La Gazette

n°283
16 février 2018

À la une

VIDÉOS: deux classes vaudoises à la page numérique

À Blonay et Saint-Légier, des élèves de 11e enregistrent leur exercice oral d’anglais et l’envoient par Whatsapp à leur enseignante. Au Mont-sur-Lausanne, des jeunes de 10e choisissent comme option la programmation de jeux vidéo. Reportages vidéo dans ces deux classes.

En décembre 2017, la première journée cantonale sur l’éducation numérique a réuni 300 profs vaudois. 43 enseignants ont notamment présenté à leur collègues comment le numérique fait déjà partie de leurs cours. Les uns enseignent l’informatique comme discipline, les autres s’appuient sur les nouvelles technologies pour faciliter l’apprentissage d’une branche. Deux d’entre eux nous ont accueillis dans leur classe.

> (Re)lire le compte-rendu de la journée paru dans La Gazette (décembre 2017)

Un cours d'anglais dans l'Établissement primaire et secondaire de Blonay-Saint-Légier – (bic).

Des geeks en herbe programment des jeux vidéo au Mont

Raul Vega, enseignant de biologie et d’informatique au Mont-sur-Lausanne, propose aux élèves de 9e à 11e qui choisissent son cours à option de programmer des jeux vidéo grâce à la plateforme Scratch disponible en libre accès. Les années précédentes, les élèves d’art visuel collaboraient pour réaliser les éléments graphiques.

> Voir la vidéo

À Blonay et Saint Légier, on perfectionne son anglais grâce au web

Depuis une quinzaine d’années, Antoinette Dapples Dünner a fait le pari de recourir aux nouvelles technologies durant ses cours d’anglais, parfois aussi d’histoire et de géographie. Ses classes de 7e à 11e année s’entraînent à la lecture sur des sites web en anglais, apprennent la grammaire en regardant des vidéos et révisent leur vocabulaire grâce à des outils en ligne, entre autres.

> Voir la vidéo

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Actualités

Collègue passionné: l'aviateur photographe

Un ancien pilote militaire borgne, un mystérieux trésor retrouvé dans un aérodrome, un projet littéraire titanesque: quand Jean-Michel Zellweger parle de sa passion pour l’aviation et la photographie, on est pris dans une aventure improbable qui réunit des personnages rocambolesques déterminés à immortaliser les plus beaux recoins du canton. Découvrez ce portrait en long format.

Jean-Michel Zellweger connaît bien le Pays de Vaud vu d'en-haut – (od).

LONG FORMAT: hauteur de vue

Cliquez sur l'image pour accéder au long format – (J.-M. Zellweger).

> Accéder au long format

Recherche collègues passionnés

Vous êtes collaboratrice ou collaborateur de l’État de Vaud (dans l’administration, au CHUV, à l’UNIL, dans un établissement scolaire ou dans la police) et avez une passion sportive ou artistique à laquelle vous consacrez une grande partie de votre temps libre. Faites-le nous savoir par courriel à l’adresse info(dot)gazette(at)vd.ch (mention «collègue passionné»). Nous en parlerons peut-être dans un prochain numéro.

> Retrouvez les portraits des «collègues passionnés» dans un dossier (intranet)

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Le projet «Bleu SIEL» entre dans sa deuxième phase

Le système qui permet de gérer informatiquement le traitement et l’archivage des documents relatifs au Conseil d’État et au Grand Conseil poursuit sa mue. La Gazette est allée prendre la température auprès de Franck Dessoly, chef de cet ambitieux programme qui permettra bientôt aux élus de l’exécutif et du législatif vaudois de disposer d’un nouvel outil sûr et performant.

