La Gazette

n°275
24 janvier 2017

À la une

Le 24 janvier 1798… et les premiers jours de l’administration vaudoise!

Les Vaudois accèdent à l’indépendance le 24 janvier 1798. Peu après, un projet de constitution est voté par le peuple et la première administration vaudoise est mise en place.

On connaît la fuite du dernier bailli bernois quittant le château Saint-Maire dans la nuit du 23 au 24 janvier 1798. Pourtant, dès son départ, les Vaudois d’alors n’ont pas tardé et ont rapidement organisé nouveaux pouvoirs et administration. L’Assemblée provisoire – constituée d’anciens représentants des villes – met en place un gouvernement de transition.

Premier vote vaudois

Peu après, un projet de constitution est rédigé sur le modèle français et soumis au vote le 15 février 1798. C’est une première pour les Vaudois. Seuls les communiants hommes (donc dès 16 ans) de la paroisse étaient appelés à se prononcer. Les pasteurs donnèrent en lecture le texte de la constitution aux paroissiens, explique Danièle Tosato-Rigo, professeure d’histoire moderne à l’Université de Lausanne. Tous ne comprirent pas le texte. Certains demandèrent un délai, d’autres décidèrent de faire confiance, comme en garde la trace le procès-verbal de la votation à Sergey: «Nous soussigné au nom de l’honorable Commune de Sergey déclarons que nous ne sommes pas en état de comprendre la Nouvelle Constitution, que l'on nous présente, mais comme nous devons croire que l'on ne veut que notre avantage commun dans cet espoir nous acceptons et nous signons.»

Nouvelles autorités vaudoises

Le deuxième vote vaudois concerne l’élection de la Chambre administrative (autorité exécutive). Les citoyens de plus de vingt ans élisent des assemblées primaires, qui à leur tour élisent un corps électoral. Ce dernier est chargé de l’élection. La Chambre administrative est composée de cinq membres (des patriotes modérés) qui s’occupent des questions relatives à l’agriculture, à l’économie publique, aux finances, aux travaux, aux cultes, à l’instruction et à la culture. Elle est placée sous l’autorité du préfet (représentant du pouvoir central), qui en nomme le président et peut participer aux séances avec voix consultative. Le Directoire (gouvernement central) avait le droit de destituer la Chambre administrative. À la suite de son élection, cette dernière décide de préserver les institutions locales; seuls les noms sont changés. Elle siégera pour la première fois le 31 mars 1798 au château Saint-Maire à Lausanne.

Vers un système confédéral

Une période d’instabilité suivra cette «révolution». Jusqu’à ce que la République helvétique signe l’acte de médiation en 1803 (voir encadré). Cet acte dote la Suisse d’une nouvelle constitution et l’organise en une confédération d’États. Le 14 avril, autre date significative pour les Vaudois, le Canton du Léman accède au rang d’État confédéral et devient officiellement le canton de Vaud.

D’après le chapitre «Les Vaudois s’éveillent à la liberté», par Philippe Bastide, historien et responsable du Bulletin du Grand Conseil, dans Histoire vaudoise (Infolio, 2015).

14 avril 1803: Vaud devient canton souverain

Le volume «Histoire vaudoise» est paru chez Infolio en 2015 – (capture).

Après plusieurs années d’incertitude politique, le 19 février 1803, l’acte de médiation met fin à la République helvétique et institue une Suisse fédérale. Tous les cantons ont les mêmes droits. Le 14 avril de la même année marque une autre date connue pour les Vaudois. Le canton rejoint officiellement la Confédération et les membres du Grand Conseil tiennent leur première séance à l’Hôtel de Ville de Lausanne.

La nouvelle administration ne chôme pas

Pour répondre au mieux à la complexité des procédures, aux sollicitations directes des citoyens et aux sous-effectifs, la nouvelle administration cantonale vaudoise travaille huit heures par jour. Les membres n’ont pas congé, hormis le dimanche et les jours fériés. Les neuf membres du Petit Conseil (pouvoir exécutif, appelé dès 1814 Conseil d’État) siègent quotidiennement entre 9h et 15h. Des séances départementales sont tenues journellement dès 16h et jusqu’à la nuit. Et tous les deux jours, on adopte des lois et autres actes de gouvernement. En juin 1803, le secrétaire en chef du Petit Conseil dénonce une surcharge de travail pour les 19 fonctionnaires que compte alors l’administration, 28 à fin 1804. Ces derniers s’occupent des tâches administratives et comptables dans chaque département.

D’après un article de Gilbert Coutaz paru dans la Feuille des avis officiels du 14 avril 2009.

Cette carte postale éditée à l'occasion du 100e anniversaire de l'indépendance représente la place de la Palud, soit le lieu où fut proclamée l'indépendance vaudoise le 24 janvier 1798 – (acv).

Contexte historique

Drapeau de la République lémanique. Le 24 janvier, le Comité de réunion veut accrocher cet étendard à la fenêtre de la Maison de Ville. Mais le Comité central des villes, plus modéré, les en dissuadent – (Musée historique de Vevey).

Si la plupart des Vaudois s’accommodent de la domination bernoise depuis 1536, il en va autrement dans certaines villes influencées par l’esprit des Lumières. Le major Davel fait une première tentative de révolution, qui échoue, en 1723. Dès 1791, les Vaudois évoquent pour la première fois l’idée de l’indépendance du Pays de Vaud.

