La Gazette

n°292
14 février 2019

À la une

Un écrin tout neuf pour recueillir, consulter, modifier ou rédiger les actes législatifs vaudois

L’ancien Recueil systématique de la législation vaudoise est désormais remplacé par une nouvelle plateforme baptisée Base législative vaudoise (BLV). Mis en ligne au début du mois de décembre dernier, ce nouvel outil informatique – plus moderne et plus simple d’utilisation – a déjà suscité de nombreux échos positifs.

En 2004 déjà, le Canton de Vaud avait été le premier à abandonner l’impression de ses textes de loi au profit d’une version entièrement électronique. Avec la BLV, Vaud confirme son rôle de pionnier dans ce domaine – (fa/bic).

«Nul n’est censé ignorer la loi». Le célèbre adage prend aujourd’hui tout son sens au sein de l’administration cantonale vaudoise. Depuis le 2 décembre 2018 en effet, le gouvernement dispose d’un nouvel outil informatique sûr et performant, qui simplifie non seulement le quotidien des équipes administratives et des juristes chargés d’enrichir et de tenir à jour les actes de lois du canton, mais qui permet également à tous les citoyens de les consulter facilement. «Nommée Base législative vaudoise, cette solution applicative composée de trois outils – BLV «Atelier», BLV «Éditeur» et BLV «Publication» – remplace l’ancien Recueil systématique vaudois (RSV), souvent difficile à manier et dont la technologie, devenue obsolète, risquait d’entraîner des pertes d’information et de menacer l’intégrité des données», explique d’entrée Franck Dessoly, responsable du programme à la Direction des systèmes d’information (DSI).

Un outil innovant

Premier palier du projet Bleu SIEL visant, à terme, la refonte totale du Système d’information pour l’exécutif et le législatif, la mise en production de la BLV dote ainsi l’État de Vaud d’un système de gestion documentaire moderne et fonctionnel, qui facilite, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’État, la rédaction et l’accès aux textes législatifs adoptés par le Grand Conseil, le Conseil d’État et le Tribunal cantonal. «À notre connaissance, il n’existe pas, dans notre pays, un outil aussi avancé en matière d’édition et de publication législatives», analyse Grégoire Thévoz, du Service juridique et législatif (SJL). Il n’est pas inutile non plus de rappeler ici que le Canton, via son RSV, avait été le premier à abandonner l’impression de ses textes de loi au profit d’une version entièrement électronique dès 2004. Avec sa nouvelle Base législative, Vaud confirme donc son rôle de pionnier dans ce domaine.

De multiples avantages

Alors que l’ancienne solution – notamment liée à l’utilisation du système d’édition Feuille de style (FST) – exigeait la maîtrise d’une technologie peu ergonomique et ancienne, la BLV, au contraire, propose un outil informatique moderne, simple, souple et adapté à tout type de publics et d’utilisateurs.

Pour les acteurs qui doivent intervenir directement sur les textes (juristes, personnel administratif de l’État de Vaud, etc.), le travail de rédaction, avec BLV «Éditeur», bénéficie d’un environnement simplifié plus sûr et plus convivial que l’ancien.

Pour le grand public aussi

Pour le grand public, la consultation du site BLV peut se faire aisément sur n’importe quel type de supports (ordinateurs, tablettes ou smartphones ) et se trouve également largement facilitée grâce à un moteur de recherche très simple d’utilisation. Les professionnels du droit apprécieront en outre une nouvelle fonction permettant, en quelques clics, de comparer les versions successives qui jalonnent le cycle de vie des textes légaux, dont le format a, par la même occasion, été mis en conformité aux standards européens.

Après plusieurs années d’étude et de préparation, la nouvelle Base législative est le fruit de deux ans de travail de réalisation mené en étroite collaboration entre les équipes du SJL et de la DSI, et offre désormais toutes les garanties nécessaires pour que nul ne puisse ignorer la loi en terre vaudoise. (MHJ)

> Site BLV

> À (re)voir: le parcours d'une loi en image interactive (La Gazette n°288, septembre 2018)

Un plus pour les praticiens

Pour Jean-Luc Schwaar, le chef du Service juridique et législatif, la nouvelle BLV permet aux utilisateurs d'accéder directement et facilement aux textes de lois officiels.– (fa/bic).

Chef du Service juridique et législatif (SJL), Jean-Luc Schwaar se réjouit de la mise en production de la nouvelle Base législative vaudoise, projet auquel il a très activement participé. «À l’heure où les textes de loi sont de plus en plus compliqués à rédiger et de plus en plus nombreux – on parle dans notre métier d’une véritable "inflation législative"–, il est primordial, non seulement pour les juristes, mais pour tout citoyen désireux de connaître le droit qui lui est applicable, de pouvoir bénéficier d’un outil performant, efficace et adapté à l’évolution de notre profession», explique le chef de service.