Pour les élus de l’État de Vaud, «Antilope» et «Safari» n’évoquent pas forcément la perspective de vacances exotiques au cœur de l’Afrique. Ce sont aussi les noms emblématiques de quelques-unes des applications du Système d’information pour l’exécutif et le législatif (SIEL) qui leur permettent, depuis plus de vingt ans, d’accéder à tous les documents en lien avec leur fonction. Ordre du jour, procès-verbaux, interpellations, décisions… «Autant de données qu’il s’agit non seulement de créer et de tenir à jour, mais qu’il faut encore pouvoir retrouver et sauvegarder!» analyse en préambule Franck Dessoly, responsable du programme de refonte du SIEL à la Direction des systèmes d’information (DSI) du canton. Dans la jungle d’internet, qui garde tout dans sa mémoire d’éléphant, faciliter le tri et l’accès aux données tout en assurant la parfaite confidentialité des documents qui circulent est en effet, aujourd’hui plus que jamais, devenu une nécessité. L’État ne s’y est pas trompé.

Une étape importante

C’est ainsi qu’en novembre 2016, le Grand Conseil accordait un crédit de près de 13 millions de francs au Conseil d’État pour permettre l’élaboration d’un programme adapté aux nouvelles technologies et destiné à simplifier et à sécuriser la recherche et le traitement des données de l’exécutif et du législatif. Après une année de travaux, ce projet d’envergure baptisé «Bleu SIEL» peut déjà présenter ses premiers résultats: la nouvelle «base législative vaudoise» – qui remplacera l’actuel «recueil systématique vaudois» – rencontre un franc succès auprès des utilisateurs qui en testent sans relâche les moindres contours. Sa mise en service est prévue pour cet automne.

Le programme «Bleu SIEL» occupe actuellement une dizaine de personnes qui œuvrent à la mise au point d’un outil qui soit lisible sur tous les supports. «Selon notre planification, la nouvelle plateforme "Bleu SIEL" complète pourra être mise à la disposition des autorités à la fin de l’été 2019» se réjouit le responsable du programme, sachant que des modules seront opérationnels auparavant.

En collaboration avec les députés

Dans des locaux que Franck Dessoly et son équipe occupent depuis le mois de mai dernier au chemin de Boston, à Lausanne, les murs sont recouverts de post-it où chaque collaborateur inscrit l’avancement de ses travaux, ses besoins, ses questions ou ses échéances. «Cette manière de fonctionner par le biais d’un management visuel et participatif est à la fois innovante, très efficace et motivante pour les collaborateurs», souligne le responsable du programme. Cinq députés et le secrétaire général du Grand Conseil font également partie de l’équipe de projet et sont régulièrement consultés pour s’assurer que le futur outil sera adapté à leurs besoins.

> (Re)lire une interview du chancelier Vincent Grandjean sur Bleu SIEL (La Gazette 262, juillet 2015)

Franck Dessoly est responsable du projet de refonte SIEL – (bic).

Un immense travail pour les archives

(Mix & Remix/ACV)

La refonte du SIEL est totalement dépendante du système cantonal d’archivage. Les deux programmes étant intimement liés, d’importants travaux sont également en cours dans ce domaine sur le plateau de projet du chemin de Boston. «Avec l’entrée en vigueur de la loi sur l’archivage (LARCH), adoptée par le Grand Conseil en 2011, il s’agit aujourd’hui de déployer les outils informatiques nécessaires à la mise en œuvre du cadre légal concernant les archives courantes, intermédiaires et historiques», explique Franck Dessoly.

Les principes du Records Management, méthode d’organisation et de gestion du cycle de vie des documents qui a pour but de mettre en sécurité les pièces à valeur probatoire ou patrimoniale, sont étudiés en profondeur avec pour cible l'application des bonnes pratiques en matière d'archivage. Que doit-on garder et jusqu’à quand? Comment assurer le respect de la loi tout en facilitant les recherches? Comment rationaliser et contrôler la gestion des documents? Comment faire coexister archives publiques et archives confidentielles? Autant de questions qui trouveront leur réponse dans le déploiement d’outils informatiques qui devront tenir compte de tous les paramètres. «L’heure est aujourd’hui à l’évaluation des solutions organisationnelles et techniques et à l’estimation des coûts pour le développement des logiciels nécessaires à l’automatisation de l’archivage», explique le responsable du programme. L’obtention des crédits nécessaires, l’appel d’offres et l’adjudication des marchés devraient être finalisés cette année.

