La Gazette

n°277
8 mai 2017

À la une

Élections cantonales 2017: des mois de préparation pour le jour J!

Le 30 avril ont eu lieu les élections cantonales vaudoises. Une foule d'acteurs allant des informaticiens aux juristes, en passant par les imprimeurs, y travaillent depuis un an. Bienvenue en coulisses grâce à un dossier multimédia!

La préparation d'un tel événement ne s'improvise pas. Elle implique en amont un très grand nombre d’acteurs et des professions très diverses. Le bon déroulement du processus électoral et démocratique repose sur la coordination de nombreuses compétences.

Ci-dessous, un long format multimédia revient sur les temps forts de la préparation du scrutin.

À droite, une photo 360° interactive vous plonge dans l'ambiance de l'aula des Cèdres à Lausanne, où la presse et les élus ont attendu et vécu les résultats le 30 avril.

Cliquez sur l'image pour vous plonger dans la photo 360° à l'aula des Cèdres

Long format: les préparatifs, étape par étape

Cliquez sur l'image pour accéder au long format

Beaucoup de services de l'État ont collaboré pour préparer les élections cantonales vaudoises. Découvrez leur travail.

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Actualités

Patrice Mosimann, 46 ans de carrière qui en imposent

Le 31 juillet 2017, après avoir travaillé 46 ans et 11 mois aux impôts, Patrice Mosimann prendra sa retraite. L’actuel chef de l’Office de la Broye-Vully a eu le temps de voir son métier évoluer.

1970, Patrice Mosimann termine son apprentissage d’employé de commerce dans l’entreprise Brunschwig à Fribourg. «J’ai mis une annonce dans Le Journal d’Avenches: "jeune employé de commerce cherche place de travail". C’était une autre époque. J’ai reçu quinze réponses!». Le 1er septembre, il entre en fonction à l’Office d’impôt d’Avenches. «À 18 ans, je ne savais pas ce que c’était, la fiscalité!», se souvient-il. En charge de la perception, il a été prévenu, mais c’est ce qui lui a plu: personne ne connaît le sujet à Avenches, il faudra aller voir ailleurs comment ça fonctionne. La nouvelle recrue ira se former au bouclement à Orbe et apprendra la comptabilité et la gestion des comptes à Lausanne.

Pionnier informatique

Patrice Mosimann aime apprendre. Il suit les formations proposées aux collaborateurs des impôts et devient taxateur. Dans les années 80, arrive l’informatique. Jusqu’alors, tout se faisait mécaniquement, raconte celui qui a connu l’arrivée de la calculatrice électrique. À ses débuts, il entrait les comptes du district sur une «machine comptable NCR», un appareil avec des touches de 0 à 9, grand comme une table.

«Je ne connaissais strictement rien à l’informatique. Je n’avais jamais vu d’écran. Mais on sentait que c’était l’avenir.» Sans hésiter, Patrice Mosimann se porte volontaire pour faire partie de groupes de travail qui testent les nouvelles solutions techniques. L’intérêt pour la technologie est resté: aujourd’hui, ses enfants viennent parfois le trouver quand ils ont un problème avec leur ordinateur.

Le goût des autres

En 46 ans d’activité, le préposé broyard ne s’est demandé qu’une fois s’il voulait partir. Il a 35 ans, et reçoit des propositions de fiduciaires. Le choix est vite fait: il reste. «Le contact permanent avec les gens m’apporte beaucoup. La fonction n’est pas des mieux perçues, mais j’estime que je fais quelque chose au service de l’État, et surtout des gens», explique-t-il. «Quand des contribuables avaient des difficultés de paiement, j’essayais de les tirer en avant pour les aider à sortir de leur gonfle», se rappelle Patrice Mosimann. Il lui est même arrivé d’appeler des gens qui ne respectaient plus le plan de paiement chez eux pour savoir ce qui se passait. La clé de ces bons échanges? «Écouter les personnes, ça aide beaucoup. Il faut les laisser expliquer leurs problèmes. Si on s’engueule dès le départ, on ne fera pas du bon boulot!»

Retraite en ligne de mire

Aujourd’hui, Patrice Mosimann dirige l’Office de la Broye-Vully (lire encadré). «Il n’y a pas grand-chose que je n’ai pas tellement aimé dans mon métier», résume le futur retraité. La suite? Il consacrera une bonne journée par semaine à sa petite fille de trois ans et demi, découvrira l’Autriche et l’Allemagne, et agrandira son jardin à Salavaux. Le préposé a aussi contacté plusieurs associations. «J’ai envie de donner un coup de main aux gens qui ont des problèmes avec leur paperasse. Mais je ne cherche pas spécialement la fiscalité!»

De son bureau, Patrice Mosimann a une jolie vue sur l'abbatiale de Payerne – (bic).