Ce dernier relève également qu’une telle prestation garantit une plus grande fiabilité des données: «Avec l’ancien RSV, où les informations étaient parfois difficiles à trouver, le recours à des moteurs de recherche plus simples – comme celui de Google, par exemple – laissait la porte ouverte à des informations erronées. Avec notre nouvelle BLV, les utilisateurs accèdent directement et facilement à la source officielle. C’est un atout précieux pour la gestion et l’enrichissement de cet immense patrimoine, qui regroupe tous les textes législatifs vaudois depuis 1803 – date à laquelle le canton de Vaud a rejoint la Confédération suisse – jusqu’à nos jours.»

Trois outils en un

Destinée aux professionnels du Service juridique et législatif (SJL), aux collaboratrices et collaborateurs de l’administration cantonale, ainsi qu’aux spécialistes du droit et au grand public, la Base législative vaudoise se décline sur trois périmètres distincts pour répondre aux besoins spécifiques de ses utilisateurs.

  • BLV «Éditeur» est au service des utilisateurs internes à l’administration cantonale – administration, juristes et experts métiers – qui sont amenés à rédiger et à modifier les actes législatifs adoptés par le Grand Conseil, le Conseil d’État et le Tribunal cantonal. Pour ce périmètre, les responsables du programme rappellent qu’un
    tutoriel est à la disposition des utilisateurs et que des formations leur sont également destinées au Centre d’éducation permanente (CEP), à Lausanne, dès ce mois de février.
  • BLV «Atelier» permet aux juristes du SJL de préparer les textes pour la
    Feuille des Avis officiels (FAO) et leur publication sur Internet.
  • Pour le grand public enfin, BLV «Publication» a permis la création du site Internet de la nouvelle Base législative vaudoise sur vd.ch. Site qui offre à toutes les citoyennes et à tous les citoyens la possibilité de consulter à tout moment et en tous lieux l’ensemble des textes législatifs vaudois.

    > Tutoriel BLV «Éditeur» (sur le site du CEP)

    > Tutoriel BLV «Publication» (sur le site du CEP)

    > Formation au CEP (profil administratif) (0,5 j/dès février)

    > Formation au CEP (profil juristes et experts métiers) (0,5 j/dès février)

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Actualités

Travail: des partenaires face au cancer

Après une absence de longue durée, le retour en emploi peut poser problème. Il n’est pas toujours évident, tant pour la personne concernée que pour son entourage professionnel, d’évoquer la maladie. Les personnes concernées à l’État peuvent compter sur plusieurs partenaires formés pour les aider à y faire face.

Le cancer, avec ses conséquences psychologiques, physiques, sociales et ses répercussions sur le quotidien, constitue un bouleversement: «le malade doit très souvent réorganiser sa vie en fonction de la thérapie: il faut penser aux transports vers les lieux de soins, aux éventuels séjours à l’hôpital, à la garde des enfants…», souligne Chantal Diserens, directrice de la Ligue vaudoise contre le cancer (LVC). S’ajoutent à ces défis les questions liées au travail.

Des partenaires sur qui compter

Les collaboratrices et collaborateurs qui y sont confrontés peuvent s’appuyer sur l’unité ressources humaines de leur entité et l’équipe de réinsertion professionnelle du Service du personnel (SPEV) (lire encadré), mais aussi sur la LVC, qui a pu développer des outils pratiques grâce notamment au soutien de l’État de Vaud.

Dans sa brochure «Cancer et travail», la Ligue donne à l’employeur et à la personne employée des clefs pour gérer les conséquences de la maladie sur la sphère professionnelle. En plus de fournir des informations pratiques notamment sur les assurances sociales, la publication expose les enjeux qui entourent le maintien et le retour à l’emploi et contient des fiches pratiques pour guider la personne malade et son entourage dans les différentes phases: annonce de la maladie, maintien en emploi ou arrêt de travail, reprise ou fin des rapports de travail, les conseils de la publication sont destinés tant à la personne employée qu’à l’employeur.

Une ligne téléphonique pour répondre aux questions

Une ligne téléphonique a aussi été créée par la LVC. Au bout du fil, une infirmière, une assistante sociale et un juriste. Le but? Répondre aux questions des malades, mais aussi de leur entourage, des collègues, des cadres et ressources humaines. «La Ligue leur offre un espace d’écoute, les informe et les oriente», explique Chantal Diserens. En parallèle à cette prestation, l’association peut également intervenir en entreprise si l’employé et l’employeur en expriment le besoin.

L’importance du dialogue

Car «le dialogue est primordial», explique Maria Undurraga, spécialiste en réinsertion professionnelle au SPEV. «Un climat de confiance donne la possibilité aux partenaires d’expliciter leurs besoins et attentes respectifs». Si la personne employée peut continuer à travailler, des contacts réguliers avec les ressources humaines et ses supérieurs hiérarchiques permettent de trouver des solutions. Dans tous les cas, elle peut compter sur un soutien, auprès de la LVC ou à l’État (lire encadré). (DB)

> Télécharger la brochure «Cancer et travail » (PDF)

> Ligne téléphonique – conseils employeurs et employés: 021 623 11 11

Les collaboratrices et collaborateurs peuvent trouver du soutien auprès des ressources humaines, de l'équipe de réinsertion professionnelle de l'État et de la Ligue vaudoise contre le cancer– (fotolia).