> Plus d'infos sur le Records Management dans l'administration (intranet)

> Manuel du Records Management (PDF/intranet)

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Concours de l’Avent: les réponses… et les résultats!

Après un long suspense, voici les résultats tant attendus du concours des 24 portes de la fonction publique. Merci à celles et ceux qui se sont prêtés au jeu!

Le défi était de taille, il faut le reconnaître. Les cadrages serrés des portes à reconnaître n’ont pas facilité la tâche aux 25 courageux qui se sont lancés dans l’exercice.

Pour rappel, il fallait identifier la ou les entités qui se cachaient derrière les portes du calendrier. Au total, il était possible d’obtenir 47 points. Les réponses sont à découvrir dans le diaporama.

Résultats

Montent sur le podium:

  • 1er Alain Bussard (DSI): 38 points
  • 2e Guillaume Graf (ACI): 30 points
  • 3e ex aequo: Catherine Lavanchy (SCL) et Sakine Polat Lasserre (SPAS): 26 points

Un grand bravo!

Les lauréats seront prochainement invités à visiter le château cantonal Saint-Maire (qui se cachait derrière la porte 24!) en compagnie du chancelier d’État Vincent Grandjean. Chacun pourra inviter quatre collègues. Une petite surprise attendra les lauréates et lauréats sur place.

L’équipe Gazette

Aviez-vous reconnu la porte de la prison du Bois-Mermet à Lausanne derrière le numéro 17?

DIAPORAMA: les réponses, c'est par ici!

Vous avez encore l'occasion de deviner quels sont ces huis. Les portes apparaissent d'abord avec leurs parures de Noël, puis sans guirlandes mais avec la réponse!

> Accéder au diaporama

De la Blécherette à Échallens

La porte la plus familière fut celle du Service des automobiles et de la navigation, reconnue par 19 candidats! Il fallait être plus perspicace pour reconnaître la porte de l’ORP d’Échallens – seule y parvint Nicole Broye du Centre d’orientation professionnel de Morges – ou les locaux du Service de la sécurité civile et militaire à Morges, ce qui réussit uniquement Alexandre Buttex du Service de l’emploi.

Enfin, mention spéciale à Etienne Liardet de la Direction des systèmes d’information qui a imaginé le monde d’Harry Potter derrière les portes de la fonction publique: le caveau du Conseil d’État est ainsi devenu la maison d’Hagrid et le château Saint-Maire, le Manoir des Malefoy!

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Reportage

Les machines désuètes de l’État de Vaud: quand le hasard fait bien les choses

Le troisième volet de notre dossier vous invite à découvrir une machine utilisée pour le tirage au sort à l’État de Vaud. Mode d’élection presque disparu aujourd’hui, cette pratique a pourtant une longue histoire. Quelques explications. Découvrez aussi en vidéo une «machine à ballotte», dont la provenance reste mystérieuse!

Saviez-vous que le tirage au sort est encore pratiqué à l’État de Vaud? Des «ballotteuses» sont utilisées pour tirer au sort l’ordre d'apparition des listes électorales sur le matériel de vote et pour désigner les treize membres de la commission qui vérifiera que les nouveaux parlementaires ont le droit d’être élus.

Une pratique qui se perpétue

Une «ballotteuse» ou «appareil à ballotte» est un objet en bois ressemblant à une roue de la loterie. Les noms des candidats sont glissés à l’intérieur et une manivelle permet de la faire tourner (voir vidéo). «Ballotter» signifie justement remuer, vaciller, balancer ou procéder à un nouveau tour de scrutin.

«Dans de nombreux exemples de tirage au sort qu’on connaît depuis la Grèce antique, explique Maxime Mellina, doctorant en sciences politiques à l’Université de Lausanne, il y a une constante. C’est un jeune homme ou un enfant qui tire au sort: symbole d’innocence et de neutralité». En 2017, c’est d’ailleurs le plus jeune député du Grand Conseil – le socialiste d’origine grecque Alexandre Démétriades – qui s’est livré à l’exercice juste avant l’assermentation du nouveau Parlement.