Quelques dates

10 juillet 1952: naissance à Dompierre, dans le canton de Fribourg

1968-1970: apprentissage d’employé de commerce

1er septembre 1970: employé de perception à Avenches

1976: mariage; naîtront un garçon et une fille

1er juillet 1989: préposé de l’Office de Moudon

1er décembre 1989: préposé de l’Office d’Avenches

1er avril 2010: les Offices d’Avenches et Payerne sont regroupés

1er octobre 2011: l’Office de Moudon est rattaché à celui de Payerne

31 juillet 2017: départ à la retraite

Abonné à la Broye

L'Office d'impôts de la Broye-Vully partage les locaux de la rue du Temple 6 avec la Préfecture et la Police cantonale – (bic).

Le 1er juillet 1989, après 19 ans d’activité à la recette et à la taxation à Avenches, Patrice Mosimann est nommé préposé de l’Office d’impôt de Moudon, suite au départ de l’ancien responsable à Lausanne. C’est le début d’une série. Son passage moudonnois est bref. Car entre-temps, la direction de l’Office d’Avenches s’est libérée et lui a été attribuée. Il dépose ses cartons le 1er décembre 1989 et reste «tranquille», comme il dit, jusqu’à fin mars 2010. À cette date, l’Office d’Avenches fusionne avec celui de Payerne. Patrice Mosimann déménage une dernière fois et s’installe dans le bureau qu’il occupe encore à Payerne, et qui donne sur l’abbatiale. Dernier rebondissement, en octobre 2011, le bureau de Moudon est rattaché à l’Office de la Broye-Vully.

À tête de l’Office de la Broye-Vully, rue du Temple 6, Patrice Mosimann gère donc une zone qui couvre les anciens districts de Payerne, Moudon et Avenches. Son équipe de treize collaborateurs et d’un apprenti s’occupent de la taxation de 10'800 dossiers chaque année.

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Maturité bilingue: un passeport pour l’avenir

Lancée en 2014, la maturité gymnasiale bilingue français-anglais connaît un intense succès. Pays phare du programme, l’Australie voit son partenariat avec le Canton de Vaud renforcé. Des mobilités d’enseignants et d’apprentis sont également prévues.

«Cette année m'a aidé à gagner de la maturité, de l'indépendance et à être plus tolérant vis-à-vis de la société qui m'entoure. De plus, j'ai appris une nouvelle langue dans un cadre unique. Je recommande cette expérience à tous», s’enthousiasme Jérémie Saviaux, gymnasien vaudois. Il a choisi Sydney sur une trentaine d’établissements possibles en Australie, en Grande-Bretagne, au Canada ou aux États-Unis. Après 143 gymnasiens partis en 2016-17, ils sont 221 inscrits pour l’année scolaire prochaine. Une centaine d’entre eux sont intéressés par l’Océanie.

Sydney, Brisbane, Hobart et Adélaïde

C’est dans ce contexte que la conseillère d’État Anne-Catherine Lyon s’est rendue en avril 2017 à Sydney, Brisbane, Hobart et Adélaïde. L’objectif du voyage était de renforcer les partenariats existants entre le Canton de Vaud et plusieurs États australiens. Mais également de développer de nouvelles collaborations au bénéfice des apprentis et des enseignants du Canton.

«Une porte ouverte sur le monde»

«Les maturités bilingues tout comme la mobilité des apprentis représentent une véritable porte ouverte sur le monde. Accessibles à toutes et tous grâce à l’octroi de bourses, elles constituent une magnifique opportunité d’apprendre plus et mieux, d’apprendre avec plaisir!», se réjouit Anne-Catherine Lyon.

En parallèle du fort développement des maturités bilingues gymnasiales, le Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC) a mis en place un projet cantonal pour la mobilité des apprentis vaudois. Une première phase pilote a eu lieu entre 2015 et 2017. Il a vu quarante apprentis issus de quatre écoles professionnelles vaudoises effectuer un stage de longue durée dans des entreprises de sept pays européens. Puis, en janvier dernier, le Conseil d'État a octroyé un crédit extraordinaire de 1,1 million de francs pour financer plus de 130 bourses de mobilité et élargir l’offre des destinations.

Collaboration entre Vaud et Singapour

Depuis 2013, le Canton est partenaire de Singapour dans le domaine de la formation professionnelle. Deux échanges sous forme d’ateliers sont ainsi prévus. Ils devront réunir des apprenties et apprentis boulanger-pâtissiers et polydesigners 3D suisses et singapouriens ces prochains mois.

Anne-Catherine Lyon, cheffe du DFJC, s’entretient avec quatre gymnasiens vaudois en immersion à Sydney – (P. Fantys, DGEP).