Accompagnement à l’État de Vaud

Un dispositif a été mis en place dans l’administration cantonale pour aider les personnes concernées par le cancer. Celui-ci repose en premier lieu sur le maintien du dialogue avec la hiérarchie ou les ressources humaines de son service. L’entretien permettra d’évaluer la situation et de s’entendre sur les éventuels aménagements immédiatement nécessaires.

Si l’absence se prolonge, l’équipe de spécialistes en réinsertion professionnelle du SPEV propose à la personne de la rencontrer. «Nous discutons avec elle pour connaître ses attentes, sa situation, et faire un bilan professionnel», explique Maria Undurraga. La personne employée et la spécialiste dressent un bilan des possibilités. «L’évaluation nous permet d’envisager la suite, ajoute Philippe Chaubert, chef de l’équipe de réinsertion du SPEV. Quels sont les objectifs et les souhaits de la personne concernée? Peut-elle et veut-elle continuer à travailler?»

Sur cette base, une stratégie de réinsertion peut être élaborée, avec différentes options pour favoriser le maintien ou le retour en emploi: aménagement temporaire du poste ou du temps de travail, reprise thérapeutique, par paliers… «Dans tous les cas, les différents scénarios sont élaborés avec la personne, sa hiérarchie ainsi que, le cas échéant, son réseau médical. Notre objectif est qu’elle puisse adopter celui le mieux adapté à sa situation» conclut Maria Undurraga.

> Plus d'infos sur les partenaires

> Télécharger la brochure «Informations en cas d'absence de longue durée» (PDF)

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Résultats du concours de l'Avent

Ça y est! Le temps est venu de remettre de l'ordre dans le méli-mélo historique qui s'était emparé de notre château cantonal pendant l'Avent. Voici toutes les réponses et les noms des vainqueurs, qui ont déjà reçu leurs prix!

De g. à dr: Jérémie Müller (3e ex aequo), Sylvain Jaquenoud (3e ex aequo), Cécile Laurent (1re), Alexandre Bettex et Cyrielle Gonin (2e) – (bic).

Au total, il était possible de marquer 36 points: 18 pour l'ordre chronologique et 18 pour les dates.

Cécile Laurent, conservatrice du patrimoine archéologique au sein de la Direction générale des immeubles et du patrimoine est la grande gagnante avec un brillant sans faute et 36 points! Grâce à leur participation commune, Cyrielle Gonin et Alexandre Buttex, tous deux juristes au Service de l'emploi, sont arrivés en deuxième place, avec 35 points. Sylvain Jaquenoud, adjoint au Secrétariat général du Grand Conseil, et Jérémie Müller, procureur au Ministère public de Lausanne, sont troisièmes ex aequo , avec 34 points.

Vous êtes 19 à avoir tenté de recoller les pièces du puzzle historique vaudois que nous vous proposions. Merci de votre participation et grand bravo aux vainqueurs!

Remise des prix

En guise de récompense, les vainqueurs ont pu visiter le château – objet de toutes les spéculations chronologiques – avec les explications de Bernard Verdon, architecte de la Direction générale des immeubles et du patrimoine qui a dirigé le chantier. S'en est suivi la remise des prix: un ouvrage sur le château Saint-Maire et du vin. Puis les croissants au jambon ont ravi les papilles des visiteurs autour d'un verre de vin.

> Retrouver le concours de l'Avent

Les réponses

Cliquez sur l'image pour l'agrandir – (bic).

> Télécharger les réponses

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Reportage

VIDÉO: zoom sur l'éducation numérique «débranchée»

Le 10 décembre 2018, la conseillère d'État en charge de la formation, Cesla Amarelle, invitait la presse à découvrir comment l'informatique est enseignée dans une classe d'école obligatoire. Reportage dans l'Établissement primaire Edmond-Gilliard à Yverdon-les-Bains, où l'éducation numérique se fait de manière «débranchée».

Les élèves de cette classe de 3P (6-7 ans) apprennent l'informatique sans ordinateur, tablette ou robot. Dix établissements pilotes expérimentent actuellement l'éducation numérique dans le canton de Vaud, soit 240 classes, 4800 élèves et 350 enseignants.

> Voir le reportage vidéo

> À (re)voir: deux classes vaudoises à la page numérique (La Gazette n°283, février 2018)

La Conseillere d'État Cesla Amarelle a participé à une leçon d'éducation numerique en décembre à Yverdon-les-Bains – (J.-B. Sieber/ARC).

Reportage vidéo

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Collègue passionné: un quatre pattes en formation à la fiscalité

Deux fois par mois, les inspectrices et inspecteurs fiscaux de Morges côtoient une collègue surprenante: une apprentie chienne d’assistance qui accompagne son maître sur son lieu de travail. Jean-Philippe Rieille est bénévole dans une association qui socialise et éduque des chiens destinés à vivre avec des personnes handicapées, autistes, diabétiques ou épileptiques.

Ce berger australien et son maître, Jean-Philippe Rieille, ont développé une véritable complicité – (fa/bic).

