La Gazette

n°276
30 mars 2017

À la une

La chasse à l’amiante continue

L’amiante est une matière répandue mais dangereuse pour notre santé. Le Canton mène de nombreuses actions afin de résoudre ce problème. La dernière étant la journée consacrée à la collecte des déchets amiantés des ménages.

Samedi 25 mars s’est déroulée une grande collecte des déchets amiantés présents dans les ménages. Cette journée, inédite en Suisse romande, était organisée par le Canton de Vaud avec la participation de 220 communes. Le Département du territoire et de l’environnement (DTE) souhaite permettre à la population de se débarrasser de ces déchets amiantés de manière encadrée et sécurisée. Les communes participantes ont mis à disposition de leurs habitants des sacs plastiques pour emballer leurs déchets amiantés. Ces derniers peuvent désormais être déposés dans des conteneurs spécifiques mis en place dans les déchetteries.

Création d'une cellule amiante

Suite à la découverte de la dangerosité de l’amiante, la Suisse a interdit son utilisation, partiellement en 1975 et complètement dès 1989. L’arrêt de l’utilisation de l’amiante comme matériel isolant a permis de ne plus construire de bâtiments «toxiques». Ceux construits avant cette interdiction doivent être traités avec beaucoup de précautions lors de rénovations. Cette prise de conscience a mené sur le plan cantonal à la création d’une «cellule amiante», afin de trouver, grâce à une forte collaboration des différents acteurs concernés, les meilleures solutions.

Créée en 2004, sous l’égide du chef du Département des infrastructures, la cellule a pour première mission d’effectuer un inventaire de la présence d’amiante dans le parc immobilier que possède l’État de Vaud et de planifier les assainissements nécessaires. Le Grand Conseil vote alors un crédit de 8,9 millions de francs pour assainir les bâtiments contenant de l’amiante. En 2008, quelque 300 bâtiments sont diagnostiqués. Depuis 2010, dans le canton de Vaud, tout permis de construire qui autorise une démolition ou une rénovation doit être accompagné d’un diagnostic amiante et si nécessaire d’un assainissement.

Après cette première phase, la cellule amiante évolue pour se concentrer sur les problèmes de santé publique (voir encadré).

Défis futurs

L’État de Vaud a déjà pris de nombreuses mesures de protection pour la population contre l’amiante, mais il doit régulièrement mettre à jour sa méthodologie. L’expérience permet d’adapter la classification des urgences. La collaboration et le partage d’expertise avec les communes peut encore être amélioré. L’objectif reste à terme l’assainissement de l’ensemble du parc immobilier du Canton, des communes et des particuliers.

> Le diagnostic amiante dans la loi sur l'aménagement du territoire et les constructions

> Plus d'infos sur l'évacuation des déchets amiantés

Deux profesionnels désamiantent le toit d'un bâtiment – (LianeM/fotolia).

Portail web

Des contacts et liens utiles sont disponibles sur le portail – (capture).

Pour répondre aux principales questions du public, un portail web consacré à l’amiante est créé en 2014 par l’État de Vaud et le CHUV. Cinq rubriques présentent les principaux thèmes liés à l’amiante: la substance elle-même, les bâtiments, la protection des travailleurs, la santé et enfin la cellule amiante. Une plateforme de e-learning est également disponible, afin de rappeler les instructions lorsque l’on manipule de l’amiante.

> Accéder au portail web

Les missions de la cellule amiante

Présidée par le conseiller d’État en charge du DSAS, Pierre-Yves Maillard, la cellule amiante a aujourd'hui comme priorités la santé publique, la prévention et la formation. Elle est organisée en trois volets: bâtiment, domaine médical et prévention.

De nombreuses formations sont proposées au personnel en contact direct avec l’amiante (personnel de maintenance, électriciens, …), ainsi qu’au corps médical afin d’améliorer la détection des maladies provoquées par l’amiante.

Le CHUV est l'un des acteurs centraux. Le Service immeubles, patrimoine et logistique, le Service de la santé publique, la SUVA, et la Direction générale de l’environnement sont également fortement impliqués.

> Plus d'infos sur la cellule amiante

Substance minérale nocive

Bac à fleurs contenant des fibres d'amiante. Une étiquette indique le danger – (dte).

L’amiante est une matière minérale fibreuse d’origine naturelle qui possède plusieurs propriétés intéressantes pour l’industrie, comme une grande résistance au feu. Elle a été très utilisée dès le début du 20e siècle, notamment pour l’isolation thermique et électrique. Beaucoup d’objets du quotidien en contenaient, du gant de cuisine aux matériaux isolant, en passant par la housse de table à repasser ou encore les freins des voitures. Dès 1940, on découvre la dangerosité de l’amiante, après que de nombreuses maladies pulmonaires sont détectées chez les travailleurs en contact direct avec ce minéral.