Les formations bilingues du canton

La délégation vaudoise à l’Aerospace Hub de l’École ITE Central de Singapour, en présence des responsables du centre et d’apprentis spécialisés en mécanique aérospatiale – (P. Fantys, DGEP).

Première en Suisse, le Canton de Vaud propose depuis la rentrée scolaire d’août 2016 trois maturités gymnasiales bilingues en allemand, anglais et italien. Elles permettent aux gymnasiennes et gymnasiens de profiter d’une immersion au Tessin ou à l’étranger durant leur deuxième année de formation.

En parallèle, une nouvelle filière de maturité professionnelle intégrée français-anglais a vu le jour en 2016 à l’École professionnelle commerciale de Nyon (EPCN). Ce développement fait suite au succès de la maturité bilingue post-CFC qui existait déjà pour les apprenties et apprentis employés de commerce. Ces maturités bilingues sont très appréciées par les entreprises internationales de la région lémanique.

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Reportage

Des gestes qui sauvent

Début 2017, un informaticien a fait un arrêt cardio-respiratoire sur le site de Longemalle. Ses collègues ont appelé le 144 et pratiqué un massage cardiaque. Par chance, une des personnes avait suivi une formation de secouriste dans le cadre du travail.

Jeudi 26 janvier, Jean-Marc Prouteau, expert en système d’exploitation, s’effondre à son poste de travail. Son collègue de bureau, aveugle, s’inquiète du bruit qu’il entend, sort dans le couloir et donne l’alerte.

Gestes réflexes

On appelle le 144, les secours s’organisent. Daniel Lopez-Palao, costaud spécialiste télécom et réseau, réalise soudain que, dans l’agitation, son collègue gît toujours seul à terre. Il s’approche, lui glisse sa veste sous la tête, libère ses voies respiratoires et le place en position latérale de sécurité – les gestes dont il se souvient, explique-t-il.

Arrive Anne-Céline Tavilien. L’informaticienne a été formée aux premiers secours dans le cadre du travail. «Deux secondes avant, je me demandais si j’allais bien faire ce que j’avais appris. Sur place, je suis passée en mode robot», explique la jeune femme. Elle rappelle le 144. Sur haut-parleur, la centrale donne le «go» au massage cardiaque. Anne-Céline Tavilien, le bras en écharpe suite à un accident de ski, et Daniel Lopez se relaient. Des collègues ramènent le défibrillateur qui se trouve à l’accueil. Au moment où les électrodes sont en place, l’ambulance est là. Jean-Marc Prouteau sera choqué plusieurs fois avant de retrouver un pouls et sera conduit au CHUV.

Comme dans les livres

«Tout s’est passé comme dans les livres, même mieux, puisque des intervenants non formés ont pu donner un coup de main», résume David Reeves, qui a lancé l’idée de former des gens aux premiers secours à la Direction des systèmes d’information (DSI) (lire encadré). L’ambulance était là en cinq minutes, il y avait un défibrillateur sur place, Anne-Céline Tavilien a pu expliquer les gestes à ses collègues, détaille-t-il. «Ils ont collaboré d’une façon épatante. Les ambulanciers ont félicité l’équipe pour le bon travail accompli.»

Vie sauvée

«C’était la première fois que j’étais sollicitée, explique Anne-Céline Tavilien, qui a suivi le cours en mai 2016. Pour ce premier massage cardiaque, j’étais heureuse d’avoir fait des tests sur un mannequin! J’étais assez sereine, les gestes à faire sont venus mécaniquement. C’était aussi rassurant d’avoir appris l’ordre dans lequel procéder. On est sûr de ne pas partir dans la mauvaise direction.»

Jean-Marc Prouteau récupère doucement: «Je ne savais pas du tout que des collaborateurs avaient été formés aux premiers secours. Rétrospectivement, cela m’a sûrement sauvé la vie et évité de graves séquelles neurologiques!»

Daniel Lopez et Anne-Céline Tavilien ont secouru leur collègue. Près du défibrillateur, des affichettes récapitulent les réflexes à avoir en cas d'urgence – (bic).

Treize secouristes à la DSI

David Reeves, passionné de secourisme, a lancé l'idée de former des collaborateurs et d'avoir du matériel médical. Ici, dans l'infirmerie de Prilly – (bic).

En mai 2016, treize collaboratrices et collaborateurs de la DSI ont été formés aux premiers secours sur trois matinées. Six volontaires du site de Longemalle, quatre du site de Malley et trois de Recordon ont reçu des bases théoriques, se sont entraînés au massage cardiaque sur des mannequins (à raison de 100 à 120 compressions thoraciques par minute, soit le rythme de la chanson «Stayin’Alive»…). Ils ont pratiqué la manœuvre de Heimlich, en cas d’obstruction des voies aériennes, fait des hémostases, c’est-à-dire des bandages pour arrêter les hémorragies externes des membres inférieurs et supérieurs. Les cas moins graves, comme les insolations et les malaises, ont été abordés. Cinq heures de formation continue auront lieu chaque année pour pratiquer les gestes et se perfectionner.