Au début du mois de décembre 1797, les habitants du Pays de Vaud demandent aux Français, par l’intermédiaire de Frédéric César de La Harpe, notable Vaudois exilé, d’intervenir pour garantir leurs droits politiques. Alors que les troupes de Bonaparte se trouvent à la frontière, prêtes à intervenir, le Comité de réunion – formé des patriotes les plus radicaux – reçoit, dans la nuit du 23 janvier, des instructions en quinze décrets. «Dès le matin du 24 janvier, le drapeau vert, qui symbolise à la fois la révolution et la liberté flotte sur la place de la Palud, à Lausanne. Les patriotes arborent la cocarde verte, l'Assemblée se mue en Assemblée représentative provisoire des députés du Pays de Vaud et déclare l'indépendance», explique Gilbert Coutaz, directeur des Archives cantonales vaudoises.

Révolution «à la vaudoise»

Première proclamation officielle de l’Assemblée générale provisoire du Pays de Vaud, le 24 janvier 1798. La devise «Union et concorde» est retenue. Cliquez sur l'image pour l'agrandir – (ACV, H 186/40/ O. Rubin).

«Cette révolution s’est déroulée sans soulèvement populaire. Dans certaines villes, certains sujets pleuraient même le départ de leur bailli», explique Philippe Bastide, qui parle de révolution «à la vaudoise». «La devise "Union et concorde" est choisie au lieu de "Liberté – Égalité", qui rappelle les outrances de la Révolution française», pointe Gilbert Coutaz.

Révolution atypique

Comparé à la Révolution française, le 24 janvier est atypique, confirme Danièle Tosato-Rigo. D’abord, les événements sont déclenchés par un facteur extérieur: la présence aux frontières de l’armée française. Ensuite, la population participe peu. C’est surtout dans les villes, à Lausanne et à Vevey, qu’on se mobilise. Enfin, les Vaudois n’ont pas l’occasion d’élaborer une constitution, puisque les Français leur amènent un texte tout prêt.

Neuf ans séparent les révolutions française et vaudoise. En France, la Terreur a succédé au mouvement pacifique: le roi est décapité. «Les élites urbaines vaudoises ont doublement peur: de la révolution, mais aussi de la France qui a clairement renoué avec une politique annexionniste», explique l’historienne.

Modération tout helvétique

Toutefois, la modération ne semble pas être le propre des seuls Vaudois. Comme le rappelle l’enseignante, «sous l’Ancien Régime, les Suisses dans leur ensemble ont développé tout un arsenal de mesures (conventions, arbitrages, médiations) assurant la négociation politique et la gestion non violente des conflits.»

mail facebook twitter linkedin print

Actualités

Un cours pour apprendre à concilier maladie chronique et engagement professionnel

Dès mars, une formation destinée à mieux concilier maladie chronique et vie active est proposée au personnel de l’État. Jean-Paul Gillioz, qui travaille à la Direction générale de l’enseignement post-obligatoire, a suivi ce cours. Il témoigne, avec sourire et philosophie.

Jean-Paul Gillioz, 45 ans, est marié et père de deux enfants. En janvier 2015, il fait une embolie pulmonaire, suivie d’une thrombose cérébrale en août de la même année. Au printemps 2016, un diagnostic est posé. Il souffre d’une maladie chronique au niveau du sang, avec des risques de trop forte coagulation. Il doit changer son mode de vie. En automne 2016, il s’inscrit au cours EVIVO «Devenir acteur de sa santé» (voir encadré).

Quel est l’impact de votre maladie sur votre vie professionnelle?

Après plusieurs arrêts maladie complets, je travaille à 60%. Je suis plus fragile face au stress et plus vite fatigué, notamment derrière un écran, en séance ou au téléphone. Répondre à plusieurs sollicitations en parallèle est plus compliqué, surtout lorsque les demandes sont imprévues et urgentes. Le plus difficile reste toutefois de gérer à long terme l’inconnu lié à l’évolution de la maladie. Cela parasite parfois mes actions, au niveau de mes certitudes et de ma confiance.

Pourquoi avoir décidé de vous inscrire au cours EVIVO?

Parce que je me reconnaissais comme ayant désormais une maladie chronique, et qu’au lieu de simplement devoir la subir, tout seul dans mon coin, sans pouvoir réagir, la possibilité d’en devenir acteur, avec d’autres personnes concernées, m’a fortement interpellé.

Qu’avez-vous pensé de la formation?

En toute franchise, l’expérience et les acquis du cours m’ont simplement permis de me remettre en route, de reprendre goût à la vie, et de gérer la mienne, compte tenu de ma maladie, dans l’action, et avec beaucoup plus de légèreté et de confiance. J’ai commencé à régler concrètement des choses de mon passé. Je vois l’avenir plus positivement.

Et j’ai pu mettre en place une série d’objectifs, motivants et réalistes, pour ma santé et pour ma vie de tous les jours.

Des exemples?

Je monte et descends à pied la rue du Petit-Chêne, tous mes jours de travail. Je bouge et bois davantage, et plus régulièrement, sur ma place de travail. Je cherche à manger plus sainement.

À la maison, je déjeune chaque matin. Je fais deux à trois séances hebdomadaires de sport, mais à un rythme moins soutenu qu’avant. Au lieu d’aller dans la performance, j’essaie de toujours pratiquer en pouvant encore parler normalement.

Pourquoi témoigner?

J’ai voulu témoigner pour que ce cours EVIVO soit davantage connu, et pour encourager toute personne concernée à s’y inscrire, avec son cœur, sans les réticences de sa tête. Il s’agit aussi pour moi de donner un retour porteur et positif aux animatrices et aux participants du cours suivi, qui m’ont énormément apporté.