Symptômes tardifs

La dangerosité de l’amiante dépend de trois facteurs principaux: le nombre de fibres inhalées, le type de fibre et le temps d’exposition. De plus, la période de latence entre l’exposition et l’apparition des premiers symptômes est très longue, entre dix et quarante ans. Les professionnels du bâtiment sont particulièrement concernés car ils manipulent, parfois sans le savoir, de fortes quantités d’amiante. Mais les personnes exerçant leur activité ou vivant dans un bâtiment amianté peuvent aussi être touchées.

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Actualités

Huissière et huissier, un métier de l’ombre

Didier Colliard est le nouvel huissier-chef du canton de Vaud, depuis le 1er mars. Il raconte son parcours et son métier méconnu.

Didier Colliard commence sa carrière comme employé postal. Il devient ensuite technicien chez Swisscom et responsable d’un Swisscom Shop à Lausanne. Lassé des bureaux, il répond à une offre d’emploi de l’État qui recherche un huissier. Un virage qu’il ne regrette pas. Dix-huit ans plus tard, il succède à Jean-Luc Aeschlimann comme huissier-chef. Il s’occupe désormais de la logistique, du management de l’équipe et devient le répondant de ses pairs.

Débrouillardise, discrétion et disponibilité

Les sept huissiers et l’huissière du Grand Conseil et du Conseil d’État sont rattachés à la Chancellerie d’État. Affectés à chaque département, en priorité aux cheffes et chefs de ceux-ci, tous sont amenés à assister le Conseil d’État pour chaque séance ou engagement où l’on a besoin d’eux. De même, ils sont à tour de rôle au service du Grand Conseil lors des séances du parlement. L’un d’entre eux aide à l’intendance de la Maison de l’Élysée lors de manifestations.

Très variées, leurs tâches sont en particulier d’entourer et de faciliter l’activité des conseillers et conseillères d’État: ils préparent les salles avant une réunion, accueillent les convives et peuvent s’improviser chauffeurs. Aux premiers jours d’une législature, l’huissier apporte sa connaissance pratique des lieux à son conseiller d’État. Ce poste ne demande pas de formation particulière, sinon les «trois D» rappelés par Didier Colliard: «débrouillardise, discrétion, disponibilité».

«Huissier, c’est une vocation»

L’agenda d’un huissier peut changer à chaque instant. Il dépend des impératifs des conseillers d’État, des séances plénières aux imprévus de la circulation. «C’est peut-être cette dimension qui m’a attiré. Ici, on n’a pas de bureau, pas d’horaires, pas d’agenda fixe. Tout bouge en permanence». Didier Colliard admet qu’il y a dans son métier quelque chose de l’ordre de la vocation. «Soit on est fait pour ça et l'on reste jusqu’à la retraite, soit on part très vite».

Un travail en tandem

Didier Colliard est rattaché au Département des infrastructures et des ressources humaines, dirigé par la conseillère d’État Nuria Gorrite. Une relation de confiance s’instaure entre un ministre et son huissier, qui est assermenté. La politique est omniprésente. Il assiste aux séances du Grand Conseil et a accès selon les besoins à la salle du Conseil d’État. Mais il n’en parle pas. «Ce n’est pas notre rôle. Nous ne travaillons pas pour un parti, pour une ligne politique, mais nous sommes au service du Canton». À chaque élection, les cartes peuvent théoriquement être redistribuées: les conseillers d’État sont susceptibles de changer de département… mais l’huissier reste!

Le nouvel huissier-chef, Didier Colliard – (J.-B. Sieber/ARC).

Jean-Luc Aeschlimann à la retraite

Jean-Luc Aeschlimann conservait une collection de cartes postales en lien avec les institutions cantonales dans le bureau des huissiers – (bic).

Jean-Luc Aeschlimann, auquel Didier Colliard a succédé, est parti à la retraite en début d'année 2017, après 35 ans au service de l'État en tant qu'huissier.

> Lire un article sur Jean-Luc Aeschlimann et sa collection de carte postales (intranet)

Tenue protocolaire

L'huissier Didier Colliard aux côtés de la conseillère d'État Nuria Gorrite lors d'une inauguration – (J.-B. Sieber/ARC).

Le protocole suisse impose un habit particulier aux huissiers de chaque canton. Au quotidien, la queue de pie a été progressivement abandonnée. Mais la cape et le bicorne, aux couleurs du canton, restent portés pour les évènements importants. Un authentique sceptre de 1923 s’y ajoute lors des sorties présidentielles. «Lors des bicentenaires du canton de Vaud et du Tessin, les 26 huissiers et leurs couleurs étaient présents. C’était impressionnant», se souvient Didier Colliard.

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Des mots pour guérir

La poésie a-t-elle sa place à l'hôpital? Des vers peuvent-ils apaiser les maux? Une expérience originale a été tentée au CHUV.

Mercredi 15 mars, deux poètes lausannois ont lu des textes dans le service de gériatrie de l'hôpital universitaire et dans le Centre de traitement et de réadaptation de Sylvana à Épalinges.