Informaticien et technicien-ambulancier

«L’arrêt cardio-respiratoire survient chez les hommes et les femmes à partir de 30 ans, explique David Reeves, initiateur du projet, informaticien à la DSI, technicien-ambulancier et samaritain durant 30 ans. J’ai observé que des collaborateurs du service pourraient être concernés par des facteurs à risque, comme la sédentarité, le tabagisme ou le mauvais stress. Or une prise en charge précoce et efficace augmente de manière significative les chances de réussite du sauvetage!» Trente-neuf volontaires se sont manifestés.

Locaux et matériel

À Longemalle et Prilly, des locaux à pharmacie ont été aménagés, avec une table d’examen et du matériel de base: couverture, gants de protection, désinfectant. Des défibrillateurs ont été installés sur chaque site. Depuis janvier, des affichettes sur les murs listent les choses à faire en cas d’incident et indiquent les noms et numéros de téléphone des personnes formées aux premiers secours dans le bâtiment.

Nouveau règlement

Karin Eigenheer, en charge de la santé et de la sécurité au travail – (bic).

Depuis le 1er janvier 2017, un nouveau règlement organise le dispositif de santé et sécurité au travail à l’État. Il institutionnalise les directives fédérales.

«Ce n’est toutefois pas une découverte pour les services, explique Karin Eigenheer, en charge de la santé et sécurité au travail au sein du Service du personnel (SPEV). Des pratiques existent déjà, comme à la DSI. Et des mesures spéciales sont déjà en vigueur pour les professions à risque, comme sur les routes ou dans la police. Il s’agit surtout de formaliser et mettre en valeur ce qui est déjà fait, et de compléter les mesures en place si nécessaire. Le but est d’avoir une gouvernance générale sur la thématique, pour développer la culture de la santé et de la sécurité au travail.»

Le règlement concerne les collaborateurs de l’administration et les enseignants. Le CHUV a quant à lui des besoins spécifiques et est déjà organisé.

Correspondants et commission

Chaque service aura dorénavant un correspondant santé et sécurité chargé d’identifier les dangers spécifiques au service, de mettre en place les mesures appropriées et de conseiller ses collègues en cas de besoin.

Une commission dédiée fixera des lignes directrices. Elle est composée notamment du chef du SPEV, du médecin cantonal, du chef du Service immeubles, patrimoine et logistique, d’un médecin du travail, ainsi que de représentants des services et des collaborateurs.

Premiers secours

«Cette année, les correspondants participeront à une formation afin de leur permettre d'appréhender leur nouveau rôle et les actions à entreprendre», explique Karin Eigenheer. Le cours comprendra, entre autres, une introduction sur les premiers secours. «Le but est de donner un concept modulable permettant la mise en place d'une organisation de premiers secours et une formation pour leurs collègues, explique Karin Eigenheer. Ces gestes simples peuvent vraiment sauver des vies!»

> Règlement relatif à la santé et la sécurité au travail dans l'administration vaudoise (PDF)

> Directive fédérale sur la santé et la sécurité au travail

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Brèves

École à la montagne

I. Zosso/alplab

Du 12 au 19 mai 2017, pour fêter ses cinq ans, «Alplab» organise à Lausanne une série d'événements autour du rapport entre école et montagne.

Ces rencontres seront l’occasion d’échanger sur les expériences, les pratiques et les projets en cours, et de prendre connaissance des travaux d’élèves et des étudiants de la Haute école pédagogique vaudoise.

Le projet Alplab a pour but d’emmener chaque année des élèves et des étudiants à la découverte de la montagne. Il est né au sein du Collège de Béthusy à Lausanne.

> Programme et infos sur le site d'Alplab

> Lire un article consacré au projet Alplab paru dans La Gazette (mars 2016)

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Mystères de l'UNIL: à la recherche de la mémoire perdue

L'Université de Lausanne ouvre ses portes au grand public samedi 20 et dimanche 21 mai pour les Mystères de l'UNIL

Pour la douzième édition de ses «Mystères», L'Université de Lausanne a choisi le thème de la mémoire. Les enfants pourront suivre des mini-cours sur le campus.

Une quête est proposée: les visiteurs pourront parcourir les animations des Mystères à la recherche de la mémoire perdue des poètes Homère et Ovide. À eux de retrouver les paroles oubliées de ces deux grandes sources de la culture, et de leur rendre (ou de les rendre à) la mémoire…

> Programme

> Inscriptions (facultatives)

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L'action de l'État sous la loupe de la Commission de gestion

Valérie Schwaar, présidente de la COGES, lors de la conférence de presse – (ARC/J.-B. Sieber).