Inscription

Cliquez sur l'image pour voir la vidéo de présentation

Le coût de la formation est pris en charge pour son personnel par l'administration cantonale vaudoise et l'Université de Lausanne.

> Inscription sur le site du CEP

> www.evivo.ch

> Voir la vidéo de présentation

Suite à un bilan ergonomique, Jean-Paul Gillioz a modifié sa place de travail. Une cloison l'isole du passage. Il a changé l'orientation de son bureau et utilise un casque téléphonique. Sa bouteille d'eau est toujours à portée de main – (bic).

Cours au CEP

Infirmière en diabétologie, Annick Vallotton anime les cours EVIVO. Un volet plus particulièrement axé sur la vie professionnelle a été conçu en vue du cours proposé au CEP en mars – (bic).

La formation qui est proposée aux collaborateurs de l’État au Centre d’éducation permanente (CEP) dès mars est basée sur la méthode EVIVO, de l’anglais Empowerment et du latin vivo (je vis). Le cours s’adresse aux malades chroniques, et à leurs proches.

Est «chronique» une «maladie qui ne se guérit pas», explique Annick Vallotton, secrétaire générale de diabètevaud et animatrice EVIVO. Par exemple, diabète, sclérose en plaques, rhumatisme, ou même dépression. Le but du cours est de découvrir et d’expérimenter des outils pour mieux vivre au quotidien avec la maladie.

Force du groupe

La formation est animée par un professionnel de la santé et un patient chronique, qui œuvre comme modèle. Les thèmes abordés sont généraux, et non propres à une pathologie: prise du traitement, «collaboration» du patient avec les soignants, préparation des visites chez le médecin, activité physique, alimentation, méditation, directives anticipées (un sujet souvent tabou), liste l’animatrice EVIVO.

À la fin des séances, les participants (et les animateurs!) définissent des «plans d’action» individuels. «Le but est d’apprendre à viser des objectifs réalistes et réalisables», explique Annick Vallotton. Au début du cours suivant, chaque participant fait le bilan de son expérience. Il peut solliciter l’aide des autres membres du groupe pour des propositions de solutions si son objectif n’a pas pu être atteint. L’effet de groupe est stimulant. Annick Vallotton est toujours surprise de cette «mayonnaise qui prend entre des gens tellement différents, mais que la maladie rapproche, même s’il ne s’agit pas de la même maladie». L’état d’esprit est bienveillant et non jugeant, souligne-t-elle.

Méthode américaine

Basés sur un programme développé à Stanford il y a 30 ans (Chronic Disease Self-Management Program), les cours EVIVO sont dispensés en Suisse depuis 2011. Dans le canton, c’est diabètevaud qui organise les cours et forme les animateurs. Le CHUV et la Policlinique médicale universitaire rejoignent l’association EVIVO cette année.

La très grande majorité des participants est satisfaite, souligne Annick Vallotton. Sur les près de 150 personnes qui ont suivi le cours jusqu’à présent dans le canton, seules deux ou trois ont abandonné.

mail facebook twitter linkedin print

L’Épiphanie, il y a 500 ans: du temps où Lausanne élisait son roi

Au 16e siècle, le jour de l’Épiphanie, les jeunes laïcs des grandes familles lausannoises élisaient un roi. L’organisation de nombreuses réjouissances lui était confiée, le plus souvent subversives, principalement entre fin décembre et début janvier. Cette tradition a perduré jusqu’à la Réforme.

Chaque année à l’Épiphanie, ou Fête des rois (6 janvier), l’«Abbaye des nobles enfants de Lausanne», formée de jeunes laïcs issus de grandes familles lausannoises, et dont les premières traces remontent aux années 1380, élisait un roi. Institué maître du temps ludique, ce dernier était en charge des frais de la fête. L’organisation et la coordination de multiples réjouissances lui étaient confiées, en particulier de fin décembre à début janvier.

Des bacchanales dans les rues de Lausanne

Les membres de l'Abbaye détournaient les pratiques religieuses, le droit coutumier, bafouaient les règles établies, tournaient en dérision la vie débauchée des chanoines et des citoyens.

Les jeunes «couraient tout nus ou masqués par la ville, représentant le dieu Bacchus. Ils chantaient des chansons impudiques, dansaient en rond, buvaient et ivrognaient par les rues et répandaient le vin. À la fin de leurs divertissements, ils brûlaient sur la place le tonneau qu’ils avaient vidé avec une infinité de singeries et d'extravagances», écrit Abraham Ruchat (1680-1750), dans son Histoire de la Réforme en Suisse .

Affront au religieux

L'agressivité et la violence des jeunes n'étaient pas toujours canalisées. Leur roi était considéré comme une opposition aux pouvoirs établis et à la justice de l'évêque.

En mai 1533, l'évêque de Lausanne, Sébastien de Montfalcon (1489-1560) dénonce d'ailleurs les déviances des jeunes de l'Abbaye. Selon lui, des affronts sont commis envers le religieux. Par exemple, les chanoines sont obligés de fournir à boire et à manger à leurs paroissiens ou aux jeunes du lieu. Au lieu d’être aux côtés de leur évêque, les ecclésiastiques sont aux ordres des jeunes. Lors d'expéditions nocturnes punitives, il leur arrive d'être dépouillés par la force de leurs biens ou d'être violentés.

La fête est finie

Tolérée malgré les plaintes de l’évêque, qui ne reçut pas les appuis souhaités, l’Abbaye des nobles enfants de Lausanne fut dissoute en 1544. La Réforme protestante n’était pas compatible avec de telles associations juvéniles. Elle était contraire à leur esprit joyeux et à leur rôle dans la société.