«Nous étions les cinq plus jeunes élus et le doyen, raconte Alexandre Démétriades. Le secrétaire général du Grand Conseil et son adjoint nous ont accueillis dans l’une des salles de commission. Aucun de nous ne s’attendait à ce qu’il y ait une machine spécifique pour cette élection. Ça été une surprise!». Mais contrairement aux anciennes pratiques, la cérémonie n’est pas publique. «C’est dommage, la machine est très jolie! Nous avons tout de suite senti la valeur historique derrière cet objet. On a hérité d’une pratique, mais on ne sait plus d’où elle vient».

Mystère sur la date de fabrication

Le 3 mai 1836, le Nouvelliste vaudois mentionne l’utilisation d’une «ballotteuse». Elle s’appelle alors la «roue». Déjà à l’époque, les cinq plus jeunes élus remplissaient la fonction de scrutateurs. «Lors de l’introduction du tirage au sort, explique Maxime Mellina, les dirigeants se sont inspirés d’exemples existants afin de concevoir les procédures et les machines, tout en les adaptant aux besoins locaux». Quand le tirage au sort s‘est développé en Suisse au 17e siècle, le canton de Vaud était sous domination bernoise (lire encadré). On pourrait s’attendre à ce que la «ballotteuse» vaudoise ressemble à la bernoise. « Étonnamment pas, répond Maxime Mellina, elle me fait plutôt penser à celle de Glaris même s’il est difficile d’établir un lien précis. Cette dernière ressemble à la baratte dont les paysans des alpages de Glaris se servaient pour battre le beurre. Le mécanisme – une cuve qui tourne à l’aide d’une manivelle – a été repris et utilisé pour le tirage au sort en politique».

Le tirage au sort est beaucoup utilisé en Suisse jusque dans les années 1840. Mais dans la Constitution fédérale de 1848, il n’y en a plus aucune trace. «Cette disparition brutale reste pour une bonne part une véritable énigme historique!», conclut Maxime Mellina. Mais l’association Génération nomination devrait lancer bientôt une initiative populaire qui propose de tirer au sort 50 membres du Conseil national chaque 4 ans. Affaire à suivre.

> (Re)lire le volet consacré à l'informatique (La Gazette, décembre 2017)

> (Re)lire le volet consacré aux appareils de la police scientifique (La Gazette, novembre 2017)

DIAPORAMA: le tirage au sort en politique au fil du temps

Cliquez sur l'image pour accéder au diaporama – (Musée historique de Bâle).

> Voir le diaporama

Le Secrétariat général du Grand Conseil possède une «ballotteuse». Elle a été restaurée par Pascal Pittet, menuisier du Centre d'orientation et de formation professionnelles (COFOP) en 2017 – (bic).

D’Athènes à la Cité

Maxime Mellina – (F. Imhof/UNIL).

Doctorant en sciences politiques à l’Université de Lausanne, Maxime Mellina fait partie du premier groupe de recherche sur les expériences suisses du tirage au sort en politique.

À quand remonte le tirage au sort?

Maxime Mellina: Le tirage au sort apparaît probablement en Grèce autour du 6e-5e siècle avant J.-C. Il était effectué parmi tous les citoyens (femmes et esclaves exclus) pour désigner les magistrats des différentes instances législatives, exécutives et judiciaires. Seuls les chefs de guerre et les administrateurs des finances étaient élus sur l’idée d’une compétence spécifique. Dans les faits, près de 70% des citoyens avaient au moins une fois dans leur vie un poste politique.

A-t-on des exemples à d’autres époques?

Sous les Républiques italiennes et sous la Couronne d’Aragon en Espagne à la fin du Moyen Âge et à la Renaissance, quelques grandes familles se battaient pour accéder au pouvoir. Un mélange complexe entre tirage au sort et élection est mis en place afin de limiter les conflits et diminuer l’accaparement des fonctions par quelques-uns. La répartition des postes était ainsi impartiale et neutre. Aucune famille ne pouvait reprocher aux autres d’avoir acheté les voix.

Et en Suisse?