Il n’est pas question de caresser ce berger australien qui, pourtant, fait les yeux doux. Naya reste patiemment couchée aux pieds de son maître. En plein «travail», elle arbore fièrement un dossard rouge de chienne d’assistance. «Dès que je lui enlèverai la chabraque, elle redeviendra une chienne comme une autre et viendra réclamer des caresses», explique Jean-Philippe Rieille, inspecteur fiscal. Avec son épouse, il accueille un futur chien d’assistance pour la troisième fois. Leur rôle est d’éduquer et socialiser des chiens qui seront adoptés par des personnes autistes, épileptiques, diabétiques ou handicapées et les aideront.

Prévenir l’inattendu

«On reçoit le chiot à l’âge de huit semaines et on lui apprend à vivre avec les deux "pattes", c’est-à-dire les humains», souligne l’inspecteur fiscal en souriant. Ces chiens appartiennent à l’association Farah-Dogs, qui les envoie dans des familles d’accueil et les forme aux besoins spécifiques des personnes qui les adopteront. En suivant des cours d’éducation canine deux fois par semaine, le couple apprend au chien à obéir très strictement aux ordres de base comme s’asseoir, se coucher ou marcher aux pieds du maître. «Après 15 à 18 mois, le chien doit adopter un comportement adéquat en toutes circonstances, même si ces dernières sont inattendues», ajoute Jean-Philippe Rieille.

Une vie sauvée une fois par mois

La compagnie canine est un réel soutien pour leurs maîtresses et maîtres. Les chiens peuvent, par exemple, détecter, voire stabiliser les crises d’hyper ou d’hypoglycémie. «Je connais une personne diabétique qui vit seule et son chien lui sauve la vie environ une fois par mois. Quand elle fait des crises la nuit, le chien la réveille pour qu’elle aille manger quelque chose», raconte Jean-Philippe Rieille. Les chiens apprennent, grâce à leur odorat hyper développé, à détecter les crises, car l’odeur corporelle d’une personne change à ce moment-là. C’est aussi par l’odeur que les chiens détectent l’imminence d’une crise d’épilepsie et avertissent leur maître pour qu’il se mette en sécurité. Cela permet d’éviter des accidents dangereux causés par des crises inattendues.

Le chien permet également de créer du lien social autour de la personne malade ou handicapée. «Certains n’osent pas parler aux personnes en fauteuil roulant, explique l’inspecteur fiscal. Le chien devient un prétexte pour s’adresser à elles.»

Être connectés

Naya ne quitte pas son maître des yeux. «Partout où je vais, elle ne doit regarder que moi, ne pas se laisser distraire par ce qu’il y a autour», explique Jean-Philippe Rieille. Dans des situations où il y a beaucoup de mouvements, d’odeurs et de bruits, la chienne doit rester calme. «Cela demande d’être soi-même extrêmement concentré.» La connexion est en effet très importante, car le chien doit constamment être au courant de l’état de son maître. Dans le cas d’une crise due au diabète, le chien attentif est réactif: il peut tout de suite apporter la trousse d’insuline. Rassurante, la compagnie canine a plusieurs atouts: elle permet d’améliorer le quotidien de la personne malade et de soulager un peu les proches aidants.

En ce début d’année, le séjour éducatif de Naya chez le couple Rieille s’achève. Elle doit retourner au centre pour apprendre les gestes d’assistance avec l’éducatrice de l’association. «Le moment de la remise du chien à sa famille adoptive est très émouvant. Mais la séparation en vaut la peine en voyant ce que le travail accompli apporte ensuite à la personne», explique Jean-Philippe Rieille avec beaucoup d’émotion. Heureusement, le couple peut toujours compter sur l’affection que leurs deux autres chiens leur offrent au quotidien. (LJo)

Un chien dans les bureaux de la fiscalité

L’éducation de Naya s’est aussi déroulée dans les bureaux de l’inspection fiscale à Morges. Depuis 2014, Jean-Philippe Rieille a toujours reçu l’aval de sa direction pour amener un chien au travail un après-midi tous les quinze jours. Il doit cependant respecter quelques conditions. Par exemple, Naya n’a pas le droit d’être présente aux auditions et elle ne peut pas être mise en contact avec des contribuables. Actuellement, il n’existe aucune réglementation à propos des animaux au travail à l’État de Vaud. C’est au chef ou à la cheffe de service d’apprécier chaque cas.

Cela permet de confronter la chienne à diverses situations. «Je la prends avec moi pour faire des photocopies ou aller en séance. C’est un bon exercice. Elle doit pouvoir être calme et me laisser travailler tranquillement», explique Jean-Philippe Rieille. «En général, en arrivant au bureau, je fais une petite tournée le matin pour qu’on puisse la caresser. Une fois ce moment passé, on se met les deux au travail.» Une démarche discrète, d’après sa collègue Cécile Tomiello, inspectrice fiscale. Solidaire de la cause de l’association Farah-dogs, elle a été sensibilisée grâce aux visites de Naya.

Farah-Dogs

Le nom «Farah» signifie joie et gaieté en arabe, à l’image de ce que les chiens peuvent apporter à leur maître au quotidien – (fa/bic).