Ces moments d'échange ont eu lieu dans le cadre du «printemps de la poésie». La manifestation, née d'une initiative de l'Université de Lausanne met en lumière le rôle que joue cet art dans notre vie quotidienne.

> Voir la vidéo

Julie Delaloye

Julie Delaloye – (H. Diaz/sam-chuv).

Organisatrice des lectures de poèmes, Julie Delaloye est à la fois cheffe de clinique dans le service des maladies infectieuses du CHUV et poétesse. Née en 1979, elle a publié deux recueils de poèmes aux éditions Cheyne.

Printemps de la poésie

Le printemps de la poésie, qui connaissait sa deuxième édition en Suisse, a eu lieu du 13 au 25 mars 2017. Des soirées, rencontres, débats et ateliers visaient à faire redécouvrir cette pratique qui fait partie de notre vie quotidienne, sans que l'on en aie forcément conscience. Le 21 mars a eu lieu la journée mondiale de la poésie (UNESCO).

> printempspoesie.ch

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Collègue sportive: la traversée de l’Atlantique en ligne de mire

Des collaboratrices et collaborateurs de l'État de Vaud combinent leur travail avec une passion sportive et se dépassent pour obtenir des résultats exceptionnels. Valérie Savoy est secrétaire en ressources humaines à l’Université de Lausanne et consacre plusieurs centaines d’heures par année à des compétitions de voile.

Valérie Savoy fait du bateau de plaisance depuis toujours. Elle a pourtant été réticente à accepter l’invitation d’un ami et franchir le pas de la compétition. «C’est il y a six ans que j’ai fini par tenter l’expérience. Les conditions étaient terribles, mais quand on est arrivé au port, tout ce qui me venait à l’esprit était: quand est-ce qu’on recommence?».

Sept cents heures annuelles

Elle s’inscrit à l’école de régate de Lausanne. D’élève, elle devient rapidement professeure et participe à des courses. Aujourd’hui, elle navigue au minimum trois fois par semaine pour un total d’environ sept cents heures par année. Comment combiner une activité si chronophage avec une vie professionnelle? Secrétaire de direction au service des ressources humaines de la Faculté des sciences sociales et politiques (SSP) de l’Université de Lausanne à 80%, la navigatrice concède que ce n’est pas facile. «C’est ma vie sociale qui en prend un coup», sourit-elle. «J’ai de la chance. Ma cheffe est compréhensive et arrangeante. Et les régates ont souvent lieu les week-ends.»

Un rêve à l'horizon

Valérie Savoy se tourne rapidement vers la navigation en solitaire. «Naviguer en solo, c’est ce que je préfère. Mon but est de pouvoir faire une mini transat sur l’Atlantique, de la France aux Antilles, sur un bateau de 6m50. J’espère pouvoir me l’offrir pour mes 50 ans!»

Pour y arriver elle enchaine les régates sur le Léman. Elle reçoit sa première médaille d’or en 2016 à La Solitaire de Villeneuve. Quelques mois plus tard, elle atteint la troisième place pour la plus grande régate sur lac en solitaire: la Translémanique. «Le lac Léman a l’inconvénient de ne pas avoir autant de vent que ce qu’on peut trouver par exemple en Bretagne. On y trouve plutôt des brises, changeantes, qui poussent les navigateurs de la région à anticiper. Et sentir venir les changements de conditions, c’est un plus!» En attendant, elle compte bien participer aux courses de la région et espère obtenir un aussi bon résultat que la saison dernière.

> Plus d'infos sur le blog de Valérie Savoy

Valérie Savoy à la barre – (G. Mielot).

Femmes à la barre

Quand elle n'est pas sur l'eau, Valérie Savoy est secrétaire de direction à la Faculté des SSP à Dorigny – (bic).

Féministe, la navigatrice se dit sensibilisée à la question du genre. «C’est aussi grâce à la faculté SSP, qui est un modèle sur la question». Elle souligne que le bateau à voile est l’un des rares sports dans lequel les hommes et les femmes concourent côte à côte. Pourtant, elle s’étonne de ne voir que 5% à 10% de participation féminine dans les courses. Elle est d’autant plus décidée à réussir son pari et à participer à une course internationale.

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Reportage

Projets informatiques

Deux projets informatiques ont récemment abouti. Ils ont trait à des domaines différents: l'enseignement et les droits civiques.

Et ils ne sont pas de même envergure: le premier impacte plus de 80'000 élèves et 8000 enseignants, le second les députés et quelques entités de l'administration. Pour les deux, il a toutefois été nécessaire que la technique et les futurs utilisateurs collaborent étroitement.

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L’enseignement obligatoire bénéficie d’un nouveau système informatique

Faciliter la gestion des 8500 enseignants et 86’000 élèves de la Direction générale de l’enseignement obligatoire, voici l’objectif des outils développés depuis 2013 par la Direction des systèmes d’information. Tour d’horizon des possibilités d’un système informatique désormais bien implanté dans les établissements scolaires.

