aide de jeux interactifs et de panneaux explicatifs, les aspects neurologiques, physiologiques et comportementaux de cette émotion sont expliqués.

La première partie est consacrée à la peur «amie». La visite débute par le cerveau, dans lequel on entre par un œil immense et inquiet. On y découvre les régions de cet organe impliquées quand le mécanisme de peur se met en marche, avant de se propager dans le reste du corps. Le visiteur peut d’ailleurs tester cette émotion à travers différentes expériences amusantes. Comme par exemple, en visualisant sa réaction (et celles des autres) devant un petit film mystère. Le parcours se poursuit à la découverte de la peur animale. L’occasion de se mettre dans la peau d’un chat qui réagit face au danger: grâce à des effets 3D, le visiteur a de longs poils et ressemble à un chat ébouriffé.

La deuxième partie de l’exposition est quant à elle dédiée à la peur «ennemie». Le visiteur peut expérimenter ce que ressent une personne atteinte de troubles anxieux. Un espace de relaxation clôt la visite, où des brochures d’information présentent les approches thérapeutiques destinées aux personnes dont la peur est pathologique. «Le but de l’exposition est aussi de faire comprendre que le trouble anxieux est une maladie et non une faiblesse de caractère, comme cela est souvent perçu», rappelle Pierre-Yves Frei.

> «Pas de panique! La peur notre meilleure amie ou notre pire ennemie?». Exposition au Musée de la main UNIL-CHUV, jusqu’au 23 avril 2017: ma-ve: 12-18h, sa-di: 11-18h.

> www.museedelamain.ch

L'exposition sera visible au Musée de la main jusqu'au 23 avril 2017 – (affiche).

À vous de jouer! participez au quiz des phobies

Cliquez sur l'image pour accéder au quiz – (studio KO).

Saurez-vous identifier quelles phobies se cachent derrière ces noms à rallonge? Des entrées au musée et des catalogues de l’exposition sont à gagner.

> Accéder au QUIZ EN LIGNE

Conditions de participation

Seuls les collaboratrices et collaborateurs de l’État (soit les personnes dont le bulletin de salaire provient du Service du personnel de l’État de Vaud) seront récompensés. Le délai de participation est fixé au mercredi 30 novembre à minuit.

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Les sites internet des musées cantonaux font peau neuve

Avec un design adapté aux mobiles et un graphisme épuré laissant place à l’image, les nouveaux sites des musées cantonaux immergent les visiteurs dans l’univers riche et varié des différentes collections muséales.

Après une refonte du portail des musées cantonaux en 2015 (www.musees.vd.ch), c’était au tour des sites des musées de faire peau neuve cette année. Tout en ayant un gabarit commun, les sites se distinguent par un code couleur, une identité et un contenu qui leur est propre.

Refonte en deux étapes

Dans un premier temps, les responsables des sites des musées, accompagnés par le Bureau d’information et de communication (BIC), ont travaillé sur le nouveau design graphique et sur une réorganisation de l’agenda culturel du portail. Cette expérience a permis d’aborder la refonte des sites muséaux avec sérénité.

> Portail des musées cantonaux: www.musees.vd.ch

> Les sites des musées sont accessibles sur le portail, sous l'onglet «Musées cantonaux»

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Au Musée de zoologie, les parasites pullulent

Les parasites sont à l'honneur au Musée de zoologie jusqu'à l'été prochain. Le visiteur y découvre le mode de vie de la tique, du ver solitaire, en passant par la malaria, et bien plus encore.

Plus de 30 % des êtres vivants sont des parasites. Découvrir la vie de ces organismes qui grattent, picotent ou rendent malade permet de mieux comprendre de nombreux aspects de l'évolution, de l'écologie et des comportements dans le monde vivant. La relation (durable) du parasite avec son hôte, qui fait office à la fois de maison, garde-manger et véhicule, est expliquée.

Le visiteur est par ailleurs invité à «parasiter» lui-même l'exposition et la faire ainsi évoluer dans le temps.

> «Parasites! L'exposition qui démange». Exposition au Musée de zoologie, à Lausanne, jusqu'au 20 août 2017: ma-je: 11-18h, ve-di: 11-17h.

> www.zoologie.vd.ch

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Entre mer et cosmos au mcb-a

Salicaire, 1892 (dr).

Le Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne propose la première rétrospective consacrée aux œuvres d'August Strindberg en Suisse, pays dans lequel le peintre suédois a séjourné à plusieurs reprises.

L’accrochage du Musée cantonal des Beaux-Arts (mcb-a) invite à une nouvelle approche de l’art de Strindberg (1849-1912), écrivain et dramaturge de renommée internationale, mais aussi l'un des plus grands artistes plasticiens suédois. Son œuvre artistique est confrontée à ses écrits, mais aussi à des toiles de grands paysagistes du 19e siècle.

> «August Strindberg. De la mer au cosmos.» Exposition au mcb-a, à Lausanne, jusqu’au 22 janvier 2017: ma-me-ve: 11-18h, je: 11-20h, sa-di: 11-17h.

> Entrée libre

> www.mcba.ch

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Collègues écrivains

Employés dans l'administration cantonale, enseignants, pasteurs, ils consacrent une part de leur temps libre à l'écriture de fiction. Voici les publications dues à ces collègues et parues récemment.

Les œuvres littéraires citées ci-dessous ou dans un précédent numéro de La Gazette, parues en 2016 et signées d'employés de l'État de Vaud, forment une liste incomplète. Si vous travaillez pour l'État et avez publié un roman, une pièce de théâtre ou un recueil de poèmes cette année, merci de le faire savoir par un courriel à l'adresse info.gazette(at)vd.ch, la rédaction pourra ainsi poursuivre ce tour d'horizon.

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Éric Masserey: Le voyage à Duino

Le quatrième roman d’Éric Masserey relate un bref voyage d’amour en Italie. Ève et Charles partent sur les traces du poète Rainer Maria Rilke qui a vécu et composé de célèbres élégies à Duino, petite ville italienne au bord de l’Adriatique.

Paru en août, Le voyage à Duino raconte une idylle de trois jours entre les protagonistes, qui se plaisent depuis l’adolescence mais n’ont jamais osé franchir la distance qui les séparait avant ce périple. Ève et Charles livrent chacun leur récit pour retracer cette histoire d’amour éphémère que traversent les mêmes personnages.

Éric Masserey est né en 1961 dans le canton du Valais. Il vit et travaille en terres vaudoises, comme médecin cantonal adjoint. En 2011, il a obtenu le Prix des Auditeurs de la RTS pour son roman Le retour aux Indes .

La couverture de l'ouvrage a été réalisée par Pierre-Olivier Barman, qui travaille également au Service de la santé publique.

> Éric Masserey, Le voyage à Duino, Éditions Bernard Campiche, 2016, 184 pages, 30.–

> Éric Masserey dans «Vertigo», sur la 1ère (RTS, 10.10.2016)

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Éditeur: État de Vaud. Rédacteur responsable: Laurent Koutaïssoff. Rédaction: Alice Ganguillet, Luc Jaccard, Marie Minger, Nicole Samuel-Manzo, Sébastien Schorderet, Emérence Ziehli. Contact: info.gazette@vd.ch
Copyright(c) La Gazette n°273 - 3 novembre 2016