Fondée en 2014, Farah-Dogs est une jeune association basée à Sierre qui fournit et éduque gratuitement des chiens d’assistance destinés à accompagner des personnes souffrant de certains troubles, handicaps ou maladies comme l’autisme, l’épilepsie ou le diabète. Les premiers mois, les familles d’accueil apprennent aux chiens les rudiments de leur éducation, puis un spécialiste les forme pendant environ six mois aux besoins spécifiques de la personne à laquelle sera destiné le chien. L’association compte actuellement une dizaine de familles d’accueil et a œuvré pour quatre personnes qui sont désormais accompagnées par un chien. Elle cherche activement des personnes pour accueillir et éduquer des chiens. Il s’agit d'apprendre au chien les ordres de base et de le familiariser à différents lieux et situations. Tous les frais sont couverts par l’association, mais cela nécessite d’être disponible pour s’occuper du chien.

> www.farah-dogs.ch

Recherche collègues passionnées et passionnés

Vous êtes collaboratrice ou collaborateur de l’État de Vaud (dans l’administration, au CHUV, à l’UNIL, dans un établissement scolaire, une Haute École ou dans la Police) et avez une passion sportive ou artistique ou un engagement auquel vous consacrez une grande partie de votre temps libre? Faites-le nous savoir par courriel à l’adresse info(dot)gazette(at)vd.ch (mention «collègue passionné»). Nous en parlerons peut-être dans un prochain numéro.

> Dernier portrait paru: Valérie Despont Graf: «Ces jeunes me disent: "j’ai envie de compter pour quelqu’un"»

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Brèves

Nouvelles prestations en ligne pour les impôts

Le conseiller d'État Pascal Broulis et Marinette Kellenberger, directrice générale de la fiscalité, ont présenté ces nouveautés le 14 janvier – (J.-B. Sieber/ARC).

En 2019, la Direction générale de la fiscalité propose trois nouvelles prestations en ligne.

Il est désormais possible de déterminer et de modifier en ligne ses acomptes d'impôt, de demander une prolongation du délai de dépôt de sa déclaration d'impôt ainsi que de solliciter un plan de recouvrement pour payer ses factures en cas de difficultés financières momentanées. Le but est de faciliter les démarches des contribuables. Ces nouvelles prestations sont disponibles 24h/24, sur tous les supports (tablette, PC et smartphones), et adaptées aux personnes malvoyantes. Elles figurent sur www.vd.ch/impots. Pour rappel, les déclarations d'impôt peuvent être déposée jusqu'au 15 mars 2019.

> www.vd.ch/impots

> Lire le communiqué

> Vidéo VaudTax 2018

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VoteInfo: nouvelle application mobile sur les votations

Une application lancée par la Confédération et les cantons permet de recevoir les résultats officiels des votations sur smartphone.

Dénommée VoteInfo, l’application disponible pour iOS et Android proposera en outre, dès 12 heures chaque dimanche de votation, informations, explications et résultats provisoires des objets à la fois fédéraux et cantonaux. Les scrutins communaux ne sont pour l’heure pas concernés mais leur intégration pourrait être envisagée dans le futur si les cantons et les communes le souhaitent.

> Télécharger l'application pour Android sur GooglePlay

> Télécharger l'application pour iOS

> Lire le communiqué de la Confédération

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Départs à la retraite d’Évelyne Voutaz et d’Alain Bouquet

Évelyne Voutaz et Alain Bouquet – (J.-B. Sieber/ARC).

Évelyne Voutaz, préfète du district du Jura-Nord vaudois, et Alain Bouquet, directeur général de l’enseignement obligatoire (DGEO), prendront leur retraite respectivement les 30 septembre 2019 et 1er janvier 2020.

Nommée à son poste actuel en 2008, Évelyne Voutaz a auparavant œuvré dans les anciens districts de la Vallée et de Moudon. Alain Bouquet est quant à lui en place depuis mars 2011 et totalise plus de 38 ans de service au sein de l’État de Vaud.

> Lire le communiqué sur le départ d'Évelyne Voutaz

> Lire le communiqué sur le départ d'Alain Bouquet

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Feuillet d’informations RH 2019

Le feuillet d’informations RH du Service du personnel de l’État de Vaud pour l’année 2019 est à disposition en format numérique.

Après son envoi au format papier avec la fiche de paie de décembre des collaboratrices et collaborateurs de l’État, il est désormais disponible au téléchargement ci-dessous.

Pour rappel, plusieurs nouveautés y figurent. Notamment, le versement des salaires est désormais fixé au plus tard au 25 de chaque mois.

> Télécharger le feuillet d'informations RH 2019

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Session cantonale des jeunes 2019

L’édition 2019 de la Session cantonale des jeunes aura lieu les 30 et 31 mars prochains à Lausanne. Tous les jeunes Vaudoises et Vaudois de 14 à 20 ans peuvent y participer sur inscription.

À l’occasion de ces deux jours de débat, les jeunes intéressés auront l’opportunité d’échanger sur les thèmes suivants: réchauffement climatique, égalité des chances, éducation numérique, sport et gaspillage alimentaire. Les propositions qu’ils auront adoptées seront remises au président du Grand Conseil et diffusées aux groupes politiques.

> Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 15 mars 2019 sur le site www.cdj-vaud.ch .