Répondant aux nouvelles exigences de la loi sur l’enseignement obligatoire (LEO), le nouveau système de gestion informatisée scolaire de l’enseignement obligatoire (GIS-EO), permet aux directrices et directeurs de connaître à tout moment les enfants susceptibles d’être scolarisés dans leurs établissements. Ils peuvent ainsi automatiquement inviter les parents à confirmer l’inscription à l’école des enfants qui auront quatre ans à la rentrée suivante. Grâce à cette vision des futurs effectifs, les établissements peuvent prévoir et organiser l’accueil des élèves.

La planification de l’année scolaire est facilitée par le nouveau système, puisqu’il indique à la direction tous les éléments de base: les élèves actuellement dans l’établissement et les futurs effectifs, le nombre d’enseignants nécessaires, ceux disponibles et ceux à recruter pour dispenser l’enseignement à l’ensemble des degrés l’année suivante.

Autre avantage procuré par le nouvel outil informatique, le changement d’adresse d’un élève communiqué à une commune est automatiquement transmis via le Registre cantonal des personnes, inséré dans GIS-EO et notifié au secrétariat de l’établissement scolaire. Ce processus répond aux normes de sécurité les plus strictes, pour garantir la confidentialité des données personnelles.

Calcul automatique des moyennes

Le nouveau système favorise l’égalité de traitement. Les enseignants peuvent saisir en continu les notes et appréciations du travail de leurs élèves, à partir desquelles sont calculées automatiquement les moyennes. La saisie régulière des notes permet à l’équipe pédagogique de connaître à tout moment la situation de l’élève et ses résultats. Les enseignants peuvent ainsi réagir rapidement et proposer à leur direction de mettre en place des mesures de soutien si c’est nécessaire.

Les bulletins et certificats sont dorénavant générés et archivés automatiquement. Il est possible d’obtenir un duplicata de ces documents. Cela facilite le travail des secrétaires.

Collaboration fructueuse

Le fort engagement des équipes de la Direction générale de l’enseignement obligatoire (DGEO) et de la Direction des systèmes d’information (DSI) ont assuré le succès du projet. Au total, une centaine de personnes y ont collaboré.

Le nouveau système est utile aux enseignants pour le suivi des élèves, aux directions et au département pour la planification – (Y. Leresche/archive).

«Ces outils nous permettent de mieux anticiper les décisions»

Sébastien Fague est directeur de l'Établissement secondaire de Pully – (bic).

Votre établissement utilise NEO depuis la rentrée 2013. Comment le logiciel vous est-il utile?

Sébastien Fague: NEO nous permet de valider les décisions de promotion des élèves, en fin de semestre et d’année, ainsi que de gérer et éditer les bulletins scolaires. Nous pouvons avoir accès à la situation d’un élève en temps réel, en vue d’une réunion avec les parents par exemple. C’est aussi un outil de prospection, qui aide à anticiper la gestion de l’établissement, en estimant le futur nombre d’élèves dans les différentes classes, voies, niveaux. Cela reste des chiffres, mais ça donne une bonne vision.

Et LAGAPEO?

Ce logiciel de gestion facile d’accès est un outil pratique, à disposition de la direction pour avoir une vision globale de l’établissement. LAGAPEO m’aide à répartir les heures entre les enseignants en fonction des disciplines et des classes. L’information est à disposition en flux continu toute l’année. LAGAPEO permet par exemple d’imprimer les listes de classes à jour ou les courriers nécessaires adressés aux parents.

Quel impact a eu l’arrivée de ces nouveaux outils?

Ils nous permettent à nous directeurs de mieux anticiper les décisions que nous devrons prendre. Avec LAGAPEO, une analyse des besoins au niveau de la région est possible. Cela a instauré un dialogue constructif entre les directeurs. Par ailleurs, NEO et LAGAPEO sont accessibles à distance via des accès sécurisés par internet. Les enseignants peuvent compléter les dossiers des élèves et je peux consulter les informations sur mon établissement depuis l’extérieur.

GIS-EO en bref

Les responsables du projet (de g. à dr.): Daniëlle Simons, responsable de pôle (DSI), Jean-François Theubet, chef de programme métier (DGEO), Nicole Desperrier, cheffe de programme informatique (DSI), et Pierre Jaccard, directeur général adjoint, à la retraite (DGEO) – (bic).