La Commission de gestion (COGES) a rendu ses observations sur le fonctionnement de l'État en 2016 et fait le bilan de sa propre activité durant la législature. Elle est globalement satisfaite de l'action de l'État.

Elle indique toutefois que les efforts devront être poursuivis afin d'améliorer les prestations à la population.

Le gouvernement a appliqué la majorité des mesures annoncées. Mais certains engagements n'ont été que partiellement concrétisés, voire pas du tout, relève le communiqué. Le bilan fait aussi apparaître que la coordination et la communication entre les départements et les divers services sont indispensables à la bonne marche de l'État.

> Lire le communiqué et consulter le rapport

> Sur le fonctionnement de la COGES, lire un article paru dans La Gazette (juillet 2015)

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VIDÉO: Parlement inauguré

Vendredi 14 avril 2017, le nouveau parlement vaudois a été inauguré à la Cité. Revivez l'ambiance de la journée.

C'est un 14 avril qu'a eu lieu la première séance du Grand Conseil en 1803. La date marque aussi l'entrée du Canton dans la Confédération

Temps forts

Les députées et députés ont tenu une session inaugurale dans leurs nouveaux locaux le matin. Une cérémonie à la Cathédrale a suivi, en présence d'environ 1600 invités, dont le conseiller fédéral Guy Parmelin. La partie officielle s'est terminée autour d'un apéritif.

L'après-midi, le public a pu découvrir le nouveau siège du Grand Conseil.

2002-2017

Le bâtiment Perregaux, du nom de son architecte, a brûlé dans la nuit du 13 au 14 mai 2002, alors qu'il était en restauration. Il faudra attendre plus de dix ans pour que les travaux reprennent, le 24 mars 2014.

> Plus d'infos sur le Parlement

> L'histoire du bâtiment en diaporama (intranet)

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Pratique

Avalanche de mails… que faire?

Tous les jours, nous traitons, envoyons et recevons des dizaines d’e-mails. Cet outil est désormais incontournable dans la vie professionnelle. Piège ou opportunité? Conseils pratiques pour gérer au mieux sa boîte mail.

Plus de 100'000 e-mails sont échangés chaque jour au sein de l’administration vaudoise. On comprend qu’avec un tel volume, la gestion de son courrier devienne parfois problématique. Voir sa boîte mail se remplir peut générer un certain stress et devenir contre-productif (lire encadré).

Une boîte de réception ordonnée contribue à un meilleur contrôle des tâches à effectuer. Par ailleurs, conserver un grand nombre de messages électroniques entraîne une surconsommation d’énergie. Des serveurs entiers fonctionnent uniquement pour les stocker.

Voici quelques conseils pratiques pour tirer le meilleur parti d’IBM Notes (boîte mail standard de l’administration), et qui peuvent être adaptés à toute autre boîte mail. «De nombreuses fonctionnalités existent sur Notes, il suffit de les connaître», explique Pascal Veillon, responsable de cette application à la Direction des systèmes d’information (DSI).

Supprimer

Il n’est pas nécessaire de conserver tous les e-mails reçus dans notre boîte de réception. Un des premiers réflexes à avoir est de supprimer les courriels qui ne nous sont plus utiles. Par exemple, ceux qui concernent des évènements passés ou ceux qui nous ont été adressés en copie pour information. Une fois supprimé du «courrier en arrivée», l’e-mail reste 48 heures dans la corbeille puis il est effacé. Il est encore possible de le récupérer dans un délai de 30 jours après sa suppression auprès du Heldesk de la DSI (tél. 6 26 60/ mail: helpdesk(at)vd(dot)ch).

Notifications

L’e-mail est trop souvent considéré comme une messagerie instantanée, remarque Olivier Glassey (lire encadré), alors qu’il est possible de consulter sa boîte mail seulement plusieurs fois par jour à heures fixes. Cela permet de rester concentré sur la tâche en cours. La notification du courrier en arrivée, qui s’affiche dans la petite fenêtre en bas à gauche de l’écran, peut être supprimée en sélectionnant: Fichier → Préférence → Courrier → Envoi et Réception → Réception

Classer

Quand les mails s’accumulent dans le «courrier en arrivée», il devient beaucoup plus dur de les retrouver. Il est recommandé de les classer dans des dossiers selon les sujets ou selon l’urgence de leur traitement, sans toutefois créer plus d’une dizaine de dossiers, au risque de simplement déplacer le problème, explique Pascal Veillon.