> Lire le communiqué

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«Unisanté» voit le jour

Un nouveau centre universitaire de médecine générale et santé publique vient d’être créé. Appelé «Unisanté», il a été mis en place par la Direction générale de la santé, le CHUV, la Policlinique médicale universitaire et la Faculté de biologie et médecine de l’Université de Lausanne.

Unique en Suisse, ce centre permettra à l’État de renforcer sa capacité de pilotage de la politique de santé. Il permettra également d’augmenter les capacités de réflexion et d’analyse, pour assurer plus de cohérence et d’efficience dans le déploiement de cette politique publique.

> Lire le communiqué

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Pratique

Pense te voir: les pèdzes

La chronique «Pense te voir» accueille historiettes, anecdotes, étymologies et autres coups de cœur lexicaux et linguistiques à sonorités vaudoises. Ce billet évoque les «pèdzes», un terme péjoratif pour parler des invités qui s’incrustent; et des piliers de bistrot.

Voici trente-cinq, quarante ans, on trouvait de ces estaminets dans chaque ville, chaque bourg du canton. On avait pour les désigner une série de petits mots familiers. Des vocables tiraillés, selon l’heure, entre dédain et affection. Bistrot, troquet, cani, boui-boui, zinc... Des mots empreints de fumée, de relents d’alcool, d’humidité, de fromage fondu. Pourtant ces mots avaient, aux oreilles de certains, le parfum de la chaleur humaine… Leurs noms ne variaient guère. On trouvait partout des Café de la Poste, de l’Union, de la Gare, du Tilleul, de la Place, de la Couronne, de la Croix-Blanche, des Amis... Ou des Guillaume-Tell.

Yvorne ou salvagnin?

Ces enseignes étaient essentiellement des lieux de socialisation masculine. On connaissait les habitués par leurs surnoms; les Riquet, les Loyon, les Gugu, les Robi, les Willy et autres Féfé s’y rendaient en fin de matinée, autour de trois décis. En été, des bières-grenadine ou alors de la Suze. Peut-être à cause de l’horloge publicitaire de verre noir sérigraphié, distribuée par le fabriquant. Accrochée au mur du fond, elle vous proposait d’en consommer «à toute heure». On lisait le journal, on commentait les résultats sportifs ou la marche du monde. On s’attardait un peu, mais à midi et demi, on rentrait (à la maison, le soufflé au fromagé devait déjà être retombé…)

Cependant, à partir de 17 heures, les habitués revenaient. Trois d’Yvorne! Un demi de salvagnin! La noria des mesures reprenait. Suzanne, Nelly ou Mathilde, les sommelières à tabliers blancs virevoltaient entre les tables, une bourse noire lourde de monnaie à portée de main. La pendule Suze marquait 18h30. Encore trois décis. Encore deux bières. À la table des joueurs de chibre, un doigt mouillé effaçait à nouveau l’ardoise: l’heure d’une belle. La salle se vidait un peu.

Collés à leur table

Passé 19h30, ne restaient plus que les pèdzes. Ceux qui ne rentreraient que plus tard, bien plus tard. Les doux et taciturnes, à bérets et paupières lourdes. Et ceux dont le propos deviendrait pâteux, sinon obscène, parfois menaçant, et que le patron finirait par chasser, mais qui reviendraient le lendemain. Ceux qu’on venait parfois même rechercher, vers la fin de soirée: une épouse résignée, un fils timide qu’on dépêchait, une vieille mère mal commode poussaient alors la porte du café, leurs yeux scrutant dans la fumée les silhouettes grises des pèdzes. La pèdze, c’est la poix sécrétée par les résineux (dans le Midi de la France, on parle de la pègue ; on disait pix en latin.) Qui en a eu sur les doigts comprendra la métaphore: ces hommes-là étaient englués dans les cafés. Collés à leur table ou au coin du comptoir. Ils faisaient partie des bistrots. Ils y étaient chez eux. Pour toutes sortes de raisons, ils s’y trouvaient mieux qu’à la maison.

Ces bistrots, les dames n’y allaient pas volontiers, et presque jamais seules. Aussi, certaines pintes n’étaient pas équipées pour produire des boissons chaudes. À la Croix-Fédérale par exemple, si l’on commandait un café, le patron traînait ses savates derrière le comptoir, branchait une bouilloire électrique. Puis il jetait une cuillère de Nescafé dans un mazagran de verre. Et il vous l’apportait, de sa démarche traînante. Mais il n’était pas pressé de donner un coup d’éponge sur le chêne de la table. Mieux valait ne pas trop s’y appuyer: un verre renversé avait laissé des traînées poisseuses. De la Suze, peut-être. Les journaux et les manches y restaient collés. Oui, à la Croix, même les tables pèdzaient... (LJ)

Les chaises sur les tables: un clair signal pour signifier aux pèdzes qu’il était temps de rentrer – (maxdigi/stock.adobe.com).

Proposez-nous un mot vaudois!

Jean Villard Gilles, qui affectionnait l'expression «Pense te voir!», a été le premier contributeur de la rubrique – (ALS/Fonds B. Moulin).