Le système GIS-EO est composé de plusieurs applications:

  • LAGAPEO, le logiciel de gestion administrative et pédagogique de l’enseignement obligatoire, est à disposition des administrations des écoles pour assurer l’organisation de l’établissement et le suivi administratif des élèves.
  • NEO, le logiciel de gestion des évaluations des élèves de l’enseignement obligatoire, permet aux enseignants de saisir les évaluations de leurs élèves. Il est utile aux enseignants pour préparer et mener le conseil de classe. Les conseils de direction des établissements y ont recours pour décider des promotions. NEO permet d’imprimer et d’archiver les bulletins et les certificats de fin de scolarité.
  • REFEDU, le référentiel de l’éducation, est synchronisé avec les registres cantonaux. Il permet de disposer d’une base centralisée, qui garantit l’unicité et la qualité des informations sur les personnes gérées dans le système.
  • PILOTEO est le système d’information décisionnel de l’enseignement obligatoire. Il contient des données agrégées et historisées et est dédié aux analyses statistiques et décisionnelles de l’enseignement obligatoire.
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Projet ICE: les nouveaux députés pourront s'enregistrer en quelques clics

Les nouveaux députés vaudois rempliront moins de paperasse à l'avenir. Une application transférera automatiquement aux services de l'administration concernés les données déjà récoltées. Récit vidéo d'une collaboration fructueuse entre trois entités.

L'application ICE, pour «Informations sur les candidats et élus», a été conçu par le Secrétariat général du Grand Conseil, le Service des communes et du logement et la Direction des systèmes d'information.

> Voir la vidéo

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Vers une administration... agile?

La méthode de management «agile» a été présentée à des cadres de l’administration vaudoise en février à Lausanne. Ce nouveau type de gestion responsabilise les collaboratrices et collaborateurs et leur offre une plus grande flexibilité. Explications des organisateurs et impressions des participants en vidéo.

Deux agents du service de la Sécurité sociale belge ont parlé de leur expérience et animé des ateliers. Cette conférence était proposée par le Centre d’éducation permanente (CEP).

> Voir la vidéo de La Gazette

> Plus d'infos sur le site du CEP

> Vidéo «Travailler autrement. L'exemple de la Sécurité sociale belge»

> Réseau suisse «Smart work initiative»

> Blog sur les entreprises libérées et l'agilité dans les organisations

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Brèves

Un concours pour faire voter les jeunes

CinéCivic est un concours ouvert aux jeunes de 10 à 25 ans domiciliés ou scolarisés dans les cantons de Genève, Vaud, Neuchâtel, Fribourg, Berne et Valais. Les participants présentent une courte vidéo ou une affiche. Le but est d’encourager les jeunes à voter.

Des prix allant jusqu’à 3000 francs sont offerts en fonction des catégories d’âge et du support utilisé. Un «Prix école» récompense une classe et son enseignant. Pour la première fois, un prix du public sera décerné par les internautes via Facebook.

Le délai de dépôt des films et affiches est fixé au 31 décembre 2017.

> Plus d'infos sur CinéCivic

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Inscriptions au camp d'été du Ski-club de la gendarmerie

(dr)

Le traditionnel camp d'été du Ski-club de la Gendarmerie vaudoise aura lieu du 2 au 7 juillet 2017 aux Diablerets. Il est ouvert à tous les enfants de 8 à 16 ans.

Encadrés par des moniteurs bénévoles, les jeunes découvriront la région des Diablerets et pourront participer à des activités en plein air: grimpe, randonnée, rallye, piscine, etc.

Les inscriptions peuvent se faire jusqu'au vendredi 23 juin 2017 (max. 30 places). Le camp est aussi ouvert aux enfants des non-collaborateurs de la gendarmerie.

Le tarif est de 200.- pour les enfants des membres du Ski-club, de 250.- pour les enfants des non membres.

Contact: Yvan Meichtry (yvan.meichtry(at)vd(dot)ch / 076 817 71 28)

> Télécharger le bulletin d'inscription

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Nomination à la DGES

(J.-B. Sieber/ARC)

Michael Fiaux deviendra directeur opérationnel en charge des Hautes Écoles au sein de la Direction générale de l'enseignement supérieur dès le 1er avril 2017.

Actuel délégué à la communication du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC), il remplacera Lukas Baschung.

Michael Fiaux a d'abord travaillé au Service de presse de l'UNIL. En 2002, il rejoint le Secrétariat général du DFJC en tant qu'adjoint au délégué à la communication, et devient titulaire de ce poste en 2005. En 2012, il obtient un certificat d'études avancées en management auprès de la HEIG-VD.

Intérim

Elie Bugnion assurera l'intérim du poste de délégué à la communication du DFJC.

> Lire le communiqué

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Pratique

Maison, boulot, dodo

Selon une étude publiée en 2016, plus d’un quart de la population suisse (28%) travaille régulièrement depuis son domicile. Qu’en est-il pour les collaboratrices et collaborateurs de l’administration cantonale vaudoise?

Le monde du travail est en pleine mutation. Aujourd’hui, la technologie permet d’avoir les informations nécessaires sous la main, indépendamment du lieu et des horaires. Effectuer des tâches professionnelles depuis son domicile plutôt qu’au bureau est devenu possible.