Expression civile, la fête de l’Épiphanie à Lausanne n’a pas retrouvé son roi depuis l’époque médiévale.

D'après un texte de Gilbert Coutaz, directeur des Archives cantonales vaudoises

Détail d'un vitrail de la cathédrale de Lausanne représentant la nativité et l'adoration des Mages (chapelle de la Vierge, face méridionale, baie s 6) – (dr).

mail facebook twitter linkedin print

Collègue passionné: Hugo Delafontaine, champion du monde de Scrabble et enseignant

Des collaboratrices et collaborateurs de l'État de Vaud combinent leur travail avec une passion et se dépassent pour obtenir des résultats exceptionnels. Hugo Delafontaine enseigne l’économie au gymnase du Bugnon à Lausanne. Âgé de 28 ans, il est l’actuel détenteur du titre de champion du monde de Scrabble francophone.

Le Vaudois a seulement huit ans lorsqu’il découvre le Scrabble. C’est son grand frère qui l’initie à ce sport cérébral à la suite d’une activité dans le cadre du Passeport vacances, qui le mènera peu après au Club de la Blécherette.

Champion suisse à 14 ans

Très vite, Hugo Delafontaine commence à se prendre au jeu et participe à des compétitions. D’abord au niveau national, puis, à l’âge de 11 ans, il participe pour la première fois aux championnats du monde de «Scrabble duplicate» (voir encadré). «C’est le niveau élevé des autres joueurs qui m’a donné envie de faire mieux», déclare le jeune Échichanais.

Il entame alors un gros travail de mémorisation et acquiert l’essentiel de sa connaissance lexicale durant l’adolescence. Pour cela, il effectue de nombreux exercices de vocabulaire et emmagasine une kyrielle de mots, en particulier de sept à huit lettres. Ces efforts ont très rapidement été récompensés, puisqu’à 14 ans, il devient le plus jeune champion national de Scrabble. En 2016, il décroche pour la troisième fois le titre de champion du monde francophone.

Transmettre le savoir

Parallèlement à sa pratique du Scrabble, Hugo Delafontaine, qui se considère «plus comme un matheux qu’une personne littéraire», a obtenu un master de droit et d'économie à l’Université de Lausanne. Il a choisi cette voie, car c’est un «mélange entre les sciences humaines et le calcul», mais aussi dans la perspective de pouvoir enseigner ces deux branches. En effet, le Vaudois a effectué plusieurs animations de Scrabble auprès de jeunes et le contact noué avec eux a suscité chez lui l’envie de devenir enseignant. Il apprécie l’idée de coacher les élèves, «de donner des outils aux jeunes et de les faire progresser».

Un champion du monde comme professeur

Depuis juillet 2016, Hugo Delafontaine est professeur d’économie au gymnase du Bugnon. Il dit retrouver la rigueur apprise avec le Scrabble dans sa façon d’enseigner ainsi que dans l’organisation des cours et de sa pensée. Et que pensent ses élèves du fait d'avoir un champion du monde comme enseignant? «Les étudiants l’ont pris positivement. La nouvelle les a surpris, plutôt impressionnés même!». Avant les vacances, l’enseignant a organisé une partie de Scrabble avec certaines de ces classes. L’occasion de partager avec eux quelques-unes de ses meilleures astuces.

46e championnats du monde de Scrabble à Martigny

Concilier le métier d’enseignant et son titre de champion de Scrabble semble plutôt facile pour le Vaudois. Actuellement, il ne suit plus d’entraînement régulier, mis à part quelques exercices de vocabulaire avant de grandes compétitions. «Les réflexes et les automatismes reviennent très vite», confie le scrabbleur, qui va remettre son titre en jeu lors des prochains championnats du monde à Martigny en août prochain.

Hugo Delafontaine est le joueur qui a remporté le plus de titres au sein de la Fédération suisse de Scrabble – (bic).

Le Scrabble duplicate, une variante du jeu classique

Hugo Delafontaine en juillet 2016 à Agadir au Maroc, où il a remporté son troisième titre mondial de Scrabble duplicate – (G. Colomb).

Le Scrabble de compétition, dit «Scrabble duplicate», ne ressemble pas au jeu que l’on connaît tous. Cette variante consiste à jouer une partie seul, en essayant de faire le meilleur score possible («le top») à chaque coup.

Éliminer le hasard du tirage des lettres

Dans cette variante où chaque joueur dispose de sa propre grille, le hasard n’existe pas. En effet à tout moment, le joueur dispose des mêmes lettres que ses adversaires et se trouve confronté au même problème. Le mot qui obtient le meilleur score est retenu et tous les joueurs le placent sur leur grille. Les scrabbleurs inscrivent cependant leur propre solution sur leur feuille de pointage. Le gagnant est celui qui totalise le plus grand nombre de points à la fin de la partie. Les mots admis et la manière de compter les points sont les mêmes qu’au Scrabble classique.

Concours pour les écoliers romands

La Fédération suisse de Scrabble organise son 16e «Concours de Scrabble des écoliers romands». La phase de qualification consiste en un questionnaire avec des mots à reconstituer et autres jeux. Les enseignants intéressés peuvent le demander par courriel à l'adresse hugo.delafontaine@fssc.ch, puis le soumettre à leurs élèves au cours d'une période d'enseignement. Le délai pour cette phase est fixé au 10 février.

Les 100 premiers de la qualification seront sélectionnés pour la finale qui aura lieu le 19 mars à Clarens, et se jouera sur de réelles parties de Scrabble.