Le tirage au sort apparait en 1640 à Glaris, à Fribourg en 1649 et à Bâle en 1691, pour lutter contre la corruption, comme dans les Républiques italiennes. Il est ensuite utilisé jusqu’en 1840 environ dans les villes, les cantons, ainsi qu’au niveau central pour tirer au sort les représentants politiques parmi une fraction de citoyens seulement, constituant l’élite du pays. La première constitution du Canton de Vaud de 1803 consacre le principe du tirage au sort pour l’élection des membres du Grand Conseil. Ainsi sur 180 députés, 118 étaient tirés au sort parmi un cercle de candidats présélectionnés. Cette méthode est abandonnée pour l’élection du Grand Conseil dès 1814.

Est-ce que le tirage au sort intéresse encore de nos jours?

Des groupes proposent depuis plusieurs années de réintroduire le tirage au sort dans nos systèmes politiques. Ces propositions permettent d’ouvrir une discussion fondamentale sur notre système démocratique et de montrer ses potentiels d’amélioration. Le système actuel n’est par exemple pas représentatif de la population. Les femmes sont sous-représentées tout comme certains corps de métier. Pour être élus il faut savoir bien parler, faire de la pub et avoir un réseau. La compétence n’est en fait pas déterminante. Il est donc important de redynamiser la politique en introduisant des cours d’éducation civique et un système d’associations et de presse politisée, afin que les gens s’intéressent davantage aux sujets concernant la vie en communauté.

VIDÉO: la ballotteuse du Secrétariat général du Grand Conseil

Céline Pesquet Saffore du Secrétariat général du Grand Conseil présente cet objet d'un autre temps

> Voir la vidéo sur la ballotteuse du Grand Conseil

> (Re)voir une vidéo sur le tirage au sort des listes électorales (mars 2017)

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Brèves

L'annuaire téléphonique de l'État se refait une jeunesse

L'annuaire téléphonique de l'État de Vaud (ATEV) sous sa nouvelle forme – (capture).

Depuis début janvier, l’annuaire téléphonique de l’administration cantonale vaudoise se présente sous une nouvelle forme.

Il est par exemple désormais possible d’accéder directement aux liens des e-mails. Dans un futur proche, avec la généralisation de l’outil de communication Jabber, un simple clic sur un numéro de téléphone suffira pour établir la communication avec son correspondant.

La lecture de l’annuaire s’adapte à tous les types de supports (PC, tablettes, portables) et est accessible aux malvoyants et aux non-voyants. Cette nouvelle version de l’annuaire est évolutive et sera enrichie au fil du temps pour assurer la facilité des recherches et améliorer la qualité des données.

Pour signaler une erreur, un changement d’adresse ou de numéro de téléphone, la procédure via une demande Easyvista reste inchangée.

> www.atev.vd.ch (internet)

> atev.etat-de-vaud.ch (intranet)

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Nouveau directeur général de l'enseignement postobligatoire

Lionel Eperon – (J.-B. Sieber/ARC).

Actuel chef du Service de la promotion économique et du commerce, Lionel Eperon prendra la tête de la Direction générale de l'enseignement postobligatoire dès le 15 février 2018.

Lionel Eperon remplacera Claude Vetterli, qui assurait l ' intérim depuis le 1er octobre 2017. Le nouveau directeur général a intégré l'État en 1999. Depuis 2007, il dirige le Service de la promotion économique (SPECo, anciennement SELT).

Le renforcement de la formation professionnelle fait partie des axes prioritaires du programme de législature 2017-2022 . «Le parcours professionnel de Lionel Eperon, au contact avec les entreprises formatrices et les hautes écoles, est un fort atout pour relever ce défi en donnant des nouvelles impulsions» a relevé le Conseil d'État dans son communiqué.

La direction ad interim du SPECo est confiée à Raphaël Conz, responsable de l'Unité «Entreprises». Le poste sera prochainement mis au concours.

> Lire le communiqué

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Dates de versement des salaires en 2018

(Ritchards)

Les salaires des collaboratrices et collaborateurs de l'État sont versés l'avant-dernier jour ouvrable du mois.