Facteur d'équilibre

Le télétravail consiste à effectuer à distance, en principe à domicile, des tâches normalement réalisées dans les locaux de l'employeur.

Les avantages du télétravail, attestés par les entreprises et les administrations qui le mettent en pratique, sont multiples. Il favorise un bon équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle, puisque le temps de trajet du domicile au travail peut être économisé et investi dans d’autres activités. Il offre aussi la possibilité de travailler dans un environnement propice à la concentration, permet de réduire le stress et la fatigue et d'augmenter la motivation. Cette solution est pratique pour les travailleurs à mobilité réduite permanente ou temporaire.

Le télétravail ne peut toutefois pas se substituer complètement au travail dans les locaux de l’employeur. Côtoyer ses collègues est un facteur d’échanges de connaissance et favorise une dynamique propre à la créativité et au déploiement de synergies.

Dans l'administration

Au sein de l'administration vaudoise, le télétravail est possible (voir encadré). Il revêt un caractère volontaire de la part de l'employé, nécessite l’accord de l’employeur, et est soumis à plusieurs conditions. L’autorité d’engagement prendra notamment en considération l’organisation et les besoins du service, la nature de l’activité ou encore la faisabilité technique.

Grâce au télétravail, le temps de trajet économisé peut être investi dans d’autres activités – (vitapix/fotolia).

Télétravail à l'État, mode d'emploi

Si vous estimez que l’organisation de votre travail permet d’avoir recours à ce type d’aménagement, n’hésitez pas à en parler à votre supérieur direct.

Procédure

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Pense te voir! Quand les gonfles vous mettent dans le pétrin

Les férus de ski, comme tous les nostalgiques des neiges d'antan s'en sont amèrement plaints en début d'hiver. Il a bien fallu se résoudre à passer, à nouveau, Noël au balcon. Mais voilà qu'en janvier, une bonne crachée de neige a permis d’emmoder les téléskis, de Gryon jusqu'à la Dôle.

Des chutes de neige généreuses, un bon coup de bise et voilà qu’apparaissent les gonfles. Qu'on appelle doctement congères outre-Jura. Les gonfles, ennemies du conducteur et proies des chasse-neige. Sous l'effet d'une bise piquante, la poudreuse fraîchement tombée agit à la manière d'un système dunaire se mouvant sur la campagne. Les dunes, qu'elles soient de sable ou de neige, sont poussées, sans cesse remodelées par le vent. Alors, des bosses de neige investissent subitement la voirie, allant jusqu'à gommer le tracé des routes les plus modestes.

De l'auto au café

Gonfle: le mot fait image. Le vent fait gonfler la neige, créant un paysage tout en rondeurs, là où l'on ne voit ordinairement qu'une campagne plus ou moins plate. Sur les contreforts du Jura, le pendulaire automobiliste, de retour vers son foyer, appelle aussitôt son épouse pour lui expliquer qu'il est pris dans une gonfle. Une expression qu'il utilisait encore l'autre jour en évoquant son gendre, celui qui a fait de mauvais investissements et qui s'est retrouvé sans le sou. Une sacrée gonfle, oui! Autrement dit, un beau pétrin. Reste qu'une fois tiré d'affaire grâce au tracteur d'un paysan voisin prestement appelé à la rescousse, notre pendulaire voudra le récompenser en lui offrant un pot au café du village. Il faut bien se réchauffer! Mais gare aux abus, surtout avec le ventre creux. Après trois tournées en bonne compagnie, on risque bien de prendre une gonflée. Mal de crâne assuré le lendemain matin. (Qui ne nous entend devrait écouter la chanson éponyme de Gilles...)

Reste de patois imagé

Orthographié goncllia en patois vaudois*, le mot gonfle est plus visuel, moins conceptuel que son pendant français congère. En patois, le verbe gonclliâ signifie bien gonfler, emplir d'air. Le mélange de consonnes final se prononce à peu près gonshllia (en mouillant le L). Nos gonfles d'aujourd'hui font donc penser à un compromis où l'on aurait sauvegardé un terme imagé en l'adaptant à la prononciation française.

* Frédéric Duboux, Dictionnaire du patois vaudois (2006)

Sur les contreforts du Jura, le pendulaire automobiliste appelle son épouse pour lui expliquer qu'il est pris dans une gonfle – (M. Damkier/fotolia).

Une entreprise collective

Jean Villard Gilles, qui affectionnait l'expression «Pense te voir!», aura été le premier contributeur de cette rubrique – (ALS/Fonds B. Moulin).

La rubrique «Pense te voir!» de La Gazette accueille historiettes, anecdotes, étymologies savantes ou populaires et autres coups de cœur lexicaux et linguistiques à sonorités vaudoises.