> Plus d’infos sur le concours

mail facebook twitter linkedin print

Résultat du concours «Mon beau sapin»

En décembre dernier, le concours «Mon beau sapin» proposait d'élire la plus jolie décoration de Noël administrative vaudoise. Plus de 750 personnes ont voté pour départager les 53 photos en lice. Découvrez les gagnants.

Administration, CHUV, UNIL, établissements scolaires et pénitentiaires, tribunaux... Les participations sont venues des quatre coins de la fonction publique vaudoise.

Voici le classement des cinq plus belles décorations de Noël de l'administration vaudoise:

  1. Tribunal cantonal (photo n°7, 117 votes)
  2. Tribunal d'arrondissement de Lausanne (photo n°43, 106 votes)
  3. Ressources humaines de la Direction générale de l'enseignement obligatoire (photo n°42, 65 votes)
  4. Bibliothèque scolaire de l'Établissement primaire et secondaire de Préverenges et environ (photo n°41, 62 votes)
  5. Pôle sécurité et justice de la Direction des systèmes d'information (photo n°51, 61 votes)

Félicitations au quintette de tête et merci à toutes et à tous de votre créativité et de votre participation!

> Revoir les photos du concours

Bravo à l'équipe du Tribunal cantonal, grande gagnante du concours «Mon beau sapin»!

Décoration de la classe 4p de Salavaux

Un merci particulier à la classe 4p de Salavaux pour sa participation!

mail facebook twitter linkedin print

Reportage

Infrastructures et ressources humaines: les défis du Service pénitentiaire

Avec près de 1000 détenus et six prisons, le Canton de Vaud est le troisième canton pénitentiaire de Suisse, après Zurich et Berne. Dans un contexte de surpopulation carcérale, la construction de nouvelles infrastructures et le recrutement de personnel seront les principaux défis auxquels le Service pénitentiaire devra faire face. Interviews vidéo d'un directeur de prison et d'un agent de détention.

Depuis 2009, à l’instar d’autres cantons suisses, l’État de Vaud est confronté à plusieurs défis dans le domaine pénitentiaire. «Il manque un nombre important de places pour l’exécution de peine. En conséquence, les personnes détenues doivent parfois attendre jusqu’à plusieurs semaines dans des cellules de la police cantonale ou municipale», explique Alain Broccard, directeur de la prison de La Croisée à Orbe. Pour remédier à cela, le Service pénitentiaire vaudois (SPEN) a mené d’importantes réformes. Entre 2012 et 2016, des établissements ont été ouverts et plusieurs établissements existants ont été agrandis, impliquant la création de 250 places de détentions additionnelles.

Politique pénitentiaire

D’autres réalisations suivront ces prochaines années, avec notamment le projet de construction d'un établissement devant remplacer la prison du Bois-Mermet sur le site de la Plaine de l'Orbe.

Le SPEN a par ailleurs rédigé un «Rapport sur la politique pénitentiaire», document unique en Suisse. Ce texte, qui a été adopté par une large majorité du Grand Conseil fin 2016, servira de feuille de route pour les dix prochaines années.

«Des réflexions ont également été menées concernant la prises en charge des personnes détenues ainsi que sur l’optimisation des conditions de sécurité au sein des divers établissements», précise le directeur de prison. De nombreuses mesures de sécurisation ont été prises. Par exemple, les dispositifs techniques de sécurité ont été modernisés et la sécurité périmétrique a été renforcée.

Gestion des ressources humaines

Pour Alain Broccard, la gestion des ressources humaines reste l’enjeu principal. Le défi aujourd’hui est «d’engager, d’intégrer et de former un certain nombre de collaborateurs». Cela implique des investissements anticipés en termes de recrutement et de formation du personnel pénitentiaire amené à prendre en charge les personnes détenues. Le SPEN a vu son effectif croître de près de 40% ces dernières années. Écoutez Alain Broccard parler de la prison de La Croisée et Olivier Jeanneret présenter son métier d'agent de détention .

> www.vd.ch/spen

> Consulter le rapport sur la politique pénitentiaire vaudoise (PDF)

VIDÉO: le directeur de la prison de La Croisée présente son établissement

Cliquez sur l'image pour voir la vidéo

> Voir la VIDÉO

Dans le canton de Vaud, les infrastructures et les ressources humaines seront les enjeux pénitentiaires de demain – (photo 5000/fotolia).

Les six établissements pénitentiaires vaudois

L'établissement de détention pour mineurs «Aux Léchaires» à Palézieux, lors de son inauguration, en décembre 2013 – (J.-B. Sieber/ARC).

  • La prison du Bois-Mermet à Lausanne accueille des détenus avant leur jugement.
  • L’établissement du Simplon, également à Lausanne, est destinée aux personnes en semi-détention ou en régime de travail externe, pour les courtes peines privatives de liberté.
  • La prison de La Croisée à Orbe est un établissement consacré aux détentions avant jugement et aux courtes peines privatives de liberté (voir encadré vidéo).
  • Les Établissements pénitentiaires de la plaine de l’Orbe (EPO) comprennent le pénitencier de Bochuz et Les Colonies. Les EPO accueillent notamment les détenus exécutant de longues peines privatives de liberté et/ou des mesures d'internement.
  • La prison de La Tuilière, à Lonay, accueille des hommes en détention avant jugement ainsi que des femmes en détention avant jugement ou en exécution de peine.
  • L’établissement de détention «Aux Léchaires» à Palézieux-Gare est prévu pour les mineurs et les jeunes adultes.