Prioriser

Tous les e-mails reçus ne revêtent pas le même degré d’importance. Les hiérarchiser permet de gagner en efficacité. L’outil «suivi», symbolisé par le drapeau, attribue une priorité plus ou moins élevée à un e-mail. Il peut également associer une action particulière à un mail: une alarme peut rappeler de répondre à un courriel ou de contacter une personne plusieurs jours après réception du message. Des pastilles de couleurs différentes signalent en un coup d’œil si l’e-mail reçu nous est directement adressé ou si nous sommes simplement en copie. Elles peuvent être activées en sélectionnant: Fichier → Préférence → Courrier → Icône de destinataire. Enfin, des couleurs peuvent être attribuées à certains expéditeurs, afin de ne pas rater un mail important. Elles peuvent être activées en sélectionnant: Fichier → Préférence → Courrier → Couleurs des destinataires.

Supprimer, classer ou hiérarchiser ses mails peut faire gagner du temps et de la tranquillité – (adam121/fotolia).

Mieux comprendre le stress au travail

Le professeur Glassey, sociologue et spécialiste des nouvelles technologies – (bic).

L’e-mail peut devenir une source de stress au travail, explique le professeur Olivier Glassey, sociologue et spécialiste des nouvelles technologies à l’Université de Lausanne. «Le mail est devenu le moyen de communication privilégié dans le milieu professionnel. Il est un substitut au téléphone. Néanmoins, il est régi par des règles propres, implicites», rappelle le chercheur. «En combien de temps dois-je répondre à un message? Si je réponds tout de suite, mon chef à l’impression que je ne travaille pas. Et si je mets plusieurs heures à répondre, je risque de paraître inefficace, débordé», explique Olivier Glassey. L’absence de directives claires peut induire des tensions au sein d’une organisation.

L’e-mail rend plus poreuse la limite entre vie privée et vie professionnelle. «Beaucoup de personnes ont leurs propres stratégies pour recevoir moins de mails, pour contourner le problème, mais ça reste du bricolage», constate Olivier Glassey. L’enseignant propose de clarifier quelques points (temps de réponse attendu, personne à mettre en destinataire, en copie, …) au sein de chaque organisation pour éviter tout malentendu.

Besoin d'une formation?

En 2017, le Centre d'éducation permanente (CEP) propose deux nouvelles formations d'une demi-journée liées à IBM Notes.

«Gagner du temps avec IBM Notes (Lotus)» apprend à paramétrer sa boîte mail et présente les fonctionnalités de cette messagerie. Des conseils de gestion de sa boîte mail sont donnés.

«Collaborer efficacement avec IBM Notes (Lotus)» est tournée vers les outils de collaboration, comme le partage d’agenda et la gestion des groupes de travail.

À cela s’ajoutent un accueil informatique pour tous les nouveaux collaborateurs, un quiz de sept questions qui répond aux interrogations les plus fréquentes, et deux tutoriels pour prendre en mains la messagerie. Enfin, pour une formation personnalisée, il est possible de se faire coacher sur son lieu de travail.

Détails et inscriptions

> «Gagner du temps avec IBM Notes (Lotus)» (14 novembre)

> «Collaborer efficacement avec IBM Notes (Lotus)» (28 novembre)

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Prévoyance professionnelle: n’oubliez pas d’informer votre caisse

Les bénéficiaires de rente ont l’obligation de transmettre à leur caisse de pensions certains changements personnels. Lesquels et pourquoi? Aide-mémoire pratique pour ne rien manquer.

Le ou la bénéficiaire de prestations de retraite, d’invalidité ou de survivant a l’obligation d’annoncer à sa caisse de pensions toute nouveauté dans sa situation personnelle, comme un changement de son état civil ou de domicile, et toute modification en matière de prévoyance, par exemple le début ou le changement de prestations touchées d’une autre assurance. En effet, suite à certains changements de situation, les prestations versées sont adaptées. Pour cette raison, ces modifications doivent être communiquées à la Caisse de pensions de l’État de Vaud (CPEV). Cette dernière adapte les prestations en conséquence et émet un nouveau décompte, qu’elle envoie à l’assuré.

Le tableau en encadré offre une vision de l’ensemble des cas de figure.

Pourquoi communiquer un changement?

Si l’annonce n’est pas effectuée immédiatement, le risque encouru est soit de toucher des prestations à tort, qui devront par la suite être remboursées par le bénéficiaire (dans le cas d’un décès, par ses proches), soit ne pas recevoir des prestations à la hauteur de sa nouvelle situation.

En effet, lors de changements tels que ceux répertoriés dans le tableau, les prestations versées peuvent être adaptées autant à la hausse, qu’à la baisse.

Comment annoncer un changement?

Les changements doivent être annoncés à la caisse par écrit et de suite, afin d’éviter des rectificatifs ultérieurs.

En cas de décès d’un ou d’une bénéficiaire, les proches doivent l’annoncer en envoyant l’acte de décès.