Un mot, une expression vaudoise que vous employez à tout bout de champ? Qui vous rappelle un souvenir vague ou précis ancré ici ou là dans le canton? Irremplaçable à vos yeux? Intraduisible? Qui vous fait sourire? Ou dont vous aimez tant les chantantes sonorités?

Écrivez à info.gazette(at)vd(dot)ch (mention: «Pense te voir!») et proposez un mot ou une expression seuls ou, si la muse vaudoise vous emporte, un texte bref de votre cru. Sans omettre de préciser ce qui vous a fait choisir ce mot ou cette expression. On en parlera ici!

> Dernier article de la rubrique: l'accouet des députés (La Gazette n°290, novembre 2018)

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Culture

Les Archives exposent et honorent leurs donateurs

L’exposition annuelle des Archives cantonales vaudoises donne à voir l’étendue et la diversité de leurs fonds privés. L’institution montre comment les documents de ce type complètent les documents officiels de l’État.

Des noms sont apparus, à même le sol, sur le chemin qui mène au bâtiment des Archives cantonales vaudoises (ACV). Le visiteur pose le pied sur le poète Jean Villard-Gilles ou encore l’entrepreneur Charles Veillon. Ceux-ci comptent parmi les donateurs des 540 fonds d’archives privées nouvellement ouverts depuis janvier 1996. C’est sur elles que les Archives braquent leurs projecteurs pour leur exposition 2019.

Vaudois à cent pour cent

«Salut les donateurs. Vers des archives citoyennes» fait le choix de présenter des documents en caractérisant la procédure de leur acquisition. «On veut raconter comment on est entré en contact avec les détenteurs d’archives», explique le directeur Gilbert Coutaz. L’institution n’est intéressée que par des ensembles documentaires ayant un lien significatif avec le canton de Vaud. C’est donc tout naturellement que l’on trouve le manuscrit autographe du poème de Jean Villard-Gilles, «La Venoge». Celui-ci reflète les altérations apportées à ce texte «vaudois à cent pour cent»: la plume de Gilles y a biffé des mots, remplacé des vers par d’autres, jusqu’à atteindre la forme que l’on connaît aujourd’hui.

Le but des archives privées est de documenter, de manière diversifiée, la vie et l’évolution du canton. «Leur collecte permet de croiser les sensibilités et les parcours individuels et collectif», précise Gilbert Coutaz. L’exposition mêle ainsi des milieux contrastés. Au mur, on trouve le premier numéro de «La Lutte Syndicale», organe officiel des Fédérations suisses des ouvriers, ancêtre d’UNIA. À l’entrée du bâtiment, un petit tablier. Il s’agit d’un sautoir d’une loge maçonnique de Lausanne, l’Aréopage – Les Amis de la Lumière. Les ACV conservent plus d’un siècle de l’histoire de cette loge, permettant aux historiens de comprendre l’organisation d’un mouvement en général plutôt discret.

Un autre regard sur la société

Les archives privées abordent des thématiques sociales parfois taboues. «La mémoire privée complète ce que l’État ne peut pas offrir, car il n’intervient pas, ou seulement depuis peu, dans les activités de la société», analyse Gilbert Coutaz. Pour exemple: le harcèlement psychologique. Si de nos jours des lois visent à punir ce genre de comportement, alors qu’on assiste à une prise de conscience mondiale du phénomène, cela n’a pas toujours été le cas. L’association «Stop Mobbing!» fut l’une des premières organisations à mettre en avant cette problématique en Suisse. Fondée en 2001, elle donne ses archives aux ACV en 2014. L’exposition montre un des premiers dépliants distribués par ses membres. Leur but y est clairement défini. Il s’agit d’offrir des consultations et des conseils juridiques, mais surtout d’étudier «la jurisprudence afin d’élaborer des propositions de modification de lois claires» pour une défense efficace des victimes.

L’exposition est le résultat d’une sélection de documents percutants qui jettent un certain regard sur l’histoire vaudoise, parfois récente, parfois ancienne, voire médiévale. Elle correspond au fait que l’institution ne peut pas tout accepter, elle s’interroge sur les choix effectués. «Conserver des archives privées est un investissement à retardement», explique Gilbert Coutaz. «Tous les fonds d’archives n’ont pas encore trouvé leur historien. Mais les documents d’archives prennent surtout de l’importance quand les choses n’existent plus.» (JA)

> «Salut les donateurs. Vers des archives citoyennes». Exposition aux Archives cantonales vaudoises, rue de la Mouline 32 à Chavannes-près-Renens, jusqu’au 31 décembre: lu-ve: 9-17h, me: 14-19h.

> Entrée libre

> Site des ACV

L'exposition est visible gratuitement dans le hall des Archives cantonales vaudoises à Chavannes-près-Renens – (acv).

Trois questions à Gilbert Coutaz, directeur des Archives cantonales

Gilbert Coutaz est directeur des ACV depuis 1995 – (J.-B. Sieber/ARC).

Depuis 2002, les Archives cantonales organisent une exposition annuelle. Pourquoi?

Il est vrai que la mission première des Archives est d’inventorier et de conserver, mais pas nécessairement d’exposer. Ces expositions sont toutefois l’occasion de mettre en avant des problématiques professionnelles au travers de documents que nous possédons ainsi que les compétences de notre équipe.