VIDÉO: le métier d'agent de détention

Cliquez sur l'image pour voir la vidéo

> Voir la VIDÉO

mail facebook twitter linkedin print

Brèves

Un TaxTruck pour vos impôts

Le bus a été présenté lors d'une conférence de presse le 20 janvier – (A.-S. Narbel).

Avec des bus appelés «TaxTruck», les Impôts iront à la rencontre de la population vaudoise de février à juin 2017. Cette opération permettra aux contribuables de venir à la pêche aux renseignements dans toutes les régions.

Ces véhicules se déplaceront dans tout le canton une trentaine de fois. Les directeurs de région fiscale (Lausanne, Nyon, Vevey et Yverdon), entourés de leurs spécialistes, seront présents sur les emplacements prévus: marchés, centres commerciaux, places du village ou dans d'autres manifestations, durant plusieurs heures à chaque étape.

Le TaxTruck sera équipé de liaisons informatiques et un café accueillera les visiteurs. Des informations seront données sur les prestations de cyberfiscalité et sur les métiers des impôts, notamment en vue d'intéresser de futurs apprentis. Chacun pourra faire part de ses préoccupations.

> Lien vers le communiqué du 20 janvier

> Consulter l'agenda provisoire

mail facebook twitter linkedin print

VIDÉO: le BEFH a lutté contre les stéréotypes de sexe au Salon des métiers

Cliquez sur l'image pour voir la vidéo

Fin 2016, lors du Salon des métiers et de la formation, le Bureau de l'égalité entre les femmes et les hommes (BEFH) a sensibilisé les jeunes à l'influence des stéréotypes de sexe lors du choix d'un métier.

Chaque jour, des filles apprenties dans les domaines technique ou manuel et des garçons étudiants en soins infirmiers ont présenté leur métier sur le stand du BEFH. Une électronicienne, un infirmier et la cheffe du BEFH en parlent dans une vidéo.

> www.vd.ch/befh

> Voir la vidéo «Lutter contre les stéréotypes de sexe: le BEFH au Salon des métiers»

mail facebook twitter linkedin print

Votation sur le logement

(mariesacha/fotolia)

Le 12 février, la population vaudoise votera sur la loi sur la préservation et la promotion du parc locatif (LPPPL).

Cette nouvelle loi vise à lutter contre la pénurie de logements, grâce au soutien à la construction de nouveaux logements qui correspondent au besoin de la population (promotion du parc locatif), et au maintien de logements à loyers abordables sur le marché (préservation du parc locatif).

Le Conseil d'État souhaite renforcer la lutte contre les effets néfastes de la pénurie de logements dans le canton, qui a engendré une importante augmentation des loyers des appartements locatifs. Il est nécessaire que davantage de logements accessibles à la classe moyenne et en particulier aux familles, aux jeunes et aux personnes âgées soient mis sur le marché.

Le Conseil d'État et le Grand Conseil invitent les Vaudoises et les Vaudois à accepter la LPPPL.

> Lien vers le communiqué du 16 janvier

> Lien vers la brochure de votation du 12 février (LPPPL)

mail facebook twitter linkedin print

Troisième rendez-vous Volteface

Le troisième rendez-vous Volteface, plateforme de recherche sur les aspects sociaux de la transition énergétique, aura lieu mardi 7 février à l'Université de Lausanne. L'événement est public et gratuit.

Après les problématiques sociales de la transition énergétique en 2015, les scénarios du futur en 2016, la rencontre 2017 présentera les premiers résultats des recherches en cours. Qui sont les acteurs de la transition énergétique? Quels sont leurs intérêts? Quelles sont leurs motivations?

Les conseillères d'État Anne-Catherine Lyon et Jacqueline de Quattro, la rectrice de l'UNIL, Nuria Hernandez, et le directeur de Romande Énergie, Pierre-Alain Urech seront présents.

L'événement sera suivi d'un apéritif.

Troisième rendez-vous Volteface, dans le bâtiment Amphimax de l'UNIL, 7 février: 17h30-19h30.

> Programme | Inscriptions jusqu'au 1er février

> www.volteface.ch

> Lire un article sur le sujet paru dans La Gazette en 2016

mail facebook twitter linkedin print

Cédric Gregoretti designé à la tête de l’ESSanté

Dès le 1er juin 2017, Cédric Gregoretti sera le nouveau directeur de l’École supérieure de santé (ESSanté).

Actuellement adjoint auprès de la Direction générale de l’enseignement postobligatoire (DGEP), il succédera à Éliane Aubert qui prendra sa retraite fin juin.

Cédric Gregoretti a un diplôme de technicien en analyses biomédicales ES, un master en sciences humaines et sociales et un diplôme de maître professionnel de branches professionnelles. Il rejoint l’ESSanté en 2002, où il occupe différents postes, avant d'intégrer la DGEP en 2014.

> Lire le communiqué du 8 décembre

mail facebook twitter linkedin print

Versement des salaires en 2017

Les dates de versement des salaires des collaboratrices et collaborateurs de l'État sont connues pour l'année 2017.

Les salaires sont versés l'avant-dernier jour ouvrable du mois. C'est-à-dire, en 2017, lundi 30 janvier, lundi 27 février, jeudi 30 mars, jeudi 27 avril, mardi 30 mai, jeudi 29 juin, vendredi 28 juillet, mercredi 30 août, jeudi 28 septembre, lundi 30 octobre, mercredi 29 novembre et jeudi 19 décembre.