Adresse d’envoi: CPEV, Caroline 9, Case postale 288, CH-1001 Lausanne

Courriel: info(at)cpev(dot)ch

Un changement d'état civil ou la naissance d'un enfant peuvent avoir une influence sur la rente de retraite – (O. Le Moal/fotolia).

Informations à communiquer

Cliquez sur le tableau pour l'agrandir

S’informer sur les démarches et procédures de la CPEV

La CPEV informe régulièrement sur son actualité, son organisation et la prévoyance en général sur son site internet www.cpev.ch ou par courrier dans une approche de transparence. Divers aide-mémoires ou fiches explicatives (délais à respecter, qui fait quoi, etc.) sont à disposition sur le site afin de faciliter l’ensemble des démarches des assurés.

Pour recevoir régulièrement des informations utiles par courriel, s'inscrire à la newsletter de la CPEV

Des spécialistes sont disponibles en tout temps pour répondre aux questions. N’hésitez pas à les contacter.

Horaires d’ouverture: lu-ve, 8h-16h30

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Culture

Flâneries littéraires dans Lausanne

Le livre «Lausanne, promenades littéraires» propose vingt itinéraires thématiques ou centrés sur un auteur à travers la capitale vaudoise. Les dessins malicieux de l'illustratrice Fanny Vaucher orientent le lecteur-promeneur au fil des 150 fragments littéraires choisis.

Le livre invite par exemple à suivre Georges Simenon, l'auteur des aventures du commissaire Maigret ayant lui-même vécu à Lausanne, de l'avenue de Jaman à l'avenue de Cour, en passant par la rue de Bourg et la place de la Palud. Le lecteur peut marcher avec Alice Rivaz, écrivaine vaudoise née en 1901, du château Saint-Maire à la plage de Bellerive, ou prendre Jacques Chessex, l'auteur du Portrait des Vaudois, comme guide et (re)découvrir sous sa plume le CHUV, le collège de Béthusy, le Pont Bessière, le Gymnase de la Cité, la Cathédrale.

La brasserie du Cygne au Maupas, le buffet de la Gare, la pinte Besson, le Central sont, entre autres, au menu de l'itinéraire consacré aux cafés. Le promeneur peut faire le tour, carte en main, des éditeurs du coin, ou profiter des jardins publics de la capitale, avec comme haltes possibles, le parc de Valency, le bois de Sauvabelin, Mon-Repos, ou la vallée de la Jeunesse.

Celles et ceux qui se laisseront tenter verront peut-être la ville, leur ville, d'un autre œil.

Collaboration entre la Ville et l'UNIL

L'ouvrage est né d'une idée d'Isabelle Falconnier, déléguée à la politique du livre de la Ville de Lausanne. Il a été coordonné par Daniel Maggetti et Stéphane Pétermann du Centre de recherche sur les lettres romandes de l'Université de Lausanne.

> Lausanne. Promenades littéraires, sous la dir. de Daniel Maggetti et Stéphane Pétermann, Éditions Noir sur Blanc, 2017, 240 pages, 32.–

> Site de l'éditeur

> Vidéo réalisée par l'UNIL: entretiens avec des auteurs et lectures

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Naples dans tous ses états

Jean-Claude Schauenberg, Gay-Odin, 2013

Le CHUV expose des vues de Naples peintes par le lausannois Jean-Claude Schauenberg.

Avec l'exposition «Attitudes et latitudes, Naples», une image d'Épinal de la baie de Naples devient le théâtre incongru d'un Vésuve en éruption, terre qui gronde, allusion à Pompéi, ou encore métaphore de la vitalité de la ville, de ses génies? (présentation)

> «Attitudes et latitudes, Naples». Exposition à l'Espace CHUV, dans le hall principal de l'hôpital, jusqu'au 22 juin: lu-di: 8-20h.

> Entrée libre

> www.chuv.ch/culture

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Une expo à écouter

Laissez-vous emporter par des histoires et des univers sonores drôles, décalés, insolites, mélancoliques...

Les productions du concours de fictions radiophoniques organisé par la Bibliothèque cantonale universitaires (BCU) sont à écouter au Palais de Rumine.

Les deux fictions gagnantes, «Correspondance» et «Canon», ont été enregistrées dans les studios professionnels de la RTS. La première suis les pensées vagabondes de l'auteur dans les transports. Entre Lausanne et Paris, il se passe des choses étranges... La seconde raconte en poésie l'évolution de la photographie, des chambres noires aux selfies vu par les appareils «canons».

Des images et objets des archives de la RTS sont également exposés.

> «Radio fiction». Exposition à écouter dans le hall de la BCU à la Riponne, jusqu'au 26 août: lu-ve: 8-22h, sa: 8-17h.