Le premier objectif des ACV est de conserver les documents officiels de l’État. Pourquoi acceptez-vous également les archives privées?

Il faut tout d’abord se demander si les Archives sont l’institution d’une administration ou si elles sont, au contraire, au service de la mémoire plus générale, dans le cas présent cantonale. Pour moi, il s’agit bien de la deuxième option. La loi sur l’archivage du 14 juin 2011 stipule d’ailleurs que les ACV doivent conserver des documents privés ayant un lien significatif avec le canton.

Combien d’archives privées possédez-vous?

À la fin de l’année 2018, nous comptons 2100 fonds privés, soit plus de six kilomètres linéaires de documents sur les 38 que nous avons.

Donner ses archives privées

Vernie le 24 janvier, l'exposition rend hommage aux donatrices et donateurs privés, qui permettent de garder une trace de l'histoire du canton – (O. Rubin/ACV).

Si vous êtes en possession de documents qui ont une importance significative pour l’histoire du canton, les Archives cantonales seraient très intéressées à en discuter avec vous! Il vous suffit de prendre contact avec l’institution.

Les ACV n’acceptent généralement pas de documents qui ont moins de dix ans et la donation doit être gratuite. Il est possible d’ajouter certaines conditions. Vous pouvez, par exemple, demander à ce que des archives ne soient consultées qu’à partir d’une certaine date ou uniquement avec votre accord.

> Plus d’informations sur les donations d’archives privées

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Des photographes tiennent l'affiche à Vidy

(Ludmila Claude/CEPV-Vidy)

Douze étudiants de la formation supérieure en photographie du Centre d'enseignement professionnel de Vevey (CEPV) se sont immergés au Théâtre Vidy-Lausanne entre janvier et novembre 2018. Leur travail y est exposé.

L'exposition marque la rencontre entre la photographie, qui fige les instants qu'elle saisit, et l'univers vivant et éphémère des arts de la scène.

Les étudiants du CEPV ont capté des instants de spectacles et des moments de vie à Vidy. D’une image à l’autre, un cheval côtoie des paparazzi; des chercheurs fous, des danseuses fantomatiques. L’exposition constitue une mémoire subjective et poétique de l’année 2018 au Théâtre Vidy-Lausanne.

> «White lies & unexpected truths». Exposition par les étudiants du CEPV dans le foyer du Théâtre de Vidy-Lausanne, jusqu'au 22 février: ma-sa: 13-19h, ainsi qu'avant et après les spectacles.

> Entrée libre

> Plus d'infos sur le site du CEPV

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Quand l'art se fait végétal

Coupelles rouges, Caroline Soldevila (2018)

Jusqu’au 28 avril 2019, les Musée et jardins botaniques cantonaux accueillent l’exposition «Balades végétales» des créatrices Vren Attinger et Caroline Soldevila.

Toutes deux passionnées de nature et de transformation de la matière, elles proposent à tous les curieux de découvrir divers bijoux, objets et autres pièces artistiques mettant en avant les végétaux.

À noter qu’elles présenteront leur exposition en personne mardi 19 mars de 12h15 à 13h dans le cadre des «mardis botaniques». La participation est gratuite.

> «Vren Attinger & Caroline Soldevila. Balades végétales». Exposition au Musée et jardins botaniques cantonaux, place de Milan, jusqu'au 28 avril: lu-di: 10-17h.

> Entrée libre

> botanique.vd.ch

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Deux artistes vaudois en face à face au CHUV

Jean Crotti, «sans titre», 2018 et Jean-Luc Manz, «n°255», 2018

Dans le hall du CHUV, les portraits figuratifs de Jean Crotti dialoguent avec les toiles abstraites de Jean-Luc Manz jusqu'au 14 mars.

Grâce à des pièces de sa collection d'art, le Centre hostipitalier met en regard les œuvres de deux artistes vaudois. Tandis que Jean-Luc Manz (1952) décline le motif de la brique en couleurs sur des toiles au format toujours identique (145 x 75 cm), Jean Crotti (1954) dessine des portraits délicats et évanescents sur papier

Un ouvrage de dialogue entre la critique d'art Françoise Jaunin et les artistes paraît pour l'occasion: Adagio e appassionato. Les icônes et l'ascèse intuitive (art&fiction).

> «Jean Crotti et Jean-Luc Manz». Exposition à l'Espace CHUV, dans le hall du bâtiment principal, rue du Bugnon 46, jusqu'au 14 mars: lu-di: 8-20h.

> Entrée libre

> chuv.ch/culture

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Éditeur: État de Vaud. Rédacteur responsable: Laurent Koutaïssoff. Rédaction: Jonathan Afonso (JA), Fiona Amitrano (FA), Dimitri Besnard (DB), Lucien Christe, Marion Giroud, Luc Jaccard (LJ) Marie-Hélène Jeanneret (MHJ), Léa Joanneton (LJo), Olivier Müller, Marie Minger. Contact: info.gazette@vd.ch
Copyright(c) La Gazette n°292 - 14 février 2019