En 2018, les salaires seront disponibles les:

  • mardi 30 janvier
  • mardi 27 février
  • mercredi 28 mars
  • vendredi 27 avril
  • mercredi 30 mai
  • jeudi 28 juin
  • lundi 30 juillet
  • jeudi 30 août
  • jeudi 27 septembre
  • mardi 30 octobre
  • jeudi 29 novembre
  • mardi 18 décembre

Le Conseil d’État a décidé de maintenir l’échelle des salaires à son niveau de 2017.

Bulletins de salaire

Depuis janvier, les bulletins de salaire se présentent sous une forme nouvelle. Afin d’en faciliter la lecture et la compréhension, une fiche explicative qui en détaille les principales rubriques a été jointe au bulletin de salaire de janvier 2018 et publiée sur le site intranet de l’État de Vaud.

> Plus d'infos sur les nouvelles fiches de paie (La Gazette, novembre 2017)

> Lire le communiqué sur le nouveau système de paie

> Plus d'infos sur les nouveautés du système de paie (intranet)

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Culture

Au Musée d’archéologie et d’histoire, la visite est au bout du WiFi

À Lausanne, le Musée cantonal d’archéologie et d’histoire (MCAH) propose une expérience innovante. Smartphone ou tablette en main, les curieux peuvent se laisser guider au fil d’une visite virtuelle. Explications du directeur de l’institution, Lionel Pernet, qui a présenté cet outil fin janvier à Paris.

Pour commencer la visite, nul besoin d’internet ou de télécharger une application. Lorsque le visiteur se connecte avec son téléphone au réseau WiFi du musée «Visite MCAH», il est automatiquement dirigé sur la visite interactive (voir la vidéo de démonstration). Le musée met aussi des tablettes à disposition.

À quoi sert l’application?

Lionel Pernet : L’idée a été de mettre à disposition du visiteur un outil pour se repérer dans l’espace et dans le temps. L’application permet de contextualiser l’objet exposé en consultant des cartes, des contenus textuels, audio ou visuels – comme des interviews de spécialistes – et des maquettes photographiées. Les visiteurs ne savent pas forcément que les objets exposés viennent du canton de Vaud. L’autre difficulté rencontrée est qu’on a tous fait de la préhistoire à l’école, mais on ne se rappelle plus à quoi correspond le paléolithique par exemple.

Pourquoi avoir mis en place cette visite virtuelle?

Après 15 ans, l’exposition permanente avait besoin d’un rafraîchissement. Nous avons décidé de ne pas toucher à l’esprit du musée qui présente des objets de la collection et des maquettes de manière très sobre. Les salles sont très denses en contenus et nous avons vite compris qu’ajouter des éléments de médiation, comme des écrans tactiles, aurait été excessif. Le peu de ressources humaines en médiation nous a dès lors poussés à trouver des solutions alternatives.

Comment avez-vous trouvé cette solution en particulier?

Nous nous sommes adressés à une société qui sonde le marché à la recherche des innovations liées à la médiation culturelle numérique. La solution «Geed» résolvait toutes les problématiques relatives aux applications de visite (lire encadré). La volonté de la conseillère d’État Cesla Amarelle de développer le numérique en tant qu’outil pédagogique nous a convaincus que nous étions sur la bonne voie. Notre institution travaille en appui des programmes scolaires, surtout pour la préhistoire.

Quels développements futurs sont envisageables?

Nous venons de mettre en ligne le site web pour que les personnes qui ne peuvent pas se rendre au musée à Lausanne puissent profiter des contenus multimédias. En outre, nous pouvons imaginer que d’autres institutions culturelles cantonales acceptent que leurs objets apparaissent sur le site, pour que, petit à petit, cette plateforme devienne un portail web de l’histoire vaudoise.

Si tout est disponible en ligne, n’y a-t-il pas un risque de perdre des visiteurs réels?

Je ne pense pas. Nous n’allons pas supprimer les visites guidées, les visites de classe et les ateliers pour les enfants. Au contraire, cet outil pourrait s’avérer très utile pour les classes qui ne peuvent pas se rendre facilement à Lausanne, pour préparer la visite au musée ou en reparler en cours ensuite. Nous sommes en train de voir avec la Direction générale de l’enseignement obligatoire si le site est un outil pertinent pour l’enseignement dans les classes.