Échelle des salaires inchangée et apprentissages revalorisés

L’indice des prix à la consommation a diminué entre octobre 2015 et octobre 2016 de 0,21%. L’échelle des salaires et le montant des annuités sont maintenus.

Les apprenties et apprentis bénéficieront d'une seconde augmentation, après une hausse de revenu en 2016. En 1re année, ils toucheront 670 fr, 890 fr. en 2e année, 1230 fr. en 3e et 1625 fr. en 4e. Les stagiaires sont assimilés aux apprentis de 4e année.

> Les dates de versement des salaires (intranet)

mail facebook twitter linkedin print

Pratique

Prévoyance professionnelle: vers un partage plus équitable en cas de divorce

De nouvelles dispositions sur le droit du divorce sont entrées en vigueur le 1er janvier 2017. Elles visent un partage plus équitable des avoirs de prévoyance professionnelle. Le principe selon lequel les prestations de prévoyance acquises durant le mariage sont partagées par moitié demeure. Principale nouveauté, les avoirs seront partagés y compris lorsque l'un des conjoints est à la retraite ou invalide.

Lors d’un divorce ou de la dissolution d’un partenariat enregistré, quel que soit le régime matrimonial, le principe de base qui s’applique est un partage par moitié des avoirs de prévoyance professionnelle acquis durant le mariage, jusqu’à l’ouverture de la procédure de divorce (moment déterminant pour le calcul du partage). Ceci même si l’un des époux est à la retraite ou invalide. On distingue dorénavant trois cas de figure (voir encadré).

Modalités du partage

Seuls les juges sont compétents pour déterminer les modalités du partage. Les institutions de prévoyance en sont informées et exécutent la décision.

Les conjoints peuvent s’écarter du partage par moitié ou s’entendre sur d’autres modalités de partage à condition uniquement qu’une prévoyance adéquate reste assurée et que le juge valide la proposition. Le juge peut aussi déroger lui-même au principe de partage par moitié.

Conséquences du partage

Le partage des avoirs de prévoyance professionnelle entraîne généralement une diminution des prestations assurées pour l’un des conjoints. Dans certaines situations, il est possible de combler, en totalité ou en partie, cette réduction en rachetant les années d’assurances correspondant à la part de la prestation transférée au conjoint créancier.

Conversion d’indemnités équitables en rentes viagères

Auparavant, le droit ne permettait pas de partager les avoirs acquis durant le mariage lorsqu'un conjoint percevait une rente de retraite ou d’invalidité au moment du divorce. Une indemnité équitable était alors déterminée par le juge (rente ou capital). Un des inconvénients de ce type d’indemnité sous forme de rente est qu’elle s’éteint au décès du conjoint débiteur.

Les personnes s’étant vu attribuer, selon l’ancien droit, une indemnité équitable sous forme de rente ont la possibilité, dans un délai d’un an dès le 1er janvier 2017, de déposer une demande de révision du jugement du divorce auprès du tribunal pour faire convertir leur indemnité en rente viagère et ainsi de profiter des avantages du nouveau droit.

> www.cpev.ch

> Voir les modifications du Code Civil sur le droit du divorce (PDF)

Depuis le 1er janvier 2017, lors d'un divorce, les avoirs de prévoyance professionnelle sont partagés, même quand l'un des conjoints est à la retraite ou invalide – (O. Le Moal/fotolia).

Trois cas de figure

Avec cette révision du Code civil, le partage des avoirs de la prévoyance professionnelle en cas de divorce ne devrait plus provoquer de déséquilibre, notamment au détriment des femmes – (nyphotographic.com).

Le nouveau droit permet le partage de la prévoyance même si l’un des époux perçoit une rente de vieillesse ou d’invalidité au moment de l’ouverture de la procédure de divorce. Trois cas de figure sont distingués.

  1. Les deux conjoints sont actifs: partage par moitié des prestations acquises durant le mariage (pas de changement par rapport à l'ancien droit)
  2. Un des conjoints perçoit une rente d'invalidité (sans avoir atteint l'âge réglementaire de la retraite): partage du capital sur la base d'une prestation de sortie hypothétique (nouvelle disposition légale)
  3. Un des conjoints a atteint l'âge légal de la retraite et perçoit une rente de vieillesse ou une rente d'invalidité: partage de la rente en cours et versement d'une rente à vie, aussi appelée rente viagère, au conjoint ayant droit (nouvelle disposition légale)
mail facebook twitter linkedin print

Culture

Visitez le mcb-a à 360°

L'exposition «August Strindberg. De la mer au cosmos» s'est terminée le 22 janvier au Musée cantonal des Beaux-Arts. La Gazette vous propose de la (re)visiter à 360 degrés. Vous trouverez des informations multimédias au fil de votre parcours. En bonus, jetez un œil à la nouvelle cafétéria du musée, à la toute fin du tour.

La Gazette a ouvert un laboratoire pour explorer d'autres formats et outils d’information: infographies, vidéo, animations, etc.

Anciens sujets

> Visitez la maison de l'Élysée à 360° (La Gazette 273)

> Visitez la réserve «mixte» des gorges de l'Orbe à 360° (La Gazette 272)

> 6 siècles d'archives numérisées (La Gazette 271)

PHOTO 360°: bienvenue au mcb-a

Cliquez sur l'image pour commencer la visite du mcb-a (à visualiser de préférence sur Explorer 11 ou un autre navigateur récent)

Entrez dans le musée et naviguez dans la photo 360° avec votre souris ou en bougeant votre smartphone ou tablette.