> Entrée libre

> Écouter deux radio fictions: «Correspondance» (prix du Jury) et «Canon» (prix du public)

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M/2 x 2

Stéphan Landry, Sans titre, 1998 – (J. Gremaud).

Le Musée Jenisch à Vevey fête les 30 ans de l’espace d’art M/2, lieu dédié à la jeune création et à l'expérimentation, avec une double exposition.

«Tout va bien» propose un choix d’œuvres et d’archives liées à l’espace M/2, une aventure collective d’artistes aujourd’hui reconnus. «M/2 et Stéphan Landry» expose des productions de Stéphan Landry, dessinateur à l’univers graphique foisonnant, issu de la même génération que le collectif M/2.

Le nom M/2 renvoie de manière abrégée au nom de la rue des Deux-Marchés à Vevey, où se situaient l'espace d'exposition du groupe.

> «Tout va bien – M/2 et Stéphan Landry». Exposition au Musée Jenisch à Vevey, jusqu'au 11 juin: ma-di: 10-18h, je: 10-20h.

> www.museejenisch.ch

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Collègues écrivains

Employés dans l'administration cantonale, enseignants, médecins, pasteurs, ils consacrent une part de leur temps libre à l'écriture de fiction. Voici les publications dues à ces collègues et parues récemment.

Les œuvres littéraires citées ci-dessous ou dans un précédent numéro de La Gazette, parues en 2017 et signées d'employés de l'État de Vaud, forment une liste incomplète. Si vous travaillez pour l'État et avez publié un roman, une pièce de théâtre ou un recueil de poèmes cette année, merci de le faire savoir par un courriel à l'adresse info.gazette(at)vd.ch, la rédaction pourra ainsi poursuivre ce tour d'horizon.

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Julien Sansonnens: Quatre années du chien Beluga

Le député vaudois Julien Sansonnens signe son premier recueil de nouvelles.

Élégie au compagnon des jours sombres ou lumineux, la nouvelle qui donne son titre au recueil narre avec sensibilité et finesse les années de vie d’un bouvier appenzellois au sein de la famille de l’auteur; une vie de chien en somme, absurde comme toutes, brève et, aimerait-on croire, vécue de manière heureuse. (Présentation de l'éditeur)

Julien Sansonnens est né en 1979 à Neuchâtel. Il est chercheur en santé publique, travaille en Valais et vit entre Lausanne et le Vieux-Pays. Critique littéraire pour Gauchebdo, Julien Sansonnens est également député vaudois.

> Julien Sansonnens, Quatre années du chien Beluga, Éditions Mon Village, 2017, 112 pages, 15.–

> Site de l'éditeur

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Nadine Richon: Laisse tomber les anges

«Laisse tomber les anges» est le deuxième roman de Nadine Richon.

Sur un mode ludique, entrelaçant des personnages réels et imaginaires, ce récit explore la question de la transmission parents-enfants, de la fidélité à un héritage et de la quête de soi dans la douleur et l’espoir d’un nouvel horizon. (Présentation de l'éditeur)

Nadine Richon est née à São Paulo au Brésil. Elle a 3 ans lorsque sa famille s’installe à Vevey. Après des études de sociologie, elle devient journaliste. Aujourd’hui, elle vit à Lausanne et travaille au Service de communication de l’Université de Lausanne.

> Nadine Richon, Laisse tomber les anges, Éditions Bernard Campiche, 2017, 168 pages, 28.–

> Site de l'éditeur

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Jérôme Meizoz: Faire le garçon

Les 60 chapitres de «Faire le garçon», qui alternent entre roman et enquête, interrogent la masculinité.

Pourquoi faut-il «faire le garçon»? Et comment vivre, en homme, avec un «cœur de fille»? Dans ce récit, Jérôme Meizoz esquisse une éducation sentimentale, tendre et crue, commencée dans Séismes (Zoé, 2013).

L'enquête (30 chapitres impairs) porte sur l'assignation des garçons à la virilité dans un milieu rural catholique. Le roman (30 chapitre pairs) a pour personnage principal un jeune garçon qui, pour échapper à l'usine, a choisi de se prostituer. (Extraits de la présentation de l'éditeur)

Né en 1967 en Valais, Jérôme Meizoz est professeur de littérature française à l’Université de Lausanne.

> Jérôme Meizoz, Faire le garçon , Éditions Zoé, 2017, 160 pages, 16.50.–

> Site de l'éditeur (avec vidéo de présentation)

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Éditeur: État de Vaud. Rédacteur responsable: Laurent Koutaïssoff. Rédaction: Christelle Berney, Gaëlle Corthay, Camille Jacquet, Marie Minger. Contact: info.gazette@vd.ch
Copyright(c) La Gazette n°277 - 8 mai 2017