> MCAH, dans le Palais de Rumine à Lausanne: ma-me-ve: 11-18h; je: 11-20h; sa-di: 11-17h.

> Découvrir la visite en ligne: www.visite.mcah.ch

> www.mcah.ch

Lionel Pernet, directeur du musée, présente le fonctionnement du guide numérique –(bic).

Musée pionnier

VIDÉO de démonstration: Les photos des objets phare de la collection s’affichent sur une frise chronologique. En cliquant, on accède aux contenus multimédias. Sur les vitrines, des numéros renvoient au site – (MCAH).

«Contrairement à une application créée par des développeurs, les contenus de la visite peuvent être mis à jour à n’importe quel moment par les collaborateurs du musée», explique Lionel Pernet. Le site qui l'héberge sera amélioré au fur et à mesure. Nous pouvons par exemple concevoir des contenus en d’autres langues ou des vidéos adaptées aux malentendants.» Il est en outre possible d’accéder aux informations relatives au comportement des visiteurs. «En sachant quels sont les objets les plus consultés nous pourrions par exemple reconfigurer l’aménagement des espaces», ajoute le directeur du musée.

Le MCAH fait figure de pionnier dans ce domaine en Suisse. «La société qui a développé le concept nous a invités à un atelier à Paris le 23 janvier afin de présenter notre expérience, souligne Lionel Pernet. Nous avons servi de cobaye. On pourrait imaginer étendre cette offre à tout le Palais de Rumine.»

> Voir la vidéo de démonstration

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Collègues écrivains

Employés dans l'administration cantonale, enseignants, médecins, pasteurs, ils consacrent une part de leur temps libre à l'écriture de fiction. Voici les publications dues à ces collègues et parues récemment.

Les œuvres littéraires citées ci-dessous ou dans un précédent numéro de La Gazette, parues en 2018 et signées d'employés de l'État de Vaud, forment une liste incomplète. Si vous travaillez pour l'État et avez publié un roman, une pièce de théâtre ou un recueil de poèmes cette année, merci de le faire savoir à l'adresse info.gazette(at)vd(dot)ch. La rédaction pourra ainsi poursuivre ce tour d'horizon.

> Dossier collègues écrivains (intranet)

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Bruno Pellegrino: Là-bas, août est un mois d'automne

Voici un éloge de la lenteur et de la liberté, un roman sur un frère et une sœur qui vivent depuis toujours sous le même toit et qui ont conclu ensemble un pacte tacite.

Madeleine fume le cigare, se passionne pour la conquête spatiale, tient le ménage de la maison et, surtout, protège son frère. Gustave, lui, s’acharne à inventorier le monde et ce qui va disparaître, en marchant, photographiant, écrivant. C’est que la paysannerie se transforme, ses rituels et ses objets aussi, et, avec eux, la nature.

Le rythme que Bruno Pellegrino insuffle à ses phrases nous projette dans un monde bruissant de couleurs et de sensations, l'univers rural des années 1960, si proche car revisité avec les mots du 21e siècle. Ce premier roman s'inspire librement de la vie du poète Gustave Roud et de sa sœur Madeleine. (Présentation de l'éditeur)

Bruno Pellegrino est né en 1988 à Lausanne. Il travaille au Centre de recherche sur les lettres romandes à l'Université de Lausanne, notamment sur les œuvres complètes de Gustave Roud.

> Bruno Pellegrino, Là-bas, août est un mois d'automne, Zoé, 2018, 224 p., 25.–

> Site de l'éditeur

> VIDÉO: L'auteur parle de son livre

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Éditeur: État de Vaud. Rédacteur responsable: Laurent Koutaïssoff. Rédaction: Fiona Amitrano, Olivia Dobay, Marie-Hélène Jeanneret, Alessandro Luppi, Marie Minger, Florence Perret. Contact: info.gazette@vd.ch
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