Un mot, une expression vaudoise que vous employez à tout bout de champ? Qui vous rappelle un souvenir vague ou précis ancré ici ou là dans le canton? Irremplaçable à vos yeux? Intraduisible? Qui vous fait sourire? Ou dont vous aimez tant les chantantes sonorités? Écrivez à info.gazette(at)vd(dot)ch (mention: Rubrique «Pense te voir!»). Vous pouvez proposer un mot ou une expression seuls ou, si la muse vaudoise vous emporte, un texte bref de votre cru. Sans omettre de préciser ce qui vous a fait choisir ce mot ou cette expression. On en parlera ici!

> Dossier «Parler vaudois» (intranet)

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Culture

Louis Dumur, correspondant d’une moins Belle Époque

L'exposition annuelle des Archives cantonales fait sortir de l’oubli un auteur d’origine vaudoise, Louis Dumur. Tout jeune homme, il monte à Paris où il côtoie Verlaine, contribue au Figaro, cofonde le Mercure de France et témoigne de la Première Guerre mondiale. Textes, correspondances et photographies sont à découvrir.

L'exposition «Paris a enlevé un fils à sa famille» met en lumière Louis Dumur. Témoin de son époque, il est originaire de Grandvaux. Il naît à Genève en 1863 et part à Paris dès ses vingt ans.

Des débuts naturalistes

L’auteur se démarque à ses débuts par des idées pacifistes, humanitaires et internationalistes. Il côtoie quelques grands noms de son époque, dont Verlaine. Particulièrement productif, il rédige de la poésie, puis des romans, en parallèle à une activité de journaliste. Dumur contribue à des journaux tels que Le Figaro , Le Matin , Paris-Journal . Il cofonde la revue Mercure de France et crée une revue de politique internationale. Le Suisse réussit plutôt bien à Paris, sans pour autant oublier son pays natal. La Suisse, sa famille, ses traditions sont autant de sujets d’inspiration pour l’écrivain.

Virage antigermanique

C’est en août 1914 que les idées de l’écrivain vont profondément changer. L’Allemagne viole la neutralité belge et le pacifiste se révèle un antigermanique acerbe. Louis Dumur se radicalise et trace des portraits très durs des «boches». Il commence ce qu’on nommera une véritable «guerre sans armes».

Une Suisse... alémanique

L’éternel révolté s’éloigne de ses anciens amis et rédige des romans de guerre naturalistes. Dans ces temps troubles, il critique de manière virulente les réactions de l’Europe et de la Suisse. Originaire de ce pays où la barrière culturelle du Röstigraben se met en place, il porte la voix des minoritaires romands. Il dénonce une Suisse trop germanophile, trop alémanique. Il rédige des articles si violents que la presse romande hésite à les publier.

Ode au canton de Vaud

Mais il prouve aussi son attachement à ses origines familiales vaudoises: «Là où se courbe le plus harmonieusement l’arc riverain du Léman, sous ses terrasses de vignobles durcies de soleil et ruisselantes de grappes, ma famille s’est si anciennement constituée qu’aussi haut qu’on remonte le cours du temps, on l’y retrouve immuable.»

> «Paris a enlevé un fils à sa famille». Exposition aux ACV, Rue de la Mouline 32, Chavannes-près-Renens, jusqu'au 31 décembre 2017: lu-ma et je-ve: 9-17h, me: 14-19h.

> Plus d'infos sur le site des ACV

Portrait de Louis Dumur, lors de son voyage au Congrès de la presse latine, en 1927 – (ACV, Reportage-Photol. Berman, Bucarest).

Sorti de l'ombre grâce à la Société Louis Dumur

Propriété de Gustave Dumur, le père de Louis, à Céligny. «La Pièce» a appartenu à la famille de 1867 à 1920. La photo a été prise vers 1887 – (ACV).

L’exposition «Paris a enlevé un fils à sa famille» a été mise sur pied avec la collaboration de la Société Louis Dumur. Cette société a remis l’auteur en lumière en republiant en 2011 deux de ses ouvrages et en lançant une revue qui lui est consacrée: les Cahiers Louis Dumur.

Pour cette exposition, les Archives cantonales vaudoises (ACV) ont collaboré avec la Bibliothèque Carnegie, à Reims et les Archives d’État de Genève. Les trois institutions proposeront différents éclairages sur l’auteur suisse, entre 2017 et 2019.

Les ACV accueillent un cycle de conférences et de tables rondes liées à Louis Dumur toute au long de l'année.

> Plus d'informations sur les conférences et tables rondes (pdf)

> Suivre la Société Louis Dumur sur Facebook

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Des collections «invisibles» exposées à Rumine

Le Musée cantonal d’archéologie et d’histoire révèle les trésors conservés dans ses réserves.

Le Musée cantonal d’archéologie et d’histoire (MCAH) conserve depuis 165 ans aussi bien des trouvailles issues de fouilles de terrain que des pièces acquises par des dons, legs ou achats. La plus grande partie des collections est conservée dans ses réserves.

