Le conseiller d'Etat est debout, les apprentis installés à leurs places dans une salle de cours.
Le conseiller d'Etat Frédéric Borloz en discussion avec des apprentis, lors de la rentrée d'août. | Photo: ARC-Sieber
FormationApprentissage

L’État, formateur et ambassadeur de l’apprentissage

L'éditorial du chef du Département de l'enseignement et de la formation professionnelle.

Le conseiller d'Etat Frédéric Borloz en discussion avec des apprentis, lors de la rentrée d'août. | Photo: ARC-Sieber
3 minutes de lecturePublié le 12 sept. 2023

Une nouvelle année scolaire débute. Pour beaucoup de jeunes, la rentrée 2023 prendra la forme d’un apprentissage, dans une entreprise souvent, ou dans une administration publique. Depuis mon entrée en fonction voici un peu plus d’un an, j’avais placé les questions de formation professionnelle parmi les priorités du département dont j’ai la responsabilité. Car l’avenir tant économique que social de notre canton ne peut passer par le seul gymnase comme voie vers une formation gratifiante. Les métiers adossés à un apprentissage méritent d’être mieux connus. Dans ce cadre, je suis heureux de constater que l’État agit avec efficacité, sur un double axe. D’abord en engageant un grand nombre d’apprentis, et en participant, de ce fait, à leur formation. Pas seulement comme employés de commerce. La palette des métiers exercés dans les administrations publiques est vaste. On pense bien sûr au futur personnel soignant, mais n’oublions pas les bûcherons forestiers ou les mécaniciens. En tout, rien qu’au sein de l’administration cantonale, 50 formations sont ouvertes aux jeunes intéressés. Si, en 2018, on comptait 527 apprentis au sein de l’administration cantonale (275 jeunes femmes et 252 jeunes hommes), en 2023, on en dénombre 751 (377 et 374). Je suis fier de l’engagement de l’État sur ce terrain.

Mais le second axe sur lequel l’État travaille n’est pas moins important. Sa mission consiste aussi dans l’élaboration des conditions-cadres qui permettront les bases d’un soutien actif à la formation professionnelle. Les services de l’État se démènent sur le terrain afin de mieux faire connaître les différentes filières de formation professionnelle dans les établissements secondaires de notre canton. Car le choix d’une formation est fortement tributaire des opportunités de découverte que peut offrir l’école obligatoire. C’est en présentant mieux les atouts de ces métiers que l’on pourra les valoriser. Tous les acteurs concernés par ce vaste chantier sons très motivés et je m’en réjouis.

Frédéric Borloz

Continuez votre lecture