> Accédez à la PHOTO 360°

mail facebook twitter linkedin print

Toutes les couleurs du Léman au CHUV

Caroline Bachmann et Stefan Banz, What Duchamp abandoned for the Waterfall, 2006-2016 (détail)

L'Espace CHUV présente 54 photographies du lac Léman, toutes prises du même point de vue à Cully, par Caroline Bachmann et Stefan Banz.

Sur les clichés qui ont été saisis à différentes heures du jour, par la fenêtre de l'habitation du couple, le lac prend toutes les teintes.

La démarche fait référence à Marcel Duchamp (1887-1968). Pour sa toile, Étant donnés: 1° la chute d'eau, 2° le gaz d'éclairage , l'artiste français tourne le dos au Léman et reproduit la chute d'eau du Forestay, pas loin de Chexbres, où il a séjourné en 1946. Caroline Bachmann et Stefan Banz, à l'inverse, regardent le lac.

Le couple a fondé la Kunsthalle Marcel Duchamp (KMD) à Cully en 2009. Une publication, La chute d'eau, le lac et le plus petit musée du monde (art&fiction, 2017), accompagne l'exposition.

> «Caroline Bachmann et Stefan Banz. What Duchamp Abandoned for the Waterfall». Exposition à l'Espace CHUV, dans le hall principal du bâtiment hospitalier, jusqu'au 6 avril: lu-di: 8-20h.

> Entrée libre

> www.chuv.ch/culture

> Site de la KMD

mail facebook twitter linkedin print

Le Palais de Rumine fait son cinéma

Samedi 4 et dimanche 5 février, le Palais de Rumine accueille la 4e édition de «Ciné au Palais!» lors d’un week-end consacré aux films documentaires.

Les musées cantonaux de zoologie, des beaux-arts, d’archéologie et d’histoire, de géologie, de botanique, le Musée monétaire ainsi que la Bibliothèque cantonale et universitaire – Lausanne proposent un vaste choix de films documentaires liés à leur domaine d’activité. À l’issue de chaque projection, des spécialistes des institutions participantes commentent les sujets abordés ainsi que leur traitement cinématographique.

> «Ciné au Palais!». Week-end de films documentaires dans le Palais de Rumine, à Lausanne, sa 4 et di 5 février.

> Entrée libre

> www.cineaupalais.ch

mail facebook twitter linkedin print

La montagne dans tous ses états

Jacques Pugin, #001 Glaciers, Rhonegletscher, 46°34’48» N 8°23’12’’ E, 2015

Le Musée de l’Élysée présente l’exposition «Sans limites. Photographies de montagne», jusqu’au 30 avril. Près de 300 tirages de toutes les époques sont mis à l'honneur.

Jusqu'au 19e siècle, la montagne est considérée comme un lieu maudit et fantasmé, où nul ne peut se rendre. Les pionniers de la photographie ont permis de découvrir les sommets jamais atteints auparavant et de transformer la montagne en paysage.

Plus de trois quarts des images proviennent des collections du Musée de l'Élysée. Quatre axes ont été retenus: la photographie scientifique, la photographie touristique, la photographie d'alpinisme et la photographie artistique. Parmi les images, il y a des œuvres de Gabriel Lippman, Emile Gos, René Burri, et des contemporains, comme Iris Hutegger ou le Vaudois Yann Gross.

> «Sans limite. Photographies de montagne». Exposition au Musée de l’Élysée, à Lausanne, jusqu'au 30 avril: ma-di: 11-18h.

> Entrée libre le premier samedi du mois.

> www.elysee.ch

mail facebook twitter linkedin print

Collègues écrivains

Employés dans l'administration cantonale, enseignants, médecins, pasteurs, ils consacrent une part de leur temps libre à l'écriture de fiction. Voici les publications dues à ces collègues et parues récemment.

Les œuvres littéraires citées ci-dessous ou dans un précédent numéro de La Gazette, parues en 2017 et signées d'employés de l'État de Vaud, forment une liste incomplète. Si vous travaillez pour l'État et avez publié un roman, une pièce de théâtre ou un recueil de poèmes cette année, merci de le faire savoir par un courriel à l'adresse info.gazette(at)vd.ch, la rédaction pourra ainsi poursuivre ce tour d'horizon.

mail facebook twitter linkedin print

Filippo Della Croce: Jeremy Cobhan

Un jour de mai, dans une petite ville de Nouvelle-Angleterre, un père de famille décède dans un accident de voiture. Au même moment, son enfant de neuf ans disparaît alors qu’il joue avec un copain sur le parking d’un restaurant.

Y a-t-il un lien entre les deux drames? Face à des investigations qui piétinent, l’oncle de l’enfant, jeune avocat, décide de retrouver son neveu. (Présentation de l'éditeur)

Filippo Della Croce est né en 1975 dans les Cinque Terre en Italie. Il suit une formation d'ingénieur à l'EPFL. Aujourd'hui, il vit à La Tour-de-Peilz et travaille comme chef de projet dans la division infrastructure routière de la Direction générale de la mobilité et des routes. Jeremy Cobhan est son premier roman.

> Filippo Della Croce, Jeremy Cobhan, Slatkine, 2017, 328 pages, 32.–

mail facebook twitter linkedin print

Annonces

Petites annonces

mail facebook twitter linkedin print

Offres d'emploi

mail facebook twitter linkedin print
Éditeur: État de Vaud. Rédacteur responsable: Laurent Koutaïssoff. Rédaction: Christelle Berney, Gilbert Coutaz, Alice Ganguillet, Marie Minger, Emérence Ziehli. Contact: info.gazette@vd.ch.
Copyright(c) La Gazette n°275 - 24 janvier 2017