L'institution a décidé de révéler saison après saison certains de ses trésors: objets d’archéologie classique méditerranéenne, égyptologie et pièces ethnographiques constituent ainsi la première série sélectionnée.

> «Les collections invisibles du MCAH». Exposition au MCAH, dans le Palais de Rumine à Lausanne, jusqu'au 23 avril: ma-je: 11-18h, ve-di: 11-17h.

> Entrée libre

> www.mcah.ch

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«Petits calepins d’une passeuse de science»

L’illustratrice scientifique Ariane Goetz présente ses calepins au Musée des Jardins botaniques cantonaux (MJBC). Les idées qui y germe sont autant de graines qu'elle sème.

C’est avec beaucoup d’humour et de dérision que cette illustratrice genevoise confectionne des calepins, un par semaine, afin de décrire son quotidien, ses interrogations et même une rencontre inattendue avec une noisette difforme...

Le partage de ses découvertes avec le public est au centre de l'activité d'Adrienne Goetz. L'artiste sera présente au musée tous les samedis entre 15 et 17h (sauf le 1er avril) pour répondre aux questions sur son expositions et dédicacer ses livres.

> «Petits calepins d’une passeuse de science». Exposition aux MJBC, Place de Milan à Lausanne, jusqu'au 23 avril: lu-di: 10-17h30.

> Entrée libre

> www.botanique.vd.ch

> Blog d'Ariane Goetz

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Le MCBA invite ses visiteurs dans l'atelier des artistes

Le Musée cantonal des Beaux-Arts montre les peintres et les sculpteurs à l’œuvre dans une exposition.

Dans tout spectateur sommeille un voyeur avide d’être initié aux mystères de la création. Qui est l'artiste? Où crée-t-il? Quelles étapes ont conduit à l’œuvre aboutie? Pour répondre à ces questions, dessins de formation académique, feuilles d’exercice, carnets, esquisses, ébauches, plâtres ou maquettes sont collectés par les musées.

L'exposition du Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA) s'appuie sur ces matériaux pour ouvrir des dossiers, qui parcourent l’histoire de l’art suisse des années 1780 à 1950. Pistes explorées et impasses sont ainsi mises au jour.

> «L'artiste à l'œuvre». Exposition au MCBA, dans le Palais de Rumine à Lausanne, jusqu'au 23 avril: ma-me-ve: 11-18h, je: 11-20h, sa-di: 11-17h.

> Entrée libre

> www.mcba.ch

> Écouter la commissaire de l'exposition en parler sur Espace 2

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Collègues écrivains

Employés dans l'administration cantonale, enseignants, médecins, pasteurs, ils consacrent une part de leur temps libre à l'écriture de fiction. Voici les publications dues à ces collègues et parues récemment.

Les œuvres littéraires citées ci-dessous ou dans un précédent numéro de La Gazette, parues dernièrement et signées d'employés de l'État de Vaud, forment une liste incomplète. Si vous travaillez pour l'État et avez publié un roman, une pièce de théâtre ou un recueil de poèmes cette année, merci de le faire savoir par un courriel à l'adresse info.gazette(at)vd.ch, la rédaction pourra ainsi poursuivre ce tour d'horizon.

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Antonio Albanese: Voir Venise et vomir

«Voir Venise et vomir» est le deuxième épisode des enquêtes de Matteo Di Genaro, personnage irrévérencieux, plus occupé à s’en prendre à son lecteur qu’à résoudre les crimes qui croisent son chemin de milliardaire de gauche.

«Venise, épicentre du sublime et du tragique – voilà un sentier littéraire battu et rebattu, mais qu’importe, après tout? Quand on est Matteo Di Genaro et qu’on peut s’offrir tout ce qui se vend sur la Giudecca, fascinante virgule insulaire au sud de la Sérénissime, on se prendrait presque pour un dieu…

Jusqu’au jour où la nouvelle de la mort mystérieuse de son jeune amant, Fabrizio, lui tombe dessus et le fait chavirer. S’engage alors une enquête trépidante, charnelle et sacrilège, émaillée de ces savantes digressions dont Matteo a le secret, à travers les brumes hivernales flottant sur les canaux de la lagune.» (Présentation de l'éditeur)

Antonio Albanese est né en 1970 à Lausanne. Après des études au Conservatoire de Lausanne, puis à New York, il obtient une licence en histoire de l’art à l’Université de Lausanne. Aujourd’hui, il enseigne l’histoire de l’art au Gymnase de Beaulieu et à l’ECAL.

> Antonio Albanese, Voir Venise et mourir, BSN Press, 2016, 80 pages, 18.–

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Éditeur: État de Vaud. Rédacteur responsable: Laurent Koutaïssoff. Rédaction: Mélanie Bailly Francioli, Gaëlle Corthay, Nicole Desperrier, Luc Jaccard, Camille Jacquet, Marie Minger, Daniëlle Simons. Contact: info.gazette@vd.ch
Copyright(c) La Gazette n°276 - 30 mars 2017